C’est un tournant majeur pour l’éducation au Tchad. Le Centre National de Curricula (CNC) a validé, ce jeudi 20 mars 2025, un manuel scolaire dédié à l’intégration du genre et du changement climatique dans l’enseignement. La cérémonie officielle s’est tenue dans les locaux du CNC, en présence du ministre de l’Éducation nationale et de la Promotion civique, M. Aboubacar Assidik Tchoroma.
Ce dernier, entouré du secrétaire d’État à l’Éducation nationale et du directeur général du CNC, a salué un projet ambitieux, pensé pour éveiller chez les élèves tchadiens le sens de la citoyenneté, la responsabilité environnementale et l’amour de la patrie. « Ces manuels sont adaptés au niveau réel des apprenants et reflètent nos valeurs et priorités nationales », a déclaré le ministre.
Plus de 250 000 exemplaires sont actuellement en impression, une première étape vers la distribution dans tout le pays.
La cérémonie s’est conclue par une visite guidée des ateliers d’impression, où le ministre et son équipe ont pu constater la qualité et la cadence du travail.
Ce projet témoigne de la volonté des autorités éducatives de doter les écoles de ressources modernes, capables de préparer les jeunes aux défis actuels et futurs.
Dans un communiqué rendu public ce mercredi, le Mouvement National Pour la Démocratie et l’Alternance au Tchad (MONADAT) appelle à la dissolution du Cadre National de Concertation des Partis Politiques (CNCP), qu’il qualifie d’obsolète et inadapté aux défis actuels du paysage politique tchadien.
Créé dans le sillage du dialogue national pour accompagner la transition politique, le CNCP avait pour mission de promouvoir la concertation entre partis, encourager les réformes et renforcer la démocratie. Mais selon le MONADAT, cette instance, jadis essentielle, est aujourd’hui « figée et politisée », incapable de jouer son rôle de médiateur et d’espace de dialogue inclusif.
Le président national du MONADAT, Mahamat Saleh Ben Malallah, dénonce notamment l’absence d’assemblée générale depuis plus d’un an, le manque de coordination interne et l’impression d’un cercle fermé, loin des aspirations des citoyens. « Le CNCP est devenu un organe sans dynamisme ni représentativité, alimentant frustrations et immobilisme politique », affirme-t-il dans le communiqué.
Pour sortir de cette impasse, le MONADAT propose la mise en place d’un nouveau cadre de dialogue, plus moderne et inclusif, intégrant équitablement la majorité et l’opposition, et favorisant la pluralité politique. Une telle plateforme, selon le mouvement, permettrait de revitaliser la scène politique et de renforcer la gouvernance démocratique dans un climat apaisé.
La dissolution du CNCP, suivie de la création d’une nouvelle structure, apparaît ainsi comme une nécessité pour le MONADAT, qui appelle tous les acteurs politiques et les décideurs à ouvrir un débat sérieux et responsable sur l’avenir du dialogue politique au Tchad.
Les hommes, tout comme les animaux, ont besoin de soins médicaux en cas d’épidémie. Cependant, les chiens de la capitale sont abandonnés à la merci de l’épidémie mortelle qui les ravage de jour en jour.
Face à cette situation endémique, les propriétaires d’animaux se plaignent de la propagation de cette maladie d’origine inconnue. Selon eux, le service vétérinaire devrait intervenir pour diagnostiquer cette maladie et soumettre les chiens affectés à un traitement approprié. Ce service devrait également vacciner les chiens non affectés afin d’éviter toute contamination future.
En cette période de jeûne sacré, notre rédaction est allée à la rencontre de plusieurs fidèles musulmans à travers la capitale afin de recueillir leurs impressions sur le Ramadan cette année, notamment face aux conditions climatiques.
Les avis divergent, mais la majorité s’accorde à dire que, par la grâce de Dieu, la chaleur est plus supportable que l’année précédente. « L’année dernière, le Ramadan était particulièrement éprouvant, avec une chaleur intense et des délestages fréquents. Si vous vous en souvenez, les barres de glace se vendaient à prix d’or. Cette année, elles restent accessibles, autour de 1 500 francs », témoigne un fidèle.
D’autres saluent la clémence du climat et expriment leur gratitude. « Alhamdoulillah, Dieu est avec nous et nous accorde sa grâce. Nous approchons déjà de la fin du mois sacré, alors nous faisons de notre mieux pour tenir jusqu’au bout », confie un autre jeûneur.
Avec la fin du Ramadan en ligne de mire, les fidèles poursuivent leur dévotion, animés par la foi, la patience et la résilience.
Un fait divers troublant s’est produit dans le 7ᵉ arrondissement de N’Djamena, plus précisément au quartier Chagoua 2. Une jeune femme, fonctionnaire et célibataire, entretenait une relation avec un homme sans emploi. Animée par le désir de fonder un foyer, elle avait mis de côté des économies et décidé d’aider son compagnon à accomplir les démarches de la dot auprès de sa famille.
Cependant, ce geste de confiance a viré au drame. L’homme, au lieu d’honorer son engagement, s’est volatilisé avec l’argent, abandonnant la jeune femme dans une profonde détresse. La douleur était telle qu’elle a fini par avouer la vérité à ses proches. Une histoire qui soulève des questions : était-ce de l’amour ou simplement une escroquerie ?
Par le décret n°2835 du 5 septembre 2022, le gouvernement tchadien avait pris la décision d’interdire l’importation, la fabrication, la détention, la circulation, la vente, l’offre et la consommation de toutes les boissons alcoolisées frelatées sur l’ensemble du territoire national.
Cependant, ces derniers temps, on constate la présence sur les différents marchés de la capitale de nombreuses boissons frelatées, en particulier une boisson appelée Jimmy Energy, produite localement au Tchad. La commercialisation de ces produits se fait en plein jour, sous le regard impuissant — ou complice — de certains agents de la police municipale.
Face à cette situation alarmante, qui met gravement en péril la santé des consommateurs, il est urgent de faire appliquer de manière stricte cette interdiction à tous les niveaux afin d’enrayer ce fléau.
Le Syndicat National des Professionnels Routiers du Tchad (SNPRT) a officiellement lancé ses activités lors d’un point de presse organisé à son siège national.
Devant les journalistes et les membres de son bureau exécutif, le secrétaire général Mahamat Saleh Nassour a exprimé sa joie de voir le syndicat enfin reconnu après de longues années de démarches administratives. « C’est une journée historique pour nous, marquant un nouveau départ », a-t-il déclaré.
Le SNPRT, qui se veut un cadre de dialogue, de solidarité et d’unité, entend défendre les intérêts moraux et matériels de ses membres sans distinction sociale. Le secrétaire général a rappelé la mission première du syndicat : promouvoir les valeurs syndicales, coopérer dans la paix avec tous les partenaires et assurer la liberté syndicale à travers des actions concrètes.
À travers cette cérémonie, le bureau exécutif du SNPRT a réaffirmé son engagement à représenter les professionnels routiers, à défendre leurs droits et à contribuer au développement du secteur du transport routier au Tchad.
Le lancement des activités du SNPRT marque ainsi une nouvelle ère pour les professionnels de la route qui peuvent désormais compter sur une structure organisée pour porter leur voix.
En réponse aux allégations diffamatoires de Mme Amina Mahamat Yaya, ex Directrice de la Planification, de l’Administration et des Finances (DPAF) à l’Agence Nationale de la Météorologie (ANAM) nous traitant de « cadres corrompus, sous intimidations et menaces de licenciement nous ayant conduit à mal faire notre travail », je me vois obligé de réagir pour rétablir la vérité des faits, en mettant en exergue la gestion financière calamiteuse de l’ex Directrice financière de l’ANAM et de ses collaborateurs.
En effet, déjà en juin 2023, suite à un contrôle de l’exercice 2022, il a été remarqué un amateurisme dans la gestion financière et matérielle de l’ANAM ayant conduit à des recommandations d’exécution immédiate pour une gestion saine des ressources publiques. Parmi ces recommandations, figuraient le respect strict du Code des marchés publics, la création d’une commission de réception composée d’au moins deux agents…
S’agissant du contrôle des exercices 2023 et 2024, la mission a été déclenchée le 20 décembre 2024, suite à l’achat d’une TOYOTA HILUX DC 4×4 mécanique payée le 11 décembre 2024 pour un montant de 44 millions de FCFA, alors que les responsables ont été relevés de leurs fonctions par le Décret N°1717 du 29 novembre 2024. Les contrôles exercés par la mission ont détecté les irrégularités suivantes : • Surfacturation des équipements informatiques, des salons, des frigos, des véhicules ; • Violation de certaines dispositions du Code des marchés publics relatives au prix et à la concurrence des soumissionnaires car, seules deux sociétés (NAR five et ETS ACYL) ont fourni les articles à l’institution durant les 2 exercices ; • Violation de certaines dispositions fiscales relatives aux enregistrements des contrats car certains marchés ne sont toujours pas enregistrés ; • Réceptions par la seule Directrice en charge des affaires financières ou son Adjoint, malgré la recommandation de mise en place d’une commission de réception confirmant ainsi leur intention de manœuvres douteuses ; • Absence de justificatifs prouvant la remise des articles réceptionnés par ces derniers à des services ou des agents de l’ANAM pour un montant global de 114 995 400 FCFA.
Une entorse qui conduit probablement à une des 4 destinations ci-dessous : i. Commandes non livrées (livraisons fictives) ; ii. Articles livrés et ressortis ; iii. Livraisons partielles ; iv. Et ou livraisons non conformes aux commandes (exemple des mini frigos livrés en lieu et place des frigos de 120 litres).
Bref, ils ont ainsi récidivé voire aggravé les pratiques douteuses impliquant des cas d’enrichissement personnel. Nous soulignons que pendant toute notre mission, seul le chef de la Division financière a participé aux séances contradictoires, l’ex-directrice Amina Mahamat Yaya et son adjoint ne s’étant jamais présentés.
La mission a ensuite suscité des rencontres avec les responsables concernés, y compris Madame Amina Mahamat Yaya, durant lesquelles ils ont pris connaissance des constats. Dans les différentes rencontres, il leur a été surtout demandé de justifier les destinations accordées aux articles réceptionnés se chiffrant à 114 995 400 FCFA. A ce jour, aucun justificatif sérieux n’a été produit par l’ex Directrice en charge des affaires financières, madame Amina Mahamat Yaya et ses collaborateurs. Nous sommes surpris que seule elle s’agite et se met dans une position de victime alors que les faits sont accablants.
De ce qui précède, il s’agit ni plus ni moins d’une mission de contrôle relevant des attributions de l’Inspection Générale qui a surtout été déclenchée par la gestion alarmante des ex gérants de l’ANAM qui se sont permis l’achat et le paiement immédiat à hauteur de 44 millions de FCFA, une fois avoir été relevés de leurs fonctions.
Commander et réceptionner seul des biens publics à hauteur de 114 995 400 FCFA sans pouvoir justifier les destinations accordées à ces articles (absence des décharges des services ou agents) est une mauvaise pratique de gestion financière que l’Etat doit réprimer, quelle que soit le statut de la personne qui se rend coupable.
Par ailleurs, je tiens à rassurer que je ne suis pas le genre de personne qu’on manipule facilement après 40 ans d’expérience irréprochable dans l’administration de mon pays. Pour le reste, nous les trois (3) membres de l’équipe de contrôle sommes complètement étrangers à l’affaire privée dont elle fait allusion. En tant que serviteurs de l’Etat, nous déplorons l’amalgame qu’elle fait et toutes les pressions qui ont jalonné l’exercice de notre mission. En conséquence, Mme Amina Mahamat Yaya devrait avoir l’honnêteté de séparer le contrôle de leur gestion financière et matérielle à son dossier privé et éviter de diffamer des cadres qui n’ont que réalisé convenablement leur mission déclenchée par leur propre faute.
Tels sont les quelques éléments de réponse en réaction à la publication de l’ex DPAF de l’ANAM que j’ai tenu à mettre à la disposition de l’opinion nationale.
Le journalisme est un pilier essentiel de toute démocratie. Il éclaire l’opinion, forge le débat et participe à l’édification d’une société informée et responsable. Pourtant, au Tchad, force est de constater que ce noble métier est de plus en plus dévoyé par certains de ses propres acteurs.
Trop souvent, l’éthique et la déontologie journalistiques sont mises à mal. Le respect des faits, l’objectivité et l’équilibre de l’information sont relégués au second plan, cédant la place à des pratiques peu orthodoxes. Pour des considérations matérielles ou des intérêts partisans, certains médias transforment leurs colonnes et leurs tribunes en arènes où se livrent des batailles d’influence, au détriment de la vérité et de l’intérêt général.
Notre rôle social, qui consiste à informer avec rigueur et impartialité, se trouve ainsi compromis. Au lieu d’éclairer le citoyen, nous contribuons parfois à l’obscurcir. La neutralité, principe sacro-saint du journalisme, s’efface peu à peu, laissant place à des contenus dictés par des logiques mercantiles ou des agendas politiques. Le sensationnel devient la norme, reléguant au second plan l’information vérifiée et contextualisée.
Dans cette 5ᵉ République en construction, où le retour à l’ordre constitutionnel repose sur la confiance et la responsabilité de chacun, les journalistes tchadiens doivent retrouver leur vocation première. Être un contre-pouvoir crédible ne signifie pas être dans l’excès ou l’instrumentalisation. C’est au contraire faire preuve de professionnalisme, de discernement et d’intégrité.
L’avenir de notre démocratie dépend aussi de la qualité de notre presse. Il est donc temps pour les journalistes tchadiens de renouer avec l’éthique et la responsabilité, afin d’accompagner sereinement la construction d’un Tchad où l’information demeure un bien public et non une marchandise aux mains des intérêts particuliers.
La réception officielle de l’Hôpital de référence provinciale de Sarh, fraîchement rénové, a été marquée par une déclaration du maire de la ville, Mahamat Boka Ramadane, qui a exprimé sa profonde gratitude envers le président de la République, Mahamat Idriss Deby Itno. Il a salué son engagement personnel et son implication décisive, ayant permis une avancée majeure dans l’amélioration du système de santé au niveau provincial.
Lors de son discours, le maire a souligné que cette réhabilitation illustre concrètement la volonté du chef de l’État de renforcer l’offre de soins dans la province du Moyen-Chari. Selon lui, cette initiative s’inscrit dans une dynamique visant à garantir l’accessibilité et la qualité des soins, tout en modernisant les infrastructures sanitaires.
Mahamat Boka Ramadane a également tenu à féliciter et remercier les partenaires techniques et financiers pour leur contribution, soulignant que grâce à eux, l’hôpital est devenu un véritable joyau architectural.
Par ailleurs, le maire a profité de cette occasion pour exprimer une fois de plus sa reconnaissance envers le président de la République pour le lancement des travaux de bitumage de plus de 11 kilomètres dans la ville de Sarh, une initiative qui, selon lui, s’inscrit dans la modernisation et le développement urbain de la cité verte.