La section politique Amérique du Nord du mouvement Wakit Tamma a vivement réagi, ce mardi, à l’adoption de la nouvelle Constitution tchadienne. Dans un communiqué, l’organisation estime que le texte « consacre une dérive autoritaire » en supprimant la limitation des mandats présidentiels et en autorisant le cumul entre la présidence de la République et la direction d’un parti politique.
Pour le mouvement, cette révision « prépare la confiscation du pouvoir par un clan » et transforme le Parlement en « simple chambre d’enregistrement ». Wakit Tamma compare cette démarche à celle de l’ex-président Idriss Déby Itno, affirmant que « les artifices juridiques n’ont jamais sauvé un régime condamné ».
L’organisation appelle les citoyens tchadiens, au pays comme à l’étranger, à rejeter cette « mascarade constitutionnelle », tout en exhortant la communauté internationale à soutenir le peuple tchadien dans sa lutte pour la démocratie.

« Le Tchad n’a pas besoin d’une monarchie républicaine, mais d’institutions crédibles et au service du peuple », conclut le communiqué signé par Fariss Mahamat Ibrahim, coordinateur général de la section Amérique du Nord.




