Kouri-Bougoudi : La SONEMIC sous la menace d’une campagne de déstabilisation orchestrée par des groupes clandestins !

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Depuis son arrivée à la Société Nationale d’Exploitation Minière et de Contrôle (SONEMIC), reconnu pour sa rigueur, son intégrité, son talent en stratégie de maintien de l’ordre et de la gestion des ressources minières, le Général Abdelkérim Charfadine alias Beguera se retrouve aujourd’hui confronté à un défi de propagande par un réseau de groupuscule mafieux dans certains sites aurifères de Kouri-Bougoudi.

Cette zone a été le théâtre de plusieurs conflits intercommunautaires et de la criminalité transnationale organisée avant l’arrivée de Général Abdelkerim Charfadinne à la tête de la SONEMIC. Son arrivée à Kouri bougoudi est marquée par un ordre sécuritaire très organisé, une régularisation et une formalisation pleine sur toutes les activités liées à l’orpaillage. Les actions de l’actuel Directeur général de la SONEMIC ont permis aux orpailleurs et aux sociétés minières de se retrouver dans des corridors très sécurisés et permettent aujourd’hui à l’évolution des activités de l’orpaillage pour l’intérêt général de toutes les parties impliquées dans l’exploitation aurifère à Kouri-Bouguidi.

Cette zone, longtemps marquée par une insécurité croissante, exacerbée par des groupes criminels armés, a retrouvé sa sécurité grâce aux efforts incessants du Général Abdelkérim Charfadine.

Malheureusement, depuis quelques jours, un groupuscule d’orpailleurs, bénéficiant du soutien clandestin d’acteurs influents basés à N’Djamena, a orchestré une campagne de propagande contre la Société Nationale d’Exploitation Minière et de Contrôle – (SONEMIC). Ce groupuscule d’orpailleurs, autrefois responsable du chaos, d’incitation à la haine et de l’insécurité, voit d’un mauvais œil les initiatives mises en place par la SONEMIC pour réguler l’orpaillage à Kouri-Bougoudi.

La SONEMIC, sous la supervision de son Directeur Général Abdelkérim Charfadine, a pris des mesures importantes pour formaliser et encadrer les activités d’orpaillage. Cela inclut une meilleure gestion des ressources humaines, une régulation stricte des exploitations aurifères, et la création d’un environnement sécurisé pour les mineurs. Cependant, ces réformes perturbent les intérêts économiques d’acteurs clandestins qui bénéficiaient d’un système plus permissif, voire anarchique, dans la zone aurifère ciblée. Le soutien d’un groupuscule d’orpailleurs par des factions bien organisées basées à N’Djamena révèle des tensions internes quant à la répartition des richesses issues de l’exploitation minière.

Cette campagne de propagande contre la SONEMIC pourrait être interprétée comme une tentative de préserver un statu quo favorable à ces acteurs clandestins, au détriment d’une gestion transparente et responsable des ressources naturelles et minières. En s’attaquant directement à la SONEMIC et de son premier responsable, ces groupes mafieux visent à saper la légitimité des réformes et à maintenir un contrôle informel sur l’économie aurifère locale.

Sur le plan sécuritaire, si les actions de propagande et les attaques verbales ciblées ne sont pas maîtrisées, elles pourraient dégénérer en violences, avec des affrontements entre les partisans de la régulation minière et ceux qui s’y opposent. Cela pourrait compliquer davantage les efforts de la SONEMIC pour sécuriser la zone et renforcer la présence de l’État.

Sur le plan économique, les agissements injustifiés de ces acteurs réunis au sein d’un groupuscule propagandiste ont pour seul but d’impacter les efforts de la SONAMIC et de mettre en péril la gestion formelle des activités d’orpaillage, ce qui entraînerait une baisse des revenus pour l’État tchadien et une perte de contrôle sur l’exploitation de l’or. À long terme, cela pourrait inciter à la prolifération de l’orpaillage illégal, avec des conséquences sécuritaires et environnementales désastreuses et l’exploitation non durable des ressources.

En gros, la campagne de ce groupuscule encouragée par des lobbys depuis N’Djamena contre la SONEMIC peut également avoir des répercussions sur la bonne gestion des ressources minières et sociales à Kouri-Bougoudi. Elle risque d’aggraver les divisions entre les communautés des orpailleurs et les autorités militaires en place, tout en fragilisant l’autorité de l’État. Les propagandistes visent à manipuler l’opinion publique, aussi bien locale que nationale, en prétendant que les réformes de la SONAMIC ne profitent pas directement à tous. Un tel climat de défiance envers les institutions nationales pourrait s’ancrer durablement si rien n’est fait pour contrer cette désinformation.

Récemment, des documents confidentiels enregistrés dans les données de la Sonamic ont été publiés sur les réseaux sociaux par les factions mafieuses basées à N’Djamena et qui incitent à la haine et à violence en poussant les les orpailleurs contre la sonamic et l’autorité de l’Etat sur place.

L’acharnement contre la SONAMIC et ses dirigeants doit cesser, non seulement pour assurer la bonne gestion des ressources minières, mais aussi pour préserver la sécurité nationale et la stabilité de Kouri-Bougoudi.
Ces individus qui tentent actuellement de saboter cette régulation doivent être rappelés à l’ordre, de gré ou de force, car leurs agissements sont injustifiés et vont à l’encontre de la gestion centralisée et transparente des ressources minières de Kouri-Bougoudi.

La stratégie de développement mise en place par le Général Charfadine Bèguera, fondée sur une exploitation sécurisée, légale et bien gérée des ressources aurifères, contribue à la stabilité de Kouri-Bougoudi. Son leadership exemplaire au sein de la SONAMIC montre clairement les avantages d’une gestion formelle des activités minières, tant pour le développement économique local que pour la sécurité nationale.

Tchad : Deux influenceurs politiques russes interpellés à l’aéroport de N’Djamena

Deux influenceurs politiques russes proches du groupe Wagner, Maksim Shugaley et Samir Seïfan, ont été interpellés jeudi 19 septembre lors de leur arrivée à l’aéroport de N’Djamena. L’information a été dévoilée samedi soir par le ministère russe des Affaires étrangères, puis confirmée par une source gouvernementale tchadienne.

« Les deux hommes ont bien été interpellés par les services étatiques », a indiqué une source au média RFI, sans donner plus de précisions. Ils auraient atterri à N’Djamena jeudi dernier où les autorités leur ont alors signalé qu’ils n’étaient pas autorisés à franchir la frontière.

Maksim Shugaley s’est déjà rendu à deux reprises au Tchad cette année. Une première fois pour rencontrer des soutiens du Président Mahamat Idriss Déby Itno juste avant l’élection présidentielle, puis pour visiter le Centre culturel russe de N’Djamena.

Il est placé sous sanctions américaines et européennes, en raison notamment de ses liens avec le groupe Wagner. Ce spécialiste des campagnes d’influence politique en Afrique est intervenu à Madagascar, en République centrafricaine, au Mali et en Libye où il a passé un an et demi en prison pour tentative d’ingérence électorale. C’était en 2019, et Evgueni Prigojine en personne avait dû intervenir pour sa libération.

Un autre citoyen russe, E. I. Tsarev, et un citoyen biélorusse, A. A. Denisevich, auraient également été arrêtés par les autorités tchadiennes.

Lundi 23 septembre, le ministère russe des Affaires étrangères a affirmé prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la libération de ses trois ressortissants, et du citoyen biélorusse, dans une déclaration rapportée par Sputnik.

Chari-Baguirmi : Des avancées majeures sous la direction de Sa Majesté Mbang Hadji Wolli Mahamat.

Depuis son retour à la tête du comité de gestion des 5 % des revenus pétroliers alloués à la province du Chari-Baguirmi, Sa Majesté Mbang Hadji Wolli Mahamat a initié des réformes profondes, entraînant des avancées notables dans les secteurs éducatif, social et sanitaire.

À peine installé dans ses fonctions, le président du comité a mis en œuvre plusieurs projets d’envergure visant à moderniser et à renforcer les infrastructures de la province. Parmi les réalisations les plus marquantes, on compte la construction d’écoles et d’hôpitaux publics, ainsi que d’autres infrastructures sanitaires et éducatives. Ces initiatives ont été déployées dans les quatre départements du Chari-Baguirmi, à savoir Dourbali, Baguirmi, Loug-Chari et Chari.

Ces projets visent à améliorer la qualité de vie des habitants de la région en facilitant l’accès à l’éducation et aux soins de santé, tout en soutenant le développement socio-économique local. Les actions menées sous la direction de Sa Majesté Mbang Hadji Wolli Mahamat illustrent une nouvelle ère de gouvernance orientée vers le progrès et le bien-être des communautés locales.

De nombreux observateurs saluent déjà les efforts du comité, soulignant l’impact positif et durable des initiatives engagées sur l’avenir de la province du Chari-Baguirmi.

Abdoulaye Nderguet et sa Bande en concert à l’Institut Français du Tchad

N’Djamena – Le vendredi 27 septembre 2024, à partir de 19h, la grande scène de l’Institut Français du Tchad accueillera un événement musical d’envergure. Abdoulaye Nderguet, icône de la musique tchadienne, se produira aux côtés de sa bande pour un spectacle qui s’annonce mémorable.

Ce concert, très attendu par les mélomanes, promet une expérience sensorielle inédite. Le public sera transporté à travers un voyage sonore métissé, où se mêleront les rythmes traditionnels africains et les influences orientales, dans une symbiose envoûtante de sons et de lumières. Connus pour leur maîtrise musicale et leur créativité, Nderguet et ses musiciens exploreront des sonorités épicées, offrant une performance riche en nuances et émotions.

Ce spectacle se veut une véritable célébration de la diversité culturelle, incarnée par un artiste dont le talent ne cesse de faire rayonner la musique tchadienne sur la scène internationale. Une soirée qui, sans aucun doute, marquera les esprits.

Rendez-vous donc à l’Institut Français pour un moment unique de musique et de partage, à ne pas manquer.

Société :Modernité et préservation des valeurs , un enjeu pour la société tchadienne

Ce dernier temps, nous observons une transformation sociale qui fait objet de beaucoup d’inquiétudes dans la société tchadienne, en particulier sur les questions liées à la morale, aux valeurs traditionnelles et à l’influence de certains comportements sur les réseaux sociaux. Il est clair que la société tchadienne, comme beaucoup d’autres à travers le monde, est confrontée à de nombreux défis liés à la mondialisation et à l’évolution des normes sociales. Ces changements peuvent parfois entrer en conflit avec les valeurs culturelles et religieuses établies.

A ce stade, quelques questions taraudent nos esprits : Quel type de société voulons-nous léguer aux générations futures ? Les conséquences de ce silence et l’inaction des autorités face à cette calamité humaine dépourvue de toute dignité ne seront-elles pas désastreuses ?

La question autour de la modernité, des valeurs traditionnelles et des droits individuels est complexe certes ; certaines personnes pourraient voir ces changements comme des expressions de liberté personnelle et d’évolution des normes sociales, tandis que d’autres, comme nous, les voyons comme des menaces aux fondements de la société. Et il s’avère urgent de réfléchir à l’orientation que prend la société et aux influences qui touchent particulièrement les jeunes filles, notamment à travers l’exposition corporelle sur les réseaux sociaux et la visibilité de certaines identités et comportements (transgenre) que nous jugeons contraires aux traditions, au bon sens.

Dans tous les cas, la solution à ces phénomènes réside dans un dialogue ouvert et respectueux, afin de permettre à toutes les voix de s’exprimer et de trouver un équilibre entre tradition et modernité. Quant aux autorités et aux chefs religieux, il est évident qu’ils doivent s’engager dans ces débats et jouer leur rôle dans la guidance morale et spirituelle de la société. Cela reflètera une volonté de défendre et de promouvoir les valeurs morales et culturelles que nous considérons essentielles à la préservation de l’identité tchadienne et à la construction d’une société stable et harmonieuse.

Par: Abbas Khamis Oumar, Assistant d’Université, Chercheur au Centre National des Curricula.

Politique : Urgence de Sécurité pour le Président du MNCT: Violation de l’Accord de Kinshasa II

Le Mouvement National pour le Changement au Tchad (MNCT) a publié un communiqué de presse urgent le 24 septembre 2024, dénonçant une violation grave de l’accord de Kinshasa II, qui met en péril la sécurité de leur Président, Mahamat Ahmat Lazina.

Selon le MNCT, une directive récente émanant du Directeur Général Adjoint de la Direction Générale des Services de Sécurité des Institutions de l’État (DGSSIE) a ordonné le retrait des gardes du corps dédiés à la protection de Mahamat Ahmat Lazina. Cette décision survient alors que le président se trouve actuellement à l’étranger, laissant ainsi sa sécurité gravement compromise.

Le communiqué exprime une inquiétude profonde quant à cette action qui contrevient à l’Article 1 de l’accord de Kinshasa II, signé le 7 février 2024 sous l’égide de Félix Antoine Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo et facilitateur désigné par la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC). Cet accord avait justement été conçu pour garantir la sécurité des membres du MNCT revenant d’exil, dans le cadre du processus de transition politique au Tchad.

Face à cette situation jugée critique, le MNCT lance un appel solennel au Président tchadien, Mahamat Idriss Déby Itno, demandant une intervention immédiate pour rétablir la sécurité du président Lazina conformément aux engagements pris. Ils tiennent également le gouvernement pour responsable des conséquences potentielles de cette négligence sécuritaire, soulignant la vulnérabilité de Lazina en l’absence de ses gardes.

Le vice-président national du MNCT, Gougouma Marc Maina, qui signe le communiqué, exprime la gravité de la situation et la nécessité d’actions immédiates pour prévenir tout dommage qui pourrait être irréversible pour leur leader et pour la stabilité du processus de transition au Tchad.

Cette révélation pourrait intensifier les tensions politiques à N’Djamena et questionne la fiabilité des accords de paix qui visent à sécuriser le retour des figures politiques en exil, essentiel à la reconstruction d’une gouvernance stable et inclusive au Tchad.

Société :Djerassem Le Bemadjiel ,un Acteur Clé au Service des Populations Défavorisées

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L’ancien ministre du Pétrole, Djerassem Le Bemadjiel, a marqué les esprits par son engagement technique aux côtés de son collègue, Mahamat Issa Halikimi, dans une initiative de grande envergure visant à soulager les communautés rurales du Tchad. Ensemble, ils ont uni leurs forces pour offrir une solution durable aux pénuries d’eau qui affectent sévèrement certaines régions du pays.

Grâce à leur leadership, quinze forages ont été construits dans les cantons Nawarma et Anakaza, dans la province du Sud Borkou, ainsi que dans les cantons Chonokora, Medema et Sagarda dans le Nord du Bahr el Gazel, et le canton Arabe Weled Himed dans la province du Batha. Ce projet, axé sur les besoins des populations vulnérables et de leurs animaux, reflète l’importance d’une action conjointe pour répondre aux défis environnementaux et humanitaires.

Un Modèle d’Engagement Patriotique

Djerassem Le Bemadjiel incarne l’exemple d’un cadre tchadien qui, au-delà de son rôle politique, continue d’œuvrer pour le bien-être des populations marginalisées. Avec des projets similaires prévus pour d’autres régions telles que le Nord-Kanem, l’Ennedi Ouest, Wadi Fira et le Batha, il réaffirme son engagement envers le développement équitable du pays.

Cet effort est un modèle à suivre pour tous les anciens cadres du pays. Djerassem Le Bemadjiel et Mahamat Issa Halikimi montrent qu’il est possible de mobiliser des ressources pour répondre aux besoins fondamentaux de leurs terroirs d’origine, prouvant qu’un développement durable est possible grâce à l’implication active de chacun.

Un Appel à la Mobilisation Nationale

À travers ce projet, Djerassem Le Bemadjiel et Mahamat Issa Halikimi lancent un appel fort aux cadres tchadiens vivant dans la capitale : ne pas oublier leurs régions d’origine et contribuer activement à leur développement. Leur action rappelle que l’effort de construction de villas à N’Djamena ne devrait pas se faire au détriment des régions rurales. En investissant dans ces zones oubliées, il est possible d’offrir une meilleure qualité de vie à des milliers de Tchadiens.

Ainsi, Djerassem Le Bemadjiel s’inscrit comme un acteur incontournable dans la transformation des conditions de vie des populations rurales, encourageant une mobilisation collective en faveur d’un développement national équilibré et inclusif.

Renforcement des capacités des femmes dans les forces de défense et de sécurité : Lancement d’un atelier sur la Résolution 1325

La Représentante adjointe de l’UNFPA a pris part aujourd’hui à l’ouverture d’un atelier destiné à l’appropriation de la Résolution 1325 des Nations Unies par les femmes membres des forces de défense et de sécurité du Tchad. Cet événement a été officiellement lancé par la Secrétaire générale du Ministère de la Femme et de la Protection de l’Enfance.

Regroupant des femmes de la Police, de la Gendarmerie, de l’Armée Nationale et de la Garde Nationale et Nomade, cet atelier de deux jours vise à renforcer leur compréhension du contenu de la Résolution 1325, adoptée en 2000 par le Conseil de sécurité des Nations Unies, qui reconnaît le rôle clé des femmes dans la consolidation de la paix et la sécurité. Les participantes aborderont également les concepts de Genre ainsi que les textes juridiques relatifs à la protection des femmes et des filles, dans le but de s’assurer de leur mise en œuvre effective au sein des secteurs de défense et de sécurité.

L’UNFPA, en partenariat avec le gouvernement tchadien, s’engage à concrétiser les objectifs du plan d’action de cette résolution, notamment à travers une participation accrue des femmes aux décisions touchant à la paix et à la sécurité.

Tchad :Le Gouverneur de la Province du Lac reçoit l’IRC pour l’évaluation finale du projet ADELAC

Le Général Saleh Haggar Tidjani, Gouverneur de la Province du Lac, a accordé ce lundi 23 septembre une audience à Idriss Abdelkerim Foudoussia, consultant pour l’ONG internationale International Rescue Committee (IRC). Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’évaluation finale du projet ADELAC, qui a pris fin après quatre ans d’exécution.

Accompagné de Natein Nahum, Chef de projet ADELAC, et de Solo Kadjangaba, Coordonnateur du consortium regroupant COOPI, ID et PADIESE, Idriss Abdelkerim Foudoussia a présenté son plan d’évaluation en cinq axes majeurs : la pertinence des réponses apportées aux besoins des communautés locales, l’efficacité dans la mise en œuvre et le respect des délais, les moyens mobilisés, la complémentarité des actions et, enfin, la durabilité et l’impact du projet sur la province.

Le projet ADELAC, financé par l’Agence française de développement (AFD), vise à créer un cadre propice au développement global des jeunes enfants dans la région. À ce titre, l’AFD évalue régulièrement les projets qu’elle finance pour garantir une utilisation optimale des fonds publics.

Le Général Saleh Haggar Tidjani a exprimé sa satisfaction quant au processus d’évaluation et a félicité le consultant pour la pertinence de son approche. Il a souligné l’importance de la sécurité assurée aux équipes du projet, qui a permis de mener les activités dans des conditions optimales. Le Gouverneur a conclu en demandant la restitution du rapport d’évaluation d’ici le vendredi 27 septembre 2024, afin de procéder à une analyse approfondie des résultats.

Le projet ADELAC, qui aura mobilisé des efforts considérables en faveur des enfants du Lac, est désormais à l’heure du bilan.

Lancement de la Feuille de Route Nationale pour l’Économie Circulaire au Tchad

Dans le cadre de l’élaboration et de la mise en œuvre d’une marche vers la transformation circulaire en Afrique, le ministre du Développement Touristique, de la Culture et de l’Artisanat a lancé la cérémonie d’ouverture du projet de développement de la feuille de route nationale pour l’économie circulaire, ce lundi 23 septembre 2024.

En effet, le projet de Feuille de route nationale pour l’économie circulaire (NCER) est une initiative de la Facilité Africaine pour l’Économie Circulaire de la Banque Africaine de Développement (ACEF), en collaboration avec l’Alliance Africaine pour l’Économie Circulaire (ACEA). Ce projet vise à accélérer la transition de l’Afrique vers une économie circulaire et à mobiliser son potentiel considérable, en s’appuyant sur les connaissances approfondies de l’ACEA concernant les particularités et les besoins du continent, ainsi que sur l’expertise de l’ACEF en matière de financement stratégique de l’économie circulaire en Afrique.

Dans son discours, le ministre du Développement Touristique, de la Culture et de l’Artisanat, Monsieur ABAKAR Rozzi Teguil, a souligné que cette feuille de route pour l’économie circulaire au Tchad est en parfaite cohérence avec le cadre législatif et réglementaire en vigueur, ainsi qu’avec le document de politique nationale, notamment la Constitution de la 5ᵉ République et l’Agenda 2060 de l’Union Africaine.

L’économie circulaire, cependant, est un modèle de production et de consommation qui regroupe cinq (5) pays, à savoir : le Bénin, le Cameroun, l’Éthiopie, le Tchad et l’Ouganda.