La finale de la Ligue des Champions de la CAF sera-t-elle rejouée ?

La Confédération Africaine de Football (CAF) a décidé hier mercredi dans la soirée de faire rejouer la finale retour de la Ligue des Champions entre l’Espérance sportive de Tunis et le Wydad de Casablanca sur un terrain neutre. L’affaire est sans doute d’être close. Après avoir remporté le vendredi contre le Wydad Casablanca à Radès par un but à zéro (1-0) en finale retour. Lors de ce match, après l’ouverture du score de Mohamed Youcef à la 42ème minutes, l’égalisation de Walid El Karti à la 60ème minutes a été invalidée par l’arbitre, visiblement hors-jeu. Les Marocains ont réclamé la vérification par l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR), en vain, elle était hors service suite à une panne. Donc comme le match aller est marqué par la controverse de 1 but par tout (1-1), ils ont décidé de quitter la pelouse. Maintenant la question est de savoir : Est que les deux équipes vont accepter de rejouer ? Où et quand s’ils acceptent de rejouer ? Il reste désormais à la CAF de trouver une date la plus proche que possible, car la CAN va débuter le 21 juin. A Suivre…

Tchad-Décret :Nominations au Secrétariat Général du Gouvernement

Au terme du Décret N° 790 du 7 juin 2019, les fonctionnaires dont les noms suivent sont nommé à des postes de responsabilité au secrétariat général du Gouvernement :

Direction générale : 
Directeur général adjoint : Abderaman Mahamat Issakaha ;

Direction de la planification et du renforcement des capacités : 
Directeur : Mahamat Malloum Adam (nouveau poste) ; 
Directeur adjoint : Abdoulaye Hassaballah (nouveau poste) ;

Direction des ressources humaines et du matériel : 
Directeur : Abderaman Abakar Hadid (nouveau poste) ; 
Directrice adjointe : Mme. Achta Amira Hassaballah Choua (poste vacant) ;

Direction des bâtiments administratifs : 
Directeur : Moussa Adoum Chiguiffe ;

Direction du parc automobile administratif : 
Directeur : Oumar Hissein Abiat ;

Direction du contentieux de l’Etat : 
Directeur : Gapili Padeu Roger (nouveau poste) ; 
Directeur adjoint : Radé Roneye (nouveau poste) ;

Direction du contrôle et de l’enregistrement :
Directeur : Alhadj Tahir Abdelaziz ; 
Directrice adjointe : Vansassou Sylvie ;

Direction des archives et de la documentation : 
Directrice : Mme. Nerolel Mbairadjim Sonia ; 
Directrice adjointe : Mme; Roukhya Abderaman Oumar ;Direction du Journal officiel :
Directeur : Saleh Mahamat Doukouré

La moitié des malades du sida sont des femmes, mais les recherches se font d’abord sur les hommes

La population féminine est sous-représentée alors que les scientifiques explorent de nouvelles pistes contre le virus.

Alors qu’un deuxième patient est en rémission prolongée de son infection au VIH, les scientifiques redoublent d’effort pour trouver des remèdes qui permettent de guérir du sida. Toutefois, les équipes doivent faire face à un obstacle qui ne date pas d’hier : trop peu de femmes figurent dans les essais cliniques d’élaboration des traitements et vaccins potentiellement efficaces, rapporte le New York Times.

Pourtant, sur les 35 millions de personnes dans le monde vivant avec le virus du sida, la moitié sont des femmes. En Afrique et dans certaines régions d’Amérique du Sud, de nouvelles infections chez les jeunes femmes contribuent à maintenir l’épidémie. La plupart des traitements sont testés en grande majorité sur des hommes, on ignore de fait les réactions des femmes, qui seraient différentes de celles des hommes. «Il existe toutes sortes de différences entre les hommes et les femmes, probablement en partie dûes des effets hormonaux», constate Monica Gandhi, professeure de médecine à l’université de Californie à San Francisco.

Isolées et peu informées

Outre-Atlantique, une étude réalisée en 2016 par l’association Amfar indique que les femmes représentaient une médiane de 11% dans les essais pour les traitements. Les études sur les vaccins montraient quant à elles une participation féminine de l’ordre de 38%.

Un écart qui peut notamment être attribué à l’isolement de plusieurs catégories de femmes séropositives, par exemple celles qui ont des enfants à charge ou des difficultés de mobilité et d’hébergement. La méfiance envers les scientifiques compromettrait aussi leur participation. «La recherche est encore très stigmatisée dans notre communauté», témoigne auprès du New York Times Ublanca Adams, une Afro-Américaine atteinte du sida.

Aux États-Unis, dans les rares cas où les scientifiques déploient des efforts supplémentaires pour recruter des femmes, la Food and Drug Administration les surveilleraient de plus près que les hommes. Cette agence fédérale américaine disposerait de règles strictes pour inclure les femmes en âge de procréer, écrit The New York Times. Les scientifiques opteraient alors pour la solution de facilité : recruter des hommes.

Slate fr

Le Tchad célèbre la journée mondiale de l’environnement

Promulgué par le programme des nations unies pour l’environnement (PNUE), la journée mondiale de l’environnement est célébrée le 5 juin de chaque année. L’édition 2019 est organisée autour d’un thème qui attire l’attention sur une préoccupation environnementale particulièrement urgente : « La pollution de l’air ». A cet effet, le ministre de l’environnement, de l’eau et de la pêche, Sidick Abdelkérim Haggar a fait une déclaration portant sur le changement de comportement des tchadiens vis-à-vis de l’environnement.

« Au Tchad, bien que n’étant pas fortement industrialisé, nous observons ces dernières années une augmentation de la pollution atmosphérique dans des secteurs tels que : l’agriculture, l’élevage, les activités domestiques, les installations industrielles, les transports, la combustion des déchets à ciel ouvert et les tempêtes de sable. Tout ceci prouve à suffisance que nous sommes vulnérables et confrontés à une véritable prise qui demande des actions rapides et radicales », a-t-il déclaré.

Politiques et règlementations

Selon le ministre, le gouvernement sous l’impulsion du président de la République, Idriss Déby Itno, a pris des engagements tant nationaux qu’internationaux en matière de protection de l’environnement, de lutte contre le polluant organique persistant et le changement climatique avec un certain nombre de mesures et des actions significatives visant à réduire la pollution de l’air.

Mesures importantes

La ratification de l’amendement de Kigali, l’interdiction de l’utilisation des emballages plastiques non biodégradables sur le territoire national, l’interdiction d’entrée sur le sol national des polluants organiques persistants, l’interdiction de la coupe abusive, du transport et de la commercialisation du bois vert sur l’ensemble du territoire national, la substitution du gaz butane au bois énergie à travers un mécanisme de subvention, le plan d’action du Tchad pour la réduction des émissions des CO2 de 2015.

Actions d’envergures

Création d’une agence nationale de lutte anti-pollution, la mise en place progressive d’un dispositif national de surveillance-contrôle et suivi de la qualité de l’air, la réactualisation du profil national sur la gestion des produits chimiques et de programme national intégré de gestion des produits chimiques, l’élaboration de la stratégie nationale sobre en carbone, la mise en place du programme national de restauration des écosystèmes des 23 provinces du Tchad PNR23…

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 90% de la population mondiale est exposée à un air extérieur toxique. La pollution de l’air extérieur serait responsable de 4,2 millions de décès selon les estimations de l’ONU de 2016.

Djimnayel Ngarlenan

Greffe d’utérus et GPA, deux poids, deux mesures

L’une fait polémique, l’autre est célébrée comme une prouesse médicale. Les deux techniques partagent pourtant un même but : rendre la maternité accessible aux femmes sans utérus fonctionnel.

Le 11 avril 2019, l’hôpital Foch de Suresnes a annoncé une première en France: une greffe d’utérus a eu lieu le 31 mars dans son enceinte, chez une femme de 34 ans née sans cet organe, souffrant d’une pathologie congénitale appelée syndrome de Mayer-Rokitansky-Küster-Hauser (MRKH).

Réalisée à partir du don d’utérus effectué par la mère de la receveuse, âgée de 57 ans, la greffe permettra à la patiente de procréer et d’avoir un enfant génétiquement lié à elle. Contrairement aux greffes d’autres organes, la transplantation d’utérus n’est que temporaire, ce dernier étant retiré à la naissance de l’enfant.

Double standard

La première naissance rendue possible grâce à l’utilisation de cette technique a eu lieu en Suède en 2013. Fin 2017, un enfant naissait à la suite d’une greffe d’utérus aux États-Unis ; en 2018, ce fut au tour de l’Italie. À la fin de l’année dernière, le procédé a été utilisé avec succès au Brésil, l’utérus provenant cette fois d’une donneuse décédée.

Bien que le nombre d’enfants nés après une transplantation d’utérus croît chaque année, la technique reste encore très expérimentale, comme a tenu à le rappeler l’Académie de médecine après l’annonce de l’hôpital Foch: «La transplantation utérine […] ne sera pas une chirurgie classique avant de nombreuses années et demeure un processus expérimental.»

Cette première transplantation est indéniablement une bonne nouvelle pour les femmes françaises souffrant du syndrome MRKH et désirant avoir un enfant. On peut toutefois s’interroger sur la cohérence de l’autorisation de greffes d’utérus en France, face à un droit français qui interdit par ailleurs strictement la gestation pour autrui (GPA).

Alors que d’innombrables articles et livres dénonçant fermement la GPA ont été écrits, alors que de nombreuses manifestations ont été organisées à son encontre et alors que les grandes villes françaises sont régulièrement recouvertes d’autocollants et d’affiches n’appelant rien de moins qu’à son «abolition universelle», la première greffe d’utérus française a été annoncée sans déclencher le moindre sursaut d’opposition.

La comparaison entre les deux techniques n’est pas anodine, puisque comme la transplantation d’utérus, la GPA permet aux femmes n’ayant pas d’utérus fonctionnel d’avoir un enfant génétiquement lié à elles.

Bien que les deux pratiques diffèrent dans leur nature, la greffe d’utérus impliquant que la grossesse soit prise en charge par la mère elle-même et non une tierce personne, un certain nombre de caractéristiques-clés permettent de les mettre en parallèle.

La technique de greffe d’utérus soulève-t-elle réellement moins d’enjeux éthiques que la GPA ? En 2018, les chercheuses Lisa Guntram et Nicola Jane Williams ont publié une étude dans la revue Bioethics s’attardant sur cette question. Les autrices reviennent sur les principaux arguments utilisés pour justifier l’interdiction de la GPA, afin d’évaluer si chacun d’entre eux ne pourrait pas tout aussi bien s’appliquer à la greffe d’utérus.

Autonomie menacée

L’un de ces arguments est que la technique risque de contraindre des femmes à porter des enfants pour autrui. La contrainte financière est souvent brandie, les adversaires de la GPA avançant que les femmes pauvres seront conduites à porter pour des couples riches.

Quid de la GPA altruiste, où la femme porteuse n’est pas rémunérée pour son service ? Le risque de contrainte persiste, puisque dans le cas où le couple et la femme porteuse ne se connaissent pas, un paiement caché risque d’avoir lieu.

«Dans le cadre de greffes d’utérus, les personnes peuvent aussi ressentir une pression interne à donner.»

Nicolas Jane Williams, chercheuse spécialisée en bioéthique

Si la femme porteuse et le couple sont proches, le risque est plutôt celui d’une contrainte émotionnelle : la femme connaissant l’immense détresse du couple infertile, elle peut être poussée à consentir à une GPA malgré ses réticences.

Qu’en est-il alors de la greffe d’utérus ? Dans les cas de greffe avec donneuse vivante, les mêmes risques sont susceptibles d’émerger. Comme l’explique Nicola Jane Williams, «les dons de personnes vivantes dans le cadre de greffes d’utérus risquent de voir des donneuses contraintes ou manipulées à donner par ceux qui ont intérêt à ce qu’elles donnent, et elles peuvent aussi ressentir une pression interne à donner, même en l’absence d’actes coercitifs ou manipulateurs».

Les personnes hostiles à la GPA soutiennent que la légalisation de la technique même dans un but uniquement altruiste resterait inacceptable: outre les pressions et échanges d’argent dissimulés, cela risquerait de normaliser la pratique. Une telle normalisation pousserait les couples ne trouvant pas de femme porteuse à faire appel au marché noir ou à se rendre à l’étranger, où le recours au procédé serait moins bien encadré.

La greffe d’utérus n’est pas non plus exemptée de tels risques, avec la possible naissance d’un marché noir d’utérus et de voyages dans des pays où les risques d’exploitation sont accrus.

Risques médicaux

Par ailleurs, les activistes anti-GPA pointent régulièrement les conséquences inacceptables auxquelles la femme porteuse s’expose pour le seul bénéfice du couple, tant au niveau physique que psychologique. Selon ces militant·es, une femme ne pourrait consentir librement à prendre tant de risques.

Une fois encore, la comparaison avec la greffe d’utérus est révélatrice. Là où la GPA n’apparaît pas plus dangereuse qu’une grossesse classique, la donneuse d’utérus doit subir une hystérectomie, une opération chirurgicale extrêmement lourde et longue (six à sept heures à l’hôpital Foch).

Concernant les risques psychologiques, la littérature scientifique concernant la GPA est rassurante, avec une grande majorité des femmes porteuses rapportant être satisfaites de l’expérience.

Les études concernant les donneuses d’utérus sont quant à elles inexistantes pour le moment, et l’on craint des sensations de perte d’identité de genre ou de dysfonctionnements sexuels chez les donneuses.

Les travaux de recherche menés sur les dons d’organe montrent qu’un tel don peut créer chez le donneur ou la donneuse des sentiments de culpabilité et de responsabilité, en particulier dans les cas où la greffe ne fonctionne pas ou entraîne des complications médicales.

Bien-être des enfants

La nocivité supposée de la GPA pour les enfants est un autre argument majeur avancé par ses adversaires. Concernant les risques physiques, ils ne sont pas plus importants dans ce cadre que dans celui d’une grossesse classique.

Pour les risques psychologiques, bien que les études soient encore peu nombreuses, la recherche tend à montrer que l’inquiétude n’est pas empiriquement fondée.

«Alors que la GPA est une pratique bien établie, la greffe d’utérus ne l’est pas, et il y a donc encore moins de preuves disponibles

Lisa Guntram, chercheuse spécialisée en bioéthique

Les enfants nés par GPA ne semblent pas développer plus de troubles psychologiques que les enfants nés naturellement, et ils semblent bien capables de comprendre leurs origines sans que cela ne les trouble.

Qu’en est-il de la greffe d’utérus ? Comme le rappelle la chercheuse Lisa Guntram, «alors que la GPA est une pratique bien établie, la greffe d’utérus ne l’est pas, et il y a donc encore moins de preuves disponibles pour soutenir ou nier l’affirmation qu’elle est incompatible avec les intérêts des enfants».

Quelques inquiétudes ont été soulevées, notamment en matière de risques physiques pour les enfants nés à la suite d’une transplantation d’utérus : «La littérature médicale suggère que porter un fœtus dans un utérus transplanté pose plusieurs risques pour l’enfant en développement, notamment un potentiel flux sanguin utérin compromis et son effet sur le fœtus, des anomalies rénales maternelles associées à quelques-uns des problèmes qui surviennent lorsque l’utérus est absent ou mal formé, ce qui peut accroître le risque de prééclampsie et d’hypertension, et des potentiels effets tératogènes dus à l’exposition à des immunosuppresseurs.»

Vision traditionnelle

En fin de compte, il est loin d’être évident que la greffe d’utérus soit une technique bien plus éthiquement défendable que la GPA : les principaux arguments avancés contre la GPA peuvent tout aussi bien être appliqués à la greffe d’utérus.

Là où la GPA est une technique d’assistance médicale à la procréation utilisée depuis près de quarante ans, qui dispose d’une littérature scientifique grandissante et rassurante quant au bien-être des femmes porteuses et des enfants, la greffe d’utérus reste en 2019 une technique extrêmement récente et expérimentale, par rapport à laquelle différentes inquiétudes concernant les donneuses et les enfants persistent.

À ce titre, comment expliquer la différence flagrante dans la manière dont ces deux techniques sont accueillies en France ? Comment expliquer que malgré des problèmes éthiques très similaires, l’une ait débuté en France sans l’ombre d’un débat alors qu’elle est encore extrêmement expérimentale, tandis que l’autre persiste à être entièrement prohibée sans perspective de légalisation ?

Bien plus que les problèmes soulevés en matière de bien-être des femmes porteuses ou des enfants, si la GPA dérange tant, c’est qu’elle remet en cause une certaine vision de la maternité. Que la gestation soit externe aux parents, qu’elle soit prise en charge par une tierce femme plutôt que par la mère elle-même, qu’une femme puisse porter un enfant qui n’est pas le sien : ce sont ces éléments qui dérangent profondément les personnes hostiles à la GPA.

Les différentes visions du bien peuvent parfaitement s’exprimer dans la société civile, mais ces dernières ne devraient pas pouvoir influer le droit. Les tenants (es) d’une conception traditionnelle de la reproduction ne devraient pas pouvoir imposer celle-ci au reste de la population française via la loi.

Les inquiétudes soulevées par la GPA et la greffe d’utérus étant similaires, si on juge que celles concernant la greffe d’utérus ne légitiment pas une interdiction face aux bénéfices que la technique apporte dans la lutte contre l’infertilité, si on juge par ailleurs qu’il s’agit d’encadrer la pratique pour en minimiser les risques, alors la cohérence exige d’en faire de même avec la GPA.

La tolérance par le droit français de la greffe d’utérus sans rémunération de la donneuse suppose de tolérer de la même manière la gestation pour autrui sans rémunération des femmes porteuses. Les personnes contrariées dans leur vision du monde par la GPA pourront continuer à exprimer publiquement leur désaccord, mais elles ne pourront pas continuer à s’appuyer sur le droit pour tordre le bras de leurs compatriotes.

Slate fr

Sécurité des journalistes : On n’en parlera jamais assez !

Depuis un certain temps, le phénomène d’insécurité est récurrent dans la ville de N’Djamena. De jour en jour des paisibles citoyens sont agressés de part et d’autres sur leur propre bien.

Hier aux environs de 22 heures, après la dernière nuit de ramadan à la Place de la nation, notre confrère d’ETV, Ahmat Mahamat Ahmat a été agressé par trois hommes inconnus à bord d’une moto. Ces derniers l’ont bousculé et voulaient emporter sa moto. N’eut été la vigilance des usagers, sa moto serait emportée voire sa vie. L’un de ces agresseurs est arrêté avec quelques complices et gardé  à vue au CSP 3 et les deux autres ont pris fuite.

Charles Blé Goudé sur France 24 : « J’ai l’ambition de diriger un jour mon pays »

Dans un entretien accordé à France 24, l’ancien ministre de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé a annoncé qu’il a l’ambition de diriger un jour son pays mais sans pour autant se prononcer sur une éventuelle candidature à la présidentielle de 2020.

« J’ai l’ambition de diriger un jour mon pays avec une équipe qui comprendra qu’il faut faire la politique autrement en Côte d’Ivoire », confie-t-il à France 24. L’ancien ministre de la jeunesse de Laurent Gbagbo.

Charles Blé Goudé ne se prononce pas sur une possible candidature aux présidentielles de 2020, mais a affirmé qu’il a le temps pour proposer une vraie alternative et œuvrer à la réconciliation.  

Il s’est inquiété de la détérioration du climat politique en Côte d’Ivoire et craint que les violences qui ont émaillé les élections, entre 2010 et 2011, se reproduisent. Il appelle les dirigeants de son pays à se comporter en « hommes d’État » plutôt qu’en « politiciens ».  

Avec France 24

Opération « Juste Prix » se veut pérenne

Après la phase pilote de 45 jours, les promoteurs du concept « Juste Prix » et les parties prenantes veulent pérenniser le concept. La finalisation des prix plafond au niveau des transitaires, grossistes et importateurs a été l’objet des échanges entre les promoteurs et les différents syndicats des transitaires.

« C’est un succès. L’opération « Juste Prix » se veut pérenne, ce n’est pas une opération juste pour le ramadan. Nous sommes consommateurs 365 jours sur 365. Nous avons eu la phase pilote de 45 jours, après cette phase pilote, nous allons mettre sur place une structure qui va s’occuper du Juste Prix pour l’avenir», a indiqué le président de la CCIAMA, Amir Adoudou Artine. Cette rencontre avec les différents syndicats de transitaires est de faire un point sur le chemin à parcourir.

A cette rencontre, les parties prenantes du concept se sont penchés sur la finalisation du prix plafond des denrées de première nécessité au niveau des grossistes. Ce point fait suite à la suppression des taxes douanières et la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) par le gouvernement.

Pour le président de la chambre de commerce, la diminution est effective au niveau des importateurs. Les prix sont déjà arrêtés au niveau des grossistes mais comment faire profiter cela aux consommateurs à petite unité, au verre, coro,… Selon lui, le temps qui reste par rapport à la phase pilote, la question des petits consommateurs par Coro, verre et unité doit être priorisée. « Si on ne s’intéresse pas à cette catégorie des consommateurs. C’est que l’opération n’a pas encore donné pleinement ses résultats », a-t-il ajouté.

Comment capitaliser la suppression des taxes douanières et TVA?

Le président de la CCIAMA, a signifié que cet acte doit profiter aux consommateurs. Que cela puisse profiter aux consommateurs avant d’ajouter qu’à leur niveau (CCIAMA) tout est fin prêt. « Nous  attendons maintenant l’intervention du ministère de commerce par un arrêté et on va aussi arrêter les denrées de base que nous avons dorénavant affiché sur toutes les places publiques et les marchés afin que le consommateur soit pleinement informé », a-t-il renseigné.

Bagnolet Une vingtaine de Tchadiens manifestent et menacent de sauter du toit de l’immeuble pour éviter l’expulsion

Des Tchadiens squattent depuis le week-end dernier un immeuble à Bagnolet. Pour échapper à une opération d’expulsion, ils se sont réfugiés sur le toit.

(…) Ces hommes squattent un immeuble de l’avenue de la République depuis le week-end dernier. Les forces de l’ordre sont venus les déloger ce matin mais ces Tchadiens sont alors montés sur le toit du bâtiment pour échapper aux policiers. Selon une source policière, certains « menacent de se jeter ».

Source : francebleu.fr

La célébration de l’Aïd el Fitr est observée sur toute l’étendue du territoire

Lundi 03 Juin 2019, après que la lune aurait été observée dans le ciel, ce phénomène a marqué l’entrée dans le nouveau mois lunaire dit Chawwal. Toute la communauté musulmane du Tchad célèbre avec enthousiasme cette fête.

L’Aid el Fitr marque la fin du mois de ramadan. Cette année équivaut à l’an 1440 hidjir. Bien que la grande partie des musulmans pratiquants ne soit pas prête, la ville est comme morte aujourd’hui 04 Juin 2019, certaines rues et les parcs d’attractions pour enfants sont inondés de monde. C’est un moment de beauté pour tous. Peu, sont ceux-là qui passent leur fête aisément. Des contraintes empêchent d’autres de s’épanouir, et aux chefs de ménage de satisfaire tout le monde. Moussa, un habitant du 7e arrondissement nous raconte « …c’est quand même dur de passer ce moment dans la galère, mais Allah m’a honoré avec le peu, c’est pourquoi madame a préparé et j’ai invité mes frères ainsi que mes amis du quartier à venir partager le repas avec moi… même si je n’ai pas pu faire grande chose à madame, j’ai quand même acheté quelques habits de fête pour ma fille de 3 ans »