Alors que le Plan National de Développement (PND) TchadConnexion2030 se veut un levier majeur de transformation du pays, certaines initiatives suscitent déjà des réserves au sein de l’opinion publique. En cause : la tenue d’une soirée de réjouissance par le groupe thématique Communication, mercredi 26 novembre, pour marquer la fin d’une période de travail jugée « intense ».
Présidée par Tahir Hamid Nguilin et coordonnée par Hassan Abdelkerim Bouyebri, cette rencontre a été l’occasion de saluer la synergie entre les membres du groupe et de formuler des plaidoyers en faveur d’un meilleur accompagnement des médias. Toutefois, cette célébration apparaît prématurée aux yeux de nombreux observateurs, en l’absence de résultats concrets issus des premières actions du PND.
Pour une grande partie de la population, la priorité reste la mise en œuvre effective des engagements pris et la visibilité d’impacts réels sur le quotidien. Dans ce contexte, la question de l’opportunité d’une telle célébration se pose avec insistance : est-il pertinent de festoyer alors que le Plan n’a pas encore produit de résultats mesurables ?
Ce choix alimente le sentiment d’un décalage entre les attentes des citoyens et la posture de certains acteurs impliqués, renforçant l’idée d’une communication plus axée sur l’image que sur l’action. Pour l’heure, TchadConnexion2030 demeure une promesse, dont la crédibilité reposera avant tout sur la concrétisation rapide de ses objectifs.




