IL SE PRÉSENTE AVEC DEUX MOITIES D’UNE CARTE D’IDENTITÉ NATIONALE CHEZ UN NOTAIRE

Dans la matinée du mardi 30 octobre, sous une sororité presque sublime, un homme d’une quarantaine débarque au secrétariat d’un notaire. Il est venu pour légaliser sa carte d’identité nationale. La secrétaire a demandé avant tout l’original de la carte pour justification. Le monsieur donne d’abord la photocopie de sa carte puis met la main dans sa poche et ressort deux moitiés d’une carte d’identité nationale c’est-à-dire le recto à part et le verso aussi à part. La dame demande à ce dernier de la remettre la vraie carte d’identité nationale car ce qu’il a remis est une carte scannée et plastifiée.

L’homme en question se justifie : « Madame, c’est ma vraie carte d’identité nationale comme ça. Je viens à peine de me le faire délivrer même pas encore trois mois. C’est ce matin, en voulant enlever la carte de ma poche, je me suis retrouver avec deux moitiés d’une même carte ». « Voici mon ancienne carte d’identité nationale », montre ce dernier à la secrétaire.

La secrétaire prend tout de même les cartes et rejoint son chef au bureau pour confirmation. Vingt minutes plus tard, le monsieur aura à se faire légaliser sa carte d’identité nationale.

A trois mois seulement, une carte d’identité nationale se dégrade. Pourtant, elle a une validité de dix ans à compter de sa date de délivrance.

DJIMNAYEL NGARLENAN

TCHAD : LA PROBLÉMATIQUE DE L’ÉCOLE TCHADIENNE INQUIÈTE LA FONDATION GRAND CŒUR

La fondation grand cœur et le ministère de l’éducation national ont organisé une conférence débat ce matin au Cefod sous le thème : « La problématique de l’école tchadienne quelle solution ? ».

C’est dans le but de trouver une meilleure solution pour favoriser l’éducation nationale sans faille que cette conférence débat est organisé. Il est à rappeler que l’éducation ou l’école tchadienne souffre depuis une décennie de plusieurs maux : la baisse de niveau par si et la grève par là. Toutes ces choses entravent sévèrement l’avenir de la jeunesse et voir hypothèque l’épanouissement du pays.

« L’école est la base de la formation du citoyen, c’est là où tout le monde vient de différent milieu et se rencontre et cela, on peut créer la synergie pour accueillir un citoyen puis disparaitront les guerres tribalismes, racisme et régionalisme. Pour soutenir l’école tchadienne, il faut d’abord analyser ses  problèmes puis trouver des solutions voire l’accompagner. En tant qu’association et fondation nous venons en appui du public et aussi en appuis des autres partenaires pour aider à régler le problème de l’école tchadienne. Nous ne prétendons pas transformer les enfants d’une baguette magique le problème de l’école tchadienne est beaucoup plus grand » a déclaré Ahmad Taboye, chef de département de la formation et encadrement professionnel de la fondation grand cœur.

Ce panel organisé par la fondation grand cœur est à sa 2e édition et verra bientôt la signature d’un accord de partenariat entre ladite association et le ministère de l’éducation nationale.

Cette conférence a vu la participation des élèves et étudiants  y compris les cadres de l’éducation nationale.

ANNE YANKIM & G.Addé

A DEUX JOURS DE LA REMISE DE SA DOT, ELLE SE FAIT SURPRENDRE AU SORTIR D’UNE AUBERGE

Maitre Joe et Evé, deux jeunes fiancés habitants le même quartier et très reconnus du grand public du moins qu’ils sont inséparables du matin jusqu’à la nuit. Leurs fiançailles a durée presque six ans. A l’issue de laquelle, Joe a décidé d’épouser la dame Evé. Le plutôt serait le mieux. Très vite, les deux familles seront mises au courant. Une entente va naitre. Les préparatifs vont commencer avec des réunions à différents niveaux. La date de cette fameuse remise de dot sera arrêtée.

Généralement, les cérémonies de dot se passent un samedi à N’Djamena. Alors, à deux jours de la cérémonie c’est-à-dire un jeudi matin, Joe quitte la maison très tôt pour se rendre chez son oncle. Objectif : mettre les points sur les I c’est-à-dire, les derniers détails et consignes à tenir le jour J. Après une quarantaine de minutes avec son oncle, Joe prend sa moto pour regagner le domicile familial. A sa sortie sur la grande voie qui longe la concession de son oncle, il tombe nez à nez avec Evé et un autre monsieur qui sortent d’une auberge à 6h du matin. Très rapidement, il accélère la moto et freine juste devant les deux tourtereaux. « Evé ! D’où sors-tu comme ça ? », lance Maitre Joe à sa future conjointe.

Pendant plus d’une dizaine de minutes, la réponse tarde à sortir de la bouche de Evé. « Evé, dis-moi que tu viens de sortir de cette auberge avec ce monsieur ? », répète encore ce dernier. « Réponds-moi bon sang ! », ajoute-t-il. Après un instant de gêne, oscillant entre la peur de gâter son mariage, dame Evé éclate une pleure ahurissant et se jette sur les pieds de Joe. Remplit d’étonnement et de colère, d’un geste plus qu’inhabituel, Joe repousse Evé d’un violant coup de savate puis démarre sa moto en trombe et quitte malheureusement les lieux. Il vient de vivre le plus mauvais jour de sa vie.

Arrivée à la maison, il convoque une réunion d’urgence. Des appels téléphoniques par-ci, par-là et le soir, toutes les deux belles-familles vont se réunir pour statuer sur le sort de Evé. Joe va donc demander à sa belle-famille de dire la vérité sinon, il va renoncer à épouser leur fille. Quelques sages de la belle-famille vont donc se retirer de la réunion pour se concerter avec leur fille. Evé finira par avouer sa mésaventure à l’auberge avec toute une pluie de larmes aux yeux. Joe va donc refuser catégoriquement d’épouser cette « fameuse femme infidèle » et la dot sera annulée. « Il y a 99 jours pour le voleur mais un seul jour pour le propriétaire », n’a-t-on pas dit ? Heureusement pour Maitre Joe ! Sinon, la femme est prête à tout et pour tous en même temps.

DJIMNAYEL NGARLENAN

TCHAD : 49 JEUNES OFFICIERS GRADES A LA SORTIE DE LEUR FORMATION

Les officiers de la 27e promotion baptisée « Kerim Nassour », général de brigade, ont reçu ce matin 02 Novembre à la place de la Nation leur palier après 24 mois de formation. C’était en présence du ministre d’État porte-parole du gouvernement, le ministre délégué à la défense, chef d’état-major général des armées ainsi les commandants et le maire de la ville de N’Djamena.

Ils sont 49 jeunes officiers dont 3 venus du Bénin et 2 de la République du Niger ayant suivi deux ans de formation théorique et pratique dans la coopération bilatérale des pays voisins du Tchad et surtout du défi sectoriel face aux menaces terroristes. Cette formation initiée par le Groupement des Écoles Militaires Inter Armées (GEMIA), fait intégrer dans le corps militaire de l’État, ces jeunes, qui ont su montré leur courage et abnégation pour la patrie. Le président de la république du Tchad, Idriss Deby Itno, a choisi d’appeler cette promotion par le nom du général Kerim Nassour, une icône a qui servi avec bravoure le Tchad pour les coups de Canon.

Rappelons que le général Kerim Nassour est né vers 1962 dans la région de l’Ennedi. C’est un militaire dévoué qui a servi le pays durant de longues années. Après son entrée dans l’armée, il occupe différents postes de responsabilité entre 1977 à 2000 notamment, le commandant des forces de l’ordre, colonel et ensuite général de brigade entre 1990 et 1997 avant de devenir commandant de la sécurité rapproché de la présidence de république, il décède en 2000 laissant derrière lui une veuve et quatre enfants.

ALLARAMADJI INNOCENT

BRÈVE : UNE AMBULANCE S’EST RENVERSÉE APRÈS AVOIR DÉVIÉ UN CLANDOMAN

C’est sur l’avenue Charles Dégaulle  non loin du centre de traitement de fistule que cet accident presque mortel se produit ce matin aux environ de sept heures. Selon les agents de sécurité interrogés sur place, deux personnes se trouvaient au bord de ce véhicule, le chauffeur accompagné d’une autre personne dont l’une d’entre elles s’est fracturé le bras et l’autre a eu de blessures. Ces dernières sont conduites immédiatement à l’hôpital général de référence. Le clandoman en question n’a rien et a continué tranquillement son chemin affirment quelques témoins. La police de la circulation est venue dégagée l’ambulance  vers le commissariat central.

 

 

FETE DES SAINTS : CERTAINES COMMUNAUTES DU TCHAD NETTOYENT LES TOMES DES SIENS

Le 1er novembre  journée est commémoré dans beaucoup de communautés comme une   fête  des morts. Chez les chrétiens catholiques le 1er novembre n’est pas la fête des morts mais plutôt celle des saints. Certains parents ayant perdu leur proche se sont rendu ce jour pour nettoyer les tombes de disparus. L’objectif de cette journée est de commémorer la disparation de ceux et celles qui ont quitté ce monde des vivants. Nous avons fait le tour dans quelques  cimetières de la capitale.

Dans quelques cimetières particulièrement celles de NGon- Mba, Toukra dans le 9ème arrondissement et Farcha dans le premier, enfants, jeunes, vieillards se sont rendu  ce matin au cimetière avec des pelles, râteaux, pioches, ballais et autre pour nettoyer les tombes de leur siens. En outre ces matériels d’autres personnes viennent avec des aliments, boissons et liqueur de toutes catégories voire des jetons pour offrir à leurs morts. Comme tous les 1er novembre pour les uns cette journée est la fête des morts.   

Pourquoi cette pratique ? C’est une pratique  est insensée pour certains et c’est  le suivisme. Pour d’autres « cette pratique existe depuis le temps jadis et  ne font qu’emprunter les pas des initiateurs ». Un citoyen habitant non loin du cimetière déplore le fait de rassembler les pailles  et bruler sur les tombes.

Toute âme a droit à un lieu de repos quelque soit son âge ou son rang social.  Le 1er novembre comme un jour spécial pour les chrétiens catholiques et certaines communautés pour honorer leur membres de famille qui ne sont plus de ce monde. Tout à fait le contraire pour le recteur du grand séminaire saint Luc de bakara, Abbé Dominique  n’apprécie pas  le faite que les chrétiens catholiques viennent au cimetière le 1er novembre. Pour lui la toussaint est la fête des saints et non la fête des morts. Abbé Dominique demande aux chrétiens catholiques de ne pas confondre cette date du premier novembre qui est fête des saints avec le jour des morts qui se célèbre tous les 2 novembre de chaque année.

TCHAD : LES LYCEES SCIENTIFIQUES PILOTES AU TCHAD

Depuis l’année passée quelques établissements publics  ont été  baptisés lycées scientifiques pour augmenter le pourcentage des élèves en séries scientifiques et faire la      promotion des matières scientifiques dans les établissements d’enseignement au Tchad.

Cette initiative est à sa deuxième année d’expérience. L’Etat tchadien cette année veut atteindre ses objectifs dans cette politique à retiré ces enseignants scientifiques dans les établissements conventionnés. Un tour dans quelques lycées de la capitale pour voir l’effectivité des cours dans ces dudit lycées  nous a permis de voir qu’après cette reprise, les élèves et enseignants trainent encore les pas.

Dans quelques établissements que nous avons passés les responsables saluent l’initiative et se disent être satisfaits des conditions d’études.

Au lycée de Walia l’un des responsables affirme que l’initiative n’est pas mauvaise  mais il faut veiller à ce que toutes les conditions soient réunies pour lier la pratique à la théorie.

L’éducation contribue au développement d’un pays certes mais l’orientation dans un domaine précis est très indispensable. Pour bâtir une nation prospère, il faut diversifier les compétences et les talents, raison pour la quelle l’Etat à travers le ministère de l’éducation nationale à créer des lycées scientifiques pilotes.

La question fondamentale qui reste et demeure c’est la disponibilité et la qualité de mains d’œuvre qualifiée pour ces lycées.  En outre cette question il faut ajouter le manque des salles de travaux pratiques, des laboratoires pour les évidences dans les matières telles que la chimie, la biologie, la géologie…Si la faculté des sciences exactes et appliquées de Farcha dans le premier arrondissement qui est censée offrir un bon cadre pour la formation des enseignants scientifiques peines à se disposer de tous les supports pédagogiques, des laboratoires et autres, comment penser déjà à se lancer dans cette aventure ?

Pour ce faire l’Etat doit prendre toutes les dispositions pour que ces lycées scientifiques répondent aux attentes des apprenants et des observateurs pour qu’afin la formation de ces futures scientifiques dans le pays de Toumaï soit au cœur des objectifs d’un développement meilleur et durable.

Israël-Tchad: bientôt des relations diplomatiques?

Depuis quelques années, on note un réchauffement des relations entre Israël et le Tchad, particulièrement depuis juillet 2016, lorsque l’ancien directeur-général du ministère des Affaires étrangères Dr. Dore Gold avait été reçu par le président tchadien Idriss Déby dans son palais. Le Tchad est un grand pays d’Afrique (1,3 millions de km2), dont la moitié de la population est musulmane. Il est membre de la Ligue arabe. Les deux pays entretenaient déjà des relations dans les années 1960, mais suite à des pressions des Etats arabes, N’Djamena avait rompu toutes ses relations avec Israël.

La visite de Dore Gold faisait suite à la tournée diplomatique très réussie du Premier ministre dans toute une série de pays du continent africain. Le réchauffement des liens entre Israël et de nombreux pays africains répond à des intérêts économiques, technologiques, politiques et sécuritaires de ces pays ainsi qu’à des intérêts diplomatiques israéliens.

Cette semaine, un fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères a annoncé lors d’un point de presse que des relations diplomatiques seront bientôt établies entre les deux pays.

Photo ministère des Affaires étrangères

Lphinfo

« LE PALU TUE CHAQUE DEUX MINUTES UN ENFANT AU MONDE »

Le slogan affiché devant chaque hôpital, dispensaire et sur les grands axes de la ville de N’Djaména est « le palu tue chaque deux minutes un enfant au monde ». Depuis deux mois (septembre et octobre), le taux des enfants atteints par le palu est en croissance. Le paludisme constitue un problème majeur de santé publique au Tchad et représente la principale et première cause de mortalité et de morbidité chez les enfants de moins de cinq ans et chez les femmes enceintes. 

La grève lancée par la plateforme revendicative il y’a quelque mois, vient d’aggraver la situation des enfants qui souffrent de cette maladie. Rien que les mois de septembre et octobre, dans les hôpitaux, pharmacies ou cliniques l’on remarque la présence massive des enfants et femmes malades.

Depuis deux mois, les hôpitaux, les centres de santé et les cliniques privées de N’Djaména, ne désemplissent pas de patients souffrants du paludisme. Les salles d’hospitalisation sont débordées, certains malades installés dans les couloirs ou sous des tentes de fortune.

A l’hôpital mère et enfant, sauf les enfants en cas de la maladie grave que le service d’urgence les prennent en charge. Ce sont les enfants qui ont des fièvres entre 40°c à 41°c qui sont enregistrés et suivis par le médecin. On estime entre 150 à 160  enfants par jour qui arrivent à l’hôpital mère et enfant sans compté ceux qui ne sont pas enregistrés ou leur température est en dessous de 40°c (c’est à dire le cas moins grave ou la température qui est entre 38° et 39°c).

Au niveau de l’hôpital de l’Amitié Tchad-Chine, malgré que la grève n’est pas ressentis parce qu’ils sont des médecins chinois et des contractuels, au mois de septembre l’on a enregistré les enfants malades du palu grave entre 63 à 350 cas de palu moins grave.

L’épidémie du paludisme est devenue comme une maladie qui atteint en même temps et dans le même lieu un grand nombre de personne. Dans chaque concession, on y trouve au moins deux personnes ou enfants atteints du paludisme. Dans les provinces la situation reste aussi grave.

Ainsi, malgré les moyens mis en œuvre par le gouvernement et les ONG tel que Malaria Consortium qui a distribué gratuitement des médicaments aux enfants de 0 à 5ans, des résistances persistent du fait de facteurs intrinsèques au mode de transmission du parasite et des conditions socio-économiques dans des zones touchées. Certaines personnes vont jusqu’à croire que le paludisme devient une maladie contagieuse.

OUSMANE DIARRA

G5 Sahel: des projets de développement et de stabilisation annoncés au Niger

Comment stabiliser et développer les régions à risque dans les pays du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad) ? Experts, ministres et partenaires au développement se sont penchés sur cette question à Niamey. Des projets de plusieurs milliards de francs CFA verront bientôt le jour dans ces zones.

La réunion de Niamey a permis aux participants de mieux découvrir l’Alliance Sahel, un groupe de partenaires dédié au développement et composé de 12 membres. « La réunion de ce matin a abouti, affirme Mikailou Sidibé, expert en infrastructures du G5 Sahel. Les ministres ont positivement accueilli le document qui est accepté pour qu’on voit les résultats avant la fin de l’année. »

Pour stabiliser et développer les zones à risque du G5 Sahel, une quarantaine de projets d’une valeur de 90 millions d’euros ont été identifiés. « Il s’agit très concrètement de redonner en quelque sorte aux populations à travers ces projets espoir en l’avenir, explique Jean-Marc Gravellini, le responsable l’Unité de coordination de l’Alliance Sahel. Donc la mission que nous avons avec le G5, c’est de faire en sorte que, d’une manière générale, ces projets puissent s’exécuter rapidement ».

Principal bailleur de fonds, l’Union européenne travaille activement avec le G5 Sahel dans le cadre de la préparation de la conférence de Nouakchott. « Nous travaillons ensemble pour que la conférence du 6 décembre, qui va avoir lieu en Mauritanie à Nouakchott, soit toute en succès, et à laquelle des projets importants doivent être approuvés pour le besoin des populations, pour la stabilité », assure Angel Losada, envoyé spécial de l’Union européenne au Sahel.

Rfi