Le Tchad, pays de Toumaï, traverse une période où les décisions municipales suscitent de vives réactions. Sous l’autorité du maire Sennoussi Hassana Abdoulaye, plusieurs lieux de rencontre fréquentés par les jeunes, notamment les salons de chicha à N’Djamena, ont été détruits.
Pour beaucoup, ces espaces n’étaient pas seulement des lieux de détente, mais des carrefours d’échanges, de solidarité et d’expression. Leur suppression brutale symbolise pour certains le passage de l’espoir au désespoir.
Détruire la chicha, est-ce aussi détruire le lien social entre jeunes ?
La jeunesse s’interroge, la mairie reste silencieuse.
Par MAHAMAT HISSEINE MBODOU




