mardi, juillet 8, 2025
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Massacres au Tchad : La société civile et Wakit-Tama réclament la démission du gouvernement

Un vent d’indignation souffle sur le Tchad. À travers une déclaration solennelle rendue publique ce lundi, plusieurs organisations de la société civile tchadienne, appuyées par la coalition politique Wakit-Tama, ont condamné avec fermeté les récentes tueries perpétrées dans les localités de Mandakao, Molou, Oregomel et autres régions du pays. Ces actes sont qualifiés de « crimes contre l’humanité » et de « génocide des temps modernes » par les signataires.

Dans le document intitulé « Quand l’État abdique, la Nation s’effondre », les auteurs dressent un tableau sombre de la situation sécuritaire du pays, évoquant des massacres commis en toute impunité, sous le regard silencieux – voire complice – des autorités. « Le peuple saigne, enterre ses morts, fuit ses terres et perd espoir », peut-on lire dans le texte.

Accusant le régime actuel d’illégitimité, d’inaction et de trahison, les organisations exigent la démission immédiate du gouvernement et la mise en place d’un gouvernement de salut public, représentatif des forces vives de la Nation. Elles appellent à une gouvernance fondée sur la justice, la sécurité et la dignité humaine.

En parallèle, la société civile tchadienne réclame la création d’une commission d’enquête internationale indépendante, sous l’égide de l’ONU et de l’Union Africaine, pour identifier et juger tous les auteurs, co-auteurs et commanditaires de ces crimes.

Les signataires interpellent également la communauté internationale, à qui ils demandent de suspendre toute coopération diplomatique, sécuritaire et financière avec les autorités actuelles, qu’ils jugent « disqualifiées et cyniques ».

Enfin, un plan de mobilisation pacifique est annoncé dans les prochains jours : journées de villes mortes, marches, campagnes de dénonciation, et actions judiciaires au niveau national et international, y compris devant la Cour pénale internationale.

La déclaration se termine par un appel solennel à la diaspora, aux militants des droits humains et aux médias :

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