قامت سفارة جمهورية تشاد لدى دولة ليبيا، صباح اليوم السبت، بزيارة تفقدية إلى مركز إيواء المهاجرين غير النظاميين بشرق العاصمة طرابلس، وذلك في إطار جهودها الإنسانية والقنصلية الرامية إلى الوقوف على أوضاع المواطنين التشاديين الموجودين في المركز.
وتهدف هذه الزيارة إلى تقديم الدعم القنصلي اللازم للمهاجرين، من خلال التحقق من هوياتهم وتسجيل بياناتهم، تمهيداً لتوفير وثائق سفر تُسهم في استكمال إجراءات إعادتهم الطوعية إلى أرض الوطن، ضمن برنامج العودة الطوعية بدعم من المساعدات الإنسانية.
وأعربت السفارة عن خالص شكرها وامتنانها لإدارة جهاز مكافحة الهجرة غير الشرعية – فرع طرابلس الشرقية، لما أبدته من تعاون مثمر وتنسيق فعّال، فضلاً عن معاملتها الإنسانية الكريمة للمهاجرين المتواجدين بالمركز.
Ce samedi 12 avril 2025, une cérémonie officielle s’est tenue à l’hôtel 3 Étoiles d’Abéché, sous la présidence du Général Ismaël Yamouda Djorbo, Délégué général du gouvernement auprès de la province du Ouaddaï. Organisée par l’Office National pour la Promotion de l’Emploi (ONAPE), cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une campagne nationale visant à sensibiliser et accompagner les jeunes et les femmes dans les zones reculées du Tchad.
Parmi les temps forts de la cérémonie figure l’insertion professionnelle de 37 jeunes diplômés sans expérience, à travers le Programme d’Appui aux Diplômés sans Emploi (PADE). L’événement a également été marqué par la remise de kits agricoles à des coopératives féminines, ainsi que par la distribution d’attestations aux jeunes ayant achevé une formation en gestion d’activités génératrices de revenus et en partenariats.
Hamid Hissein Kado, chef du bureau ONAPE d’Abéché, a souligné l’engagement constant de l’institution en faveur de l’autonomisation des groupes prioritaires. Il a mis en avant les efforts déployés par les différentes antennes de l’ONAPE à travers le pays pour renforcer les capacités des jeunes et des femmes.
Le Directeur général de l’ONAPE, Noussaradine Abakar Kessou, a quant à lui rappelé que ces initiatives s’inscrivent dans une vision à long terme visant à améliorer les conditions de vie des familles tchadiennes et à contribuer activement au développement national.
Dans son allocution, le Général Ismaël Yamouda Djorbo a réaffirmé l’attention particulière que le gouvernement accorde aux jeunes et aux femmes, les qualifiant de piliers du progrès et de l’épanouissement du pays. Il a salué les efforts de l’ONAPE pour l’impact concret de ses actions sur le terrain, notamment dans la province du Ouaddaï.
Cette cérémonie incarne une dynamique forte en faveur du développement socio-économique et de l’autonomisation des communautés à la base.
Mécontents du retard accusé dans leur intégration à la fonction publique, les lauréats professionnels de l’éducation (CFEN, CAP-CEG, DIPES et DIPET) ont organisé, ce jeudi, un sit-in devant le Palais de la Démocratie de Gassi. Une mobilisation destinée à interpeller les autorités sur le non-respect des engagements présidentiels pris en faveur de leur recrutement.
Rassemblés en grand nombre, ces diplômés dénoncent un processus bloqué malgré les promesses faites par le chef de l’État. « Nous demandons au gouvernement d’agir sans délai pour lancer le recrutement des enseignants, en tenant compte des principes d’équité et de justice », martèle un porte-parole du collectif.
Une réforme budgétaire exigée
Au-delà de leur intégration, les manifestants réclament une révision immédiate de la loi de finances 2025. Selon eux, le budget adopté ne prend pas en compte le recrutement des enseignants des collèges et lycées, un manque qui, selon eux, freine le développement du système éducatif tchadien. Ils exigent également d’être impliqués dans le processus de recrutement afin de garantir plus de transparence.
Un appel au chef de l’État
Estimant que leur avenir professionnel est en péril, les membres du collectif appellent le Président de la République à honorer ses engagements pris lors du Forum sur l’Emploi d’octobre 2024. « Nous comptons sur lui pour qu’il s’investisse personnellement dans ce dossier », insistent-ils.
Si aucune réponse satisfaisante n’est apportée dans les prochains jours, les lauréats professionnels de l’éducation n’excluent pas de durcir leur mouvement.
Le marché à bétail de Mongo est en pleine tourmente. L’instauration de nouvelles taxes sur les transactions commerciales a déclenché une vague de mécontentement parmi les commerçants et acheteurs, perturbant les activités économiques locales.
Des taxes en forte augmentation
Les nouveaux tarifs imposés sur le marché ont considérablement augmenté les coûts pour les acheteurs. La taxe par tête de bovin est passée de 4 500 FCFA à 6 500 FCFA, tandis que celle des petits ruminants a grimpé de 500 FCFA à 750 FCFA. Les dromadaires, quant à eux, sont désormais soumis à une taxe de 8 000 FCFA.
En parallèle, le frais de garantie, censé sécuriser les transactions, a été réduit de 500 FCFA, un ajustement jugé insuffisant par les commerçants pour compenser l’augmentation générale des coûts.
Un mouvement de contestation qui paralyse le marché
En signe de protestation, les commerçants et acheteurs ont boycotté les achats de bétail lors du dernier marché hebdomadaire du mercredi. Résultat : une paralysie quasi totale des transactions et un manque à gagner important pour l’ensemble des acteurs économiques du secteur.
Le président du comité de gestion du marché reconnaît un manque de communication et de sensibilisation autour de ces nouvelles mesures fiscales. Selon lui, cette situation aurait pu être évitée si une concertation avait été menée en amont avec les commerçants.
Un appel au gouvernement pour désamorcer la crise
Face à cette impasse, le comité de gestion du marché exhorte les autorités à trouver une solution rapide afin de restaurer la confiance et d’éviter les fraudes liées à l’absence d’enregistrement du bétail.
Alors que les tensions persistent, commerçants et autorités devront rapidement engager le dialogue pour éviter que cette crise ne s’enlise et ne fragilise davantage l’économie locale.
Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH) a lancé aujourd’hui à Abéché, dans la province du Ouaddaï, un atelier de formation sur les mesures de protection des victimes et témoins des violations graves des droits de l’Homme. L’événement, destiné aux organisations de la société civile locales, a pour objectif de renforcer les compétences des acteurs impliqués dans la promotion et la protection des droits humains.
Lors de la cérémonie d’ouverture, le Secrétaire Général Provincial, M. Abakar Hissein Didigui, représentant le Délégué Général du Gouvernement, a insisté sur l’importance de la défense des droits humains dans les priorités du gouvernement, soulignant les récentes initiatives pour rétablir l’ordre constitutionnel. De son côté, M. Nadissengar Laguerre, représentant du HCDH, a exprimé sa gratitude envers l’Union européenne pour son soutien financier, qui a permis la réalisation de cet atelier.
Cet atelier, qui se poursuivra jusqu’au 10 avril, représente une étape clé dans la lutte pour la justice et la dignité humaine. Il vise à fournir des outils pratiques permettant de mieux répondre aux violations graves des droits de l’Homme, en contribuant ainsi à l’avancement des droits universels au Tchad.
Les États-Unis ont, une nouvelle fois, réaffirmé leur reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Cette déclaration a été faite ce mardi à Washington, à l’occasion d’un entretien entre le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et le Secrétaire d’État américain, Marco Rubio.
Ce dernier a tenu à rappeler que la position américaine sur ce dossier demeure inchangée depuis la proclamation signée en décembre 2020 par l’ancien président Donald Trump. Ce décret présidentiel, qui revêt une force juridique et politique, avait officialisé la reconnaissance par Washington de la souveraineté marocaine sur l’ensemble du territoire saharien.
Lors de cette rencontre, le chef de la diplomatie américaine a également souligné l’appui des États-Unis à l’initiative marocaine d’autonomie, qualifiée de « sérieuse, crédible et réaliste » par l’administration américaine. « Nous considérons qu’une autonomie sous souveraineté marocaine est la seule issue viable à ce différend », a déclaré Marco Rubio, exhortant les parties prenantes à entamer des négociations basées sur cette proposition.
Washington s’est par ailleurs engagé à jouer un rôle actif dans la facilitation des discussions, afin de parvenir à une solution définitive et mutuellement acceptable.
Cette réaffirmation du soutien américain au Maroc intervient dans un contexte diplomatique marqué par des tensions autour du Sahara, où le Maroc continue de défendre son plan d’autonomie face aux revendications du Front Polisario.
Washington a confirmé sa position en réaffirmant son soutien à la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Cette déclaration, adressée au Roi Mohammed VI, s’inscrit dans la continuité de la décision prise en 2020 sous l’administration Trump et renforce les relations stratégiques entre les deux pays.
La dracunculose, aussi appelée maladie du ver de Guinée, est en voie d’éradication à l’échelle mondiale. Cette maladie tropicale négligée, causée par l’ingestion d’eau contaminée par des larves du parasite Dracunculus medinensis, continue de toucher certaines communautés rurales en Afrique.
Dans le cadre de la lutte contre les maladies tropicales négligées, l’Assemblée mondiale de la santé a approuvé, en novembre 2020, une feuille de route couvrant la période 2021-2030. Parmi ses objectifs ambitieux figure l’éradication complète de la dracunculose et du pian d’ici 2030. Ce dernier, également connu sous le nom de pinn, est une infection bactérienne affectant la peau, les os et les articulations, et se transmet par simple contact.
Pour atteindre ces objectifs, des efforts concertés sont déployés à l’échelle internationale, notamment par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Centre Carter. L’accent est mis sur l’accès à l’eau potable, la sensibilisation des populations, ainsi que le renforcement de la surveillance épidémiologique.
Bien que le Tchad ait signalé quelques cas sporadiques ces dernières années, le pays s’inscrit pleinement dans cette dynamique mondiale, à travers des campagnes de prévention et de lutte contre ces maladies. L’échéance de 2030 se rapproche, et l’éradication de ces fléaux sanitaires constituerait une victoire majeure pour la santé publique mondiale.
Une cérémonie de remise de kits aux coopératives de femmes du Guéra s’est tenue récemment en présence de plusieurs autorités locales et responsables de l’Office National pour la Promotion de l’Emploi (ONAPE).
Le Secrétaire Général du département, Abba Djiddi Brahimi, le Directeur Général de l’ONAPE, Nasaradine Abakar Kessou, et le Chef d’Agence de l’ONAPE à Mongo, Adam Ali Diko, ont personnellement supervisé cette distribution, qui vise à renforcer les capacités des femmes dans le domaine des cultures maraîchères.
Dans son allocution, Abba Djiddi Brahimi a salué l’initiative de l’ONAPE, soulignant que ces équipements apportent une réponse concrète aux défis rencontrés par les coopératives féminines. Il a également précisé que cette action s’inscrit dans le cadre des 12 chantiers du Chef de l’État, Mahamat Idriss Deby Itno, qui visent à soutenir les initiatives locales et à encourager l’autonomisation des femmes.
De son côté, Nasaradine Abakar Kessou, Directeur Général de l’ONAPE, a exprimé sa satisfaction quant à la forte mobilisation des bénéficiaires. Il a assuré que cet appui ne sera pas un acte isolé et que de nouvelles aides seront octroyées dans les mois à venir pour accompagner durablement ces coopératives.
Prenant la parole au nom des bénéficiaires, Abzona, présidente des coopératives féminines du Guéra, a chaleureusement remercié l’ONAPE pour ce geste, soulignant que c’est la première fois qu’elles reçoivent un soutien de cette ampleur pour le développement de leurs activités agricoles.
La cérémonie s’est achevée par la remise officielle des kits, marquant ainsi une nouvelle étape dans le renforcement des capacités économiques des femmes du Guéra.
La Coalition des Actions Citoyennes Wakit Tamma, représentée par son coordonnateur général Zakaria Adam Zakaria, est en tournée européenne depuis le début de la semaine. L’objectif principal de cette mission est de dénoncer les graves atteintes aux libertés fondamentales au Tchad et de mobiliser la communauté internationale en faveur de la démocratie dans le pays.
Durant cette tournée, Wakit Tamma multiplie les rencontres avec la diaspora tchadienne, les étudiants, ainsi que les acteurs politiques et associatifs européens. Parmi les temps forts, des échanges avec la coordination du Parti Socialiste sans Frontières (PSF), fondé par l’opposant feu Yaya Dillo Djerou Betchi, et soutenu par des députés de La France Insoumise. Ces rencontres visent à attirer l’attention sur la répression violente menée par le régime tchadien, notamment l’assassinat de Yaya Dillo Djerou Betchi et l’arrestation prolongée de Gam Robert, secrétaire général du PSF.
En outre, des discussions sont également prévues avec des organisations internationales telles qu’Amnesty International et l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), qui interviennent activement dans la défense des droits humains.
La tournée de Wakit Tamma culminera avec une conférence de presse importante, où les médias européens et africains se réuniront. La conférence inclura également une participation virtuelle de médias tchadiens, soulignant ainsi l’engagement de Wakit Tamma à porter la voix du peuple tchadien sur la scène internationale. Cet événement marque un tournant dans la bataille pour la liberté et les droits fondamentaux au Tchad, et constitue un appel à la solidarité mondiale pour mettre fin à la répression.