Nécrologie : DJ Arafat, la star du « coupé-décalé » est décédé

C’est suite à un accident de moto survenu dans la nuit du dimanche 11 au lundi 12 août à Abidjan, que l’artiste ivoirien Ange Didier Huon – alias DJ Arafat – est mort de suite de ses blessures dans une clinique d’Abidjan.

DJ Arafat est considéré comme la star du « coupé-décalé » à travers toute la Côte d’Ivoire. Il a percuté la voiture conduite par une journaliste de Radio Côte d’Ivoire.

Selon les sources médicales, DJ Arafat a eu une fracture crânienne et un œdème.

Au Mali, le dialogue dans la lutte contre le terrorisme serait-il une piste prometteuse ?

Le Mali peine à sortir de l’impasse, l’Etat semble impuissant de vaincre le djihadisme par l’approche militaire. Les opérations militaires ont alimenté la violence intercommunautaire de plus en plus meurtrière, selon le rapport des Nations Unies, plus 500 morts depuis 2018.

Les violences au centre du Mali sont plus meurtrières que nulle part ailleurs dans le pays. Elles ont fait plus d’un millier de morts au cours des quatre dernières années. La réponse de l’Etat, qui s’appuie principalement sur la force militaire, n’a jusqu’à présent pas permis de diminuer les niveaux de violence de façon significative nonobstant le soutien des opérations militaires étrangères. Si la piste de négociations avec les djihadistes est prometteuse, il y a là également un risque d’envenimer la situation, déjà désastreuse.

En conséquence, aux yeux de certains, l’approche du dialogue est une solution idoine entre le gouvernement et les djihadistes. C’est le cas du groupe de réflexion ( L’ONG international Crisis Group) dans un rapport a préconisé au gouvernement malien d’engager le dialogue, dans le souci de mettre fin aux attaques terroristes dans le centre du Mali. Par contre, dans un entretien sur Jeune Afrique le mois passé, le président malien IBK a fait savoir qu’il n’y pas de bases comme fondement d’un tel dialogue. Plus encore le chef de la diplomatie malienne Tiebilé Dramé ne le considère pas comme une issue à la crise et a rejeté tout dialogue avec les djihadistes. Le gouvernement malien privilégie plutôt l’action concertée du G5 Sahel, une alliance sous-régionale de lutte contre le terrorisme.

Un tel dialogue est lourd de conséquence 

Une telle proposition a entraîné une immense réaction partout au Mali, certains sont favorables mais de nombreux acteurs et observateurs de la politique malienne sont, à l’inverse, réticents. Cependant, quelques éléments obscurcissent les perspectives de dialogue avec les djihadistes : leur programme idéologique; leurs liens avec des organisations jihadistes transnationales ; et la forte résistance nationale et étrangère à l’ouverture de tels pourparlers. Selon la fameuse formule “ on ne négocie avec les terroristes”.

En outre, ce que les jihadistes veulent, c’est un changement profond dans le système institutionnel et politique du Mali. Ils sont contre les institutions de l’État, ils sont contre le système démocratique, ils veulent instaurer un système théocratique inspiré de la charia, telle qu’eux ils la définissent. On sait bien que l’État malien est foncièrement attaché à ses institutions, à la démocratie, à la laïcité et aussi à garder de bonnes relations avec les pays occidentaux. Un tel dialogue pose un réel problème.

Par ailleurs, Il convient, de rester prudent et de bien distinguer les contextes locaux. Certains groupuscules font l’apologie du discours djihadiste sans pour autant y adhérer en profondeur. Il faut être vigilant également de ce type de dialogue, qui est parfois susceptible d’attiser l’attention des individus ou groupes extrémistes fragilisés, mal intentionnés et opportunistes d’adhérer vite au corpus d’idéologie djihadiste.

Impact de ce dialogue au Nord-Mali et dans la sous région.

L’ouverture du dialogue, aurait sans ambages un effet direct sur les jeux d’alliances locaux et risque de fragiliser les groupes armés loyaux à l’Etat.

Il pourrait engendrer un effet incitant d’autres groupes au djihadisme dans le nord déjà peu instable depuis la signature de l’accord d’Alger entre les rebelles et le gouvernement malien, et le risque d’escalade de violences communautaires au centre (milices pro-dotons Dana Amassagou contre milices pro-peuls). Étant donné que toute la région sahélienne est concernée, il y’a un risque d’ouvrir des perspectives de légitimation d’autres groupes djihadistes actifs dans le pays limitrophes qui seraient aussi contraints au dialogue.

D’autres alternatives de dialogue 

En effet, face à ce dilemme, les autorités maliennes pourraient privilégier la voie vers un dialogue intercommunautaire et interreligieux (entre les milices protagonistes et les chefs religieux) dont l’actuel Premier ministre l’a d’ores et déjà entamé, qui viserait à promouvoir un dialogue politique plus inclusif impliquant toutes les communautés du centre du Mali, y compris celles qui soutiennent et sympathisent avec les jihadistes, afin de déterminer ensemble les causes du conflit, de se mettre d’accord sur la manière de s’y attaquer et de mieux définir le rôle de l’Etat dans ce processus.

C’est ainsi que sous l’égide du Premier ministre malien Dr Boubou Cissé, la milice pro dogon et peulh ont signé un accord de cessez-le-feu le 1er Août, c’est une chance de neutraliser les groupes armés. En substance, cela permettrait, d’une part, d’éviter le piège de la légitimation de groupes extrémistes, et d’autre part, essayer de changer la perception de la majorité des membres de ces milices qui ne sont pas à la base d’idéologie extrémiste. Il serait approprié de la part de l’Etat de répondre aux attentes et réclamations via le dialogue certains groupes, ce qui conduira à terme à une disparition interne de ces derniers et à renforcer l’autorité de l’Etat dans le centre et à rétablir la paix.

Guindo Issiaka, Correspondant au Mali 

Santé : Les ordures des pavillons de l’HGRN ont renversé le fauteuil de Aziz Mahamat Saleh

Après 48 heures de la visite inopinée du président de la République Idriss Deby, aux pavilons des urgences de l’hôpital général de référence national (HGRN), Aziz Mahamat Saleh a été limogé et s’en est suivi d’un remaniement.

Les grands observateurs de la scène politique ont déjà annoncé le départ de Aziz Mahamat Saleh, ministre de la santé publique dès la première heure, après que monsieur Deby ait descendu le 09 août dernier aux environ de 21 heures aux pavillons des urgences de l’hôpital général de référence national (HGRN).

Malgré tout ce que Aziz Mahamat Saleh a mis en œuvre comme projet, il se voit emporter par le vent d’Amdjarass. Aziz est parti il reste le tour de DG de l’Hôpital général de référence national.  

Idriss Deby, regarde comment on traite tes soldats

Les militaires venus pour le défilé du 11 août ont été servis d’eau dans un bidon dont on ne connait la provenance. A défaut de gobelet, un demi-litre coupé en deux sert de récipient aux forces de l’ordre et sécurité du Tchad.

Après 59 ans d’indépendance, la pauvreté des tchadiens est étalée aux vues de tous ce 12 août 2019 à la place de nation. En présence du Chef de l’Etat Idriss Deby Itno, les hommes en tenue se servent de morceaux de litre pour boire de l’eau dans un bidon exposé aux soleil come s’ils étaient aux centre d’instruction militaire. Pourtant tous sont habillés de bas vers le haut avec de neuves rangeasses et tenues.

Même si l’on n’est manqué de quoi, le comité d’organisation ne va pas traiter de la manière nos hommes de force et de sécurité. Voir l’image ci-dessus.

11 Août : Le Tchad célèbre son 59ème anniversaire

11 Août, commémoration du 59ème anniversaire d’accession du Tchad à la souveraineté nationale et internationale. Célébrée un jour après, du à la fête de Aïd el-Adha le 11 août, la fête nationale du Tchad est marqué par un défilé pédestre d’une courte durée.

Manque d’ambiance et d’animation, des regards nonchalants, absence des groupes folkloriques,… telle est l’atmosphère de ce matin à la place de la nation de N’Djamena pour la commémoration de la fête de l’indépendance. Les tchadiens n’ont honorés pas à cette fête comme les années précédentes.

La fête est marquée trois temps. Après le passage des troupes en revue par le président de la République Idriss Deby. Le général Deby a honoré la mémoire des morts en y déposant la gerbe de fleur. Fut le défilé des différents groupements, détachement militaires et paramilitaires.

Impressions

Pour les religieux, le fait que la fête ait tombé un dimanche, cela est une grande interpellation. Selon l’Archevêque métropolitain Mgr Edmond Djitangar, le rôle des religieux c’est d’assurer la sécurité spirituelle du Tchad. « Le fait que le dimanche  soit coïncidé avec cette fête, ça nous aider à prier pour notre pays, prier pour la paix, la justice et tous ce qui manque à notre pays », se réjouit-il.

Les femmes quant à elles, se disent qu’il y a des défis à relever. Les femmes intellectuelles et efficaces doivent se donner les mains pour relever ces défis, mentionne Ngrambatinan Carmelle Soukate. « Je demande à tous les tchadiens de se donner les mains pour que les enfants tchadiens vivent heureux », souhaite-t-elle.

Tchad-Remaniement : liste complète des membres du Gouvernement du 11 Août 2019

 Le gouvernement de la République est remanié comme suit :

Ministre d’Etat, Ministre Conseiller à la Présidence de la République : Dr NOURADINE DELWA KASSIRE COUMAKOYE

Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine, de la Coopération Internationale et de la Diaspora : MAHAMAT ZENE CHERIF

Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Chargé des Droits Humains : DJIMET ARABI

Ministre Délégué à la Présidence Chargé de la Défense Nationale, de la Sécurité, ces Anciens Combattants et Victimes de Guerre : MAHAMAT ABALI SALAH

Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation : Dr DAVID HOUDEINGAR NGARIMADEN

Ministre de I ’Administration du Territoire et des Collectivités Territoriales Décentralisées : MAHAMAT ISMAIL CHAIBO

Ministre des Infrastructures et des Transports : ABDRAMANE MOUCTAR MAHAMAT

Ministre des Finances et du Budget HAMID TAHER NGUTLIN

Ministre de l’Economie et de la Planification du Développement : Dr ISSA DOUBRAGNE

Ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique : ABOUBAKAR ASSIDICK TCHOROMA

Ministre de la Santé Publique : Pr NAHAMOUD YOUSSOUF KHAYAL

Ministre de la Fonction Publique, du travail et du Dialogue Social : ALI MBODOU MBODOUMI

Ministre de la Formation Professionnelle et des Petits Métiers : Mme CHAMSSAL HOUDA ABAKAR KADADE

Ministre de la Communication, Porte-Parole du Gouvernement : OUMAR YAYA HISSEIN

Ministre des Postes, des Nouvelles Technologies de I ‘Information et de la Communication : Dr IDRISS SALEH BACHAR

Ministre de Commerce, de l’Industrie et de la Promotion du Secteur Privé : Mme ACHTA DJIBRINE SY

Ministre du Pétrole, de Mines et de l’Energie : MAHAMAT HAMID KOUA

Ministre de l’Aménagement du Territoire, du Développement de l’Habitat et de l’Urbanisme : Mme ACHTA AHMAT BREME

 Ministre de la Production, de l’irrigation et des Equipements Agricoles : Mme MADJIDIAN PADJA RUTH

Ministre de l’Aviation civile et de la Météorologie Nationale: MAHAMAT TAHIR OROZI

Ministre de l’Elevage et des Productions Animales : GAYANG SOUARE

Ministre de l’Environnement, de l’Eau et de la Pêche: MAHAMAT IBRAHIM DJAMALADINE

 Ministre du Développement Touristique, de la Culture et de l’Artisanat: MADELEINE ALINGUE

Ministre de la Femme, de la Protection de la Petite Enfance et de la Solidarité Nationale : Dr DJALAL ARDJOUN KHALIL

Ministre de la Promotion des Jeunes, du Sport et de l’Emploi : MAHAMAT NASSOUR ADDOULAYE

Ministre Secrétaire Générale du Gouvernement, Chargée des Relations avec I ’Assemblée Nationale Mme MARIAM MAHAMAT NOUR

Secrétaire d’Etat aux Affaires Etrangères, à Intégration Africaine, à la Coopération Internationale et à la Diaspora : Mme ACHTA SALEH DAMANE

Secrétaire d’Etat à l’Education nationale et la Promotion Civique : LAMINE MOUSTAPHA

 Secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget : AHMED ALKHOUDAR ALI FADEL

Secrétaire d’Etat à l’Economie et à la Planification du Développement : HISSEIN TAHIR SOUGUIMI

Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement : NDORDJI NAZAIRE

Tchad : remaniement du gouvernement du 11 août 2019

Il y’a eu quatre changements dans le nouveau gouvernement dont voici la liste :

  1. Ministre de la Santé publique: Mahamoud Youssouf Khayal ;
  2. Ministre de la Formation Professionnelle et des Petits Métiers: Mme. Chamsal Houda Abakar Kadadé ;
  3. Ministre des mines, du Développement Industriel, Commercial et de la Promotion du Secteur Privé : Mme. Achta Djibrine ;
  4. Ministre de la Production, de l’Irrigation et des Équipements Agricoles : Mme. Madjidian Padja Ruth.

Les États-Unis ne pourront battre la Chine que s’ils tirent les leçons de la Guerre froide

L’administration Trump ne cesse d’ignorer les leçons de l’histoire qui ont permis la chute de l’URSS.

De tous côtés de l’échiquier politique, de plus en plus de commentateurs parlent de la relation en voie de détérioration avancée entre la Chine et les États-Unis comme d’une nouvelle Guerre froide. Comme certaines personnes s’en souviendront peut-être, vu les différences importantes entre les deux situations, m’est avis que l’analogie avec l’ancienne rivalité entre les États-Unis et l’Union soviétique mérite d’être considérée avec un certain scepticisme.

Qui dit prudence dans l’analyse ne dit pas nécessairement inutilité de toutes les leçons du passé pour les décisions politiques à prendre aujourd’hui. Pourquoi les États-Unis ont-ils fini par triompher de leur adversaire soviétique ? Quels avantages rendaient cette victoire plus probable et comment les leaders américains les ont-ils exploités ? Comment cette période de l’histoire pourrait-elle aider les Américains à garder le dessus sur la Chine dans les décennies futures ?

Voici cinq leçons importantes à tirer de la Guerre froide, des leçons qui devraient guider la politique étrangère américaine contemporaine. Alerte spoiler : Donald Trump a ignoré ou enfreint chacune d’entre elles.

Leçon n°1 : assurez-vous d’avoir les bons alliés

En partie, les États-Unis ont gagné la Guerre froide parce que leur économie de marché était plus importante, diversifiée et efficace que la planification centrale de type soviétique. Mais que les principaux alliés de l’Amérique aient aussi été aussi beaucoup plus riches et puissants que la plupart des États clients soviétiques a aussi été d’un grand secours. Comme le soulignait le diplomate américain George Kennan dans sa théorie de l’endiguement, à long terme, la victoire résidait dans le maintien des «centres clés de la puissance industrielle» (soit l’Europe occidentale et le Japon) alignés avec l’Ouest et hors des mains soviétiques. Voilà ce qu’était réellement l’endiguement.

Un objectif directement à l’origine de la formation de l’OTAN et de la construction d’un système d’alliances en étoile en Asie, qui allait lourdement faire pencher la balance du pouvoir du côté de l’Ouest. L’Union soviétique était peut-être la deuxième économie mondiale et une formidable puissance militaire, ses alliés étaient beaucoup plus faibles que ceux des États-Unis. Au total, les États-Unis et leurs alliés pouvaient compter sur une population environ 25% plus nombreuse que le réseau soviétique, près de trois fois le PNB combiné et une légère avance sur le plan des forces armées –avec des dépenses supérieures d’environ 25% chaque année par rapport au bloc soviétique.

Comme je l’expliquais déjà en 1987, ce déséquilibre de pouvoir en faveur de l’Amérique était lui-même le résultat de quatre avantages clés. Premièrement, l’économie américaine était en elle-même puissante. Deuxièmement, les États-Unis étaient éloignés des grands centres de la puissance mondiale, tandis que l’Union soviétique et les pays du Pacte de Varsovie étaient juste à côté. Cette menace immédiate aura poussé la plupart des pays d’Europe et de nombreux pays d’Asie à s’allier aux États-Unis. Troisièmement, la doctrine militaire soviétique mettait l’accent sur la conquête offensive, ce qui renforçait d’autant cette impression de menace, et Moscou n’a jamais abandonné son projet formel de propager la révolution socialiste au monde entier, ce qui rendait les États non communistes encore plus nerveux. Et plus l’URSS essayait de compenser la faiblesse relative de sa position en renforçant sa puissance militaire, plus les autres États voulaient s’aligner sur les États-Unis.

Parallèlement, les États-Unis ont pu bénéficier d’une politique du «diviser pour mieux régner» vis-à-vis de leurs rivaux communistes. La focalisation sur le prétendu monolithe communiste au début de la Guerre froide s’est ensuite muée en politique plus réaliste, notamment en 1972 avec la main tendue de Richard Nixon à la Chine. Une décision qui laissera Moscou de plus en plus isolée et alourdira ses coûts stratégiques.

Au lieu de diviser pour mieux régner, le président américain a rapproché les deux géants asiatiques.

Qu’en est-il aujourd’hui ? Jusqu’à présent, la présidence Trump a été un cas d’école pour savoir ce qu’il ne faut pas faire en matière de partenariats internationaux. L’Accord transpacifique a ainsi été abandonné au quatrième jour de son mandat, ce qui met en péril la position stratégique des États-Unis en Asie et offre à la Chine une victoire facile. Une erreur que Trump a aggravée en lançant des guerres commerciales avec quasiment tout le monde, y compris les alliés asiatiques de l’Amérique, et par son rapprochement impulsif et mal fagoté avec la Corée du Nord.

Que Trump veuille pousser l’Europe à prendre davantage en main sa propre défense n’est pas sans mérite, mais insulter les dirigeants (es) européens (nes), les menacer des guerres commerciales, attaquer l’UE et augmenter les dépenses de défense américaines n’est pas la bonne façon d’y parvenir. Aux yeux des Européens, la décision de Trump d’abandonner l’accord nucléaire avec l’Iran est une énorme bourde, qui laisse la réputation des États-Unis toujours plus meurtrie en matière de perspicacité et de fiabilité. Idem pour son choix de donner carte blanche à Israël, à l’Arabie saoudite et à l’Égypte, ce qui n’a fait que renforcer les pires inclinations de leurs gouvernements, sans produire le moindre avantage stratégique tangible pour les États-Unis.

Résultat : Washington subventionne toujours la défense européenne, qui se voit liée à des clients de plus en plus problématiques au Moyen-Orient et mise dans une position toujours plus faible vis-à-vis de la Chine. En outre, qu’importe la volonté initiale de Trump, il a marché dans les pas malavisés de ses prédécesseurs avec la Russie, ce qui n’a eu de cesse de consolider un partenariat stratégique entre Moscou et Pékin. Au lieu de diviser pour mieux régner, il a rapproché les deux géants asiatiques, alors que Moscou applique à merveille cette stratégie contre l’OTAN et l’UE. Les États-Unis semblent avoir oublié cette leçon essentielle de la Guerre froide, ce qui n’est visiblement pas le cas de leurs rivaux.

Leçon n°2 : investir dans la science, la technologie et l’enseignement n’est pas un vain projet

Pouvoir disposer de l’économie technologique la plus sophistiquée et la plus avancée au monde fut un énorme atout pour les États-Unis. Non seulement elle alimentera une croissance économique impressionnante, mais elle offrira également à l’armée américaine une sérieuse avance sur son rival soviétique. Si, en 1957, le lancement de Spoutnik 1 avait pu faire craindre la perte de l’avance scientifique et technologique des États-Unis, des initiatives comme la National Defense Education Act, loi promulguée en 1958 et favorisant l’enseignement dans le domaine de la défense, donnèrent une nouvelle impulsion à son développement scientifique et technique. Le retard de l’URSS ne cessera alors de se creuser dans la plupart des domaines scientifiques.

Nota bene : en plus d’encourager l’étude des sciences et des mathématiques, ces initiatives visaient aussi l’enseignement des langues et cultures étrangères. Par la formation d’experts (es) capables d’aider à la conception de politiques adaptées aux échanges avec différentes régions, ces études spécialisées ont également été cardinales dans l’issue de la Guerre froide.

À l’inverse, l’administration Trump n’a visiblement que peu de respect pour l’expertise scientifique –notamment dans le domaine environnemental– et a tenté à deux reprises de dépouiller la recherche scientifique de ses subsides fédéraux. Heureusement, le Congrès est aussi intervenu à deux reprises pour rétablir et, dans certains cas, augmenter le financement de la recherche. En matière de politique étrangère, Trump ne semble pas non plus convaincu qu’une expertise dans le domaine soit nécessaire pour mettre en œuvre des projets avisés. Dans le cas contraire, il n’aurait pas confié à son gendre les clés de la politique étrangère américaine au Moyen-Orient et aurait peut-être écouté les nombreuses voix qui voyaient dans sa stratégie vis-à-vis de la Corée du Nord et de l’Iran un échec annoncé.

Par rapport à la Chine, comment les États-Unis se portent-ils ? Sur le plan scientifique, la Chine ne cesse de progresser, même si elle est encore à la traîne dans de nombreux domaines par rapport aux États-Unis. Élément tout aussi important : la Chine a formé un grand nombre d’experts (es) pour mener sa diplomatie, tandis que les États-Unis ont réduit le Département d’État à néant et se sont appuyés sur des amateurs sans formation idoine (les financiers des campagnes électorales) pendant des décennies. Comme William Burns l’indique sans ambages dans son récent The Back Channel, en méprisant autant la diplomatie (et l’expertise régionale), l’Amérique se tire une énorme balle dans le pied. Mais ce n’est pas l’avis de Donald Trump, persuadé d’être «le seul qui compte» et qui pense pouvoir obtenir un accord nucléaire avec la Corée du Nord par le charme ou les fanfaronnades.

Leçon n°3 : ouverture, transparence et responsabilisation

Aucun système politique n’est parfait et même les fonctionnaires les plus dévoués (es) font parfois de grosses erreurs. Mais les démocraties, avec leur tradition de liberté d’expression et leurs médias actifs et vigilants, sont plus susceptibles de reconnaître leurs erreurs et (finir par) les corriger[1]. Par exemple, les États-Unis ont clairement et longtemps fait fausse route avec la guerre du Vietnam, mais ils ont ensuite réduit leurs coûts avec la vietnamisation, pour enfin retirer complètement leurs billes, même s’ils auraient pu le faire beaucoup plus tôt.

En revanche, le système soviétique sclérosé –où la liberté d’expression était totalement muselée– était à la fois économiquement inopérant et sujet à de graves défaillances, que ce soit la guerre en Afghanistan, la brutalité du goulag, la catastrophe de Tchernobyl ou les dommages environnementaux causés par les longues années du règne communiste. Des catastrophes similaires ont aussi eu lieu dans la Chine maoïste, avec notamment des millions de personnes mortes de faim durant le Grand Bond en avant.

On notera que l’ouverture, la transparence et la responsabilisation sont elles aussi en péril aux États-Unis depuis un certain temps, et que l’administration Trump n’est pas la première à manipuler les faits à sa guise ni à vouloir se protéger d’un examen externe. Reste que le 45e président a porté cette aversion pour la reddition de comptes au pinacle: les médias sont pour lui des «ennemis du peuple», il ment sans vergogne et se donne un mal de chien pour garder sa propre conduite, que ce soit comme candidat ou président, à l’écart de tout contrôle légitime. À l’instar de n’importe quel putatif autocrate, il entend devenir le seul arbitre de la vérité dans l’esprit du public, ce qui lui permet d’ignorer ses erreurs et de tenir sa barre politique comme si de rien n’était.

Leçon n°4 : se caler dans les cordes fut une bonne stratégie

En 1974, Mohamed Ali emportait la victoire sur George Foreman, un boxeur pourtant plus jeune, plus grand et plus fort que lui, lors d’un match poids lourds au Zaïre. Le combat eut lieu par une nuit chaude et humide, et la stratégie d’Ali –qu’il appelait le rope-a-dope– consista à se caler dans les cordes et à parer les attaques pendant que Foreman allait s’épuiser dans un déluge de coups inefficaces. Le match se termina quand Ali sortit des cordes au huitième round et mit Foreman K.O.

Il y a là une précieuse leçon stratégique à tirer. Comme vu plus haut, au milieu des années 1950, les États-Unis étaient alliés à la plupart des grandes puissances industrielles du monde. La coalition ainsi mise sur pied dépassait largement l’Union soviétique et ses divers clients au niveau de la capacité de production, de la puissance militaire, de la richesse, de la légitimité publique et du bien-être général. Moscou rassemblait pour sa part un certain nombre de régimes quasi marxistes ou socialistes du tiers-monde, sauf que ces États relativement faibles ne renforçaient pas de beaucoup son alliance internationale, surtout en comparaison de celle unie autour des États-Unis.

Si les États-Unis ont essayé de saper ces arrangements (pour parfois y parvenir), ils se sont en général bien moins fatigués à les compromettre que Moscou n’allait s’évertuer à les sauvegarder. La goutte d’eau sera l’invasion soviétique de l’Afghanistan en 1979, un formidable accélérateur d’effondrement. Comme Ali, les États-Unis laissèrent l’Union soviétique s’épuiser dans un déluge de coups inefficaces, que ce soit le patronage de ses États clients ou ses guerres dispendieuses.

Ne vous y trompez pas : les États-Unis ont eux aussi gaspillé énormément d’argent et de vies humaines en menant des guerres accessoires comme celle du Vietnam, sauf que leur économie était beaucoup plus forte et que la plupart de leurs alliés étaient des atouts et non pas des fardeaux. Le rope-a-dope fut une stratégie clairvoyante pour les États-Unis et contribua à leur victoire dans la Guerre froide. La leçon : laissez vos adversaires gaspiller de grosses ressources pour de maigres gains est une bonne stratégie. Corollaire : assurez-vous que vos adversaires ne vous attirent pas dans ce même piège et ne confondez pas un gros budget militaire avec le succès. Dépenser plus n’est pas mieux si moins est plus que suffisant et, surtout, si cela nuit à votre santé économique sur le long terme.

Trump n’a toujours pas compris que pour en faire plus contre la Chine, il faut en faire moins ailleurs.

Malheureusement, Trump ne comprend visiblement rien de tout cela. Il est persuadé que jeter de l’argent par les fenêtres d’un Pentagone d’ores et déjà mammouthesque (et commander des parades militaires et des défilés aériens) va «rendre sa grandeur à l’Amérique», sauf qu’il est bien plus probable que cela sape durablement sa force économique. De même, alors qu’il avait pourtant promis d’en finir avec «le business de la construction de la nation», Trump a suivi l’exemple d’Obama et envoyé toujours plus de troupes en Afghanistan. Il a aussi intensifié les initiatives internationales de lutte contre le terrorisme, soutenu la futile guerre saoudienne au Yémen et été à deux doigts de déclarer la guerre à l’Iran ces dernières semaines. Certes, il a hérité de la plupart de ces politiques et semble résister aux pressions belliqueuses du secrétaire d’État Mike Pompeo ou du conseiller à la sécurité nationale John Bolton, mais pourquoi les avoir nommés à ces postes ?

Si les États-Unis sont réellement en pleine nouvelle Guerre froide avec la Chine, alors il ne faut plus perdre de temps, d’argent et de vies sur des questions périphériques, et il est nécessaire de se focaliser sur la gestion de cette cruciale et bilatérale relation. Ce qu’Obama a essayé avec son «pivot vers l’Asie» sans succès. Jusqu’à présent, Trump n’a toujours pas compris que pour en faire plus contre la Chine, il faut en faire moins ailleurs –et motiver d’autres pays à soutenir ses efforts plutôt que de se battre aussi contre eux.

Leçon n°5 : les gentils pays gagnent toujours à la fin

Les États-Unis ne sont pas le modèle de vertu que les Américains aiment à vanter, mais pendant la Guerre froide, ils ont su tirer profit de la défense de la liberté, des droits humains et d’autres valeurs politiques populaires. Les leaders américains ont également compris l’importance de l’avancement des droits civiques durant la Guerre froide, car une plus grande égalité raciale avait de quoi rendre le pays attractif aux yeux des sociétés non blanches du monde entier.

Bien évidemment, les États-Unis ont également soutenu des régimes autoritaires lorsqu’ils pensaient cela nécessaire et ont parfois méprisé de la manière la plus abjecte des populations étrangères. Mais dans l’ensemble –et surtout par rapport à son rival soviétique– les États-Unis paraissaient vouloir et défendre autre chose que le pouvoir dans son plus simple appareil.

De même, les dirigeants américains ont toujours traité leurs homologues avec respect, même lorsqu’ils étaient secrètement en colère contre eux ou quand il leur fallait plus généralement jouer les gros durs dans le contexte de l’alliance. Charles de Gaulle n’a pas eu son pareil pour agacer les présidents américains, mais jamais ils n’eurent le moindre mot de travers à son égard en public. Les leaders américains savaient que dénigrer ou humilier leurs partenaires était un carburant à ressentiment et pouvait miner l’unité de l’Ouest, et ont donc toujours joué la main de fer dans un gant de velours. Parce qu’ils étaient largement plus forts que les autres, les États-Unis ont généralement obtenu ce qu’ils voulaient. Mais ses dirigeants ont eu la sagesse de ne pas s’en vanter, de peur de susciter de l’animosité et d’entraver la coopération.

À l’inverse, le monde communiste était une marmite de rancœur et d’inimitié fratricide. Le maréchal yougoslave Tito et le dirigeant soviétique Joseph Staline sont rapidement tombés en désamour après la Seconde Guerre mondiale, idem pour le Premier secrétaire soviétique Nikita Khrouchtchev et Mao dans les années 1950. En 1969, les troupes soviétiques et chinoises s’affrontèrent le long de l’Oussouri et Moscou allait même envisager une frappe nucléaire préventive contre l’arsenal nucléaire naissant de Pékin. Les relations au sein du Pacte de Varsovie n’étaient pas non plus toutes roses et l’URSS dut intervenir en Allemagne de l’Est (1953), en Hongrie (1956) et en Tchécoslovaquie (1968) pour garder ces satellites sous sa coupe. Le Vietnam communiste entra en guerre contre les Khmers rouges marxistes au Cambodge, ce qui conduisit à un bref mais intense conflit frontalier entre le Vietnam et la Chine. Malgré des désaccords politiques parfois graves, le système d’alliance américain fut un modèle d’harmonie par rapport à son équivalent communiste durant la Guerre froide.

Cela va sans dire que Trump échoue aussi sur cette ligne. S’il fait l’éloge d’autocrates comme Vladimir Poutine (Russie), Kim Jong-un (Corée du Nord), Mohammed ben Salmane (Arabie saoudite) et de brutes épaisses comme Rodrigo Duterte (Philippines) ou Jair Bolsonaro (Brésil), Trump voit dans le Premier ministre canadien Justin Trudeau un «faible», estime que le président français Emmanuel Macron fait preuve de «stupidité» et multiplie sur Twitter les saillies humiliantes en direction de la chancelière allemande Angela Merkel ou du maire de Londres Sadiq Khan. Il s’est comporté comme un sagouin lors de conférences internationales et son instabilité, son ignorance et son incompétence ont fait se dresser les cheveux de diplomates étrangers aguerris.

Sans surprise, l’image de l’Amérique dans la plupart des pays a pris du plomb dans l’aile depuis l’arrivée au pouvoir de Trump. En partie, ce déclin reflète les préoccupations que peuvent susciter ses décisions erratiques, mais il s’agit aussi clairement d’un mépris général pour sa personnalité. En tapant sa chaussure sur la table lors de l’Assemblée générale de l’ONU, Khrouchtchev allait miner la politique étrangère soviétique. Ce que fait peu ou prou Trump à chaque fois qu’il tweete.

En politique internationale, être puissant importe beaucoup, mais être populaire ou a minima respecté n’est pas accessoire. Les États-Unis ont notamment gagné la Guerre froide parce qu’ils étaient plus forts et plus résistants que l’Union soviétique, mais aussi parce que les valeurs et les actions de Washington –malgré tous ses défauts et son hypocrisie– se sont révélées plus populaires que celles de Moscou dans la plupart des pays du monde. Les États-Unis conservent probablement cet avantage alors que leur concurrence avec la Chine s’intensifie, à moins que Trump et ses sbires ne soient, là encore, parvenus à le réduire à néant.

Slate fr

Tchad : Le nouveau sultan du Ouaddaï entend mettre sur place un plan de développement

Au cours d’un point de presse tenu ce matin à sa résidence à N’Djamena, le nouveau sultan du Ouaddaï Cherif Abdelhadi Mahadi annonce qu’il fera de son mieux pour stabiliser sa localité.

Conscient des défis sécuritaire et social de son sultanat, Cherif Abdelhadi Mahadi dit qu’il faut que les filles et fils du terroir s’engagent à faire développer leur localité au lieu de penser à l’aide extérieure. « Le développement du Ouaddaï doit commencer d’abord par les fils et filles du Ouaddaï eux-mêmes, avant de solliciter l’appui du gouvernement», lance-t-il.

« Mon tout premier souci, c’est faire tout pour ramener la paix dans le Ouaddaï. Car sans la paix, il n’y a pas le développement », annonce-t-il. Cherif Abdelhadi Mahadi dit qu’il à une vision de faire développer le Ouaddaï sur le plan éducatif, culturel, socioéconomique… Mais pour y arriver, il faut l’appui de toutes les compétences des fils du Ouaddaï à l’intérieur comme à l’extérieur.

Le Ouaddaï fait face en ces derniers temps à des conflits intercommunautaires soldés par des morts d’hommes. Ce qui a montré la limite du sultan Mahamat Ourada II suivi de sa révocation en juillet dernier par le président de la République Idriss Déby.

Un chef inconnu de la lignée royale

Depuis l’annonce du décret le 06 août dernier, la nomination de Cherif Abdelhadi Mahadi fait monter de tensions dans la famille du sultanat Abbasside. Ce qui conduit à une  rencontre présidée par Yacoub Saleh Ourada le jeudi 08 août au Palais du Sultanat du Ouaddaï en présence des sages, oulémas, chouyoukh (savants musulmans), chefs de quartiers, chefs de race, chefs de tribus et d’autres participants. 

Au cours de cette rencontre, le sage Issaka Senghor  a indiqué que « ce que Dieu a tracé, si on déraille du chemin, c’est inacceptable ». Pour lui Cherif Abdelhadi Mahadi est un inconnu de la lignée royale. « Ils nous ont amené un inconnu qui n’est pas de la lignée royale donc nous ne le connaissons pas », a souligné Issaka Senghor.

Batha-Ouest : Les autorités aux côtés des femmes agriculteurs

Dans le département de Batha-Ouest, la question du monde rural est au centre des actions des autorités administratives. Ce vendredi le Préfet et le maire de la ville se sont rendus derrière les femmes agricultures pour partager avec elles, les douleurs de celles-ci.

« Nous avons partagé avec nos sœurs leurs préoccupations et peines. Il est de notre devoir, nous, autorités d’être proches du peuple pour mieux le connaître et répondre à ses besoins. Labourons ! Travaillons et nous serons un jour libre. Car, seul le travail libère l’homme », a encouragé le Préfet Fatimé Boukar Kossey.

Cette descente du Préfet accompagnée de deux maires, se justifie par l’amour qu’ils accordent au monde rural. Ils veulent mettre au centre de toutes leurs actions l’activité agricole, seul moyen de faire décoller l’économie dans cette circonscription administrative. « Nous avons tous intérêt à prioriser le secteur agricole, car, c’est le seul moyen de contribuer au développement d’une nation. Impliquons-nous tous dans ce secteur, afin d’asseoir une très bonne gouvernance agricole et rurale dans notre beau pays le Tchad », a lancé la première responsable du département.

Préfet du département de Batha-Ouest et ses maires en pleine activité avec les femmes

En exhortant les femmes de son département, Fatimé B.K. indique que,  le chef de l’État à mis un accent particulier sur la politique agricole dans son quinquennat. « C’est pourquoi, en ma qualité de dépositaire du pouvoir de l’Etat, vous me voyez au champ entraîne de labourer avec mes mères et sœurs accompagner du maire de la commune d’Ati et son 2ème adjointe pour témoigner de l’importance de l’activité agricole », s’est ventée avant de dire que « Je suis la fille d’un agriculteur sédentarisé à Moundou depuis plus de 45 ans. La richesse se trouve juste sur la terre, il suffit d’ouvrir les yeux pour se rendre à l’évidence »

Fatimé Boukar Kossey se souvient encore de cette récitation : « Le laboureur et ses enfants ». « Ce récit, m’a personnellement marqué, moi, qui suis fille d’un agro-pasteur. Travaillez …, ce passage du récit reste graver dans ma mémoire », a-t-elle raconté à ses sœurs.

Cet acte est un signe d’un vrai patriotisme et l’engagement que chacun doit se donner afin de lutter contre l’insécurité alimentaire qui sévit dans le Tchad profond.

Si tous les gouvernants de ce pays abandonnent leurs fauteuils immérités au détriment du monde rural, l’on ne parlera jamais de la malnutrition et de la faim. Car, l’heure n’est plus à parole mais ce qui compte, c’est l’actes comme l’on fait les autorités de Batha-Ouest.