Drame à Laï : Une fillette de six mois retrouvée morte dans une bassine de « cochette »

Acte de vandalisme ou règlement de comptes ? Pour l’instant, les circonstances restent floues. Le corps sans vie d’une fillette de six mois a été repêché d’une bassine contenant de la boisson locale appelée « cochette », ce 17 mars 2025, au quartier Taba, à Laï.

Sur instruction du procureur général de la République près le tribunal de grande instance de Laï, la dépouille a été remise aux parents pour inhumation. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les causes exactes de ce drame.

Insécurité à N’Djaména : L’ADHET appelle à une réponse collective pour renforcer la sécurité

L’Alliance des Défenseurs des Droits Humains et de l’Environnement au Tchad (ADHET) a publié un communiqué mettant en lumière l’aggravation de l’insécurité dans la capitale tchadienne et à travers le pays. Bien que l’organisation reconnaisse les efforts déployés par le gouvernement, elle appelle à une approche plus transversale, avec une coordination renforcée sous l’impulsion du Premier ministre, Allah Maye Halina.

Face à cette situation préoccupante, l’ADHET exhorte les citoyens et les organisations à collaborer davantage avec les autorités pour garantir une meilleure sécurisation du territoire national. L’organisation annonce la réactivation de son Plan d’Appui d’Alerte, de Veille et de Lutte contre l’Insécurité en Milieu Urbain, un dispositif qui a démontré son efficacité dans le passé pour gérer les crises de sécurité.

Le communiqué insiste sur la nécessité d’une réponse sociale et collective, soulignant que l’enjeu sécuritaire doit être abordé de manière unifiée afin de restaurer la paix et protéger les populations.

Braquage à N’Djamena : Le Gouvernement Réagit et Renforce la Sécurité

Un braquage au Grand Marché de N’Djamena a semé l’émoi au sein de la population. En réponse, le gouvernement tchadien a fermement condamné cet acte criminel et annoncé des mesures immédiates pour retrouver les auteurs.

Dans un communiqué officiel publié le 15 mars 2025, les autorités assurent que toutes les dispositions sont prises pour appréhender les malfaiteurs. Les Forces de Défense et de Sécurité ont été mobilisées pour intensifier leur présence dans les zones sensibles, notamment les marchés et autres lieux très fréquentés.

Le gouvernement reconnaît que l’élimination totale de l’insécurité est un défi complexe, notamment dans un contexte régional marqué par des tensions persistantes. Cependant, il affirme que la sécurité demeure une priorité et appelle la population à rester vigilante et à soutenir les forces de l’ordre dans leur mission.

Sous l’impulsion du Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, les autorités tchadiennes réaffirment leur engagement à restaurer l’ordre et à garantir la quiétude des citoyens face aux menaces sécuritaires.

Société : L’ASICO Lance Son Combat pour la Justice, l’Égalité et l’Unité au Tchad

L’Association pour la Sensibilisation, l’Innovation, la Conscientisation et l’Orientation (ASICO) a lancé officiellement ses activités ce samedi 15 mars lors d’un point de presse animé par son président, Adoumteur Casimir. L’organisation se fixe pour objectif de combattre les injustices et inégalités sociales qui gangrènent le Tchad, tout en œuvrant pour une société plus équitable et unie.

Le Tchad, malgré ses richesses humaines et culturelles, souffre de fractures profondes telles que l’injustice sociale, l’inégalité des chances, le tribalisme, la corruption et l’exclusion. « Des Tchadiens souffrent en silence, écrasés par un système qui souvent leur refuse voix et recours », a souligné Adoumteur Casimir. Selon lui, l’ASICO se veut une réponse à cette réalité, en brisant les chaînes de l’injustice et en œuvrant pour un changement durable et équitable.

L’ASICO repose sur quatre axes principaux :

  1. Lutter contre l’injustice et l’inégalité sociale, en fournissant les moyens aux plus vulnérables de défendre leurs droits.
  2. Combattre le tribalisme et les divisions sociales, qui ralentissent le progrès.
  3. Sensibiliser et éduquer les citoyens sur leurs droits et devoirs pour construire une société plus juste.
  4. Œuvrer pour la paix et la cohésion sociale, en favorisant l’unité nationale.

L’association mettra en place des campagnes de sensibilisation pour déconstruire les préjugés et éveiller les consciences. Elle proposera également des formations en justice sociale, ainsi que des accompagnements juridiques et sociaux pour soutenir les victimes d’injustice. En outre, des projets communautaires et économiques seront mis en œuvre pour autonomiser les populations vulnérables et promouvoir la réconciliation nationale.

Le président de l’ASICO a appelé les autorités, les partenaires nationaux et internationaux, ainsi que toutes les forces vives de la nation, à se joindre à l’association pour bâtir un Tchad plus juste et solidaire.

Abdoulaye Lamana : Un Homme de Convictions au Service du Tchad

Abdoulaye Lamana a vécu une vie riche et marquée par un profond engagement au service de son pays, le Tchad. Né vers 1933 à Massenya, dans une époque où le pays était encore sous domination coloniale, Lamana a su s’impliquer dans plusieurs secteurs de la vie nationale, qu’ils soient politiques, sociaux ou professionnels. Son parcours témoigne de son engagement en faveur de la modernisation et du développement du Tchad, tout en restant fidèle à ses valeurs de justice sociale, d’unité nationale et de démocratie.

Formation et Débuts Professionnels

Issu d’un milieu modeste, Abdoulaye Lamana a su tirer parti de ses études pour se faire une place dans un environnement social et politique en pleine mutation. Bien que les détails précis de sa formation ne soient pas entièrement documentés, il est clair qu’il a reçu une éducation qui lui a permis de comprendre les enjeux sociaux et politiques de son époque. Cette formation l’a préparé à s’engager pleinement dans la politique et à devenir une voix influente dans la société tchadienne.

Au début de sa carrière, Lamana a occupé diverses fonctions professionnelles dans le secteur public, notamment dans l’administration, où il a acquis une solide expérience en gestion et en politique. Ce bagage professionnel lui a permis de comprendre les rouages du gouvernement et de mieux appréhender les défis du développement au Tchad, un pays qui, à l’époque, faisait face à des problèmes de gouvernance, de pauvreté et de tensions sociales. Sa capacité à allier professionnalisme et engagement politique en a fait une figure respectée au sein de la société tchadienne.

Carrière Politique : Un Combat pour la Démocratie et l’Unité

Le véritable tournant de la carrière d’Abdoulaye Lamana se situe dans les années post-indépendance, une période marquée par la fragilité politique du Tchad et les luttes de pouvoir entre différentes factions. Dès son entrée en politique, Lamana s’est positionné comme un défenseur des réformes démocratiques et un adversaire des régimes autoritaires. En tant que président du parti politique Union Nationale, il s’est consacré à la promotion d’une politique inclusive, qui entendait rassembler toutes les communautés et régions du pays.

Son parti est né dans un contexte difficile, où les opposants au régime étaient souvent réprimés, voire persécutés. Lamana a toujours fait preuve de courage en s’opposant aux régimes militaires et autoritaires qui ont dominé le pays. Il a milité pour une gestion démocratique du pouvoir, tout en soutenant des réformes politiques qui incluaient une plus grande participation de la société civile et des partis d’opposition.

Durant sa carrière, Lamana a souvent été confronté à des difficultés liées à la répression de l’opposition politique. Malgré les pressions, les menaces et les tentatives de déstabilisation, il est resté fidèle à ses principes, ne cherchant jamais à se plier aux volontés autoritaires. Son engagement pour un Tchad démocratique et réconcilié lui a valu le respect de nombreux compatriotes, bien que son parti n’ait jamais réussi à prendre véritablement le pouvoir face aux régimes en place.

Engagement Social : L’Unité du Tchad comme Priorité

Outre sa carrière politique, Abdoulaye Lamana a été très impliqué dans les questions sociales. Conscient des défis que le Tchad devait relever en matière de pauvreté, d’éducation et de santé, il a milité pour des réformes sociales visant à améliorer le quotidien des Tchadiens. Dans un pays frappé par des inégalités criantes, Lamana a œuvré pour un développement équitable et une meilleure répartition des ressources.

Sa vision était celle d’une nation unie, où les divers groupes ethniques et régions pourraient vivre ensemble dans la paix et la prospérité. Il croyait profondément que seule une gestion inclusive et équilibrée du pouvoir politique pouvait garantir la stabilité sociale et le bien-être des Tchadiens. Cette vision l’a amené à défendre des politiques de décentralisation, ainsi qu’un meilleur accès à l’éducation et à la santé, en particulier pour les régions les plus marginalisées.

Son engagement social s’étendait également à la promotion des droits de l’homme et des libertés individuelles. Lamana a souvent dénoncé les violations des droits fondamentaux et a pris position contre l’injustice, ce qui lui a valu l’admiration de ceux qui luttaient pour la dignité humaine dans un contexte difficile.

Un Héritage Durable : Influence et Respect

Abdoulaye Lamana a vécu sa vie dans la conviction que la politique devait être un instrument au service du bien commun, et non un moyen d’accumuler le pouvoir personnel. Son héritage est celui d’un homme politique qui n’a jamais sacrifié ses principes, même face à l’adversité. Bien qu’il n’ait pas accédé au pouvoir, son influence sur la scène politique tchadienne reste marquante. Son parti, Union Nationale, a contribué à l’émergence de débats politiques plus ouverts et a joué un rôle essentiel dans la construction d’une opposition organisée au Tchad.

Lamana est décédé le 20 août 2015 à Bruxelles, mais son impact perdure. Ses idées sur la démocratie, l’unité nationale et le respect des droits humains continuent d’inspirer les nouvelles générations d’acteurs politiques au Tchad. Son nom est associé à un idéal de justice sociale et de paix, et il demeure une référence pour ceux qui aspirent à une politique de réconciliation et de progrès pour le Tchad.

Ainsi, la vie professionnelle, sociale et politique d’Abdoulaye Lamana demeure un modèle d’engagement, de résilience et de détermination au service de son pays et de ses concitoyens. Son parcours exemplaire est celui d’un homme qui a placé l’intérêt général et l’unité du Tchad avant toute ambition personnelle, et dont l’héritage continue de marquer les esprits.

Marine Le Pen en visite à N’Djamena pour renforcer la coopération franco-tchadienne

Marine Le Pen, présidente du groupe parlementaire du Rassemblement National (RN) en France, a effectué une visite au Tchad du 15 au 17 mars 2025. Accueillie par des hauts responsables tchadiens, elle a rencontré le président Mahamat Idriss Déby Itno pour discuter de la coopération bilatérale, notamment en matière de lutte contre le terrorisme au Sahel, de sécurité alimentaire et de développement économique. Cette visite s’inscrit dans sa stratégie de rapprochement avec l’Afrique et marque son deuxième déplacement officiel au Tchad après celui de 2017.

Médecins tchadiens en colère : appel au gouvernement pour des réformes urgentes

La grogne monte au sein du corps médical tchadien. Réunis en assemblée, les médecins, par la voix du Syndicat des Médecins du Tchad (SYMET), dénoncent leurs conditions de travail et réclament l’application du statut particulier promis depuis le Dialogue National Inclusif (DNI). Face à l’inaction du gouvernement, ils interpellent les autorités et menacent de reprendre la grève si leurs revendications ne sont pas satisfaites.

Un manque alarmant de médecins

Le Tchad affiche un déficit préoccupant en personnel médical. Avec 2 701 médecins pour 17 millions d’habitants, le pays se situe bien en deçà des normes de l’OMS, qui recommande 1 médecin pour 731 habitants. À titre de comparaison, au Tchad, un médecin doit prendre en charge plus de 22 000 personnes.

Malgré une récente annonce du gouvernement sur l’intégration de 500 nouveaux médecins, le syndicat estime qu’il en faudrait près du double pour combler le manque.

Des salaires jugés dérisoires

Au-delà du déficit de personnel, les médecins dénoncent également la faiblesse de leur rémunération. Actuellement, un médecin généraliste perçoit 172 000 FCFA de salaire de base, une somme jugée insuffisante par le SYMET, au regard du niveau d’études et des responsabilités de la profession.

Le syndicat pointe également l’absence de différenciation salariale entre les médecins généralistes et spécialistes, ces derniers devant pourtant effectuer cinq années d’études supplémentaires après leur doctorat.

Un statut particulier toujours en attente

Les médecins réclament l’application du statut particulier, une promesse gouvernementale inscrite dans le Pacte social triennal de 2024. Malgré cet engagement, aucune avancée concrète n’a été constatée, alimentant la frustration du corps médical.

Le paiement des arriérés de primes figure également parmi les revendications prioritaires. Le syndicat appelle la direction de la Solde à accélérer la régularisation des dossiers en attente.

Un délai d’une semaine avant une nouvelle mobilisation

Dans un souci de dialogue, les médecins ont décidé d’observer une pause d’une semaine dans leur mouvement de grève. « Nous laissons ce temps aux autorités pour proposer des solutions concrètes. Mais si rien ne bouge, nous reprendrons la mobilisation », a averti Dr Moussa Kalil, président du SYMET.

Les regards se tournent désormais vers le Président de la République, Mahamat Idriss Déby Itno, dont l’implication est vivement sollicitée pour débloquer la situation.

Le compte à rebours est lancé : à défaut de réponses satisfaisantes, les médecins pourraient durcir leur mouvement dans les jours à venir, avec des conséquences préoccupantes pour le système de santé tchadien.

Incendies dévastateurs dans le Sila : le Sénateur Ali Bahradine Brahim appelle à la solidarité

Goz-Beida, 12 mars 2025 – Deux incendies d’une rare violence ont ravagé, le 11 mars, des habitations dans la province du Sila, plongeant des centaines de personnes dans une situation d’urgence humanitaire. Le drame s’est produit dans le camp de réfugiés de Djabal, situé à 7 km de Goz-Beida, ainsi que dans le canton Abkar, département d’Abdi (Angamougna).

Face à l’ampleur des dégâts matériels et à la précarité des populations sinistrées, le Sénateur Ali Bahradine Brahim a exprimé sa consternation et sa solidarité envers les victimes. Dans un communiqué officiel, il a lancé un appel pressant à la mobilisation des autorités publiques, des organisations humanitaires et des personnes de bonne volonté afin d’apporter une aide immédiate aux sinistrés.

« La situation exige des actions coordonnées pour soulager la détresse humaine et reconstruire les infrastructures détruites », a déclaré le Sénateur, insistant sur l’urgence d’un soutien logistique et matériel pour les populations affectées.

Alors que les familles touchées tentent de se relever après cette catastrophe, l’intervention rapide des acteurs humanitaires et des autorités locales sera déterminante pour leur permettre de retrouver un minimum de stabilité.

Portrait :Moïse Nodji Ketté, l’homme derrière le « Comité de Sursaut »

Moïse Nodji Ketté, dissident emblématique du Tchad, incarne l’opposition farouche à un pouvoir qu’il considérait comme autoritaire et déconnecté des réalités du pays. Son nom est indissociable de la tentative de renversement du gouvernement en février 1992, lorsqu’il fonde le Comité de Sursaut National, un groupe rebelle décidé à renverser le régime du président Idriss Déby Itno.

Ancien militaire, Moïse Nodji Ketté se distingue par son parcours marquée par une prise de position résolue contre les injustices qu’il percevait dans la gouvernance tchadienne. À l’époque, le Tchad, en proie à une transition politique complexe et fragile après la prise de pouvoir de Déby en 1990, connaît une intensification des tensions internes. Ketté, déçu par l’évolution politique du pays et les fractures au sein du gouvernement, décide de s’opposer par la force. Son ambition : restaurer un système de gouvernance qu’il estimait plus juste et plus équitable pour les citoyens.

En février 1992, il mène une rébellion qui, bien que soutenue par une partie de l’opposition, échoue rapidement face à la réactivité du gouvernement tchadien. Moïse Nodji Ketté et ses compagnons d’armes sont capturés et l’on assiste à la répression d’un mouvement qui, malgré son échec, reste l’une des grandes tentatives de renversement d’un régime dans les années 1990 au Tchad.

Si son action n’a pas atteint ses objectifs, Moïse Nodji Ketté reste une figure importante du paysage politique tchadien, incitant une réflexion profonde sur les rapports de force et la place de l’opposition dans un contexte de gouvernance autoritaire. Son nom est devenu synonyme de la lutte pour un changement, de la résistance face à un pouvoir jugé trop centralisé.

Aujourd’hui, Moïse Nodji Ketté, tout en étant un acteur marquant de la dissidence, incarne également le parcours d’un homme qui a mis en jeu sa liberté pour des idéaux politiques. Malgré la défaite, son engagement témoigne d’une volonté indéfectible de voir le Tchad sous une gouvernance plus représentative et participative.

Sa tentative de coup d’État avortée en 1992 n’a pas effacé son empreinte dans l’histoire politique du pays. Au contraire, elle a cristallisé l’image d’un homme prêt à tout pour faire entendre sa voix et, par-delà l’échec, à réinventer une alternative politique pour son peuple.

Tchad : Le Barreau dénonce une « forfaiture judiciaire » après une décision controversée de la Cour suprême

Le Conseil de l’Ordre des avocats du Tchad a vivement dénoncé ce jeudi une récente décision de la Cour suprême, qualifiée de « forfaiture judiciaire ». Lors d’un point de presse, Me Djerandi Laguerre Dionro, président du Barreau, a alerté sur une « instrumentalisation de la justice » qui, selon lui, met en péril l’État de droit au Tchad.

Une affaire judiciaire sous haute tension

Tout commence en août 2024, lorsqu’un scandale impliquant une « sextape » éclate, provoquant une onde de choc à travers le pays. L’affaire entraîne l’ouverture d’une enquête et des poursuites judiciaires contre plusieurs personnes, accusées d’association de malfaiteurs, de tentative d’extorsion de biens et de complicité.

Après un procès très médiatisé, le tribunal de N’Djamena prononce des peines allant jusqu’à trois ans de prison ferme. Les accusés font appel, mais la Cour d’appel confirme le jugement en première instance. Coup de théâtre il y a quelques jours : la Cour suprême annule cette décision, déclenchant une vague d’indignation au sein du Barreau.

Le Barreau fustige une justice sous influence

Pour Me Djerandi Laguerre Dionro, cette cassation est « une dérive inquiétante » qui fragilise la confiance des citoyens dans l’institution judiciaire. « Nous assistons à une instrumentalisation flagrante de la justice. Il est impératif que la magistrature demeure indépendante et libre de toute pression extérieure », a-t-il déclaré devant la presse.

Un appel à la vigilance et à la mobilisation

Face à cette situation, le Conseil de l’Ordre des avocats exhorte les autorités à garantir le respect des principes fondamentaux du droit et à préserver l’intégrité du système judiciaire. Il appelle également les organisations de défense des droits humains, les juristes et l’ensemble des citoyens à rester mobilisés contre toute tentative de manipulation de la justice.

Ce rebondissement judiciaire relance le débat sur l’indépendance de la justice au Tchad et ravive les inquiétudes quant à d’éventuelles ingérences politiques dans les affaires judiciaires. L’affaire est loin d’être close et risque de continuer à faire couler beaucoup d’encre.