Tchad : Clôture du 2ème congrès extraordinaire de l’UNAT

Ouvert le 27 août, le 2ème congrès extraordinaire de l’Union nationale pour l’alternance au Tchad (UNAT) a pris fin, jeudi 28 août 2019 au centre Al-Mouna de N’Djamena.

Après le 1er congrès extraordinaire et le 2ème congrès ordinaire du parti en mai 2011, l’Unat a organisé ce 2ème congrès extraordinaire de 2019 avec pour thème : « Restructuration, Redynamisation et Action ».

A travers ce thème, l’Unat entend jeter les amarres et poser les pierres angulaires du parti. A l’issue de ce 2ème congrès extraordinaire, 23 membres sont élus au conseil national et au bureau exécutif dont la présidente de l’Unat, Koumadji Mariam Djelar reconduite à son poste.

« Lors des assises du 2ème congrès ordinaire en 2011, vous m’avez confirmée à ce poste. Cela fait donc 8 ans aujourd’hui que vous me faites confiance. 8 années de combat, de votre combat ou devrais-je dire notre combat. Une confiance que je dois continuer à mériter. Ces années doivent continuer à inspirer, et à nourrir notre ambition et de notre désir d’alternance. Une alternance basée sur le mérite et l’égalité de chance », a-t-elle détaillé au militantes et militants du parti.

Invitant le peuple tchadien à la nécessité d’organiser la société tchadienne sur le principe vital, la présidente de l’Unat, Koumadji Mariam Djelar estime que « Plus que jamais, le développement et l’amélioration des conditions de vie de nos compatriotes dépendront du niveau intellectuel, culturel et scientifique, tributaires du mérite, des valeurs républicaines et des compétences transectorielles ».

Rappelons qu’à l’issue de cette clôture, une minute de silence a été observé en mémoire des tchadiens tombés à l’Est du pays dans les conflits intercommunautaires issus du déficit de cohabitation pacifique.

Mali-Burkina : une coopération en interne pour la sécurité

Au Mali, alors que le pays veut prendre son destin en main, voici qu’un nouvel acteur, en dehors du Canada et de l’Angleterre, veut occuper la scène malienne.

Les membres de l’armée Ranger Wing, la branche des forces spéciales des forces de défense irlandaises, partiront dans les jours à venir pour un déploiement au Mali. 14 membres de l’armée Ranger Wing, des forces spéciales, serviront dans la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation (Minusma) au Mali.

Une Irlande qui commence à adopter son propre agenda, suite à son exposition au Brexit, et qui fait son entrée en Afrique de l’Ouest par la voie militaire.

D’un autre côté, le Mali veut mettre en place des initiatives sérieuses et à court terme pour pouvoir sortir de la crise multisectorielle. Sachant qu’il faut compter désormais sur L’armée malienne, Bamako veut renforcer sa coopération militaire avec le Burkina Faso pour « venir à bout des groupes terroristes » après l’attaque terroriste la plus meurtrière jamais menée contre l’armée burkinabée, a déclaré le ministre malien de la Défense en visite lundi à Ouagadougou.

« Le gouvernement du Mali est solidaire du peuple frère du Burkina Faso qui a été victime d’une attaque lâche et ignoble qui a causé la perte de plusieurs de nos compagnons d’armes », a dit le général le général Ibrahima Dembélé, à l’issue d’une audience avec le Premier ministre burkinabé, Christophe Dabiré.

Après l’attaque de koutoungou le 19 août, le général a présenté les condoléances du président IBK et du gouvernement du Mali au gouvernement et au peuple du Burkina.

Contrairement à son voisin, le Niger, le Burkina Faso est plutôt prêt à coopérer avec le Mali afin de sécuriser leur pays respectif, si toutefois les conditions sont réunies. Le Niger, quant à lui, a préféré émettre des critiques concernant le gouvernement malien, et même des menaces. Prêt à attaquer le Mali sous le prétexte que la déstabilisation du Mali pourrait déteindre sur le Niger, surtout depuis la ville de Kidal. Le Burkina Faso n’est pas tombé dans le même piège, qui consistait à insister sur le fait que les attaques proviennent du Mali et par la même occasion isoler le Mali et faire porter l’entière responsabilité au gouvernement malien. C’est pourquoi le Mali, n’ayant pas répondu au président nigérien, Mahamadou Issouffou, s’est plutôt adressé au Burkina Faso. Le général Dembélé a « réaffirmé au Burkina Faso, le soutien et l’engagement du Mali à ses côtés pour relever le défi auquel nous sommes tous confrontés ». « Actuellement, on a une opération sur le terrain, au niveau de la frontière qu’on est en train d’évaluer avec mon homologue burkinabé. On va travailler ensemble et voir comment améliorer cette opération et renforcer nos capacités, mutualiser nos moyens afin d’arriver à bout des groupes terroristes », a déclaré le ministre malien.

Les populations du Sahel sont très soudées entre elles et respectent leur unicité. Elles aident aussi l’armée nationale afin d’assurer la sécurité de leur territoire.

Issiaka Guindo, Correspondant de Tachad.com au Mali

France : Macron invite les ambassadeurs à bousculer et multiplier des contacts avec la société civile

« Faites de l’Europe une puissance d’équilibre et non une puissance alignée aux Etats-Unis et à la Chine », c’est l’appel de Emmanuel Macron ce mardi à l’ouverture de la conférence de l’Elysée lançant la rentrée annuelle des diplomates français.

Le souhait d’Emmanuel Macron, c’est de voir un rapprochement entre l’Union Européenne avec son voisin russe. « Pousser la Russie loin de l’Europe serait une profonde erreur », a estimé Macron ajoutant que « la vocation de la Russie n’est pas d’être un allié minoritaire de la Chine ».

Cette conférence de ce mardi est pour Macron une « stratégie de l’audace » diplomatique et indispensable pour éviter l’effacement de l’Europe face à la Chine et aux États-Unis.

Emmanuel Macron voyait et en prévoyant la crise inédite de l’économie de marché, qui serait sans nul doute une époque de grands bouleversements, à la fois sur le plan technologique et écologique, a rassuré que cela peut expliquer la fin de l’hégémonie occidentale. « Raison pour laquelle il est nécessaire, de recréer une civilisation européenne », a-t-elle lancé.

Il renchérit en mettant garde ses diplomates. « Si on continue à faire comme avant, que l’on soit une entreprise, un diplomate, un ministre, un président de la République, un militaire, alors nous perdrons définitivement le contrôle et alors ce sera l’effacement, je peux vous le dire avec certitude. Nous savons que des civilisations disparaissent […] L’Europe disparaîtra. Et le monde sera structuré autour de deux grands pôles : les États-Unis d’Amérique et la Chine, et nous aurons le choix entre des dominations ».

Pour lui, devant cette marche, il faut une stratégie de l’adaptation. « Celle de « décider d’avoir notre part du jeu et de peser. Je ne crois qu’à une chose, c’est la stratégie de l’audace, de la prise de risque », a annoncé Macron tout en invitant chacun de ses diplomates à « courir plus vite face à ce monde qui bouge, à essayer de peser avec les cartes qui sont les nôtres ». 

« Tout ce que nous sommes en train de faire et tout ce que nous ferons ne réussira peut-être pas, et il y aura des commentateurs pour dire que ça ne réussit pas : ceci n’est pas grave, ce qui est aujourd’hui mortel c’est de ne pas essayer », a-t-il insisté.

Pour finir Emmanuel Macron, demande aux diplomates français à bousculer leurs habitudes, en multipliant par exemple les contacts avec la société civile.

« Nous sommes les seuls pour qui l’immobilisme est mortel. Les autres peuvent avoir une stratégie non multilatérale, unilatérale ou bilatérale, nous non », a-t-il martèle avant d’appeler la France et l’Europe à revisiter leurs schémas de pensée, leurs automatismes, réinvestir les instances internationales.

Source France 24

Tchad : Enlèvement contre rançon, Droits de l’Homme Sans Frontières (DHSF) s’insurge contre cette violation flagrante des droits de l’Homme

Par un communiqué de presse, DHSF exprime ses vives préoccupations de la persistance d’enlèvement des personnes contre rançon dans les provinces du Mayo-Kebbi Ouest et Est.

Selon les termes du communiqué, dans l’intervalle de moins d’un mois, l’on note quatre cas d’enlèvement des personnes contre rançon dans ces deux provinces.

Le 1er cas concerne Wassoudjiri Maurice en date du 6 août 2019. Le 2ème cas s’est produit le 7 août 2019 dans un village Mabachakké, sous-préfecture de Torrock dont André Gollet a été enlevée chez lui nuitamment et son voisin a été blessé par les ravisseurs quand ce dernier venait à son secours. Une somme de 3 000 000 a été versée par les parents de la victime avant qu’il ne soit libéré.

Le 3ème cas est celui de Nissala Robert, enlevé le 20 août 2019. La victime est originaire du village de Balanédjam, canton Tikem, département de Mont Illi ou sa femme a eu des blessures par balles réelles par les ravisseurs et admise au dispensaire de Gamba. Le dernier cas le plus frappant est celui de Bolona, abattu froidement lui, sa femme et son fils dans la nuit du 24 août 2019 à Gamba dans le même canton.

Une autre personne fut enlevée par les ravisseurs selon les informations reçues par les DHSF.

DHSF interpelle et rappelle pour la unième fois au gouvernement à protéger tous les citoyens tchadiens et leurs biens sur l’ensemble du territoire national et estime par ailleurs que ces enlèvements des personnes contre rançon perdurent dans cette partie du territoire sans qu’une solution définitive ne soit trouvée.

Par conséquent, DHSF recommande au gouvernement de déployer des agents de forces de l’ordre dans cette zone en vue de démanteler leur réseau et jugé les auteurs de ces crimes crapuleux.

Tchad : Le CNDP a un nouveau bureau

Dans un communiqué portant la signature de son rapporteur général, Alladoum Djarma Baltazar, la coordination du cadre national de dialogue politique (CNDP) réuni en plénière extraordinaire le lundi 26 août 2019, a composé son bureau.

Ce nouveau bureau du CNDP est composé de 10 membres.

Médias : la HAMA organise un atelier de formation

Placé sous le thème : « La viabilité économique des entreprises de presse au Tchad », cet atelier de formation de trois (3) jours, à l’endroit des Directeurs des organes de presse privée a débuté ce matin 27 août à la Société Internationale de Linguistique (SIL).

Les media tchadiens se heurtent aux difficultés et défis qui limitent leur épanouissement. C’est ainsi que, ayant constaté ces difficultés, la Haute Autorité des Media et de l’Audiovisuel (HAMA) trouve urgent d’offrir cette formation. Au-delà de ces innombrables défis, des études menées par la HAMA vérifient ces difficultés surtout du côté de gestion organisationnelle des media.

En prélude de cette formation, la HAMA s’est fixée des objectifs qui permettront de renforcer les capacités des organes de presse sur les techniques de gestion des PME (petites et moyennes entreprises) ainsi que de contribuer au bon développement économique des organes de presse.

« Pas de vision stratégique, absence totale d’organisation administrative et de management, inexistence des services de comptabilité, de marketing et commercial, pas de conseil d’administration moins encore un collège de surveillance, enfin la plupart des entreprises de presse et journaux sont unipersonnels », a lancé le président de la HAMA, Dieudonné Djonabaye.

En outres, cette formation sera axée à une pédagogie adaptée à la formation d’adultes à travers trois (3) modules : Elaboration d’un cadre / plan stratégique d’une entreprise, les techniques essentielles de management des équipes de travail et la gestion commerciale. Cet atelier de 3 jours sera donc un cadre de dialogue, d’échange, de communication sur la viabilité économique et financière des organes de presse tchadienne.

Côte d’Ivoire : le FPI refuse de participer à la nouvelle commission électorale

Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) a annoncé lundi son refus de siéger au sein de la nouvelle Commission électorale en Côte d’Ivoire, censée organiser la présidentielle de 2020, estimant qu’elle n’offre pas « de garantie d’impartialité ».

« Nous avons été sollicité par le gouvernement pour désigner un représentant à la Commission électorale indépendante (CEI), nous avons répondu que nous ne nous sentons pas concernés », a affirmé à l’AFP Pascal Affi N’Guessan, président d’une faction du FPI.

« Nous avons refusé d’envoyer un représentant parce que cette loi ne correspond ni à l?esprit, ni à la lettre de la réforme telle que sollicitée », a poursuivi M. Affi qui dirige le camp opposé aux membres restés fidèles à l’ancien président Laurent Gbagbo, fondateur du parti et récemment acquitté par la Cour pénale internationale (CPI).

La faction d’Affi N’Guessan est actuellement la seule reconnue par les autorités pour représenter le FPI à la CEI.

L’opposition pour « CEI équilibrée »

Selon la loi adoptée le 30 juillet par l’Assemblée nationale, la CEI doit comprendre 15 membres, contre 17 auparavant: un représentant du président de la République, un du ministre de l’Intérieur, six de la société civile, six des partis politiques – équitablement répartis entre le pouvoir et l’opposition, et un représentant du Conseil supérieur de la magistrature.

La société civile et l’opposition militent pour une « CEI équilibrée » qui équivaudrait à 15 représentants équitablement repartis : cinq pour l’opposition, cinq la mouvance présidentielle et cinq pour la société civile.

La Cour africaine des droits de l’Homme avait rendu en 2016 un arrêt jugeant l’ancienne CEI déséquilibrée et enjoignant le gouvernement ivoirien à changer sa composition.

La crédibilité de la CEI est jugée cruciale en vue de la présidentielle de 2020 qui s’annonce tendue, dix ans après la crise post-électorale ivoirienne, qui s’était soldée par plus de 3000 morts après le refus du président Laurent Gbagbo d’admettre sa défaite face à l’actuel chef d’État, Alassane Ouattara.

JA

#Entrepreneuriat : « Un micro-Entrepreneur est-il un travailleur indépendant ? »

La société de technologie moderne (SOTEM) a organisé une journée porte ouverte Samedi 24 Août, sur l’entrepreneuriat des jeunes. C’était dans les locaux du Centre de Formation professionnelle au quartier Gozator dans le 10ème arrondissement de N’Djamena.

Placée sous le thème : « Un micro-Entrepreneur est-il un travailleur indépendant ? », cette journée porte ouverte a pour but de montrer l’importance de l’entrepreneuriat à l’heure de la crise de l’emploi. Amener les jeunes à cultiver l’esprit d’entreprendre, les montrer les opportunités que s’offre l’entrepreneuriat tels les objectifs que s’est fixé la SOTEM.

Le conférencier, Ousman Abbas, a souligné que c’est en favorisant la promotion des valeurs telles que l’audace, la créativité, la responsabilité, la solidarité, la persévérance, la confiance en soi et l’initiative, nous pouvons contribuer incontestablement à l’enrichissement de l’individu et de la collectivité. Il a fait comprendre que les mesures prises par les gouvernants à promouvoir l’entrepreneuriat, sont susceptibles de favoriser l’entrepreneuriat chez les jeunes.

« L’entrepreneuriat : le mot est en vogue mais l’envie d’y aller est-elle d’actualité chez les jeunes ? », s’interroge Ousman abbas.

Mahamat Mahamoud Issa Terda

Ligue des champions de la CAF : Elect-Sport sauve l’honneur

Après l’élimination prématurée de l’As Coton Tchad dès les tours préliminaires de la coupe de la Caf, Elect-Sport a réussi l’exploit à la Ligue des champions d’Afrique en battant hier soir 25 août 2019, le CMS du Gabon sur un score de 2 buts à 0.

Le Tout Puissant Elect-Sport a redonné le sourire aux amoureux de football tchadien hier après-midi en s’imposant à domicile sur un score de 2 buts à 0. A l’aller, le Cercle Mbéri Sportif du Gabon n’a pas pu faire grand-chose face à un Elect-Sport soudé et solide défensivement. Les tchadiens ont réussi à concéder un match nul à l’extérieur sur un score vierge de zéro but partout. A domicile et poussé par le public sorti nombreux pour la circonstance, ils ont réussi à prendre le dessus en inscrivant les 2 buts de la rencontre. Cette victoire survient 24 heures après la défaite de l’As Coton Tchad sur la même pelouse et sur le même score par le club algérien, CR Belouizdad.

La suite du combat

Le match aller des 16èmes de finale aura lieu entre le 13 et le 15 septembre au stade Omnisports Idriss Mahamat Ouya de N’Djamena et le seul représentant du Tchad, Elect-Sport affrontera l’Espérance de Tunis, un club Tunisien. Le match retour aura lieu au stade de Rades en Tunisie entre le 27 et le 29 septembre.

BAYE NGARDIGUINA OUSMAN/Journaliste Stagiaire

Amazonie : Les incendies se poursuivent

Les incendies en Amazonie qui ont commencé il y a de cela plus de 10 jours continuent de faire des ravages. Les autorités brésiliennes ne cessent d’employer des gros moyens pour circonscrire les flammes.

Selon l’Institut national de recherche spatiale, le nombre d’incendies a encore augmenté de 1 130 dans tout le Brésil en vingt-quatre heures. Pour faire face à cette catastrophe naturelle, le gouvernement brésilien ne cesse de multiplier les efforts pour venir au bout de ces incendies. Après l’implication de l’armée, soit un effectif estimé à 43 000 soldats qui ont été mobilisés pour combattre les incendies, les actions aériennes viennent d’être envisagées avec l’entrée en scène de deux avions.

Deux avions entrent en lutte

Pour tenter de stopper les vastes incendies qui ravagent la forêt amazonienne depuis plus de dix jours, deux avions C-130 Hercules, capables de transporter 12 000 litres d’eau et de produit retardant, sont entrés dans la danse ce dimanche 25 août par la Force aérienne brésilienne (FAB). Les deux bombardiers d’eau ont commencé leur ballet, opérant à basse altitude à partir de la ville de Porto Velho, dans l’Etat de Rondonia, qui s’est encore réveillée sous un inquiétant couvercle de fumée.

La mobilisation continue

Les gouverneurs des Etats touchés ne sont pas restés indifférent à ces incendies qui sont en traînent de ravager la plus grande forêt tropicale de la planète. Ils ont également demandé d’urgence un « soutien matériel » au président brésilien Jair Bolsonaro, qui les avait accusés cette semaine de « connivence » avec les auteurs d« ’incendies criminels ». Les incendies en Amazonie ont provoqué une vive émotion sur la scène internationale et au sommet du G7 à Biarritz en France, les pays du G7 se sont mis d’accord pour « aider le plus vite possible les pays frappés par les feux ».

BAYE NGARDIGUINA OUSMAN/Journaliste Stagiaire