Compte Rendu du Conseil Ordinaire des Ministres 13/12/2018

Le conseil ordinaire des ministres du jeudi 13 décembre 2018 a examiné et adopté trois projets de textes et a suivi une communication.

Au titre du ministère de l’Économie et de la Planification du développement, deux projets de loi ont été soumis au Conseil.

Le premier porte sur une loi autorisant le Président de la République à ratifier l’accord de prêt, relatif au financement additionnel du projet de construction de la route Ngouri-Bol, signé le 29 Octobre 2018 entre la République du Tchad et le Fonds Saoudien de Développement.

Le second projet est relatif à la loi portant organisation et réglementation des activités statistiques au Tchad.

S’agissant du premier projet de loi relatif à l’accord de prêt complémentaire de cofinancement de la transsaharienne Massakory-Ngouri-Bol, le Fonds Saoudien de Développement intervient à hauteur d’environ 6 milliards de Francs CFA pour les travaux de génie civil du 2ème tronçon Ngouri-Bol, long de 35 Km.

Quant au 2ème projet de loi, relatif à l’organisation et à la réglementation des activités statistiques au Tchad, celui-ci a pour objectif principal d’améliorer la production des statistiques au Tchad, en disposant d’une coordination et d’une structuration appropriée du système statistique national tout en assurant l’effectivité de la décentralisation, de la déconcentration du système en le dotant des ressources humaines de qualité et en quantité suffisante pour le rendre autonome.

Il faut préciser que ce projet de loi représente une avancée majeure car il traite des questions importantes de développement de la statistique au Tchad.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’Eau et de la pêche, le conseil a examiné et adopté le projet de loi portant création d’un centre de documentation et d’information géographique.

Cette structure qui est un organe de transfert des connaissances et de technologie prévoit d’accompagner le gouvernement dans sa politique de gestion intégrée des ressources en eau, de soutenir la recherche et l’efficience des bases de données permettant aux organisations nationales et internationales de développement, d’avoir un accès facile et fluide aux informations recherchées. Le centre bénéficiera du soutien financier de la coopération suisse.

Avant la levée de séance, le conseil a suivi une communication du ministre de l’Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la gouvernance locale sur la situation peu commode de nos chefferies traditionnelles qui semblent dévier de leur mission première de gestion et d’encadrement des concitoyens.

Dépositaire et garante de nos us et coutumes, la chefferie traditionnelle au Tchad est l’objet d’otage des personnes qui sont parvenues à la tête de celle-ci, non pas pour servir la population mais pour assouvir leurs propres désirs égoïstes. Leur gestion à distance ou par procuration de ces chefferies, les éloignent des réalités locales et contribuent à mettre en mal la paix, la cohabitation pacifique et la cohésion sociale dans nos contrées.

Compte tenu de la sensibilité de la question, le président de la République a déploré la situation qui prévaut dans nos chefferies traditionnelles et a instruit le ministre en charge de la gouvernance locale, de mettre de l’ordre en faisant respecter et appliquer par la hiérarchie provinciale, les textes régissant les chefferies traditionnelles sous la quatrième République, évitant ainsi à notre pays des situations aux conséquences désastreuses.

10h-11h10

CONCOURS HULT PRIZE : LES ETUDIANTS DE LA FACULTE DE MEDECINE DECLARES GAGNANTS

La grande finale de la première édition du concours mondial de projet entrepreneurial
dénommé Hult Prize s’est déroulée hier soir dans l’amphithéâtre de la faculté
de médecine de l’université de N’Djamena. C’était en présence du Directeur de
la Caisse Nationale des Œuvres Universitaires, du Représentant du Directeur des
affaires académiques de l’Université de N’Djamena et du Responsable Hult Prize.

Placé sous le thème « l’entrepreneuriat social, un levier
contre le chômage de masse »
, la compétition a opposé 32 groupes d’étudiants
porteurs de projets. Quatre meilleurs projets ont été présélectionné pour la
phase finale. C’est l’équipe de la faculté de médecine, constituée de 3 étudiants
en 7e année qui en sort vainqueur avec leur projet KADJA qui signifie espoir en Sara, un projet
qui vise à mettre en place une infirmerie mobile, et dans les écoles.

Le Directeur de Hult Prize, Bachar Moustapha Batrane salue la participation des étudiants et le travail bien abattu. « Ce concours existe dans 1000 universités répartis dans 150 pays dans le monde dont l’université de N’Djamena », dit-il.

Il faut rappeler que Hult Prize est un concours mondial de projet entrepreneurial, initié en 2009 par Ahmad Asshkar, diplômé de hult international business school. Hult prize encourage les étudiants du monde entier porteurs de projets afin de résoudre le défi du monde par des projets innovants. Sur trois phases, le gagnant représentera l’université de N’Djamena sur le plan international pour la conquête de 1 000 000 $ américain. 

TCHAD : Pour la Première fois l’ONG Oxfam prime les journalistes pour la lutte contre la faim et la pauvreté


Dans le but de rendre visible ces actions humanitaires  dans les provinces du Lac et du Kanem, l’ONG Oxfam Tchad a organisé un prix en journalisme. Au total 15 dossier ont été enregistrés dont 3 rejetés et 12 ont fait l’objet de concours.

Placé sous le thème : « Le Tchad sans faim et sans pauvreté », le concours vise à motiver les hommes des médias à œuvrer pour les activités de résilience dans ces deux provinces : le Lac-Tchad et le Kanem.

Pour ce concours des portraits, des reportages, des magazines et dossiers ont été réalisés par les journalistes.

Trois catégories de média sont retenues pour concourir à savoir la presse écrite, la radio et la télévision.

En radio faute de candidature deux candidats seulement ont concouru dont le premier prix est arraché par Mlle Kadja Kana Grace de la radio Fm Liberté et le deuxième est remis à Ismaël Souleyman du desk arabe de la même station.

En presse écrite trois œuvres journalistiques ont retenu l’attention du jury. A cet effet trois  prix ont été décernés aux heureux gagnants : Le premier prix est remis à David Boudina du Journal Le pays, le deuxième donné à Denis Sanzoubé Nestor de l’hebdomadaire l’Eclairage et le troisième est revenu à Bienvenu Dalndigué du Journal Le pays.

En télévision le meilleur prix est attribué à Mlle Madji Rimingyae Bandoum de la télévision nationale, le deuxième c’est Mahamat Ousmane de la télévision Al-Nassour Tv et Mistangar Victor de la télévision Electron TV qui a bouclé la boucle.

Les prix sont constitués essentiellement de trophées, attestations et chèques : 350 000 francs CFA, un trophée et une attestation pour les premiers prix de chaque catégorie, 200 000 francs et attestations pour les deuxièmes prix et les troisièmes ont reçu chacun un chèque de 125 000 francs CFA plus une attestation.

Un prix qui, selon les participants permet de jauger leur niveau en journalisme et contribuer à la lutte contre la faim et la pauvreté.

Pour cette première édition, il révèle que les journalistesne sont pas plus motivés pour la compétition. Selon les organisateurs l’accentsera mis désormais sur aspect communicationnel pour la tenue de la deuxièmeédition en 2019.

KITA Ezéchiel/Ousmane Diarra

SANTE: « Les défis de la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile au Tchad »

Les travaux de la 24ème  session de la revue annuelle du ministère de la santé publique ont démarré ce matin sous le thème: « Les défis de la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile au Tchad ». C’est le ministre de la santé publique Aziz Mahamat Saleh qui a présidé la cérémonie en présence des partenaires techniques, financiers et les membres des différentes organisations ainsi les directeurs généraux et délégués. Les travaux vont s’étalé sur 4 jours.

Cette 24ème revue annuelle de la santé est une stratégique du gouvernement et de ses partenaires pour l’amélioration de la santé des populations. Une nouvelle politique étalée jusqu’à l’horizon 2030 et prend  en compte le plan National du développement sanitaire de 3ème  génération de 2018-2021 avec un plan de suivi dont sa mise en œuvre est en cours.

Le thème de cette revue vise à toucher du doigt les questions liées à la santé maternelle, néonatale et infantile. Au cours de ces travaux les stratégies prioritaires claires, pertinentes et réalistes, le suivi de la mise en œuvre des activités prioritaires concourant à l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle, infantile et néonatale, et de la recevabilité des acteurs à tous les niveaux de la pyramide sanitaire seront abordées.

Pour le représentant du représentant de l’organisation mondiale de la santé, Dr Kalilou Souley « Des formations en cascade ont été organisées dans le domaines de l’assurance qualité, sur la prise en charge de complications médicales liées à la malnutrition aigüe, sur les occasions manquées de vaccinations et le PEV pratique, sur la distribution intégrée des médicaments contre l’onchocercose et  la filariose lymphatique, les campagnes de prospection de masse de la THA dans les foyers du Mandoul, sur les soins essentiels aux nouveau-nés, les soins obstétricaux et néonatales d’urgence dont la césarienne qui est un geste qui sauve la vie pour ne citer que celles-là. » a affirme t-il.  

 En officiant la cérémonie le chef de département de la santé, Aziz Mahamat Saleh a mis l’accent sur les défis à relever par son équipe afin d’être au rendez-vous de 2030. Pour l’atteinte des objectifs, le ministre exhorter les participants à cette revue de suivre avec intérêt les travaux afin de contribuer à l’accélération de la réduction de la morbidité et de la mortalité par définition et l’adaptation des stratégies efficaces pour la mise en œuvre du PNDS3 avec l’obligation de rendre compte à tous les travaux.

Durant les 4 jours lesdifférentes sessions qui seront tenues viseront à étudier sept points jugésimportants dans cette nouvelle stratégie. Les participants s’attèleront sur l’évaluationde la mise en œuvre des recommandations issues de la 23ème session,la santé maternelle, néonatale et infantile. La question de la disponibilité  des ressources humaines et les stratégies d’améliorationet de renforcement ne va pas être perdue de vue. La présentation de lacartographie sanitaire actuelle, la communication en faveur de la santé :défis liés à l’élaboration d’un plan intégré de communication, la gestion desapprovisionnements et des stocks en médicaments et vaccins et le financement dusystème de santé pour les activités 2019. Sont des thématiques qui serontexaminées avec plus d’attention pour corriger les manquements.      

KITA Ezéchiel/Anne Yankim

«Si un médecin n’est pas inscrit à l’ONMT et qui exerce quelque part, l’ordre peut décliner toute responsabilité et s’il l’est, il doit s’expliquer»

Trois questions au Président de l’Ordre national des médecins du Tchad (ONMT), DrMbaiguinam Dionadji, Endocrinologue de formation.

Tachad : Quel est le rôle de votre institution ?

 Dr MD : L’Ordre national des médecins du Tchad en abrégé (ONMT)est une institution non constitutionnelle qui a la charge de veiller sur la probité et la moralité. Il se serve à l’exercice de la fonction médicale. En réalité, l’ONMT est une institution qui s’occupe du développement en matière de santé tant moderne que traditionnelle. A cause de cela, nous sommes des conseillers auprès du pouvoir public mais aussi, auprès de tous les médecins dans le cadre de leurs exercices.

Tachad : Comment un médecin doit intégrer l’ONMT ?

Dr MD :Tout médecin qui veut s’exercer par exemple sur le territoire national est censé être inscrit à l’ONMT. Si le médecin qui se soustrait de l’inscription ou du tableau de l’ordre est un médecin mal formé, qui ne veut pas se faire dévoiler.Et que l’ordre ne peut pas l’autoriser à exercer soit, il n’est pas un médecin.

Tachad : Quelle sanction risque un médecin qui ne respecte pas ces démarches ?

Dr MD : Si quelqu’un n’est pas inscrit à l’ordre et qui exerce quelque part, l’ONMT peut décliner toute responsabilité et s’il l’est, il doit s’expliquer.

DJIMNAYEL NGARLENAN

« SI LA JEUNESSE AFRICAINE NE TROUVE PAS D’EMPLOI, ELLE PEUT DEVENIR LE PIRE ENNEMI DU CONTINENT AFRICAIN »


La jeunesse africaine dans son ensemble, peine à se trouver de l’emploi. Le taux de chômage ne fait que croitre du jour au lendemain. Ce manque d’emploi a retenu à l’occasion de l’atelier international de l’association mondiale des services d’emplois publics qui se tient depuis hier à N’Djamena sous le thème : «L’implication des Services Publics d’Emploi SPE dans le développement de l’emploi vert », l’attention des acteurs africains. 

Tout a commencé par la création de l’AMSEP qui est l’Association Mondiale des Services d’Emploi Publics en 1988 par six directeurs d’emploi public animés parla ferme volonté de promouvoir des échanges entre les services publics d’emploi concernant les questions relatives au combat contre le chômage afin de mieux mener cette lutte et notamment celle des jeunes dans leurs pays respectifs. AMSEP compte au total 185 pays membre dont le Tchad.

« En ce qui concerne justement le chômage des jeunes, la banque mondiale estime que ceci représente 60% de l’ensemble des chômeurs en Afrique. Le rapport de l’organisation internationale de travail de2017, publie que, le taux moyen de chômage dans la région Nord-africaine a été de 11,7% soit 8,7 millions des chômeurs à ladite année. La région d’Afrique subsaharienne, quant à elle, a connu un taux moyen de chômage de 7,2%. Mais l’organisation internationale du travail estime que ce taux qui, en 2018 est resté quelque peu stable, le restera quelque peu en 2019 pour atteindre 7,3%. Car ici, entre 7 à10 millions des jeunes intègrent chaque année le marché du travail et ce marché ne croit pas assez en termes d’offre d’emploi pour les absorber » explique Balimga, la représentante du Présidente d’honneur de l’Association Africaine des Services d’Emploi Public.

Mme Balimga allant plus loin pour dire « Nous constatons à l’unanimité que la jeunesse est le meilleur allié du continent africain, mais qu’elle peut également devenir son pire ennemi si elle ne trouve pas d’emploi ». Le printemps arabe et le phénomène actuel grandissant de migration clandestine de masse des jeunes est en réalité la conséquence résultant de l’exode rural massif des jeunes et de leur chômage et l’oisiveté dont-ils font montre dans les différentes villes africaines.

Le travail tant cherché par la jeunesse africaine, peut être le vecteur de développement ainsi que le moteur du développement de l’Afrique. « L’emploi vert » apparait comme l’une des meilleures solutions que proposent l’AMSEP et l’AASEP qui regroupe les différents pays africains.

Décret Portant nomination a des postes de responsabilité au Ministère des affaires Étrangères

Décret Portant nomination a des postes de responsabilité au Ministère des affaires Étrangères
Article 1er
-Ambassade du Tchad au Émirats Arabes Unis Abou Dabi

  • Conseiller Économique Dr Mahamat Brahim Al Béchir.
    -Attaché de Press Alhabib Hamid Mahamat.

-Ambassade du Tchad au Brucxelle Premiers Secrétaire Mahdiya Djamila Zakaria.
-Ambassade du Tchad au Genève Premier Secrétaire Abdelfakhara Adoum Haroun.
-Ambassade du Tchad à Algérie Conseillère Culturelle Khaliya Tahir Koumbal.
-Ambassade du Tchad à Ankara Premier secrétaire Brahim Al Nay Outhmane Issa.
-Ambassade du Tchad à Brazzaville Premier Conseiller Fatimata Tchoindo.
Consul général du Tchad au Djeddah Consul Adjoint Abdelkhader Mahamat Cherif Ali.
Consul général du Tchad à Douala Vic Consul Abdelmedjid Zakaria Abdallah.
Signé par son exellence Idriss Deby Itno Président de la République du Tchad chef de l’état chef du gouvernement
Publié Par Journal Al Hiwar
Dp Saleh Ali Sinine.

Décret Portant nomination à un poste de responsabilité au Ministere de la promotion de la Jeneusse,des Sports et de l’Emploi

Décret Portant nomination à un poste de responsabilité au Ministere de la promotion de la Jeneusse,des Sports et de l’Emploi
Article 1er
-Coordinateur Général Adjoint de L’office Nationale d’appui à la Jeunesse et aux Sports ONAJES

  • Charfadine Abdelkerim Sébi en remplacement de Hamid Erda Taïro.

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LA MALTRAITANCE DES FEMMES ET FILLES A N’DJAMENA ATTIRE L’ATTENTION

Les activités dénommées 16 jours d’activisme qui s’étaient déroulées du25 novembre au 10 décembre 2018 sous le thème : « Mettre fin aux violences faites aux femmes et filles » ce sont clôturées hier au centre culturel Don Bosco dans le 7e arrondissement. A l’issue de cette clôture, une journée dédiée « Nuit des 16 jours d’activistes » est aussi organisée.

C’est à travers le, « Projet de la promotion de la citoyenneté, de la cohabitation pacifique et de défense des droits de l’homme et des femmes à N’Djamena et à Moundou » financé par l’Union Européenne et porté par un consortium constitué des trois acteurs notamment : ESSOR, porteur du projet, l’université populaire et le centre culturel Al-mouna. Cette lutte pourle bien être de la femme, de son droit, la cohabitation pacifique et bien d’autres reste d’actualité.

Pour Patrice kemgané, responsable du projet, la problématique de la violence faite aux femmes est cruciale et joue sur le développement socioéconomique du pays. La nécessité de ce projet est de sensibiliser la population de N’Djamena au respect de droit de la femme et des filles. Il estime pour sa part que, l’objectif est atteint : « C’est un sentiment de joie, bien que le public ne soit pas nombreux et les officiels ne soient pas présent en nombre à la clôture, nous avons réussi. C’est plus de 6 000 personnes touchées dans la ville de N’Djamena à travers nos différentes activités menées qui sont entre autres conférence débat, émission radio, caravane, spectacle de danse,théâtre, forum, jeu citoyen et nuit des 16 jours d’activisme. Nous pensons que pour la toute première édition, l’objectif est atteint. Et dans les perspectives à venir, nous avons encore sur deux ans le même événement et nous invitons les acteurs publics et privés de se joindre à nous pour lutter contre ce fléau qui retarde le développement notre pays» a lancé Patrice Kemgné.

Pendant les 16 jours d’activité dans les 10 arrondissements, les associations, les artistes rappeurs et islameurs, les comédiens et les danseurs ont tenu en haleine le public et ont fait passé le message de leur manière à la population N’Djamenoise, cible de cette sortie d’information et de sensibilisation d’où la clôture hier au Don Bosco.Il important de rappeler que, la clôture de cette activité a eu lieu au même moment que le monde célébrait la journée mondiale des droits de l’homme.  L’événement va s’étendre aussi à Moundou dans les jours à venir nous confie le responsable du projet.

LE TCHAD ABRITE L’ATELIER INTERNATIONAL DE L’ASSOCIATION MONDIALE DES SERVICES D’EMPLOIS PUBLICS

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L’office National pour la Promotion de l’Emploi(ONAPE) du Tchad en partenariat avec l’Association Mondiale des Services d’Emploi Publics (AMSEP) organise depuis ce matin, un atelier de trois jours du 11 au 13décembre 2018, à l’hôtel Hilton une conférence internationale sous le thème :« L’implication des SPE dans le développement de l’emploi vert ». Cet atelier reçoit en son sein plusieurs délégations des différents pays d’Afrique.

Cet événement constitue l’aboutissement d’un travail collectif, considérable entrepris dès la fin de l’Assemblée Générale de l’Association Africaine des Services Publics d’Emploi (AASEP) tenue à Dakar en 2015. L’Assemblée au cours de laquelle, l’ONAPE du Tchad a émis le vœu d’abriter le présent atelier.

Pour le Directeur de l’ONAPE, Fayçal Hissein Hassan Abakar, cet atelier est devenu une réalité aujourd’hui et sa tenue au Tchad honore tous les tchadiens. Dans ses discours, il n’a pas perdu de vue la quintessence du thème arrêté pour ladite occasion qui selon lui est révélateur du fait que chaque continent, pays ou encore région regorgent des potentialités de développement économique et social. Et ces potentialités en Afrique et plus particulièrement au Tchad reposent sur l’agriculture et l’élevage. « La tenue de cet atelier va ouvrir des nouvelles opportunités dans le développement socioéconomique à travers la création d’emploi vert », a-t-ilsouligné.  

Pour Ibrahi AG Nock, Directeur général de l’agence nationale pour l’emploi(ANPE)-Mali, cet atelier symbolise l’élan de solidarité, de partage, d’échanges et de coopération entre l’AMSEP, les cinq régions géographiques qui la composent ainsi que les services d’emploi publics membres. « Cette conférence vise à échanger les bonnes pratiques en la matière, à partager les expériences en vue d’un transfert de connaissance entre SPE membres dans une approche multi partenariale structurée et enfin, à instaurer la réflexion, tant au niveau national qu’international,sur la promotion de l’emploi en général et le développement de l’emploi vert en particulier. Plus que tout autre secteur, l’agriculture demeure le secteur le plus pourvoyeur d’emploi dans nos pays. Or l’agriculture africaine est particulièrement vulnérable aux effets du changement climatique ».

En ouvrant cet atelier, le ministre tchadien de la promotion des jeunes, des sports et de l’emploi, Mahamat Nassour Abdoulaye dixit : « La question de l’emploi constitue, plus que jamais, une préoccupation mondiale. Et cette réalité affecte tous les types d’économies,qu’elles soient industrialisées, en transition comme les anciens pays de l’Est ou en développement comme chez nous en Afrique et plus particulièrement au Tchad ».

A l’issue de ces assises, certaines décisions seront prises dans le cadre de l’amélioration de la situation de la jeunesse africaine en chômage.