Les personnes à mobilité réduite ont élevé la voix ce lundi pour dénoncer ce qu’elles qualifient d’injustice et de mépris à leur égard. Dans une déclaration publique, elles ont fixé un ultimatum de 72 heures aux autorités, menaçant de descendre massivement dans la rue si leurs doléances ne sont pas satisfaites.
Au cœur de leur colère : l’utilisation abusive des tricycles réservés aux personnes handicapées par certains individus qui se présentent comme des « enfants de généraux ». Un comportement qu’elles jugent inacceptable et humiliant.
Les responsables du mouvement interpellent directement les chefs des forces de sécurité, à savoir le Directeur général de la Police nationale, le Directeur général de la Gendarmerie nationale et le commandement de la GNNT. Ils exigent des mesures fermes pour mettre fin à ce qu’ils décrivent comme « une manœuvre orchestrée par des personnes bien connues ».
Si aucune réponse concrète n’est apportée dans les 72 heures, les personnes handicapées promettent de mener des actions de grande envergure afin de faire entendre leurs revendications.




