LES ENFANTS DE LA RUE SE DROGUENT AVEC LE RÉSIDU DES BOISSONS

Les enfants de la rue, déjà au crépuscule courent par ci et  là à la recherche de résidu des boissons. Cette opération se fait dans des différents bars et alimentations de N’Djamena. La pratique dure depuis quelques temps. Ceux-ci cherchent à se droguer au maximum dans l’espoir d’avoir le sommeil et ne pas sentir le froid ni la piqûre des moustiques. De ce fait, quels sont les dangers qu’en courent ces derniers et à qui la faute ?

A la tombée de la nuit, les enfants de la rue munis de panier ou sac à plastic contenant des bouteilles d’eau vide partent à la recherche de résidu des boissons abandonnées. Ce sont des enfants de 07 à 18 ans et plus. Ils effectuent leur opération le plus souvent dans des coins les plus animés auxquels nous avons le quartier Chagoua, Dembé et Moursal. D’après les échanges qu’on a eu avec ces enfants, beaucoup ont quitté leurs parents sous l’emprise de la torture et de la recherche des activités génératrices. Abbas est l’un de ces jeunes, enfants de la rue qui nous donne son témoignage : «  moi j’ai quitté mes parents, parce que je vis avec ma maman qui s’est remarié après la mort de mon père. Son second mari ne m’aime pas. C’est pour quoi, pour éviter la torture j’ai quitté la maison et trouvé refuge à la rue. Ma maman s’appelle Neloum Adeline, elle fait de petit commerce à côté de pont étroit de walia, elle vit toujours à Walia Ngosso. J’ai quitté l’école en classe de 5e et j’ai déjà 04 ans dans la rue, je viens parfois rendre visite à ma mère ». Plus les années s’augmentent plus l’on se rend compte que le nombre de ces enfants  va grandissant. Djibrine Hassan  traverse la même situation que Abbass. Il nous a confié qu’il a un oncle paternel mais qui le déteste et sa maman vit au quartier Atrone. Ces enfants qui regagne la rue tous ne sont pas manqués des parents, d’autres en ont mais préfèrent la rue.

Pour Abdoulaye Achour citoyen tchadien, qu’il émane d’abord de la responsabilité des parents parce que, s’ils se sentent incapables d’élever l’enfant, le mieux c’est de ne pas faire des enfants. Il poursuit sans perdre de vue la société et les gouvernants qui ont eux aussi leur part de responsabilité à ce qui arrive maintenant aux enfants. De sa part, qu’il est prêt de suivre un enfant qui peut s’engager pour sa réinsertion sociale même si les temps sont durs.    

A la question de savoir pourquoi prennent-ils le résidu des boissons, les enfants mineurs comme majeur n’ont qu’une réponse identique : « nous prenons le résidu de boissons parce que nous sommes incapable d’acheter. Et nous buvons cela pour ne pas sentir le froid, et ni la piqure des moustiques afin de bien dormir».  Ces enfants ne mélangent pas non seulement les différentes boissons pour  boire, ils utilisent aussi la colle  de chambre à air  et certains comprimés dans le même cadre.

Pourquoi cet envi quotidien de se droguer ?

Avant de répondre à cette question le sociologue M. Mbeté Nangbatnant Félix avance plus des raisons qui poussent les enfants à vivre dans la rue : « les causes qui renvoient les enfants dans la rue sont souvent familiales. Compte tenu des difficultés, les enfants dont les parents décèdent, dans l’ancien temps les autres parents les prennent en charge, mais maintenant quand certains enfants vivent avec ces parents, ils sont maltraités par les parents adoptifs. Ils sont venus en ville parce qu’on croyait les scolariser mais ils sont soumis à des tâches domestiques et traités comme les petits esclaves et sont mal nourris. Voilà pourquoi ils quittent la maison ».  En ce qui concerne le goût porté à l’alcool par les enfants de la rue, le sociologue dit ceci : « généralement les enfants doivent être sous la protection des adultes, des aînés, mais ils n’ont plus la protection familiale. Ils se droguent pour supporter la souffrance qu’ils subissent dans la rue et ils sont exposés à la pédophilie. Dans la rue les gros poissons avalent les petits poissons».

Quels sont les dangers liés à la consommation de résidu de l’alcool ?

Dr Ngombaye Djaïbé, ancien ministre de la santé publique déclare : « Quand on fouille dans une poubelle, on ne trouve que la saleté et on n’est exposé à ce qu’on appelle une infection. Toutes les infections sont dans des poubelles. Le meilleur endroit pour trouver EBOLA, le cholera etc. Ces enfants prennent des résidus, sans savoir si ce type souffre de tuberculose, ils peuvent aussi attraper la typhoïde, la gastroentérite. Si le type qui a but et s’il n’a pas désinfecté, il peut transmettre par le goulot sa maladie et en gelant on ne désinfecte pas comme on boit au clairon. Un enfant ne doit pas boire de l’alcool, les conséquences sont énormes et incalculables sur les organes comme le foie, le rein, le cerveau. L’alcool peut conduire à des actes délictueux. C’est autant des choses qui font qu’on ne doit pas laisser les enfants dans la rue. Si l’État avait des moyens, il devait prendre en charge ces enfants, mais la meilleure façon de prendre en charge ces enfants, c’est avant qu’ils ne soient dans la rue. Il faut réagir par rapport aux maltraitances des enfants dans le monde entier cela se fait mais pourquoi pas au ici ». Pour répondre à l’une de nos inquiétudes nous avons saisi la mairie du 6e arrondissement l’endroit auquel vit le plus cette pratique.

Le maire adjoint Abakar Khamis dixit : « la rue n’enfante pas, ce sont des enfants des responsables parfois ce sont des pères de famille irresponsables qui laissent leurs enfants dans la rue. Parfois, ces enfants n’arrivent même pas du tout expliquer leur présence dans la rue, donc les raisons sont diverses. Boire le résidu des boissons ou manger le reste du repas de quelqu’un d’autres, c’est une pratique très dangereuse et moi j’avais déjà évoqué une fois lors d’une réunion avec les opérateurs économiques, que les détenteurs des bars et restaurants ne doivent pas laisser les enfants venir manger le reste de repas ou boire le reste de boisson. A notre niveau on peut convoquer les détenteurs de bars et restaurants pour les donner une décision ferme. Désormais aucun enfant ne doit manger le reste du repas ou boire le résidu de boisson ».   Refuser le reste du repas ou de boisson à l’enfant de la rue, c’est de le protéger contre toute maladie. Conclue le maire adjoint du 6e arrondissement.

Il est à signaler que le centre de réinsertion de ces jeunes de Koundoul évolue en dent de scie. La majorité de ces enfants dorment sous les viaducs, au marché Dembé et dans d’autres recoins de la capitale.

AJASSA ET RIJLF-T CÉLÈBRENT LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA JEUNESSE ÉDITION 2018

Les jeunes tchadiens à l’instar des autres jeunes africains et d’autres continents ont célébré hier 12 Août 2018, la Journée Internationale de la Jeunesse sous le thème « Espaces sûrs pour les jeunes » qui est arrêté par la communauté internationale. Cette célébration a eu lieu au Musée national dans le 5e arrondissement de la capitale. C’était en présence des présidents des associations et de Madame Mariam Djamous, mère de toute la jeunesse tchadienne.

Association des Jeunes arc-en-ciel pour la stabilité sociale en Afrique (AJASSA) et Réseau International des jeunes leaders francophone du Tchad (RIJLF-T) ont réuni la jeunesse africaine et surtout tchadienne au sein du musée national pour partager les idées autour du thème qui, est arrêté par la communauté internationale : « Espaces sûrs pour la jeunesse ». Remplissant la salle, les jeunes étaient impatients d’aborder le thème arrêté. Dans l’attente de la mise en place complète, le groupe Dakouna Espoir composant rien que des enfants de la rue, ont présenté une chorégraphie en humour au public qui a bien rigolé. Ces enfants méritent d’être soutenus murmuraient l’assistance.

Après la présentation chorégraphique, le modérateur Abakar Djoufoun, écrivain de son état, a introduit le conférencier Dr Abdelkerim Marcelin. Docteur Abdelkerim Marcelin lui aussi écrivain et auteur des plusieurs livres et romans. Pour aborder le thème du jour, Abdelkerim a eu recours à la citation de Mayeurs et Paolino  « le secret de  la richesse de toute nation n’est qu’un autre chose que la rigueur intellectuelle et morale de chaque citoyen ». De nos jours les hommes politiques n’orientent que leur politique sur la jeunesse. Alors C’est quoi la jeunesse et l’âge déterminant la jeunesse varie-t-il d’un pays à un autre ou d’un continent à un autre ?  Dr Marcelin apporte une lumière à cela : « une jeunesse, c’est une catégorie des personnes, différentes des jeunes parce que, quand on dit jeune, signifie beaucoup de chose. Comme disait Ramayack dans l’un de ses livres sur l’explication des droits de l’homme aux enfants de 07 à 77 ans c’est ça jeune. Et quand on dit jeunesse, c’est de 15 à 35 ans dans le contexte africain et dans le pays développé comme la France ou les pays de l’union européenne, la jeunesse c’est de 15 à 25 ans. Peut-être dans la société traditionnelle africaine on peut entendre parler de la jeunesse de 15 à 20 ans. L’âge de maturité chez les filles par exemple en Irak est de 09 ans et chez les hommes, 13 ans ». Concernant le thème, le conférencier invite les jeunes à être cultivés et garnis d’intelligence afin de s’épanouir. Pour lui, l’on ne peut en aucun cas construire le développement avec les jeunes qui tout le temps passent leur temps dans l’ivrognerie et qu’il est temps pour que les osent.

Très intéressés par le thème quelques participants ont posé leurs inquiétudes aux panelistes montrant ainsi leur colère. Ils ont pointé du doigt ce qui suit : l’absence de niveau des jeunes tchadiens dû au recrutement anarchique et non par mérite à l’exemple de docteur Abdelkerim Marcelin qui selon eux est l’auteur de 34 ouvrages mais n’a même pas une seule matière à enseigner à l’université, manque des soutiens aux porteurs de projet, recrutement des jeunes dans des ONG et à la fonction publique par affinité. Ces jeunes ne perdent pas de vue la rivalité qui existent entre eux et les vieillards qui selon eux veulent toujours s’éterniser sur tout plan.

Après la contribution des uns et des autres, la maman des jeunes tchadiens Mariam Djamous s’exclame haut et fort qu’elle a peur de l’avenir de cette jeunesse tchadienne, car pour elle, la jeunesse tchadienne ne s’accepte pas, elle se réuni par ethnie, clan, région et bien d’autres, pour tant ils sont tous  des tchadiens et doivent s’aimer les uns les autres et se dire la vérité sur ce qui ne marche pas afin de contribuer à la stabilité et le développement de ce pays. Elle demande enfin aux jeunes d’être créatifs, curieux et ouverts pour l’épanouissement commun.  

Pour  le président d’ajassa, Mbaïramadji le résultat attendu de cette journée est qu’à la sortie de cette rencontre, chaque jeune doit avoir le patriotisme, la solidarité et la culture de la paix. Il invite enfin les jeunes à prendre leur destin en main pour affronter le chômage et l’injustice sociale dont – ils font preuve. La journée internationale des jeunes est instaurée par les nations unies. Il est à signaler que les personnalités invitées à cette journée ont brillé de leur absence. Il s’agit de membre du cabinet du Président de la République et de la première Dame, membre du ministère de la jeunesse et aux sports, membre du ministère de la jeunesse.

 

Aviation: Air Algérie va desservir l’Afrique centrale, avec Douala et Libreville en démarrage ‎

Pour sa première expérience en Afrique centrale, la compagnie nationale aérienne, Air Algérie a annoncé l’ouverte des deux nouvelles dessertes vers le Cameroun et le Gabon avant la fin de cette année, indique le site informations aéronautiques,NewsAero.
Selon cette source, Air Algérie proposera 3 vols par semaine, à partir du 2 décembre 2018, à savoir les mardi, jeudi et dimanche vers Libreville, la capitale gabonaise. Vers le Cameroun, la ligne Alger-Douala sera proposée à partir du 3 décembre à raison de trois vols par semaine. Il est indiqué par ailleurs, que ces deux lignes seront opérées en Boeing B737 et que la compagnie sera sans concurrence sur ces trajets.
L’on indique en outre, qu’en plus de ses lignes domestiques en Afrique, Air Algérie dessert déjà Abidjan, Bamako, Le Caire, Casablanca, Dakar, Niamey, Nouakchott, Ouagadougou et Tunis et qu’avec une flotte de 58 avions, la compagnie nationale algérienne envisage déjà Addis-Abéba, Banjul, Brazzaville, Conakry, Lomé, N’Djamena et Yaoundé.‎

LA PREMIÈRE FÊTE DE L’INDÉPENDANCE DU TCHAD DANS LA 4E RÉPUBLIQUE

Les tchadiens fêtent ce 11 Août, la date à laquelle ils ont acquis  leur indépendance. Cette grande  cérémonie commémorative a lieu à la place de la Nation de N’Djamena. Elle a vu la présence des plusieurs autorités. C’est sous des pluies gelâtes que la nature a participé à cette fête. La cérémonie a débutée à l’arrivée du Président de la République après l’arrêt des pluies à 11H.

Tchad berceau de l’humanité, a célébré son indépendance comme le fait tout autre pays autrefois colonisé. La date du 11 Août est la date où tous les tchadiens ont dit oui à l’indépendance et non à la colonisation.  11 Août  1960 à 11 Août 2018, cela fait exactement 58 ans d’indépendance sans colonisation « sur papier ».

Et pour célébrer ce temps fort qu’a laissé, le 1er  Président tchadien, François Ngarta Tombalbaye à ses pairs, tout le corps militaire a pris d’assaut la place de la Nation dès 7H du matin. De fur et à mesure, la population de 07 à plus de 50 ans qui a son tour, a envahi les lieux. C’est sous les pluies que les militaires, les journalistes et la population ont attendu impatiemment l’ouverture e

t la fin de cet anniversaire.

Dans ladite célébration, les bâches et les chaises louées pour  la circonstance ont servi des parapluies aux invités et de couvres matériels pour les techniciens. Malgré tout, les pluies ont beau mouiller l’armada du public.   A part le stand du Président de la République et ses invités, les autres endroits n’étaient rempli que de la boue poussant certaines personnes à ce tenir aux abords de la piste du défilé voire même être sur la piste n’y n’était pas la vigilance des agents de sécurité mis sur place. Il est à signaler que vu l’importance de cette commémoration, les représentants de certains pays sont arrivés sous le gel des pluies.

La célébration de l’indépendance du Tchad n’est pas non seulement le moment opportun pour les tchadiens de se donner les mains et d’avancer sur la même direction mais aussi d’avoir une parfaite collaboration avec d’autres pays.

Presque épuiser d’attendre sous les pluies et dans cet endroit frileux, les militaires faisaient assez de mouvement pour réchauffer le corps.  En Afrique et au Tchad, le respect du temps n’est pas de rigueur et les pluies sont parfois des obstacles pour les uns et une bénédiction pour les autres. Ainsi, l’arrivée du Président de la République à 11h00 a permis l’ouverture de la célébration qui a commencé par le dépôt des fleurs en mémoire des martyrs soldats décédés au champ de bataille. Après ce geste, les militaires ont défilé tour à tour. Il s’agit de l’armée de l’aire, l’armée de terre ainsi que la police nationale, chacune avec sa prestation et démonstration. La présentation des armes dans cette circonstance n’est pas du reste.  Pour l’animation de ce moment crucial et très important, le groupe musicien Djamba-Djoya était au rendez-vous. A la fin de cette cérémonie commémorative et après le départ des hautes autorités, la police a tiré de gaz lacrymogène pour disperser les enfants.

 

 

Tchad : Unités administratives et Collectivités autonomes: 23 provinces, 95 départements et 365 communes

Tchad : Unités administratives et Collectivités autonomes: 23 provinces, 95 départements et 365 communes

Le président de la République, chef de l’Etat Idriss Deby Itno a signé l’ordonnance portant création des Unités administratives et des Collectivités autonomes, les unités administratives et collectivités autonomes sont structurées en  23 provinces, 95 départements et 365 communes.

L’ordonnance détermine les Nombres, les dénominations et les délimitations des unités administratives et des Collectivités autonomes 23 provinces, 95 départements et 365 communes.

Les Provinces sont administrées par les Gouverneurs et les Département par les Préfet. Les Statuts et les attributions des Chefs des Unités Administratives sont fixés par Décret pris en Conseil des Ministre hormis celle la ville de N’Djamena qui est une province à statut particulier, régie par un texte spécifique.

La nouvelle organisation administrative est le fruit du Forum National Inclusif sur les réformes institutionnelles tenu à N’Djamena en Mars 2018 avec la participation de toutes les forces vives de la Nation.

Les statuts et les attributions des chefs des unités administratives sont fixés par décret pris en Conseil des ministres, l’ordonnance en son article 5 stupide que « les limites territoriales des provinces sont celles des anciennes régions et, celles des départements et communes sont fixées par décret pris en conseil des ministres.

Télécharger l’ordonnance

SANTE : Le Chef de l’Etat IDRISS DEBY ITNO a présidé la réunion mensuelle sur la santé.

SANTE : Le Chef de l’Etat IDRISS DEBY ITNO a présidé la réunion mensuelle sur la santé
Cela fait plusieurs mois qu’elle ne s’est pas tenue. Elle est enfin de retour. La réunion mensuelle sur la santé, ce cadre où se discutent les grandes questions liées à la santé de la population tchadienne, a regroupé les cadres des différents ministères concernés ainsi que les partenaires a permis de faire la situation épidémiologique du pays à l’entame de la saison de pluie. Le principal ordre du jour est la situation épidémiologique du moment. La rougeole, le plan de riposte contre le cholera, la morsure de scorpion dans le nord du pays sont au rang des préoccupations du moment derrière le paludisme pour lequel le Chef de l’Etat IDRISS DBY ITNO a voulu s’assurer que toutes les dispositions sont prises pour protéger la population. Pour ce qui est de la vaccination, thème central de la réunion, il ressort des échanges qu’en l’état, la couverture vaccinale n’est pas satisfaisante. Il y a donc lieu de d’intensifier les efforts, soutient Dr Kalilou Souley, Représentant intérimaire de l’OMS au Tchad.

RDC: Kabila désigne l’ex-ministre de l’Intérieur Ramazany Shadary candidat (porte-parole du gouvernement)

Le président congolais Joseph Kabila a désigné l’ex-ministre de l’Intérieur Emmanuel Ramazani Shadary comme son dauphin à l’élection présidentielle prévue en décembre en République démocratique du Congo, a annoncé mecredi le porte-parole du gouvernement.
M. Ramazani Shadary va aller immédiatement déposer son dossier de candidature au siège de la commission électorale, a ajouté le porte-parole Lambert Mende en conférence de presse. La clôture est prévue à 15h30 GMT.
« Il s’agit du camarade Emmanuel Ramazani Shadary, secrétaire permanent du PPRD né en 1960 dans la province du Maniema (est de la RDC) marié et père de huit enfants », a déclaré M. Mende en présentant brièvement le « dauphin » du président Kabila, 47 ans, qui ne pouvait pas se représenter d’après la Constitution.
M. Ramazani Shadary « va représenter notre famille politique à l’élection présidentielle », a ajouté M. Mende. C’est le candidat « derrière lequel nous allons tous nous aligner », a-t-il insisté.
M. Mende présentait « la conclusion des consultations que le président Joseph Kabila Kabanga, autorité morale du Front commun pour le Congo, a menées pour dégager le nom de l’oiseau rare ».
M. Ramazani Shadary fait partie des personnalités congolaises frappées en 2017 par des sanctions de l’UE pour violations des droits de l’Homme.

Journée Internationale de la jeunesse : Plaidoyer d’un jeune africain (Alfred B. SAWADOGO)

La jeunesse africaine, ce sont ces jeunes qui sont déterminés à se faire une place au soleil, mais ce sont aussi ces gens qui ne croient plus en la notion de progrès. Ce sont ces jeunes qui font preuve d’un engagement social remarquable, convaincus que le développement ne se fera pas sans les initiatives citoyennes ; Mais ce sont aussi ces jeunes qui croisent les bras, pensant que tout viendra de l’Etat

La jeunesse africaine, ce sont ces jeunes, désespérés, qui embarquent régulièrement dans des bateaux de fortune en direction de l’Europe ; Mais ce sont aussi ces jeunes qui croient qu’il est encore possible de réussir en Afrique. Ce sont ces jeunes qui arrivent à se faire un nom dans l’entrepreneuriat ; Mais ce sont aussi ces jeunes dont les projets ne se concrétisent pas par manque de financement. La jeunesse africaine, ce sont ces jeunes qui accèdent à des postes de responsabilités dans les parlements, les gouvernements, dans les conseils d’administration ; Mais ce sont aussi ces jeunes dont les idées ne sont pas véritablement prises en compte dans les sphères de décision tant nationales qu’internationales. Ce sont ces jeunes qui se forment pour être ingénieurs, médecins, avocats ; Mais ce sont aussi ces jeunes qui n’ont pas eu la chance d’aller à l’école.

La jeunesse africaine est cette jeunesse qui est omniprésente dans les discours officiels mais qui, en pratique, peine à gagner toute l’attention qu’elle mérite. C’est cette jeunesse de qui l’on dit qu’elle est l’avenir, pendant que cette même jeunesse, en proie au chômage, a dû mal à imaginer l’avenir. La jeunesse africaine c’est cette jeunesse dont on parle beaucoup mais en faveur de qui on agit souvent peu ; C’est cette jeunesse dont on vante tellement les talents, la créativité, sans pour autant mettre à sa disposition les moyens/cadres/politiques dont elle a besoin pour déployer pleinement son potentiel. Cette jeunesse qui, parfois, n’est même pas associée aux discussions la concernant en premier chef.

Pourtant, les attentes vis-à-vis de la jeunesse sont immenses, multiples et multiformes. Ne dit-on pas que l’ânesse met bas pour que son dos se repose ? On attend de la jeunesse qu’elle soit au cœur du processus de développement de l’Afrique, qu’elle en soit le fer de lance. La jeunesse, de chaque pays, doit réinterroger les fondements même du modèle social dudit pays afin d’améliorer ce qui doit l’être. L’Afrique voudrait voir sa jeunesse être en avant-garde s’agissant de la préservation de l’environnement, l’amélioration des conditions de vie des femmes, l’accès à l’eau potable et à l’énergie, l’accès à un emploi décent; La jeunesse actuelle est censée faire aboutir les chantiers qui ont déjà été amorcés par les devanciers dans différentes secteurs : éducation, santé, infrastructures, agriculture,… La société toute entière espère en la jeunesse, en sa capacité à innover, à porter des projets ambitieux en vue de l’éradication de la pauvreté et la réduction des inégalités. On n’imagine personne d’autre que les jeunes développer des industries de demain et penser les technologies du futur. Toute nation qui enfante des fils et filles attend d’eux qu’ils soient responsables, pétris de valeurs, remplis du sens du devoir, cela est légitime; Il y va de son honneur. Et notre génération doit ainsi faire honneur à l’Afrique.

Cependant, ne nous leurrons pas : s’il n’y a pas de « input », il n’y aura pas de « output ». C’est-à-dire que ce qui sortira de la jeunesse africaine est largement fonction de ce que l’on a investi en elle. Notre génération ne réussira pas à relever les différents défis comme par coup de baguette magique ; Il faudrait, au préalable, qu’elle en ait les moyens, la capacité. En réalité, ce que nous jeunes demandons, ce n’est pas que tout nous soit servi sur un plateau d’argent ; Ce serait bien trop facile et de toute façon, dans ce cas, aux yeux de l’histoire, nous n’aurons aucun mérite-l’histoire juge chaque génération en fonction du plus qu’elle a apporté. De Dakar à Djibouti, de Johannesburg à Casablanca, tout ce que nous jeunes voulons, ce sont des conditions favorables (créées par des politiques de jeunesse bien mûries, efficaces et efficientes) sur lesquelles nous pouvons nous appuyer pour prendre la relève et poursuivre l’œuvre d’édification de l’Afrique. Je demeure profondément convaincu que si nos pays offrent de meilleures perspectives aux jeunes, ces derniers offriront de meilleures perspectives au continent.

Enfin, j’invite la jeunesse africaine, cette jeunesse dont je fais partie, à s’armer plus que jamais de courage, à faire davantage preuve d’engagement. Ce dont je suis persuadé, c’est que rien n’est jamais joué d’avance dans la vie, qu’il s’agisse de la vie d’un Homme, d’une nation ou de tout un continent. Pour l’essentiel, je nous invite, individuellement et collectivement, à nourrir une vision, une ambition, un projet pour nous-mêmes, pour notre quartier, notre communauté, notre pays, notre continent. Nous devons croire fermement en cette vision, en ce projet de sorte à nous lancer à fond dans sa réalisation. Du moment où elle a du sens pour nous-mêmes et apporte un plus à la société, donnons le meilleur de nous-mêmes pour l’accomplir. Rêvons, travaillons, bâtissons, contribuons, participons, agissons, engageons-nous…parce que nous le voulons, parce que nous le pouvons et parce que nous le devons !

Alfred Bewindin SAWADOGO, sa_alfred@rocketmail.com

Leader au sein du think tank international MROD/BF

Mouvement de Réflexion sur les Opportunités de Développement du Burkina Faso

Tchad : Le Président Deby en visite surprise à l’ONECS

Le Président de la République Idriss Deby était ce matin en visite surprise à l’ONECS où se trouve le Secrétariat du jury du Baccalauréat 2018.

Le Chef de l’Etat accompagné du Ministre Secrétaire Général de la Présidence est arrivé pour constater l’Etat d’avancement de la correction et se rassurer du bon déroulement.

Selon les informations, les résultats du baccalauréat seront connus probablement ce 16 Aout 2018.

TF

Tchad:Une nouvelle compagnie aérienne tchadienne est née

Le Chef de l’Etat IDRISS DEBY ITNO a officié ce matin, au palais présidentiel la cérémonie de signature d’un accord pour la création de la nouvelle compagnie aérienne tchadienne. Le ministre de l’aviation civile et de la métrologie nationale Mahamat Tahir Rozi d’un coté, et le directeur du service commercial d’Ethiopian Airlines Busera Awel de l’autre, par leur signature, engagent le Tchad et le groupe Ethiopian Airlines dans un partenariat de longue durée. L’accord vient préciser les contours de cette relation et les conditions de la gestion de la nouvelle compagnie aérienne tchadienne. Celle qui a pour nom Chadian Airline porte en elle de grandes ambitions partagées par les deux parties, renseigne Busera Awel, directeur du service commercial d’Ethiopian Airlines. L’enthousiasme du responsable éthiopien est aussi partagé par le ministre Mahamat Tahir Rozi qui voit grand dans cette nouvelle aventure.

DGCOM