Le Mouvement Citoyen pour la Préservation des Libertés (MCPL) est monté au créneau ce lundi pour condamner ce qu’il qualifie d’« assassinat crapuleux » de Fulbert Maouanodji, ancien directeur de cabinet du Délégué général du Gouvernement auprès de la province de l’Ennedi-Est, retrouvé mort à Abéché dans des circonstances troublantes.
Dans un communiqué de presse publié à N’Djaména, le MCPL rejette la thèse du suicide par immolation avancée par le procureur général près la cour d’appel d’Abéché, la jugeant non seulement « hâtive » mais également « incompréhensible » au regard des éléments disponibles.
« Les circonstances troubles de cette disparition tragique illustrent une fois de plus le sentiment d’abandon que ressentent de nombreux citoyens, livrés à eux-mêmes dans un climat d’impunité et d’insécurité généralisée », affirme le mouvement dans son texte.
Face à ce qu’il considère comme une atteinte grave aux droits humains, le MCPL appelle à l’exhumation du corps de Fulbert Maouanodji pour permettre une autopsie indépendante. Il exige également l’ouverture d’une enquête impartiale pour identifier les auteurs et complices de ce qu’il qualifie de « crime ignoble qui dépasse l’entendement ».
Le coordonnateur du mouvement, Sosthène Mbernodji, a conclu en appelant les autorités à garantir la transparence dans cette affaire afin de rétablir la confiance entre les citoyens et l’appareil judiciaire.




