Une polémique née sur TikTok s’est conclue par des excuses publiques. Hissein Youssouf, auteur de propos controversés à l’encontre de l’ancien préfet de Mongo, Hamit Adoum Batarko, a reconnu son erreur.
Tout a commencé sur la plateforme TikTok, devenue ces derniers mois un terrain d’expression prisé à Mongo. Hissein Youssouf y a tenu des propos mettant en cause Hamit Batarko, ancien haut fonctionnaire de la région. Très vite, les accusations font le tour des réseaux, suscitant commentaires et indignation.
Touché dans son honneur, l’ancien préfet a réagi publiquement. Il a réfuté fermement les allégations de Youssouf, dénonçant des propos sans fondement et portant atteinte à sa personne.
Confronté à cette réponse et à la tournure qu’a prise l’affaire, Hissein Youssouf a choisi de désamorcer la tension. Dans une vidéo diffusée sur les mêmes réseaux sociaux, il a présenté ses excuses à Hamit Batarko, admettant que ses propos avaient pu blesser et nuire injustement.
Ce geste de réconciliation a été perçu comme un retour au calme, dans une affaire qui témoigne une fois de plus de l’impact – positif comme négatif – des réseaux sociaux dans l’espace public tchadien.
À Mongo, cette séquence alimente désormais une réflexion sur la responsabilité individuelle dans l’usage des plateformes numériques, particulièrement lorsqu’il s’agit de figures publiques.




