#Tchad :Le CESCE participe à l’Assemblée Générale de l’UCESIF à Abidjan

Une délégation du Conseil Économique, Social, Culturel et Environnemental (CESCE) du Tchad, conduite par son président Dr Ahmat Mbodou Mahamat, a quitté N’Djaména le samedi 24 mai 2025 pour prendre part à l’Assemblée Générale de l’Union des Conseils Économiques et Sociaux et Institutions Similaires Francophones (UCESIF), qui se tiendra le 26 mai à Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire.

La délégation est composée du président Dr Ahmat Mbodou Mahamat, du 1er rapporteur Kemta Kemguearbeye, du Secrétaire Général Adam Mahamat et du Secrétaire Particulier du président du CESCE, chargé de la Coopération Internationale.

Outre l’Assemblée Générale, le CESCE participera également, du 27 au 28 mai, au 6e Forum International des Entreprises Francophones, organisé dans la même ville.

Cette mission vise à renforcer la crédibilité de l’UCESIF, à faire le point sur la mise en œuvre de la Déclaration de Cotonou (juin 2023) et à permettre au Tchad de partager son expérience en matière de gouvernance durable, notamment dans la gestion des ressources en eau. La rencontre sera également marquée par le renouvellement des instances dirigeantes de l’UCESIF pour la période 2025-2028.

Marche interdite à N’Djamena , Wakit Tamma dénonce une dérive autoritaire

Nouvelle montée de tension entre les autorités tchadiennes et la Coalition des actions citoyennes Wakit Tamma. Dans une déclaration publiée ce jeudi, la section politique du mouvement fustige l’interdiction de la marche pacifique qu’elle comptait organiser la veille, le 22 mai.

Pour Zakaria Adam Zakaria, coordinateur national de la coalition, cette interdiction « arbitraire » constitue une atteinte grave aux libertés publiques. « Le droit de manifester est un principe démocratique fondamental, garanti par la Constitution. Rien ne justifie qu’il soit suspendu de manière aussi abusive », peut-on lire dans le communiqué.

La coalition va plus loin en dénonçant un climat de répression généralisée, marqué par le harcèlement des opposants et l’emprisonnement injustifié de ses militants. Elle réclame sans délai la libération de plusieurs figures du mouvement, dont Gali Ngothé Gatta et Nassour Ibrahim Hamid, accusés d’avoir exprimé des opinions critiques à l’égard du pouvoir.

Malgré les obstacles, Wakit Tamma affirme rester « pacifique mais ferme » dans sa lutte pour un Tchad « libre, juste et respectueux des droits fondamentaux ». Le ton est donné : la mobilisation citoyenne se poursuivra, en dépit des intimidations.

Portrait | M. Brahim Mahamat Djamaladine, parcours irréprochable d’un artisan discret de la réforme publique tchadienne.

Par décret n°0927/PR/2025 du 09 mai 2025, Brahim Mahamat Djamaladine a été nommé Président du Conseil d’Administration de l’Agence d’Administration des Zones Économiques Spéciales (AAZES). Une nomination qui intervient à un moment stratégique pour l’AAZES, chargée de dynamiser les zones économiques spéciales du Tchad, un levier essentiel pour l’attractivité des investissements et la diversification de l’économie nationale.

En effet, haut fonctionnaire discret et surtout proche des réalités locales, M. Brahim Mahamat Djamaladine est de ceux dont la trajectoire force le respect et inspire la rigueur et compétence administrative rompue au Tchad. Laquelle carrière a été forgée dans le sillage des réformes, nourrie par l’exigence de résultats et guidée par une rare probité.

Administrateur des Services Financiers de formation, Brahim Mahamat Djamaladine s’est imposé comme un pilier de l’administration publique tchadienne, avec une expertise aiguisée dans la gestion financière, la régulation des marchés publics, la médiation institutionnelle etc.

Titulaire d’une Maîtrise en Gestion et Économie M. Brahim Mahamat Djamaladine debute dans la vie active en 1991 (à la STEE puis chef comptable d’un projet de santé nationale financé par le FED), avant d’entrer a la fonction publique a partir de 2025. Très vite, il gravit les échelons, alliant savoir-faire technique et sens aigu des responsabilités.

Tour à tour Directeur Administratif et Financier, Inspecteur Général, Conseiller Technique ou encore Directeur Général dans plusieurs départements ministériels, il a su faire de la polyvalence un atout et de la discrétion une force. Son passage au Comité de Régulation des Marchés Publics, en tant que Président du Comité technique, a marqué un tournant dans la transparence et l’éthique au sein de cette institution stratégique.
Doté d’une vision claire de l’État comme vecteur de développement, M. Djamaladine a mis son expertise au service de l’efficacité administrative, tant au niveau central que décentralisé. Ses multiples missions d’étude, de contrôle et d’audit dans les régions lui ont permis de garder un lien direct avec le terrain, renforçant son image de haut fonctionnaire proche des réalités locales.

À la faveur de son engagement et de ses compétences reconnues, il est appelé à siéger au gouvernement. Fort d’une carrière marquée par des responsabilités clés au sein de l’administration publique, il sera appelé a la Présidence de la République comme Directeur adjoint du cabinet civil le 11 mai 2018 puis fait son entrée un an plus tard au gouvernement.

M. Djamaladine assurera les portefeuilles de ministre de l’Environnement, de l’Eau et de la Pêche, Ministre de la Communication, Porte-Parole du Gouvernement, puis de la Jeunesse et des Sports, de la Formation professionnelle. Autant de postes sensibles qu’il a su gérer avec un sens aigu de l’équilibre, dans un contexte politique exigeant.

Loin des feux de la rampe, Brahim Mahamat Djamaladine est l’exemple même du gestionnaire public moderne : rigoureux, méthodique, loyal et profondément attaché à la valeur du service public. Sa longue carrière témoigne d’une constance rare, dans un environnement où les défis ne manquent pas.

Aujourd’hui encore, il reste une voix écoutée dans les cercles de la gouvernance, un homme dont les conseils sont sollicités pour sa connaissance intime des mécanismes de l’État et sa vision pragmatique des réformes à mener.

En ce 22 mai 2025, Brahim Mahamat Djamaladine a officiellement pris fonction en tant que Président du Conseil d’Administration de l’Agence d’Administration des Zones Économiques Spéciales (AAZES). Sa nomination consacre un parcours exemplaire, forgé par plus de 33 ans de service public, d’expertise financière et de gouvernance stratégique.
Homme de rigueur et de vision, il incarne le profil idéal pour relever les défis majeurs de l’AAZES et conduire cette institution vers l’atteinte de ses objectifs.

Avec sa carrure affirmée, son intelligence fine et ses compétences éprouvées, il apparaît, sans conteste, comme l’homme de la situation. Sa mission s’inscrit dans la vision ambitieuse des plus hautes autorités du pays, au premier rang desquelles le Maréchal du Tchad, Mahamat Idriss Deby Itno, à qui il voue une loyauté et une fidélité sans faille.

O. T

Tchad : Dr Succès Masra renvoyé en détention provisoire, Les Transformateurs dénoncent une “dérive autoritaire”

Le climat politique tchadien se tend davantage avec le placement en détention provisoire du leader du parti Les Transformateurs, Dr Succès Masra. Après cinq jours passés dans les locaux de la Coordination Générale de la Police Judiciaire, l’opposant a été présenté au Procureur de la République, puis au juge d’instruction, avant d’être renvoyé en détention, selon un communiqué officiel du parti publié ce mardi.

Pour Les Transformateurs, cette décision judiciaire est une « dérive grave » du système politico-judiciaire, qu’ils accusent d’instrumentalisation à des fins politiques. “Les accusations sont contradictoires, infondées et montées de toutes pièces”, déclare le Secrétaire général du parti, Dr Tog-Yeum Nagornngar.

Le parti estime que cette arrestation s’inscrit dans une stratégie de “persécution politique” et affirme que la justice a été mise au service du pouvoir exécutif pour faire taire une voix dissidente, à quelques mois d’échéances politiques cruciales.

“Le renvoi en détention du Président Dr Masra Succès est injustifié. C’est une tentative désespérée de briser la dynamique du changement portée par notre mouvement”, affirme le communiqué.

Face à cette situation, Les Transformateurs lancent un appel au Président de la République, Mahamat Idriss Deby Itno, pour intervenir en sa qualité de garant de l’unité nationale, et faire libérer l’opposant. Ils appellent également leurs militants à rester calmes, disciplinés et à continuer la mobilisation pacifique.

“Le combat pour la vérité, la justice et la liberté continue”, conclut le communiqué.

Cette affaire intervient dans un contexte politique tendu, où les relations entre le pouvoir en place et l’opposition sont de plus en plus marquées par la méfiance et les affrontements judiciaires.

Tchad : La plateforme NEKEMANDO dénonce la tuerie de Mandakao et appelle à la paix

La plateforme interreligieuse NEKEMANDO a vivement condamné, lors d’un point de presse tenu à N’Djamena, la tuerie survenue le 14 mai dans la localité de Mandakao, dans le sud du Tchad. L’organisation, engagée pour la paix communautaire, dénonce un « acte de barbarie » ayant coûté la vie à des civils innocents, dont des femmes et des enfants.

Les violences, qui rappellent les douloureux événements survenus par le passé à Sandana, Goré, Léo et Mangamé, ont été qualifiées d’« injustifiables » par les responsables de NEKEMANDO. Les images circulant sur les réseaux sociaux, montrant des corps mutilés, ont suscité une vive émotion à travers le pays.

S’exprimant au nom de la plateforme, le coordinateur national Bishop Amane Mamate a salué le comportement de la communauté peule, cible présumée des violences, pour sa retenue face à cette tragédie. « La vengeance ne fait que perpétuer la haine. Nous appelons à laisser la justice suivre son cours », a-t-il déclaré, exhortant les forces de l’ordre à agir avec impartialité pour retrouver et juger les auteurs des violences.

La plateforme a également remercié les autorités de transition pour leurs efforts récents en faveur de la paix, tout en appelant les leaders religieux de toutes confessions à se mobiliser par la prière et la médiation. « Ces crimes profitent à des forces obscures qui souhaitent voir le pays s’embraser », a-t-il averti.

NEKEMANDO a, par ailleurs, lancé un appel à la responsabilité collective, demandant aux acteurs communautaires de se rapprocher des victimes pour poser des gestes de pardon et de réconciliation. « Celui qui sait faire le bien et qui ne le fait pas commet un péché », a rappelé Bishop Amane Mamate, citant la Bible.

Enfin, la plateforme a mis en garde contre toute récupération politique de cette crise, estimant que justice et politique doivent rester séparées pour préserver la paix. Elle a renouvelé son soutien au président de la République dans ses efforts pour maintenir l’unité nationale.

Tchad :Intégration à la fonction publique ,la promesse présidentielle menacée par un réseau parallèle

La campagne d’intégration de 5 000 agents à la fonction publique, portée par le président Mahamat Idriss Deby Itno, suscite de plus en plus de méfiance. En cause : l’ingérence d’un réseau occulte qui aurait court-circuité les procédures officielles.

Ce devait être un tournant pour des milliers de jeunes diplômés tchadiens. Une promesse forte du président de la République : intégrer 5 000 citoyens à la fonction publique. Mais dans les coulisses, le rêve semble s’effriter au contact d’un système qui ne dit pas son nom.

Des témoignages et sources internes révèlent que le processus d’intégration, censé être piloté par une commission mise en place à cet effet, aurait été accaparé par un réseau informel. Ce groupe, inconnu du cadre légal, aurait opéré discrètement en marge de l’administration, notamment durant le week-end, les samedi et dimanche, pour élaborer ses propres listes de candidats retenus.

Les ministères de la Santé, des Finances et de l’Éducation nationale seraient concernés. Pire encore, les dossiers déposés par les candidats dans le respect des règles ne seraient même pas pris en compte. Tout se jouerait désormais ailleurs, dans des sphères opaques où les relations personnelles et les recommandations priment sur la compétence.

« On a rempli les formulaires, on a déposé nos dossiers. On a suivi la procédure. Mais aujourd’hui, on apprend que ce sont d’autres noms qui circulent. Des gens qui ne sont jamais passés par la commission », confie un jeune postulant sous couvert d’anonymat.

La frustration monte. Et avec elle, le sentiment d’injustice. Plusieurs observateurs tirent la sonnette d’alarme : si rien n’est fait, cette opération pourrait devenir un symbole de désillusion pour une jeunesse déjà en proie au désespoir.

Il n’est pas trop tard, estiment certains. Le président de la République peut encore agir, en ordonnant un audit du processus et en exigeant la transparence totale. L’objectif : que chaque citoyen ait sa chance, sur la base du mérite, et non des connexions.

Parce qu’au-delà d’un simple recrutement, c’est la crédibilité de l’État qui est en jeu.

Tchad : une élève tuée au Musée national lors d’un accrochage sécuritaire

Un affrontement entre un garde nomade et un groupe de jeunes a tourné au drame ce samedi 17 mai au Musée national du Tchad. Une balle perdue a touché deux élèves en visite scolaire. L’une d’elles est décédée. Une enquête est en cours.

Ce qui devait être une simple sortie éducative s’est terminé dans l’horreur. Le Musée national du Tchad, lieu de mémoire et de découverte, a été le théâtre d’un événement tragique ce samedi 17 mai 2025, aux environs de 11 heures.

Selon un communiqué officiel du Ministère du Développement Touristique, de la Culture et de l’Artisanat, un accrochage s’est produit entre un garde nomade en service et un groupe de quatre jeunes hommes tentant de forcer l’entrée du musée. L’un d’eux était armé, indique le ministère.

Au cours de l’altercation, un tir a été déclenché. La balle, perdue, a atteint deux élèves en pleine visite scolaire. Les deux adolescentes ont été immédiatement transportées à l’Hôpital de l’Amitié Tchad-Chine. L’une d’elles n’a pas survécu.

Profondément attristé, le ministère a présenté ses condoléances à la famille endeuillée et a affirmé que des investigations ont été ouvertes afin de faire toute la lumière sur les circonstances exactes du drame et situer les responsabilités.

Cet incident soulève de vives interrogations sur la sécurité dans les lieux publics, en particulier ceux accueillant des enfants. L’opinion publique attend désormais des réponses claires et des mesures fortes pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise.

Arrestation du Dr. Succès Masra : ses avocats dénoncent une « cabale politico-judiciaire

Le collectif des avocats du Dr. Assyongar Succès Masra, président du parti « Les Transformateurs », a tenu un point de presse ce samedi pour dénoncer les conditions de l’arrestation de leur client, survenue dans la matinée du 16 mai 2025 à son domicile du quartier Gassi, à N’Djaména.

Selon les avocats, le leader politique a été arrêté par un groupe d’hommes en treillis armés, dans des circonstances jugées « totalement illégales » et contraires à la procédure judiciaire en vigueur. Des images de vidéosurveillance, relayées massivement sur les réseaux sociaux, montreraient la scène.

Le Procureur de la République a, de son côté, annoncé que Dr. Masra est poursuivi pour des faits liés aux événements violents survenus le 14 mai à Mandakao, dans la sous-préfecture de Bennamar, province du Logone Occidental. Parmi les charges évoquées : incitation à la haine, révolte, constitution de bandes armées, complicité d’assassinat, incendie volontaire et proclamation de sécession.

Face à ces accusations jugées graves, les avocats dénoncent ce qu’ils qualifient de « conspiration orchestrée par certains membres du gouvernement », estimant qu’il s’agit d’une tentative d’instrumentalisation de la justice à des fins politiques.

Ils rappellent que le parti « Les Transformateurs » a toujours prôné une action citoyenne pacifique, la défense des libertés fondamentales et l’égalité entre les citoyens.

« Les conditions d’arrestation de notre client et les déclarations du parquet violent les principes d’un procès équitable, notamment la présomption d’innocence », a déclaré un membre du collectif. Les avocats appellent à la sérénité, à l’impartialité de la justice, et exigent « la libération immédiate et sans condition » du Dr. Masra.

Le dossier serait, selon eux, « vide et dénué de toute base juridique solide ».

Tragédie à Mandakao: 38 morts et 76 cases incendiées, le Médiateur de la République appelle à la paix et au dialogue

Un drame d’une extrême gravité a frappé le canton de Mandakao, situé à 18 kilomètres de Beinamar, dans le département de la Dodjé, province du Logone Occidental. Le mercredi 14 mai, une attaque meurtrière a coûté la vie à 38 personnes, en majorité des femmes et des enfants, et a fait 6 blessés. L’incident a également causé l’incendie de 76 cases, selon les premières informations officielles.

Face à cette tragédie, le Médiateur de la République, Saleh KEBZABO, a exprimé sa profonde consternation et a adressé ses condoléances les plus attristées aux familles endeuillées, tout en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés.

Dans un communiqué rendu public ce jeudi, le Médiateur a fermement condamné ces actes de violence, qualifiés « d’inacceptables », qui mettent en péril la cohésion sociale et fragilisent la stabilité nationale. Il a appelé les autorités compétentes et les acteurs concernés à faire toute la lumière sur ce drame afin que justice soit rendue, dans le strict respect des lois de la République.

« Il est plus que jamais essentiel de préserver l’unité nationale et la paix entre les communautés », a souligné le Médiateur, insistant sur la nécessité du dialogue, du respect mutuel et de la recherche de solutions pacifiques pour résoudre les différends.

En conclusion, M. KEBZABO a rappelé que la paix ne doit pas être un vœu pieux, mais un engagement collectif et quotidien, garant d’un avenir apaisé pour les populations et pour l’ensemble de la nation tchadienne.

Tchad : Enlèvement du Dr Succès Masra, Les Transformateurs pointent une dérive autoritaire

Le parti d’opposition Les Transformateurs a dénoncé ce matin l’enlèvement de son président, Dr Assyongar Succès Masra, ancien Premier Ministre, dans des circonstances jugées troubles et illégales.

Selon un communiqué signé par le Secrétaire général du parti, Dr Tog-Yeum Nagornngar, des individus en tenue militaire auraient fait irruption au domicile de l’homme politique aux alentours de 5h du matin. Les portes auraient été enfoncées, avant que Dr Masra ne soit emmené de force, en l’absence de tout mandat ou procédure judiciaire formelle.

Aucune déclaration officielle n’avait encore été faite par les autorités à la mi-journée, plongeant l’opinion dans l’incertitude et l’inquiétude.

« Cet acte brutal et arbitraire constitue une violation grave des droits civiques et des libertés fondamentales garanties par la Constitution », dénonce le parti, connu pour son engagement non-violent et ses appels au dialogue démocratique.

Face à cette situation, Les Transformateurs interpellent les autorités sur leur responsabilité et exigent la libération immédiate et inconditionnelle de leur leader.

Tout en appelant ses militants au calme, le parti réaffirme son attachement à un Tchad juste, libre et démocratique, et met en garde contre les conséquences d’un tel précédent sur la stabilité politique du pays.