Neurologie : Le couple Amadou et Mariam, musicien et déficient visuel malien, est l’un des grands duos qui a marqué l’histoire du Mali.

Le chanteur malien s’est éteint à Bamako ce vendredi 04 avril 2025, des suites d’une longue maladie, à l’âge de 70 ans. Cette information a été confirmée par sa famille ainsi que par le ministre de la Culture malienne.

Nous adressons nos sincères condoléances à sa famille biologique, artistique et au peuple malien.

Source : Paris Match
Signé : NGUERASSEM REMADJI BONHEUR

Dr Succès Masra : De l’espoir au désespoir pour la jeunesse tchadienne ?

Figure emblématique de la dernière élection présidentielle en tant que candidat numéro 7, a incarné l’espoir d’une jeunesse avide de changement et de développement durable. Opposant farouche, il a su mobiliser une génération en quête de justice sociale et de renouveau politique.Cet élan semble s’être transformé en désillusion pour certains.

Comparé à « CR7 » pour son potentiel et son ambition, Succès Masra est désormais vu par certains comme un « Eden Hazard ». Pendant ce temps, des figures comme Max Kemekoye gagnent en visibilité, laissant la jeunesse dans une attente frustrée de réformes tangibles et d’actions concrètes.

Pour restaurer l’espoir et répondre aux aspirations légitimes de la jeunesse tchadienne, il est impératif de traduire les promesses en réalisations palpables.La constance, la transparence et l’engagement doivent guider les leaders pour bâtir un avenir équitable et prospère, à la hauteur des attentes d’une génération prête à s’investir pour un Tchad meilleur.

Une analyse de: SADAM MADIRI KAWADI

Tensions entre l’AES et l’Algérie après la destruction d’un drone malien

La Confédération des États du Sahel (AES) a vivement condamné la destruction d’un drone des Forces Armées et de Sécurité du Mali, abattu dans la nuit du 31 mars au 1ᵉʳ avril 2025 à Tin-Zaouatène, dans la région de Kidal. Selon le communiqué officiel du Collège des Chefs d’État de l’AES, cet acte est attribué à l’Algérie, qualifiée d’ »hostile » par l’organisation sous-régionale.

L’AES considère cet incident comme une atteinte à l’intégrité de son espace confédéral et une entrave à la lutte contre le terrorisme. L’enquête interne menée par les autorités maliennes aurait révélé que la destruction du drone a empêché la neutralisation d’un groupe terroriste planifiant des attaques contre la confédération.

Face à cette situation, l’AES a décidé de rappeler pour consultations les ambassadeurs de ses États membres accrédités en Algérie. Elle exige du gouvernement algérien une posture plus constructive et un engagement clair en faveur de la stabilité régionale.

Dans un contexte marqué par la montée des tensions sécuritaires au Sahel, cette affaire risque d’accentuer les divergences entre l’AES et Alger, alors que la confédération s’est engagée à faire de son espace un théâtre exclusif d’opérations militaires. Bamako et ses alliés au sein de l’AES assurent néanmoins que leurs forces de défense restent mobilisées pour protéger la région et assurer la sécurité des populations.

Provinces: La désignation de Mme #Amira_Idriss_Deby_Itno comme Présidente Nationale de l’organisation des femmes du #MPS (#OF/#MPS) saluée par la Présidente des organisations des femmes du #MPS du #Guera Zara Ramadan

Suite à la décision N°080/MPS/CNS/PP/CPN//SG/2025 portant désignation des responsables et membres du Bureau Exécutif du Conseil Politique National du Mouvement Patriotique du Salut, Mme Amira Idriss Deby Itno est désignée Présidente de l’organisation des femmes du MPS (OF/MPS). Cette désignation a laissé la présidente des organisations des femmes du Guera Zara Ramadan de féliciter cette désignation au nom de son organisation ce vendredi 04 Avril 2025 au siège provincial du MPS.

« Au nom de toutes les femmes militantes du Mouvement Patriotique du Salut (MPS) de la province du Guéra, nous tenons à vous adresser nos vives et chaleureuses félicitations pour votre nomination à la haute fonction de la Présidence Nationale chargée des Organisations des Femmes du MPS.
Cette distinction honorifique témoigne de votre engagement inébranlable, de votre leadership éclairé et de votre dévouement sans faille envers la cause des femmes tchadiennes et les idéaux du MPS. Votre parcours exemplaire et votre détermination à œuvrer pour l’autonomisation des femmes, leur participation active dans la vie politique et socio-économique, ainsi que votre fidélité aux principes du parti font de vous une inspiration pour nous toutes.
Les femmes du Guéra réaffirment leur soutien indéfectible à votre personne et à votre vision. Nous sommes convaincues que sous votre direction, les organisations des femmes du MPS connaîtront un dynamisme renouvelé, une cohésion renforcée et un rayonnement accru à travers le pays.
En vous souhaitant plein succès dans cette noble mission, nous vous réitérons, Madame la Présidente, notre entière disponibilité à collaborer pour la réalisation des objectifs du parti et l’épanouissement de la femme tchadienne. »

Vive le MPS !
Vive les femmes TCHADIENNES en générale et celle du GUERA en particulier !

🇹🇩 | Respect des règles de circulation : un défi persistant à Abéché. 

Depuis un certain temps, circuler au centre-ville d’Abéché en fin de journée est devenu un casse-tête en raison d’embouteillages récurrents. Cette situation est principalement liée au non-respect des feux tricolores, une problématique qui continue de poser problème. 

Les règles de circulation, notamment celles concernant les feux de signalisation, sont fondamentales pour assurer une mobilité fluide et sécurisée. Cependant, dans la ville d’Abéché, ces règles sont fréquemment ignorées. Motos, « rakchas », camions surchargés et autres véhicules circulent sans tenir compte des feux rouges, ralentissant la circulation et augmentant les risques d’accidents. 

Malgré les multiples campagnes de sensibilisation menées par la Police Nationale et Municipale, ces comportements persistent, mettant en lumière des lacunes dans l’application des règles et un manque de civisme de certains usagers. 

Pour faire face à ces défis, certains analystes proposent une approche combinée, mêlant un contrôle rigoureux des autorités locales, une prise de conscience collective, et un véritable engagement citoyen pour restaurer l’ordre dans les rues de la ville. La résolution de cette crise urbaine nécessite une action concertée et un effort collectif. 

Signé: SADAM MADIRI KAWADI

Décès de Manoj Kumar, l’icône du cinéma indien patriote

L’acteur et cinéaste légendaire Manoj Kumar, figure incontournable du cinéma indien, est décédé le 4 avril 2025 à Mumbai à l’âge de 87 ans. Le célèbre « Bharat Kumar », surnommé ainsi en raison de ses nombreux rôles patriotiques, a succombé à des complications cardiaques chroniques et à une cirrhose du foie décompensée.

Né Harikrishna Giri Goswami le 24 juillet 1937 à Abbottabad (aujourd’hui au Pakistan), Manoj Kumar a grandi à Delhi après la partition de l’Inde. Il fait ses débuts à l’écran en 1957 avec « Fashion », mais c’est dans les années 1960 qu’il devient une figure de proue du cinéma indien, avec des films comme « Hariyali Aur Raasta » et « Woh Kaun Thi? ». C’est toutefois son rôle dans « Shaheed » (1965), retraçant l’histoire du révolutionnaire Bhagat Singh, qui marque un tournant dans sa carrière, lui attribuant une image de héros patriote.

Au cours de sa carrière, Manoj Kumar incarne des personnages symbolisant l’unité et la force de l’Inde dans des films comme Upkar (1967), Purab Aur Paschim (1970) et Kranti (1981), cimentant ainsi sa réputation d’acteur engagé. Son charisme et son engagement envers la nation lui valent le surnom de « Bharat Kumar » et il devient un modèle pour des générations de spectateurs.

Outre sa carrière d’acteur, Manoj Kumar s’illustre également en tant que réalisateur. Son film Jai Hind (1999), qui met en avant son propre fils, Kunal Goswami, reste son dernier projet en tant que réalisateur. Après 1995, il se retire progressivement des projecteurs, mais son influence perdure à travers ses œuvres.

En reconnaissance de ses contributions exceptionnelles au cinéma, il reçoit le prestigieux prix Padma Shri en 1992, suivi en 1995 par le Dadasaheb Phalke Award, la plus haute distinction cinématographique en Inde.

Manoj Kumar laisse derrière lui un héritage cinématographique riche et une empreinte indélébile dans l’industrie du film indien. Sa disparition marque la fin d’une époque pour le cinéma patriote indien, mais son œuvre continuera d’inspirer et de toucher les générations futures.

Lancement du Prix de l’Excellence en Journalisme 2025 par la HAMA

La Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA) a officiellement lancé la cérémonie du Prix de l’Excellence en Journalisme 2025 ce samedi 5 avril 2025, dans les locaux du CFOD. L’événement a été marqué par un discours du Rapporteur et porte-parole de la HAMA, M. Assimeh Hassan Helou, représentant le président de l’autorité de régulation.

Organisé chaque année par la HAMA, ce prix récompense les journalistes qui se distinguent par leur talent et la qualité de leurs œuvres. L’édition 2025 est dédiée à la mémoire de feu Emmanuel Bealoum Touadé, premier président du Haut Conseil de la Communication (HCC), aujourd’hui HAMA.

Baptisé « Prix Emmanuel Bealoum Touadé d’Excellence en Journalisme », cette distinction récompensera les meilleures productions journalistiques en arabe ou en français dans les catégories radio, télévision, presse écrite et journal en ligne.

Le concours est ouvert à tous les journalistes exerçant dans un média tchadien et détenteurs d’une Carte d’Identité du Journaliste Professionnel (CIJP) en cours de validité. Pour cette édition, le genre journalistique retenu est le reportage. Les œuvres éligibles devront avoir été publiées ou diffusées entre le 13 janvier et le 15 novembre 2025.

Scandale Douanier au Tchad : Soutien au Directeur Général Face aux Accusations

Un climat de tension secoue l’administration douanière tchadienne après ce qui est qualifié par la Confédération Syndicale Indépendante des Douanes Tchadiennes d’« acte de sabotage malveillant » contre son Directeur Général, M. Ousmane Brahim Djouma. Ce dernier, selon le syndicat, est victime de manœuvres visant à ternir sa réputation après avoir dénoncé des détournements massifs liés aux opérations pétrolières.

Le syndicat, dans un communiqué officiel, dénonce un vaste réseau de fraude orchestré sous le couvert de la CNPICIC, une multinationale pétrolière chinoise opérant au Tchad depuis 2015. Selon l’organisation syndicale, cette entreprise aurait bénéficié de complicités pour soustraire frauduleusement des centaines de milliards de francs CFA de droits et taxes douaniers, causant ainsi un manque à gagner considérable pour l’État tchadien.

La révélation de ces pratiques aurait conduit à la mise en place d’une commission de contrôle chargée d’identifier les fraudes dans le secteur pétrolier et d’évaluer les manques à percevoir. C’est dans ce contexte que M. Ousmane Brahim Djouma aurait subi des attaques visant à le discréditer, une situation qui a suscité une vague d’indignation au sein du corps douanier et de la population tchadienne.

Face à ces événements, la Confédération Syndicale Indépendante a exprimé son soutien total au Directeur Général, saluant son engagement, son professionnalisme et sa détermination à assainir les finances publiques. Le syndicat appelle également à la solidarité de tous les douaniers et du peuple tchadien pour faire bloc contre toute tentative d’intimidation et de manipulation.

Alors que l’affaire prend de l’ampleur, de nombreuses voix s’élèvent pour exiger que toute la lumière soit faite sur ces accusations de corruption et de détournements. Reste à savoir quelles seront les suites judiciaires et administratives de ce dossier qui pourrait bien secouer les plus hautes sphères du pouvoir économique et politique du pays.

Dababa : Des enfants victimes d’un incendie, l’État interpellé

Un drame insoutenable s’est produit à Dababa, où plusieurs enfants ont été gravement brûlés dans un incendie dont les circonstances restent à préciser. Les images bouleversantes de ce sinistre ont choqué l’opinion publique et ravivé les interrogations sur la protection des populations face aux risques domestiques et environnementaux.

Face à cette catastrophe, des voix s’élèvent pour interpeller le gouvernement d’Allamaye Halina. Des citoyens et acteurs de la société civile exigent une réaction immédiate, alliant compassion et assistance aux familles endeuillées et aux victimes en détresse.

Au-delà de l’émotion, cette tragédie soulève la nécessité d’un plan d’urgence pour venir en aide aux sinistrés et prévenir de nouveaux drames. Les attentes sont grandes quant à une mobilisation des autorités pour garantir une prise en charge médicale et un soutien psychologique aux survivants et à leurs proches.

Dédicace du livre Ma grand-mère était un homme : Hommage à une femme d’exception

L’Association Culture Sans Frontières a organisé, ce jeudi 3 avril 2025, une cérémonie de dédicace du livre Ma grand-mère était un homme de Mahamat Saleh Haroun, à la Bibliothèque nationale. Cet ouvrage de 230 pages, publié en septembre 2024, retrace l’histoire d’une femme hors du commun qui a défié les normes de son époque.

L’auteur y dresse le portrait de Kaltouma, sa grand-mère, une femme à la force de caractère remarquable. Originaire d’Am-Timan, elle rejoint son mari à Biltine et fonde une famille. Mais en 1945, refusant que son époux prenne une seconde femme, elle décide de le quitter et retourne chez ses parents, laissant derrière elle son fils.

Kaltouma refuse le destin tracé pour les femmes de son temps. Elle se consacre à l’agriculture et au commerce, n’hésitant pas à traverser la frontière jusqu’au Nigeria pour vendre du bétail avec son père. À une époque où ces tâches étaient exclusivement réservées aux hommes, elle brise les codes et s’impose par son indépendance et son courage.

Après son divorce, elle choisit de ne pas se remarier, préférant mener une vie solitaire centrée sur son épanouissement personnel. À travers son récit, Mahamat Saleh Haroun rend hommage à cette figure féminine inspirante, symbole de résilience et de détermination.

Avec Ma grand-mère était un homme, l’auteur offre un témoignage poignant sur la lutte d’une femme contre les conventions sociales, tout en mettant en lumière le rôle souvent méconnu des femmes dans l’histoire tchadienne.

Mélom Djérassem Natacha