Le Tchad est sous l’emprise d’un régime autoritaire et dynastique imposé par la famille Déby, où lois et institutions servent à verrouiller le pouvoir et empêcher toute alternance politique. Depuis l’arrivée de Mahamat Idriss Déby à la tête de l’État, le pays est plongé dans une dictature héréditaire, légitimée par une Constitution qui garantit la transmission familiale du pouvoir, privant ainsi le peuple tchadien de tout véritable choix politique.
La modification de l’article 77 de la Constitution par Mahamat Idriss Déby constitue une violation flagrante des principes fondamentaux du droit national, destinée uniquement à consolider le pouvoir dynastique. Pendant ce temps, les puissances étrangères, préoccupées par la stabilité régionale, ferment les yeux sur les violations démocratiques et les crimes du régime.
La répression politique se manifeste de manière sanglante : assassinats comme celui de Yaya Dillo Djerou Betchi, dispersions brutales de manifestations à Faya, Abéché, Sandana et Kouri Bougoudi, interdiction des activités politiques et arrestations arbitraires, à l’image de Succès Masar et Robert Gam.
Depuis 2003, les richesses du pays, notamment le pétrole et l’or du Tibesti, sont détournées au profit d’une minorité, tandis que routes et infrastructures restent à l’abandon. Les réformes sont inexistantes, la misère s’aggrave et l’intérêt familial prime sur l’intérêt national.
Face à cette situation, les citoyens tchadiens appellent à la démission immédiate de Mahamat Idriss Déby et à la fin du verrou dynastique. Ils revendiquent l’instauration d’une alternance démocratique réelle, seule condition pour la justice, la paix et l’équité dans le pays.




