Religion : la « Cohabitation Pacifique » au Tchad préoccupe les religieux

La Ligue des Oulémas et Prédicatrices au Tchad en collaboration avec l’Union des Associations Féminines Arabophones du Tchad, ont organisé une conférence débat hier 01 février 2019 dans la grande salle de la mosquée Roi Faysal sur sous le thème « La Cohabitation Pacifique ». La conférence a été animée par Acheik Adadaim Abdallah Ousman.

Dès l’origine, l’islam s’est définie comme la douce religion, faisant de la tolérance une valeur cardinale ou encore le mot islam est dérivé de « Salam » qui veut dire la paix. L’Islam est la religion de la paix ; la signification du mot « Islam » est « paix », l’un des noms de Dieu est « Paix », les salutations quotidiennes des hommes et des anges sont « paix », le paradis est la Demeure de la Paix, et l’adjectif « muslim » (musulman) signifie « pacifique ».

L’islam accepte à cohabiter avec d’autres sans tenir compte de leur religion ou leur ethnie ou leur pays. Elle est la religion de « Salam » qui est la religion de la paix. L’histoire de la biographie du Prophète (PBSL) explique comment le Prophète a cohabité avec les Chrétiens et les Juifs à la Mecque et Médine. « Nous, en tant que musulmans dans ce pays, nous remercions Dieu parce que nous n’avons pas les problèmes de cohabitation. Nous vivons ensembles depuis longtemps », déclare le conférencier.

« Au Tchad il y a plus de 300 ethnies avec trois confessions religieuses en plus les animistes. Mais dans tous les domaines que ça soit au gouvernement, les religieux ou les citoyens, nous n’avons pas de problème. Dans les écoles, instituts et universités aussi on trouve cet amour. Au Sud du Tchad on y trouve des Mosquées, au Nord on y trouve également des Eglises. Chacun fréquente sa religion comme il le veut. Personne n’oblige quelqu’un a pratiquer la religion de l’autre. Et nous continuons toujours à débattre sur ce thème de la cohabitation pacifique au Tchad », ajoute-t-il.   

Acheikh Adadaim n’a pas oublié de parler sur la relation entre le Tchad et Israël, les gens confondent la religion et la politique. Le Tchad est un pays indépendant et souverain. Le Tchad est solidaire avec le Palestinien. Le Tchad est le 47 pays en relation avec l’Etat d’Israël. Il rappelle que notre relation est dans le domaine économique, technologie, sécuritaire, etc.

Enfin, le panéliste demande à tous ceux qui publient n’importent quoi sur les réseaux sociaux, de lire l’histoire du Prophète Mohammed (PBSL) et ces Compagnies par rapport à la cohabitation Pacifique avant d’écrire.

La Présidente de la Ligue des Femmes Prédicatrices du Tchad, Zenab Youssouf Kabiri s’est penchée sur la question de l’éducation des filles et des garçons. Pour elle nous sommes tous responsables de leur éducation et de leur devenir.

ECONOMIE : quel sera l’avenir de la société cotonnière après sa privatisation ?

Le Secrétaire General Chargé du Commerce de la Coton Tchad, Brahim Malloum  à travers la Société de Media Visionnaire a échangé  le vendredi 01 février avec la presse  autour de la vie de ladite société après sa privatisation. C’était  à l’hôtel Mercure de Ndjamena.

La Société Cotonnière du Tchad Société Nouvelle (COTON TCHAD SN) est un organisme crée en 1972, privatisée en avril 2018 est détenue à 60% par le groupe singapourien Olam. Elle  était précédemment détenue à 75% par l’Etat tchadien, 19% par ex-Dagris   et à 6% par des banques locales, qui a pour mission de fournir les outils et engrais aux planteurs et de commercialiser coton-graine.

Selon IBrahim Malloum, il faut la mobilisation des ressources humaines et financières pour relever le défi de la prochaine campagne cotonnière à travers le pays afin que, le Tchad retrouve sa place ancienne premier pays producteur du coton en Afrique. Il a aussi mis l’accent sur le redressement, le développement de la filière cotonnière et rendre les cotonculteurs contents de leur travail.

La Coton Tchad détient neuf (9) usines d’égrenage du coton. Les usines  à   de Gounou-gaya, de Léré, Pala et Kyabé seront révisées cette année, et trois d’autres usines vont être installées dans les prochaines années a indiqué le SG Chargé du Commerce.

Pour IBrahim Malloum,  la privatisation des activités de base de la Coton Tchad constitue un enjeu social pour les provinces cotonnières les plus enclavées dans le Sud et l’Est du Tchad. Ibrahim Malloum de dire que, Olam vient d’acheter les intrants au niveau du Cameroun pour mettre  à la disposition des  producteurs pour la prochaine campagne.

AHMAT MAHAMT AHMAT

 

 

 

Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé viennent de sortir de prison (porte-parole de la CPI)

Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé viennent de sortir de prison (porte-parole de la CPI)

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo libéré sous conditions (CPI)

La Cour pénale internationale (CPI) a libéré sous conditions vendredi l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté il y a plus de deux semaines de crimes contre l’humanité commis en 2010 et 2011 lors de violences post-électorales en Côte d’Ivoire.

« La Chambre d’appel a décidé à l’unanimité l’ajout d’un ensemble de conditions qui assortissent la mise en liberté » de Laurent Gbagbo, dont l’obligation de résider dans un Etat membre de la CPI en attendant un éventuel procès en appel, a déclaré le juge président de la CPI, Chile Eboe-Osuji.

 

 

SANTE : l’OPDAS s’inquiète de la prise en charge pédiatrique (18%)

L’organisation des premières dames d’Afrique conte le SIDA (OPDAS) a organisé une journée « naitre libre pour briller » « free to shine » sur la question de la prise en charge pédiatrique de VIH au Tchad. Une journée qui vise à présenter la situation de la prise en charge pédiatrique du VIH dans les dix communes de la ville de N’Djamena et informez le public sur la campagne « naitre libre pour briller ».

La campagne « Free to shine » ou « Naitre libre pour briller » a été lancée en novembre 2018 sous le slogan mettre fin aux nouvelles infections du VIH chez les enfants en Afrique d’ici 2030 et garder les mères en bonne santé.

Après avoir mené des campagnes de sensibilisation et de dépistage dans les dix arrondissements de N’Djamena, il ressort que seulement 18% des enfants infectés bénéficient de la prise en charge pédiatrique du VIH. Cette couverture est très basse par rapport aux adultes qui est de 47,2%.  Pour tant, selon le secrétaire exécutif national adjoint du conseil national de lutte contre le sida (CNLS), Dr Abbas Moustapha, la prévalence nationale est de 1,6%. Dr Abbas a aussi noter que même la prophylaxie des femmes enceintes recevant les ARV pour la PTME est de 70,3% mais chez les nouveau-nés elle est de 23%.

Ces faibles taux sont dues aux faibles offres de services en matière de dépistage, d’identification, des difficultés d’accès au diagnostic précoces des enfants infectés, faible intégration de la prise en charge pédiatrique dans les services de prise en charge des adultes, le poids des facteurs socioculturels limitant l’accès à la prévention aux soins et traitement de l’infection à VIH pédiatrique.

Pour faire face à toutes ces difficultés, l’OPDAS compte avec l’appui des communautés, de ses partenaires Unicef, CNLS et autres par des actions vigoureuses afin de mettre fin au sida chez les enfants.

Pour le point focal de l’OPDAS/Tchad, Mme Odjimbeye Ngrambatinan Karmelle l’implication des autorités communales dans cette lutte est très nécessaires car elles sont toujours proches des populations et peuvent influencer rapidement pour une bonne sensibilisation au dépistage de VIH dans les carrés et quartiers.

Il faut noter que l’expression « Free Shine » « Naitre libre pour briller » est une initiative inspirée par les progrès et les engagements pris sur le continent africain afin de mettre terme aux nouvelles infections à VIH chez les enfants et les adolescents et maintenir les mères en bonne santé. Elle a été lancée en janvier 2018 à Addis-Abeba en Ethiopie par l’organisation des Premières d’Afriques contre le Sida avec l’Union Africaine en marge de la 30ème session ordinaire de l’UA.

La « Fre to Shine » s’appuie sur les progrès en engageant le gouvernement, les leaders et les organisations au niveau local dans le but de faire avancer l’accès aux dépistages et aux traitements au VIH.

 

Tchad: Le PAM remet des équipements et matériels au Ministère de l’Education Nationale et de la Promotion Civique

En ce début d’année scolaire, le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies (PAM) a remis au Ministère de l’Education Nationale et de la Promotion Civique (MENPC) des outils de travail destinés aux services chargés de l’alimentation scolaire au niveau régional. La cérémonie officielle de la remise a eu lieu ce vendredi devant le ministère, en présence de la Secrétaire d’Etat à l’Education Nationale et la Promotion Civique, Madame Achta Saleh Damane, et de la Représentante du PAM au Tchad, Madame Nancy Walters.

Le matériel comprend 20 motos, 20 ordinateurs, 20 panneaux scolaires, 20 imprimantes, plus de 100,000 ustensiles de cuisine pour les écoles ainsi que des outils de suivi, comme les registres d’appel journalier, les registres de synthèse des activités de l’école, les fiches de stock et les fiches de rapport d’activités mensuelles. La valeur totale de ce don est de autour de 110 millions de francs CFA.

« Nous espérons que ce matériel permettra aux gestionnaires du programme d’alimentation scolaire de mener à bien leurs activités dans la bande sahélienne du Tchad, contribuant ainsi à l’amélioration du statut nutritionnel et à rehausser les indicateurs du secteur de l’éducation», a signalé Nancy Walters, Représentante du PAM au Tchad.

Le MENPC et le PAM travaillent depuis 1978 sur un programme d’alimentation et de nutrition scolaire qui a pour objectif d’améliorer l’accès à une éducation de qualité pour les enfants issus des ménages ruraux vulnérables à l’insécurité alimentaire et la malnutrition. A cet effet, le Ministère a notamment mis sur pied une Direction de l’Alimentation, la Nutrition et la Santé Scolaire, chargée de coordonner le programme de cantine scolaire au niveau national et du suivi des cantines scolaires au niveau régional.

En 2018, malgré l’insuffisance des ressources financières, le PAM a pu délivrer des repas nutritifs à près de 60,000 enfants scolarisés dans dix régions de la bande sahélienne. Ces régions sont caractérisées par des taux de malnutrition aiguë et chronique élevée et des taux de scolarisation très faibles, surtout pour les filles. En 2019, le PAM cherche à renforcer le lien entre la production locale et l’alimentation scolaire pour une autonomisation des cantines scolaire. Cet approche permet de booster l’économie locale directement par l’achat auprès des producteurs locaux ou indirectement par l’augmentation des revenus qui sont réinvestis dans les communautés renforçant ainsi dans le long terme, la résilience des communautés autour des écoles.

Le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies, ce sont des vies sauvées dans l’urgence et des vies transformées par le développement durable. Au Programme alimentaire mondial, nous intervenons dans plus de 80 pays pour nourrir les millions d’hommes et de femmes touché(e)s par les conflits et les catastrophes, et pour jeter les bases d’un avenir meilleur.

Après 10 jours, Mme Aziza Mariam cède son fauteuil à M. Mahamat Hamid Koua au ministère du pétrole et de l’énergie

Après avoir présidé la cérémonie d’installation du nouveau ministre du pétrole et de l’énergie le 23 janvier dernier, M. Mahamat Hamid Koua, précédemment Ministre Secrétaire Général du Gouvernement Adjoint prend les rênes  dudit département. C’est le ministre Secrétaire Général du Gouvernement, Mariam Mahamat Nour qui a présidé la cérémonie cet après-midi premier février 2019 en présence des parents, amis, collègues ainsi que les directeurs généraux dudit ministère.

Mme Aziza Mariam Al-Béchir a fait  exactement 10 jours au poste de ministre du pétrole et de l’énergie. Elle est nommée le 21 janvier et a pris fonction deux jours après.  En passant le témoin à son successeur, Aziza Mariam souhaite bon vent à son collègue avant de souligner que le secteur de pétrole est un secteur porteur. « Nous avons des bonnes perspectives et avec de rigueur et plus d’humilité, nous pourrons y arriver à réaliser toutes ces activités ».

Le ministre entrant M. Mahamat Hamid Koua, reconnait quant à lui la grandeur des tâches qui sont confiées désormais. Il demande par ailleurs à ses collaborateurs du département de l’aider afin d’atteindre les objectifs fixés. « C’est avec vous qu’on va travailler. Je compte sur vous pour servir la nation tchadienne et la population par ces deux secteurs importants », déclare-t-il.

Le nouveau ministre du pétrole et de l’énergie, M. Mahamat Hamid Koua a un master en économie de gestion et a commencé à faire ses preuves dans le secteur privé. Il fut le directeur général de la Société Nouvelle d’Etudes et de Réalisation (SNER),  Secrétaire Général au Ministère du Plan et de la Coopération pendant deux (2) ans, Secrétaire d’Etat au Ministère des Infrastructures et du désenclavement, Ministre du Commerce et Ministre Secrétaire Général du Gouvernement Adjoint.

RDC : Un général de brigade de l’armée radié pour détournement des fonds publics.

Après une semaine de son investiture, il chasse les brebis galeuses de son service. Le général de brigade Salumu Mbilika, conseiller chargé du génie à l’inspection générale des FARDC (Forces armées de la RDC), est révoqué de l’armée pour détournement des fonds, indiquent une lettre du ministre congolais de la Défense au radié.

C’est en date du 26 janvier 2019 sous l’ordonnance N°18/163 du 27 décembre 2018 que la correspondance du Ministre Crispin Atama Tabe est parvenue à l’ex général des corps armés de quitter la fonction publique « Le contenu du rapport d’inspection sur l’utilisation de fonds destinés à la réhabilitation des bases militaires de Kamina et de Kitona dont vous aviez la responsabilité en qualité de commandant du corps de génie a révélé des manquements graves dans votre chef qui ont, grandement préjudicié les Forces Armées. », précise le ministre dans sa lettre.

https://www.facebook.com/tachadcom/photos/a.577623522678491/638362043271305/?type=3&theater&notif_t=page_post_reaction&notif_id=1548944706228306

En effet, le ministère de la Défense congolaise a salué les services rendus par ce général à la nation congolaise et lui a souhaité « bonne chance pour sa future carrière en dehors des Forces armées de la RDC ».

La lettre n’a pas fait mention de la somme « volée » ni mention d’une poursuite judiciaire.

Ne dit-on pas que l’administration, c’est la continuité ? L’ordonnance date du temps de l’ex président Joseph Kabila.

DIASPORDC

VOA

CEMAC : Le Communiqué final de la 2ème Réunion du Comité des Ministres de l’Agence ASSA-AC

Le Communiqué final de la 2ème Réunion du Comité des Ministres de l’Agence de Supervision de la Sécurité Aérienne en Afrique Centrale (ASSA-AC) a été rendu publique hier 31 janvier 2019 dans la soirée à l’hôtel Radisson Blu de N’Djamena. C’est le Ministre de l’Aviation Civile et de la Météorologie Nationale, Mahamat Tahir Orozi qui a présidé la cérémonie de clôture

Selon le communiqué final, plusieurs points ont été adoptés à l’ordre du jour à savoir : le règlement de base, le règlement intérieur, le financement de l’Agence, le siège définitif, le logo, sélection du Contrôleur Financier et Assistance du Direction, Adhésion de Sao Tomé et Principe, paiement des indemnités du président sortant, etc.

A la sortie de ces assises plusieurs projets étaient arrêtés. Sur les projets de textes d’opérationnalisation, les ministres ont adopté le règlement de base avec amendements. Ensuite pour le financement de l’ASSA-AC, un accord de contribution égalitaire de soixante millions de FCFA (60 000 000) par Etat et par an a été admis. Le siège définitif de l’Agence de Superviseur de la Sécurité Aérienne en Afrique Centrale a été octroyé à la République du Tchad.

Concernant la sélection au poste de Contrôleur et Assistance de Direction, le Comité des Ministres a retenu les candidatures de Madame Nafi Hélène Mboumba de nationalité Gabonaise au poste du Contrôleur Financier et Madame Francisca Benime Yambombo de nationalité Centrafricaine au poste de l’Assistance de Direction.

Faisant l’économie de cette affaire, il est rappelé que la République de Sao Tomé et Principe était arrimée au projet du Développement Coopératif de la Sécurité Opérationnelle et de la Continuité des Programmes de Navigabilité (COSCAP) de la CEMAC, conformément à la répartition géographique établie par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI). Statuant sur la question, le Comité des Ministres a désigné son Président à l’effet de prendre attache avec son collègue de Sao Tomé et Principe avant que les Experts de la CEMAC et ceux de l’ASSA-AC ne prennent attache avec ceux de Sao Tomé et Principe.

Enfin, le Comité des Ministres a demandé au Directeur Général d’établir une feuille de route d’opérationnalisation de l’Agence en vue de l’évolution de ces activités au cours d’une session extraordinaire du Comité des Ministres à convoquer dans un délai de six (6) mois.

Le Ministre de l’Aviation Civile et de la Météorologie Nationale, Mahamat Tahir Orozi se dit persuadé par les décisions prise « Je suis convaincu que les décisions que nous venons de prendre vont se traduire par des actions concrètes dans nos Etats respectifs à travers la mise en œuvre des règlements communautaires, la formation des inspecteurs, mais surtout l’atteinte des objectifs fixés par la déclaration d’Abuja, dans les prochains mois », a-t-il conclue.

Tchad : Deby limoge la première femme ministre du pétrole, 10 jours seulement après sa nomination

La première femme Ministre du Pétrole n’a finalement fait que 10 jours à la tête du département du Pétrole. Elle vient d’être remplacée ce soir à ce département par Mahamat Hamid Koua, précédemment Ministre Secrétaire Général du Gouvernement Adjoint. Le décret rendu public ce soir ne donne aucun détail sur les raisons de ce département inattendu.

Agée de 40 ans, formée en finances et administration entre la France et les Etats-Unis, Aziza Mariam al–Bachir a fait l’essentiel de sa carrière dans le secteur pétrolier aux Etats-Unis et en Malaisie. Elle a aussi été directrice générale adjointe de la Société des hydrocarbures du Tchad.

Tchad Forum

Après dix (10) ans, CSSI compte aller au delà de ses ambitions

A la fin de la première journée scientifique du Centre de Support en Santé Internationale (CSSI) tenue le 30 janvier à l’hôtel Hilton de N’Djamena, les responsables dudit centre ont partagé avec les journalistes les informations relatives au bilan des dix (10) ans de service au Tchad, les défis et perspectives de leur institution.

Le centre de Support en Santé internationale (CSSI) est une ONG Tchadienne à vocation internationale. Créé en 2006 sur les cendres de l’Institut Tropical Suisse (ITS) devenu par la suite l’Institut Tropical et de Santé Publique Suisse (SWISS TPH). Depuis sa création, le centre s’est donné la mission de la recherche en santé, l’appui des établissements publics sanitaire et la formation des cadres tchadiens. En dix (10) quelles sont les réalisations de cette institution ? Ses défis et perspectives ?

Dès 2006, le Centre de Support en Santé Internationale (CSSI) a mis en œuvre des activités, programmes et projets aux comptes de l’Etat Tchadien. En outre ces actions, l’ONG a pu aussi mener des activités de recherches ce qui résulte de la formation des étudiants en master et doctorat.

Les projets mise en œuvre par CSSI couvrent les axes en santé publique avec plusieurs programmes déroulés de 2006 à 2016 et quelques uns sont en cours, les études et l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication à travers la télémédecine.

Soulignant l’apport de CSSI dans le domaine de santé et de développement, enseignant et formateur à l’institut Tropical et de santé publique suisse, Pr Jakob Zinsstag a dit que la Suisse au début du 19ème siècle est un pays aussi pauvre comme le Tchad. « En ce temps là nous avions des famines et c’est le Tchad-Suisse qui a donné l’aide alimentaire » reconnait-il. Pour lui, l’œuvre que CSSI a réalisé sur le plan de la recherche en santé a vraiment contribué au développement du Tchad.

Pour le président du conseil d’administration et président de l’assemblée générale du CSSI, Me Issa Ngarmbassa en dix (10) ans, le Centre a mené des activités au-delà des frontières notamment au Burkina-Faso, en République Centrafricaine et bientôt il sera au Cameroun, au Niger et en Guinée-Conakry.

Pour parler des projets de santé et de développement, CSSI a pu être dans le Salamat plusieurs projets à savoir le projet d’appui global au développement du district sanitaire d’Am-Timan ; projet depuis à l’amélioration de la qualité des soins de santé secondaires à l’hôpital du district sanitaire d’Aboudéïda, le projet d’appui à l’amélioration technique aux hôpitaux de district d’Am-Timan et d’Aboudéïda, aux Centres de santé urbains d’Am-Timan et d’Aboudéïda et à la Pharmacie régionale d’approvisionnement du Salamat et enfin le projet d’appui aux services de santé et à la participation communautaire dans les districts sanitaires d’Am-Timan et d’Aboudéïda.

Dans la ville de N’Djamena, les actions du CSSI sont axées sur la sensibilisation de la santé sexuelle et de reproduction des adolescents et jeunes fonctionnaires de la rue de 40 mètre. 3 700 jeunes ont été touchés par des campagnes de sensibilisations à travers les dix (10) arrondissements de la ville de N’Djamena. A l’issue de ces campagnes, l’équipe du CSS a référés 561 filles et 427 garçons vers les centres d’information et d’orientation de l’ASTBEF dont 222 filles et 65 garçons référés sont pris en charge.

Dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), CSSI a touché plus 7 896 personnes par des causeries éducatives dont 6 219 femmes et 1 677 hommes.

Autres projet que le Centre a développé sont des projets d’appui intersectoriel de santé humaine et animale et plusieurs projets d’appui aux districts sanitaires au Tchad dans les provinces du Batha, du Moyen-Chari, de Hardjer-Lamis, Logone Occidental et Oriental et la province du Salamat.

Parallèlement aux projets de développement, le CSSI a exécuté aussi des projets humanitaires, projets de recherche et études, projets d’intervention et de recherche sur la rage canine.

Le Directeur du Centre de Support en Santé Internationale, Dr Daugla Doumagoum Moto a indiqué que toutes ces actions de son institution sont réalisées grâce à l’appui des partenaires techniques et financiers et une plus grande partie par la collaboration des autorités tchadiennes.

Selon le rapport de dix (10) ans d’activités, il révèle que CSSI a commencé avec un budget de 623 124 000 FCFA en 2006 et en fin 2016 le budget a connu une augmentation de 3 272 000 000 FCFA.

Pour les perspectives, Dr Dougla a fait comprendre que, compte tenu des compétences multidisciplinaires dont regorge le continent africain, le centre compte offrir un cadre d’échanges sérieux et objectifs afin d’atteindre les objectifs du développement durable (ODD). « Nous n’hésiterons pas à aller vers d’autres cieux pour proposer ces compétences car notre ambition est de pouvoir partager nos expériences tout en nous adaptant au rythme évolutif des sciences de la santé dans le monde », a-t-il confirmé.