Sécurité : Un citoyen appelle à l’organisation des États généraux de la sécurité

Face à la recrudescence des conflits intercommunautaires, notamment entre agriculteurs et éleveurs, un citoyen tchadien, Abbé Abel, a adressé une lettre ouverte au Président de la République, Mahamat Idriss Déby Itno, appelant à l’organisation urgente des États généraux de la sécurité nationale.

Dans sa correspondance, le signataire félicite le Chef de l’État pour les avancées politiques majeures enregistrées depuis son accession au pouvoir, notamment la tenue du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS) et son élection en 2024, marquant la naissance de la 5ᵉ République. Cependant, il attire l’attention sur les tensions persistantes qui menacent la paix sociale et freinent le développement du pays.

Selon lui, les conflits fonciers qui opposent régulièrement éleveurs et agriculteurs dans les provinces sont alimentés par les ingérences de certains représentants de l’État, tels que les gouverneurs, préfets, sous-préfets et forces de sécurité. Il propose de redonner un véritable pouvoir de médiation aux chefs traditionnels, souvent écartés de la gestion des conflits locaux.

« Les Tchadiens sont condamnés à vivre ensemble dans leur diversité, et non à s’entretuer pour des questions de terre », écrit-il. Il appelle également à renforcer la Haute Autorité des Chefferies Traditionnelles afin qu’elle puisse jouer pleinement son rôle dans la prévention et la résolution des différends liés à la terre.

Pour Abbé Abel, la solution à l’insécurité chronique passe par un dialogue national spécifique, réunissant les acteurs locaux autour de la question sécuritaire. Il invite le Président à engager cette réflexion à travers un cadre formel qui permettrait d’entendre les doléances des communautés de base, afin d’identifier des solutions durables et adaptées.

Enfin, il exhorte les autorités à privilégier l’investissement dans le développement plutôt que dans les coûteuses campagnes de sensibilisation à la paix, en misant sur les ressources locales et les mécanismes traditionnels de régulation sociale.

Fait divers : Quartier N’Djari, 8ᵉ arrondissement.

Un couple récemment marié a été secoué par une violente dispute domestique.

Le mari, comme à son habitude, avait laissé de l’argent destiné aux dépenses alimentaires avant de sortir. Or, son épouse, qui réclamait depuis une semaine une somme pour s’acheter des produits de beauté et des vêtements à l’occasion du mariage d’une amie, a décidé d’utiliser cet argent pour ses besoins personnels, le mari ayant jusque-là refusé en prétextant des dettes liées aux frais de leur propre mariage.

À son retour, ne trouvant rien à manger, le mari est entré dans une colère noire et une violente altercation a éclaté. Il aurait failli tuer sa femme sans l’intervention rapide des voisins. Sous le coup de la colère, il a prononcé le mot de divorce (talâq). affaire à suivre.

MAHAMAT HISSENE MBODOU.

Tchad : Le Mouvement Citoyen Le Temps et Wakit Tamma dénoncent une interdiction « arbitraire » de leurs activités politiques

Le Mouvement Citoyen Le Temps (MCT) et la section politique de Wakit Tamma sont montés au créneau ce vendredi pour dénoncer une décision des autorités tchadiennes qu’ils jugent « arbitraire » et « illégale ». Dans un communiqué conjoint, les deux structures affirment avoir appris « avec stupéfaction » une déclaration du ministère de l’Aménagement du territoire, diffusée sur les réseaux sociaux, interdisant leurs activités politiques sur l’ensemble du territoire national.

Les deux mouvements, actifs dans la vie publique et reconnus pour leur engagement citoyen, rejettent catégoriquement cette mesure qu’ils considèrent comme une tentative de museler les voix critiques envers la gouvernance actuelle.

Une atteinte au droit d’association

Dans leur réaction officielle, le MCT et Wakit Tamma section politique rappellent que leurs structures sont dûment constituées et qu’elles œuvrent dans la légalité, notamment dans la défense des droits humains, la promotion de la démocratie, de la justice sociale et de la bonne gouvernance.

« Aucun texte légal en vigueur n’interdit l’existence ou le fonctionnement de nos structures », insistent les signataires. Ils estiment que toute décision limitant les libertés fondamentales doit suivre une procédure judiciaire rigoureuse et non une simple déclaration administrative ou publique.

Un climat de répression dénoncé

Les deux entités dénoncent ce qu’elles qualifient de « tentative d’intimidation », inscrite selon elles dans une dynamique plus large de répression visant les organisations de la société civile, les voix dissidentes et les militants critiques du pouvoir.

« Ces pratiques rappellent les périodes sombres que le peuple tchadien espérait révolues », soulignent-elles dans leur communiqué.

Les mouvements appellent les autorités tchadiennes à respecter les lois de la République, à garantir les droits constitutionnels des citoyens et à cesser les actes d’intimidation. Ils lancent également un appel à la communauté internationale, aux missions diplomatiques et aux organisations de défense des droits humains pour suivre de près la situation au Tchad et soutenir les efforts pacifiques en faveur de la démocratie.

Une décision ciblant uniquement la branche politique

Les deux mouvements s’interrogent sur le fait que cette interdiction vise uniquement la branche politique de Wakit Tamma, alors que d’autres composantes du mouvement continuent de fonctionner sans problème apparent.

« Pourquoi le gouvernement n’avait-il jamais posé le problème auparavant ? Est-ce à dire que les autres ailes de Wakit Tamma ont des autorisations spéciales pour fonctionner ? », questionnent-ils.

Enfin, les auteurs du communiqué réaffirment leur détermination à poursuivre leur engagement citoyen aux côtés du peuple tchadien. Ils dénoncent une décision sans fondement légal et appellent à la mobilisation pour défendre la liberté d’expression et d’organisation.

Le texte est signé par Dingamnayal Judicaël, coordonnateur du Mouvement Citoyen Le Temps, et Zakaria Adoum Zakaria, coordonnateur de Wakit Tamma section politique. Il a été transmis à plusieurs institutions étatiques, dont la Présidence de la République, le Premier ministre, la Cour suprême, ainsi qu’aux services de sécurité.

🇹🇩 Politique : Le collectif des avocats du Dr Assyongar Masra Succès lance un appel à la communauté nationale et internationale

Le collectif des avocats du Dr Assyongar Masra Succès a lancé, ce jeudi 26 juin 2025, un appel pressant à la communauté nationale et internationale, à la suite de la décision de leur client d’entamer une grève de la faim.

Détenu depuis le 16 mai 2025, soit depuis 40 jours, le Dr Masra clame son innocence et dénonce une détention qu’il qualifie « d’aussi injuste qu’illégale ».

Dans un communiqué, ses avocats se disent profondément inquiets pour la santé de leur client, déjà affaiblie par les conditions de détention. Ils dénoncent plusieurs violations graves des droits fondamentaux, notamment :

l’absence de titre d’arrestation,

une perquisition jugée irrégulière,

et un dépassement du délai légal de garde à vue, qui aurait duré 120 heures au lieu des 96 heures autorisées.

Le collectif va plus loin en qualifiant certains documents établis par la police judiciaire de « faux intellectuels », destinés selon eux à masquer ces violations.

Dans ce contexte, les avocats appellent le Secrétaire général des Nations Unies, le Facilitateur de l’Accord de Kinshasa, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, ainsi que les organisations de défense des droits de l’homme, à se mobiliser pour un dénouement rapide et pacifique de cette affaire.

Enfin, ils tiennent le Gouvernement tchadien pour responsable de toute détérioration de l’état de santé de leur client.

🎓 Baccalauréat 2025 : 22,38 % de réussite à la première série d’épreuves

Les résultats tant attendus de la première série d’épreuves écrites du Baccalauréat de l’Enseignement Secondaire Général et Technique, session de juin 2025, ont été officiellement proclamés ce mercredi à N’Djamena. Selon le communiqué du Président du jury, Dr Guirayo Jeremie, le taux de réussite national s’élève à 22,38 %, tandis que 25,71 % des candidats sont déclarés admissibles pour la seconde série.

Sur 104 440 candidats inscrits, 23 374 ont été admis d’office pour avoir obtenu une moyenne égale ou supérieure à 10/20, conformément à l’article 3 du décret N°1334/PR/PM/MES du 1er juin 2015. Les candidats ayant obtenu une moyenne comprise entre 8,5/20 et 9,99/20, soit 26 854 élèves, sont appelés à composer la seconde série d’épreuves prévue pour le mardi 1er juillet 2025 sur l’ensemble du territoire national.

📊 Résultats par série : disparités marquées

Le détail par série révèle des écarts significatifs. La série CA affiche le taux de réussite le plus élevé avec 64,10 %, suivie des séries E (52,38 %) et G3 (42,98 %). À l’opposé, la série D, traditionnellement l’une des plus fournies, enregistre un taux de réussite préoccupant de 11,72 %.

Parmi les séries à fort effectif, la A4 compte 60 693 inscrits, mais seuls 15 758 ont été admis, soit 25,96 % de réussite. La série C atteint 40,40 %, tandis que la série G1 affiche un taux de 31,73 %.

🗓 Prochaine étape : la seconde série le 1er juillet

Les candidats admissibles auront une nouvelle chance lors de la seconde série, organisée dès le 1er juillet prochain. Cette phase cruciale permettra de compléter la liste définitive des admis au baccalauréat 2025.

🙏 Un travail collectif salué

Le Président du jury a salué l’engagement des acteurs mobilisés : enseignants, correcteurs, équipes administratives, forces de défense et de sécurité, ainsi que les partenaires techniques. Il a exprimé sa reconnaissance pour le bon déroulement des épreuves dans un climat de sérénité et de rigueur.

Nomination de Dago Yacouba : le Bureau de soutien au MPS salue une décision présidentielle

Le Bureau de soutien au Mouvement Patriotique du Salut (MPS) a salué la nomination de Dago Yacouba au poste de Délégué Général du Gouvernement auprès de la province du Logone Occidental, annoncée récemment par décret présidentiel.

Dans un communiqué signé par son coordinateur général, Mahamat Issa Dahalop, le Bureau a exprimé sa gratitude au Chef de l’État, le Maréchal du Tchad Mahamat Idriss Deby Itno, pour ce qu’il qualifie de « marque de confiance renouvelée envers les compétences nationales ».

Cette nomination est perçue comme une reconnaissance du parcours et de l’engagement de Dago Yacouba au service de la nation. Le Bureau souligne également qu’il s’agit d’un pas important vers le renforcement de l’administration de proximité et l’amélioration de la gouvernance territoriale.

« Cette décision s’inscrit dans la vision du Président de la République, qui œuvre pour une administration efficace et équitable dans toutes les régions du pays », indique le communiqué.

Le Bureau de soutien au MPS a réaffirmé, à cette occasion, son attachement aux valeurs du parti et son engagement à accompagner le Chef de l’État dans ses efforts pour bâtir un Tchad plus uni, plus stable et plus prospère.

Cette réaction intervient dans un contexte où les autorités cherchent à redynamiser l’appareil administratif local, afin d’offrir des services publics plus accessibles aux citoyens.

Tchad : Le président des Transformateurs écrit depuis sa cellule, 40 jours après son arrestation

Quarante jours après son arrestation controversée survenue le 16 mai à l’aube, le président du parti Les Transformateurs a brisé le silence en adressant une longue lettre ouverte au peuple tchadien depuis sa cellule. Dans ce texte intitulé « Tous prisonniers des injustices et des inégalités », il revient sur les circonstances de sa détention, dénonce les maux qui minent la société tchadienne, et appelle à l’unité nationale autour des valeurs de justice, d’égalité et de dignité.

Une arrestation musclée et toujours inexpliquée

Réveillé à l’aube par des hommes armés, l’opposant affirme avoir été traité « comme un brigand ». Depuis son placement en détention, aucune charge officielle n’a été rendue publique, et le silence des autorités alimente les spéculations.
« Cela fait 40 jours que je suis là, cherchant encore, sans doute comme vous, la raison de ma présence », écrit-il.

Des “prisons à ciel ouvert”

L’homme politique élargit le propos au sort du peuple tchadien, qu’il décrit comme victime de multiples formes d’enfermement : pauvreté, chômage, insécurité, corruption, népotisme, manque d’accès à l’eau, à la santé, et à l’éducation.
« Notre peuple est prisonnier des maladies, de la faim, des exclusions. C’est cette prison collective qu’il faut briser », insiste-t-il.

Un appel à l’unité et à la résistance pacifique

Dans une lettre empreinte de lyrisme et d’espérance, le président des Transformateurs plaide pour une société fondée sur l’égalité et le respect mutuel, au-delà des appartenances religieuses, ethniques ou sociales.
Il met en garde contre les risques de domination, qu’elle soit confessionnelle, militaire ou patriarcale.
« Nous devons de toutes nos forces combattre les tentations de domination nordiste, sudiste, masculine ou militaire. »

Il s’adresse également à ceux qui, selon lui, instrumentalisent la religion ou l’ethnie à des fins politiques :
« Le peuple du Tchad ne veut pas remplacer une domination par une autre. »

Une grève de la faim comme ultime recours

À la fin de la lettre, il annonce avoir entamé une grève de la faim à partir du 24 juin, en protestation contre son incarcération et, plus largement, pour réclamer la libération du peuple tchadien de « toutes les injustices ».
« C’est le seul moyen d’expression que j’ai, depuis cette cellule. »

Une lettre tournée vers l’avenir

S’adressant à sa fille de 10 ans, il confie avec émotion la difficulté de justifier son absence, tout en lui transmettant une leçon de courage :

« Hope, la liberté n’est pas gratuite. »

Il termine son message sur une note de foi collective :

« Quand le chemin est dur, seuls les durs tracent le chemin. Le chemin de la dignité est le nôtre. Nous y arriverons, ensemble, comme un peuple libre. »

Massacres au Tchad : La société civile et Wakit-Tama réclament la démission du gouvernement

Un vent d’indignation souffle sur le Tchad. À travers une déclaration solennelle rendue publique ce lundi, plusieurs organisations de la société civile tchadienne, appuyées par la coalition politique Wakit-Tama, ont condamné avec fermeté les récentes tueries perpétrées dans les localités de Mandakao, Molou, Oregomel et autres régions du pays. Ces actes sont qualifiés de « crimes contre l’humanité » et de « génocide des temps modernes » par les signataires.

Dans le document intitulé « Quand l’État abdique, la Nation s’effondre », les auteurs dressent un tableau sombre de la situation sécuritaire du pays, évoquant des massacres commis en toute impunité, sous le regard silencieux – voire complice – des autorités. « Le peuple saigne, enterre ses morts, fuit ses terres et perd espoir », peut-on lire dans le texte.

Accusant le régime actuel d’illégitimité, d’inaction et de trahison, les organisations exigent la démission immédiate du gouvernement et la mise en place d’un gouvernement de salut public, représentatif des forces vives de la Nation. Elles appellent à une gouvernance fondée sur la justice, la sécurité et la dignité humaine.

En parallèle, la société civile tchadienne réclame la création d’une commission d’enquête internationale indépendante, sous l’égide de l’ONU et de l’Union Africaine, pour identifier et juger tous les auteurs, co-auteurs et commanditaires de ces crimes.

Les signataires interpellent également la communauté internationale, à qui ils demandent de suspendre toute coopération diplomatique, sécuritaire et financière avec les autorités actuelles, qu’ils jugent « disqualifiées et cyniques ».

Enfin, un plan de mobilisation pacifique est annoncé dans les prochains jours : journées de villes mortes, marches, campagnes de dénonciation, et actions judiciaires au niveau national et international, y compris devant la Cour pénale internationale.

La déclaration se termine par un appel solennel à la diaspora, aux militants des droits humains et aux médias :

#Fait_Divers : Un mariage interrompu par l’apparition soudaine de la « fiancée disparue »

Une cérémonie de mariage a viré au chaos ce week-end dans le quartier Begou , à Sarh, lorsqu’une jeune femme s’est présentée à la mairie au moment précis où son ancien fiancé s’apprêtait à dire « oui »… à une autre.

Selon les témoins, la cérémonie battait son plein dans la salle communale de Sarh II. L’ambiance était festive, les familles réunies, les invités installés… quand soudain, une femme vêtue de noir a fait irruption dans la salle, interrompant le maire en pleine lecture de l’acte de mariage. D’une voix forte, elle aurait crié : « Ce mariage ne peut pas avoir lieu. Il est déjà fiancé avec moi ! »

Stupeur dans l’assemblée. Car la femme, Aminata K., 27 ans, était censée avoir quitté le pays deux ans plus tôt, après une longue relation avec le futur marié. Portée disparue à l’époque, sa famille la croyait partie en Libye, certains la disaient même morte. Or, elle aurait été retenue de force dans une ville frontalière avant de réussir à s’échapper récemment.

« Personne ne s’attendait à la revoir, encore moins aujourd’hui, à ce moment-là », raconte un proche du marié, visiblement troublé. L’homme, Boukar A., 32 ans, entrepreneur local, aurait tenté de fuir la salle après cette révélation, provoquant une bagarre générale entre les deux familles.

La police est intervenue pour calmer les esprits. La cérémonie a été annulée. Le maire a refusé de procéder à la signature de l’acte tant que la situation n’est pas éclaircie juridiquement.

Aminata, interrogée par les agents de sécurité, affirme posséder des preuves de leurs fiançailles, y compris des photos et des messages. Une plainte a été déposée pour « rupture frauduleuse d’engagement ».

Réécrire l’histoire du Tchad un Projet historique et Luxuriant

‎’’Je salue et félicite le choix déterminant du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique visant à réécrire l’Histoire du Tchad à travers des Enseignants Chercheurs Tchadiens ayant une profonde connaissance du Tchad. Une nation qui prend le temps de revisiter son histoire pose les fondations d’un avenir plus conscient et plus solide. Affirme Cheick Anta Diop’’.

‎En effet, ce projet ambitieux de restauration et de nationalisation de l’histoire du Tchad est à apprécier à juste titre, car longtemps mythes et préjugés ont caché au monde l’histoire réelle du Tchad.

‎En outre, cette initiative soutenue par l’État s’inscrit dans une démarche scientifique et intellectuelle puisqu’il s’agit de remettre et restaurer notre valeur, notre histoire à son endroit, à naturaliser notre passé à partir de son périmètre d’élaboration.

‎Au-delà, le Tchad a été un acteur important du mouvement de décolonisation en Afrique. La proclamation de son indépendance en 1960 marque une étape clé dans son histoire, et la réécriture de son passé en 2025, s’inscrit dans cette continuité de construire un avenir basé sur une meilleure compréhension du passé.

‎En somme, la réécriture de l’histoire du Tchad est un projet acceptable, ambitieux qui vise à transformer la manière dont le pays se comprend et se représente. Il s’agit d’un processus qui implique une réflexion profonde sur les récits du passé et leurs implications pour le présent et le futur.
YACOUB PASKINE,
Historien.