L’initiative de Mohamed Gadah visant à déplacer le siège administratif du Fitri de Yao à Ambassatna soulève une polémique qui pourrait fragiliser durablement la région. L’élu invoque les inondations saisonnières du lac Fitri pour justifier ce transfert et promet une meilleure continuité des services publics.
Mais cette proposition est perçue par la population comme un abandon pur et simple de Yao, ville historique et cœur identitaire du Fitri. Des habitants et notables s’inquiètent d’un risque accru de tensions communautaires et de divisions sociales. « Déplacer le siège, c’est fragiliser notre région et ignorer notre héritage », déclare un leader local.
Mohamed Gadah est également critiqué pour son manque de concertation avec les populations et les autorités locales. Beaucoup considèrent que sa démarche relève plus d’un calcul politique que d’une réelle stratégie de développement. En prônant le transfert, il pourrait créer des fractures irréversibles, transformant un problème d’infrastructures en crise politique.
Les experts et leaders locaux insistent sur la nécessité d’investir dans des solutions durables à Yao : routes surélevées, digues, infrastructures résilientes. Déplacer le siège, jugé précipité et non consensuel, serait une décision irresponsable qui menace l’unité, la stabilité et l’avenir du Fitri.
En somme, l’initiative de Mohamed Gadah apparaît comme une erreur stratégique majeure, susceptible de coûter cher à la cohésion régionale et à sa propre crédibilité politique.




