Le Chef de l’État en Visite à la Raffinerie de Djarmaya : Une Mobilisation pour Renforcer l’Autosuffisance Énergétique

Dans la continuité de ses efforts pour moderniser les infrastructures énergétiques du pays, le Président de la République, Mahamat Idriss Deby Itno, s’est rendu ce jeudi à la Société de Raffinage de N’Djamena (NRC), communément appelée Raffinerie de Djarmaya.

Après une inspection des installations stratégiques de l’unique raffinerie du Tchad, le Chef de l’État a tenu une réunion avec les responsables de la structure. Il a salué les efforts du personnel et leur a adressé des encouragements, tout en émettant des directives précises. Le Président a insisté sur l’importance d’accroître la capacité de production afin de mieux répondre aux besoins croissants du pays en produits pétroliers.

Cette visite intervient dans un contexte où la demande nationale en énergie ne cesse de croître, et où l’autosuffisance énergétique représente une priorité stratégique pour le gouvernement. Selon des sources proches de la présidence, cette mobilisation s’inscrit également dans une dynamique visant à réduire la dépendance aux importations, stabiliser les prix du carburant sur le marché intérieur et favoriser la création d’emplois locaux.

La Raffinerie de Djarmaya, opérationnelle depuis plus d’une décennie, est au cœur de la politique énergétique du Tchad. Avec des perspectives d’optimisation des capacités de production, cette infrastructure demeure un levier essentiel pour l’économie nationale.

Le Chef de l’État a conclu sa visite en appelant les équipes techniques et administratives à intensifier leurs efforts tout en promettant un soutien gouvernemental accru pour garantir une meilleure performance de cette structure clé.

Le Tchad prépare un Forum National pour tracer les voies du développement

Lors d’un point de presse organisé ce samedi 04 janvier 2025 à N’Djamena, Mahamat Ahmat Younous, Coordonnateur National de l’Union Nationale des Organisations de la Société Civile (UNOSC-TCHAD), a annoncé l’organisation d’un Forum National pour le Développement, prévu du 3 au 5 mai 2025. Cet événement stratégique sera précédé d’un Pré-forum le 31 janvier 2025, destiné à poser les jalons des discussions.

Un pays confronté à des défis majeurs
Dans son discours, Mahamat Ahmat Younous a rappelé la réalité difficile du Tchad. Malgré ses riches ressources naturelles, le pays occupe la 187ᵉ place sur 189 dans l’Indice de Développement Humain (IDH) 2024 du PNUD. « Notre pays reste marqué par une pauvreté persistante, des infrastructures insuffisantes et un accès limité aux services de base comme l’éducation et la santé », a-t-il souligné.

Une mobilisation pour l’avenir
Ce forum se veut une plateforme nationale et internationale pour identifier des mécanismes concrets, efficaces et inclusifs pour accélérer le développement du pays. Le Coordonnateur National de l’UNOSC-TCHAD a lancé un appel à la mobilisation générale : « Nous invitons le gouvernement, les partenaires techniques et financiers, ainsi que chaque citoyen à se joindre à cette initiative pour bâtir un avenir meilleur. »

Pour appuyer l’organisation de cet événement, l’UNOSC-TCHAD a créé un Fonds de Solidarité Nationale, accessible via le compte bancaire UBA n° 701 031 006 95.

Un rendez-vous crucial pour le Tchad
Ce Forum National pour le Développement est perçu comme une étape cruciale pour le Tchad, visant à transformer les défis actuels en opportunités durables. Mahamat Ahmat Younous a exprimé son optimisme quant aux résultats attendus et a encouragé tous les acteurs à s’impliquer activement : « L’avenir du Tchad repose sur une action collective et concertée. Ce forum est une chance de réinventer notre trajectoire de développement. »

Le Pré-forum du 31 janvier 2025 constituera le premier pas vers cette ambition nationale. Les attentes sont grandes pour ce rendez-vous, qui pourrait marquer un tournant décisif dans l’histoire du développement du pays.

Marsa Succès, président du parti Les Transformateurs, appelle à l’action immédiate pour 2025

Dans un message publié sur sa page Facebook, Marsa Succès, président du parti Les Transformateurs, a exhorté la jeunesse tchadienne à ne pas remettre à demain ce qu’ils peuvent accomplir aujourd’hui. Soulignant la rapidité avec laquelle l’année passe, il a rappelé que chaque jour est précieux et qu’il n’est jamais trop tôt pour commencer à travailler pour soi-même et pour son pays.

« Une année ce n’est que quelques 360 jours. Alors, pour les plus jeunes générations, n’attendez pas, ne remettez pas à demain ce que vous pouvez faire aujourd’hui », a-t-il affirmé. Le leader politique a également encouragé chacun à adopter une organisation de type scolaire pour maximiser l’utilisation de ses 24 heures quotidiennes.

Marsa Succès a insisté sur le fait que le progrès d’un individu et celui d’un pays dépendent de l’effort quotidien. Il a pris l’exemple du Tchad, qui génère une richesse d’environ 700 milliards FCFA chaque jour, en soulignant les pertes qu’entraîne l’inaction, même d’une seule journée. Selon lui, il est essentiel de travailler plus et mieux pour réaliser les mutations nécessaires à l’amélioration des conditions de vie.

Pour clore son message, le président des Transformateurs a lancé un appel à l’engagement collectif et individuel pour cette année : « Debout et à l’ouvrage pour transformer nos vies et notre pays par le travail discipliné et l’engagement lucide. »

Hommage aux Sportifs Tchadiens et Appel à l’Unité pour 2025

À l’occasion du Nouvel An, le Vice-Président de la Confédération Africaine de Volleyball, le Général Idriss Dokoni Adiker, a rendu hommage à tous les sportifs tchadiens, notamment au président de la Fédération Nationale, aux responsables fédéraux, aux directeurs techniques nationaux, aux entraîneurs, ainsi qu’aux animateurs.

Dans son discours du Nouvel An, il a souligné que le sport est l’un des rares domaines permettant de relever les défis contemporains extraordinaires. Il a également précisé que le sport favorise l’égalité des échanges.

L’année 2024, marquée par des valeurs olympiques d’excellence, a été un moment de brillance pour nos athlètes sur les scènes africaines et internationales. Ces jeux resteront gravés dans nos mémoires en raison des performances remarquables réalisées. Il a rappelé l’histoire de nos athlètes depuis 1960 jusqu’à nos jours, et a souligné que 2024 restera une année mémorable.

Pour 2025, il a invité toutes les équipes de la Fédération à rester unies pour relever les défis à venir et à continuer sur cette même dynamique de succès.

Tchad : La FNBTTT rassure sur la qualité des viandes et appelle au calme

Alors que le secteur de l’élevage fait face à des tensions liées à la grève illimitée lancée par le Syndicat National des Agents du Ministère de l’Élevage (SYNAME), Chek Haroun Chek, président de la Fédération Nationale des Bouchers, Tanneurs et Transformateurs du Tchad (FNBTTT), est monté au créneau pour rassurer la population.

Dans une déclaration officielle, Chek Haroun Chek a dénoncé des propos qu’il qualifie de « fallacieux et fantaisistes » tenus par un membre du SYNAME, affirmant que les viandes issues des aires d’abattage seraient d’origine douteuse et impropres à la consommation. « Nous démentons catégoriquement ces informations malveillantes qui visent à semer la peur et la confusion au sein de la population », a-t-il déclaré.

Des mesures pour garantir la sécurité alimentaire

Face à la grève des agents du ministère, le président de la FNBTTT a salué les actions du Ministère de l’Élevage et de la Production Animale, qui a réquisitionné des agents vétérinaires pour maintenir les activités dans les aires d’abattage des 22 provinces du pays, notamment à N’Djaména. « Ces dispositions garantissent une viande saine, correctement inspectée et de qualité irréprochable, éloignant tout risque de contamination ou d’infection », a assuré Chek Haroun Chek.

Une condamnation et un appel à la concertation

En outre, le président de la FNBTTT a fermement condamné ce qu’il a qualifié de « sortie malencontreuse » et s’est dit prêt à engager des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces accusations. Cependant, il a également plaidé pour une solution rapide et concertée à la crise actuelle, appelant les parties prenantes au dialogue.

Chek Haroun Chek a conclu en réitérant l’engagement de la FNBTTT à assurer une viande de qualité à la population tchadienne, tout en appelant à la sérénité et à la responsabilité.

Les Jeunes avec MIDI soutiennent la décision du Président Deby et appellent à l’unité nationale

Le mouvement Les Jeunes avec MIDI a exprimé, ce mardi, sa satisfaction suite au message à la nation prononcé par le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, Président de la République, Chef de l’État. Dans un communiqué, le mouvement a salué l’engagement du Président pour le bien-être des Tchadiens et sa ferme détermination à mener une lutte sans relâche contre la corruption, un des principaux obstacles au développement du pays.

Le communiqué met particulièrement en avant la décision historique du Maréchal Deby de mettre fin aux accords de coopération militaire avec la France. Une décision que le mouvement considère comme un acte de défense de la souveraineté nationale du Tchad.

Les Jeunes avec MIDI appellent à l’unité du peuple tchadien, notamment de la jeunesse, pour soutenir cette décision stratégique et faire face aux défis diplomatiques qui en découleront. « Cette union est indispensable pour garantir la stabilité et la prospérité de notre pays », a insisté le mouvement, soulignant la nécessité d’une mobilisation collective en cette période de transition politique.

Afin de sensibiliser la jeunesse sur les enjeux de cette tournure historique, Les Jeunes avec MIDI annoncent qu’ils vont entreprendre une tournée nationale pour encourager l’unité et la solidarité autour du Président de la République.

Le communiqué se termine par des vœux de bonne année 2025 à l’ensemble du peuple tchadien, appelant à une implication totale pour la sauvegarde de la souveraineté nationale.

Fait à N’Djaména, le 02 janvier 2025

MORTORDÉ BONHEUR, Président du Bureau Exécutif National.

Guéra : Cinq (5) personnes tuées en moins de trois (3) mois dans le département de Garada/Melfi

Dans la zone de Melfi, l’insécurité routière est devenue un fléau. En l’espace de moins de trois mois, plus de cinq personnes ont été braquées et tuées par des bandits sur l’axe menant à AMKHAROUMA et dans d’autres circonscriptions. Ces criminels arrachent les motos et les biens des victimes, laissant derrière eux un climat de terreur.

Face à cette situation tragique, les autorités locales semblent démunies, incapables de mettre en place des mesures efficaces pour mettre fin à ces braquages violents et/ou traquer les brigands. Les habitants de la région vivent dans une peur constante, leur sécurité étant constamment menacée.

Il est urgent que les autorités compétentes prennent des mesures immédiates pour rétablir l’ordre et protéger la population. Il en va de la sécurité et du bien-être des citoyens de cette région.

Tchad : LADHET s’exprime sur les élections législatives, locales et provinciales couplées de décembre 2024

Le 2 janvier 2025, Abba Daoud NANDJEDE, secrétaire général de l’Alliance des Défenseurs des Droits Humains et de l’Environnement au Tchad (LADHET), a organisé un point de presse pour faire le bilan des élections législatives, locales et provinciales couplées qui se sont déroulées les 28 et 29 décembre 2024.

Bien que LADHET n’ait pas déployé d’observateurs pour ces scrutins, M. NANDJEDE a précisé que, d’après les informations recueillies, l’ensemble des élections s’est déroulé de manière relativement calme, bien que quelques incidents isolés aient été rapportés, impliquant des candidats ou des électeurs.

Le secrétaire général a salué le processus électoral, qualifiant de réussite l’organisation des élections législatives, locales et provinciales, malgré un contexte politique et sécuritaire complexe. Il a souligné l’efficacité du président Mahamat Idriss Déby Itno, qui a su coordonner les efforts politiques, organisationnels, financiers et diplomatiques nécessaires à la tenue de ces élections.

M. NANDJEDE a également mis en lumière l’importance de la presse dans le suivi de ces élections, mais a exprimé des préoccupations concernant l’attitude de la Haute Autorité des Médias et de la Communication (HAMA), qui a limité la couverture médiatique des élections, notamment en ce qui concerne les médias privés. Il a plaidé pour une meilleure prise en compte des médias privés dans le cadre de futurs budgets électoraux, afin d’assurer une couverture plus juste et équilibrée.

En conclusion, bien que le processus ait franchi une étape importante, le secrétaire général de LADHET a insisté sur la nécessité d’un dialogue inclusif. Il a appelé le président Mahamat Idriss Déby Itno à organiser des discussions sectorielles avec les partis politiques, les organisations de la société civile et les autres acteurs concernés, afin de renforcer la démocratie et l’unité nationale à travers un processus électoral véritablement représentatif.

Nouvel An : Le Général Idriss Dokoni Adiker rend hommage aux acteurs du sport tchadien

Dans un discours prononcé à l’occasion du Nouvel An, le Vice-Président de la Confédération Africaine de Volley-ball, le Général Idriss Dokoni Adiker, a salué l’ensemble des acteurs du sport tchadien. Il a particulièrement rendu hommage au Président de la Fédération nationale, aux responsables fédéraux, aux Directeurs techniques nationaux, aux entraîneurs et aux animateurs pour leurs contributions au développement du sport dans le pays.

Le Général a souligné que « le sport demeure l’un des rares domaines capables de promouvoir l’égalité, les échanges et de relever les défis extraordinaires de notre époque ». Il a également mis en avant l’année 2024, marquée par des performances remarquables des athlètes tchadiens sur les scènes africaine et internationale. Ces exploits, porteurs des valeurs olympiques d’excellence, resteront gravés dans les mémoires et témoignent de l’évolution du sport tchadien depuis 1960.

En se projetant vers 2025, le Général Idriss Dokoni Adiker a exhorté les différentes équipes fédérales à renforcer leur unité et à continuer sur la dynamique actuelle pour relever les défis à venir et maintenir l’élan de réussite.

Avec ce message d’encouragement, il réaffirme sa vision d’un sport tchadien en pleine croissance, porteur de valeurs et de succès durables.

#Nigeria/#Niger/#Défense/#Terrorisme : L’énigme des Lakurawa, entre désinformation et stratégies géopolitiques

Depuis l’apparition du groupe terroriste « Lakurawa » au Nigeria, une intense campagne de désinformation se déploie autour de leur origine et de leurs objectifs. Experts, influenceurs, et leaders locaux sont mobilisés pour répandre deux idées fausses : d’une part, les Lakurawa ne seraient pas un groupe nouveau, et d’autre part, ils proviendraient du Niger. Cependant, ces affirmations dissimulent des réalités bien plus complexes, étroitement liées aux enjeux géopolitiques de la région.

Une présence ancienne, mais faussement attribuée

La première thèse largement véhiculée affirme que les Lakurawa existent depuis plusieurs années dans la région, notamment en tant que « vigiles » des populations de Sokoto contre les attaques de bandits armés. Certains experts vont même jusqu’à affirmer qu’ils sont originaires du Niger, voire qu’ils seraient des nigériens. Pourtant, cette version est rapidement contredite par les témoignages des habitants locaux.

« Les visages que nous voyons aujourd’hui sont bien différents de ceux des nigériens que nous connaissions », expliquent-ils. « Ils ne parlent même pas haoussa, mais français, et viennent du Mali ou du Burkina ». Leur profil semble correspondre à celui des groupes terroristes liés à la France, notamment l’EIGS ou le JNIM, opérant depuis la zone des « trois frontières ». Ce montage de désinformation a pour effet de diviser les populations locales, certains sudistes accusant même leurs compatriotes du nord d’être responsables de l’infiltration de ces groupes terroristes : « C’est vous qui les avez amenés, ce sont vos frères ! ».

Une origine géographique suspecte

L’autre version fréquemment avancée est que les Lakurawa seraient venus du Niger, ayant traversé le Mali et le Burkina Faso avant de pénétrer au Nigeria, notamment dans les états de Sokoto et Kebbi. Cependant, les récents événements sur le terrain et la chronologie des attaques suggèrent une autre réalité.

Les Lakurawa n’ont été signalés qu’à partir de novembre 2024, un moment où les forces militaires au Niger étaient déjà au pouvoir. Il semble peu probable qu’un groupe de cette ampleur ait pu traverser plus de 500 km de territoire sans être repéré, tant par les forces de sécurité locales que par la population. En réalité, les Lakurawa semblent avoir émergé dans l’État de Kebbi, une zone stratégique située à la confluence de trois frontières : le Bénin, le Niger et le Nigeria. Ce secteur est sous contrôle militaire français, en particulier du côté béninois, où la France soutient des groupes terroristes opérant dans la zone des trois frontières, notamment au Mali et au Niger.

La main de la France dans la création des Lakurawa ?

Derrière cette série de manipulations, une vérité semble se dessiner : le groupe des Lakurawa serait en réalité un instrument de la stratégie militaire de la France en Afrique. Les analystes africains s’accordent à dire que les Lakurawa sont un groupe terroriste créé par la France avec l’aide d’autres puissances étrangères, dans le but de perturber un projet stratégique majeur : le pipeline Niger-Bénin. Ce projet, crucial pour les ambitions énergétiques de la région, semble particulièrement déranger l’ancien colonisateur et ses alliés.

En menant des attaques répétées contre ce pipeline, les Lakurawa visent à créer de l’instabilité dans la région, facilitant ainsi l’influence de la France et de ses partenaires sur les projets énergétiques du continent. Les saboteurs se concentrent principalement autour de la zone des trois frontières, où plusieurs attaques ont déjà eu lieu, le dernier sabotage remontant au 30 décembre 2024. En plus des attaques contre les infrastructures, les Lakurawa multiplient les offensives contre les populations locales et les forces de sécurité béninoises, cherchant ainsi à inciter les gouvernements à accepter la « coopération militaire » française pour lutter contre le terrorisme.

Les enjeux sous-jacents : des intérêts géopolitiques et économiques

Pour comprendre le véritable objectif derrière cette opération, il faut se pencher sur les enjeux géopolitiques qui l’accompagnent. Le Niger, riche en ressources naturelles comme l’uranium et l’or, se trouve au cœur de tensions internationales, notamment avec la France, qui a perdu son influence dans le pays après la prise du pouvoir par les militaires. Le sabotage du pipeline, qui traverse plusieurs pays de la région, représente une opportunité pour la France et ses alliés de redessiner la carte énergétique de l’Afrique, tout en exerçant des pressions sur les gouvernements locaux.

Les analystes estiment que ces actions visent à provoquer un effet domino : destabiliser la région pour mieux justifier l’intervention militaire extérieure, à l’image des événements survenus au Mali, au Burkina Faso et au Niger, où des coups d’État militaires ont été favorisés par la montée en puissance des groupes terroristes.

Conclusion : une nouvelle phase de désinformation

Au final, tout laisse à penser que les Lakurawa, loin d’être un simple groupe terroriste local, sont une pièce maîtresse dans le grand échiquier géopolitique du Sahel. Cette campagne de désinformation qui les entoure vise à masquer les véritables enjeux derrière leur apparition et à cacher l’implication de la France dans la déstabilisation de la région. Si la situation continue de se détériorer, il est fort probable que d’autres pays de la région soient entraînés dans un conflit plus large, où la lutte contre le terrorisme pourrait servir de prétexte à des manœuvres géopolitiques bien plus complexes.