Le Comité Olympique et Sportif Tchadien rappelle sa légitimité

N’Djamena, 4 juin 2025 – Le Comité Olympique et Sportif Tchadien (COST) a tenu à réaffirmer, ce mercredi, la légitimité de son Bureau Exécutif présidé par le Général Idriss Dokony Adiker. Dans un communiqué officiel, l’instance précise que ce bureau demeure le seul reconnu par les principales autorités sportives, tant nationales qu’internationales.

Le COST indique qu’il bénéficie du soutien et de la reconnaissance du Comité International Olympique (CIO), de l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA), ainsi que du Gouvernement tchadien. Une précision qui s’adresse notamment aux fédérations et associations nationales sportives non signataires du mémorandum évoqué dans le document.

Malgré les remous observés dans le paysage sportif tchadien ces derniers mois, le COST assure rester « pleinement fonctionnel » et continuer à remplir ses missions dans le strict respect des principes de la Charte Olympique.

Le comité se veut rassurant et appelle à la collaboration. « Le Bureau Exécutif reste à la disposition de tous pour fournir les informations et les services nécessaires au bon fonctionnement du mouvement sportif national », peut-on lire dans le communiqué.

Le siège du COST, situé à Moursal, en face du stade de Paris-Congo, est ouvert au public du lundi au vendredi, de 7h30 à 15h30. Toute personne intéressée est invitée à contacter le Secrétariat général pour tout renseignement complémentaire.

Succès Masra interrogé à huis clos par le juge d’instruction

Le président du parti les Transformateurs, Dr Succès Masra, a été entendu ce mardi pendant quatre heures par un juge d’instruction dans le cadre d’une procédure judiciaire en cours. L’interrogatoire, qui s’est tenu de 11h à 15h dans les locaux de la Coordination générale de la Police Judiciaire, s’est déroulé à huis clos, en présence de ses avocats.

Aucune information n’a filtré sur le contenu de l’audition. Le Collectif des avocats de Dr Masra, par la voix de son coordonnateur Me Kadjilembaye Francis, a rappelé que l’affaire est couverte par le secret de l’instruction, interdisant toute divulgation d’éléments liés à l’enquête.

« Le Collectif informera l’opinion nationale et internationale au moment opportun, de toute évolution relative à cette procédure », a précisé Me Kadjilembaye dans une déclaration transmise aux médias.

Pour l’heure, ni la nature exacte des faits reprochés ni les suites immédiates de l’interrogatoire n’ont été communiquées. Ce silence alimente les spéculations dans un contexte politique sensible, alors que Dr Succès Masra est en fonction à la tête du pays depuis les élections du 6 mai dernier.

L’affaire suscite l’attention tant au niveau national qu’international, plusieurs observateurs appelant au respect de l’indépendance de la justice et à la transparence dans le traitement du dossier.

N’Djaména : Capitale sacrifiée, mairies dépassée

Quand les maires détruisent plus qu’ils ne construisent, la ville s’enlise dans le désordre.

N’Djaména, capitale du Tchad, cœur battant du pays, est-elle devenue un terrain d’improvisation municipale ? C’est la question que se posent de plus en plus d’habitants, las de voir leur ville changée à coups de pelles mécaniques… mais jamais reconstruite avec sérieux.

Derrière les discours, les promesses de réorganisation urbaine et les opérations médiatisées de « déguerpissement », se cache une réalité brutale : les mairies semblent agir sans planification, sans concertation, et surtout sans vision d’avenir. On casse, on détruit, on déracine. Et après ? Rien. Ni routes aménagées, ni marchés réhabilités, ni véritables alternatives pour les sinistrés.

La formule est désormais sur toutes les lèvres : « Ils cassent les œufs sans jamais faire d’omelette ». Elle résume le ras-le-bol des citoyens, qui subissent des décisions brutales sans bénéficier d’aucune amélioration durable. Le chaos gagne du terrain, tandis que l’autorité municipale se contente d’actions ponctuelles, souvent plus symboliques que structurelles.

Les différents maires y compris à la mairie centrale n’ont pas su répondre à l’urgence d’une capitale en pleine croissance. Embouteillages monstres, inondations récurrentes, insalubrité chronique, insécurité dans les quartiers : les priorités sont connues de tous, mais rarement traitées de manière efficace.

Le problème ne vient pas uniquement des moyens, mais surtout du manque de leadership éclairé. Ce qu’il faut à N’Djaména, ce n’est pas un pouvoir de démolition, mais un projet de reconstruction, pensé avec et pour la population. Gouverner une ville ne se résume pas à réprimer, mais à proposer, planifier, et construire.

Tant que la mairie fonctionnera dans l’urgence, tant qu’elle préférera les bulldozers au dialogue, la capitale restera piégée entre stagnation et frustration.

Mahamat Idriss Déby, médecin après la mort. Gouverner, c’est anticiper, prévenir les risques, agir en amont.

Mais à l’image du régime de son défunt père, le président Mahamat préfère la mise en scène à l’action. Les visites inopinées, comme celle qu’il vient d’effectuer dans les zones inondées, relèvent plus de la propagande que d’une véritable volonté politique.

Ces inondations étaient évitables. Il suffisait de dégager les moyens à temps, de mettre en place un dispositif de prévention efficace. Cette visite, loin d’être une surprise, s’inscrit dans la continuité d’un système aux abois, celui du MPS, qui nous dirige depuis bientôt 40 ans.

Le peuple tchadien est pris en otage par une classe dirigeante incapable d’anticiper les urgences. La visite de « Kaka » est un non-événement : personne n’est dupe. Pendant que N’Djamena est sous l’eau, on nous sert des images de compassion pour masquer l’inaction et l’imprévoyance.

Souvenons-nous, Idriss Déby avait donné 72 heures aux maires pour résoudre le problème des inondations. Six ans plus tard, la situation n’a fait qu’empirer. On ne peut plus se contenter de poudre aux yeux. Il est temps de rompre avec ce cycle d’échecs. Pour que le Tchad change vraiment, Mahamat Idriss Déby doit démissionner.

Zakaria Adoum Zakaria Coordonnateur Wakit-Tamma Section Politique

Moov Money : simple panne ou tentative de vol ?

Depuis plus de 24 heures, les clients de Moov Africa ne peuvent plus accéder à leurs comptes Mobile Money. L’absence totale de communication de l’opérateur alimente la colère, les soupçons et les rumeurs.

Depuis hier, le service Moov Money est totalement hors service. Impossible pour les utilisateurs d’envoyer ou de recevoir de l’argent, de consulter leur solde, ou même de faire un retrait. Ce blocage brutal, sans avertissement ni explication, plonge les usagers dans une incertitude totale.

Des témoignages affluent de toutes parts. Commerçants, fonctionnaires, étudiants, chauffeurs ou vendeurs à la sauvette : tous dépendent de Moov Money pour leurs transactions quotidiennes.

« Mon compte était bien crédité hier. Aujourd’hui, je n’ai plus accès à rien. Je me sens volé », s’indigne un commerçant de N’Djaména.

« Personne ne nous dit ce qui se passe. Ce silence est très suspect », déclare une utilisatrice visiblement inquiète.

L’absence de réaction officielle de Moov Africa depuis le début de la panne fait monter la tension. Sur les réseaux sociaux, des messages de colère et d’alerte se multiplient. Certains soupçonnent une panne technique grave, d’autres parlent carrément de tentative de détournement volontaire de fonds.

Jusqu’à présent, aucune explication n’a été donnée sur l’origine du dysfonctionnement, ni sur la durée estimée de la panne. Ce flou total renforce la méfiance des clients, dont certains réclament déjà des poursuites judiciaires ou la mobilisation des autorités de régulation.

Face à cette crise de confiance, les usagers exigent des réponses claires, le retour rapide à la normale, et surtout des garanties sur la sécurité de leur argent.

Fait divers:Quartier Am-Riguebé, (N’Djaména)

Un jeune diplômé sans emploi, résidant au quartier Am-Riguebé à N’Djaména, a récemment attiré l’attention de ses voisins. Passant ses journées à observer le voisinage depuis le seuil de sa maison, il aurait, selon des rumeurs, développé des sentiments pour l’épouse de son voisin.

L’affaire a pris une tournure plus sérieuse lorsqu’une voisine, à la suite d’une altercation, a accusé la femme en question d’entretenir une relation ambiguë avec le jeune homme. Le mari, déjà alerté par des murmures persistants, a exprimé son inquiétude.

Désireux de préserver sa réputation, le jeune homme s’est présenté devant le voisinage pour démentir fermement les accusations. L’incident a semé le trouble dans la cour commune et alimente depuis les conversations du quartier.

Mahamat Hissene Mbodou

Tchad : Les ministres Tom Erdimi et Assidick Choroma lancent les épreuves du baccalauréat 2025

Ce lundi 2 juin 2025, le Tchad a officiellement donné le coup d’envoi des épreuves du baccalauréat, session de juin 2025. La cérémonie de lancement s’est tenue au Lycée Technique Commercial de N’Djaména, en présence du ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur, Tom Erdimi, et du ministre de l’Éducation nationale et de la Promotion civique, Dr Aboubakar Assidick Choroma.

Devant les élèves, encadreurs et responsables du système éducatif, les deux membres du gouvernement ont salué l’engagement des candidats et des acteurs impliqués dans l’organisation des examens. Le ministre Tom Erdimi a rappelé que le baccalauréat constitue une étape décisive dans le parcours académique des jeunes tchadiens, ouvrant les portes de l’enseignement supérieur et des opportunités professionnelles.

Son collègue, le Dr Choroma, a pour sa part insisté sur la nécessité d’un processus d’évaluation équitable, transparent et conforme aux standards nationaux. Il a également exprimé sa confiance dans le travail de l’Office national des examens et concours du supérieur (ONECS), chargé de l’organisation technique du baccalauréat.

Des milliers de candidats sont concernés cette année par cette session, qui se déroule dans un climat de sérénité, malgré les défis logistiques et climatiques que connaît le pays en cette saison des pluies.

Les ministres ont exhorté les élèves à garder leur calme, à faire preuve de rigueur et de concentration. « Vous êtes l’avenir de ce pays », a déclaré Tom Erdimi à l’issue de son intervention.

Fait Divers : Un jeune de Diguel décroche 3 millions au pari football et change de comportement

Quartier Diguel : L’ambiance est tendue ces derniers jours dans ce quartier populaire de la capitale tchadienne. Un jeune homme, connu des habitants sous le surnom de « Baba Jackpot », a récemment empoché la somme de 3.000.000 FCFA grâce à un pari sportif gagnant. Si l’annonce de ce gain avait d’abord suscité la joie et la fierté dans le voisinage, la suite des événements a rapidement changé la donne.

Depuis son coup de chance, le jeune homme arbore une attitude hautaine, multipliant les provocations et les marques d’irrespect envers les habitants, notamment les aînés. Selon plusieurs témoignages, il aurait tenu des propos désobligeants, affirmant « ne plus être du même niveau que les autres » et « ne vouloir fréquenter que des millionnaires ».

Mahamat Hussein.

*Sahara marocain : En soutien au plan marocain d’autonomie, le Royaume Uni considère ce plan comme « la base la plus crédible, viable et pragmatique pour régler le différend » et entend agir conformément à cette position sur les plans bilatéral, régional et international

Le Royaume Uni « considère la proposition d’autonomie, présentée [par le Maroc] en 2007, comme la base la plus crédible, viable et pragmatique pour un règlement durable du différend » régional autour du Sahara marocain, et « continuera d’agir sur le plan bilatéral, notamment en matière économique, ainsi que sur les plans régional et international, conformément à cette position, afin de soutenir le règlement du différend ».

Cette position a été exprimée dans un Communiqué conjoint signé, ce dimanche à Rabat, par le Secrétaire d’Etat britannique aux Affaires étrangères, au Commonwealth et au Développement, David Lammy, et le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

Ce Communiqué conjoint souligne que « le Royaume Uni suit de près la dynamique positive actuelle menée à cet égard sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI ». Il ajoute que Londres « reconnaît l’importance de la question du Sahara » pour le Maroc, précisant que la résolution de ce différend régional « renforcerait la stabilité de l’Afrique du Nord et relancerait la dynamique bilatérale et l’intégration régionale ».

En outre, le Royaume Uni a confirmé, dans le Communiqué conjoint signé au siège du ministère des Affaires étrangères, que « UK Export Finance peut considérer de soutenir des projets au Sahara », notamment dans le cadre de « l’engagement de UK Export Finance à mobiliser 5 milliards de Livres Sterling pour soutenir de nouveaux projets économiques à travers le pays ».

A souligner que « le Royaume-Uni reconnaît le Maroc comme une porte d’entrée essentielle pour le développement socio-économique de l’Afrique et réaffirme son engagement à approfondir sa collaboration avec le Maroc en tant que partenaire pour la croissance sur tout le continent », ajoute le Communiqué conjoint.

Par ailleurs, le Communiqué signé par les ministres marocain et britannique souligne que « les deux pays soutiennent et considèrent comme vital le rôle central du processus mené par les Nations Unies », tout en réaffirmant « leur plein soutien aux efforts déployés par l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies, M. Staffan de Mistura ».

En particulier, le Royaume Uni déclare être « prêt, disposé et déterminé à apporter son soutien actif et son engagement à l’envoyé personnel et aux parties ».

Enfin, le Communiqué conjoint précise qu’ »en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, le Royaume Uni partage l’avis du Maroc quant à la nécessité urgente de trouver une solution à ce différend de longue date, qui serait dans l’intérêt des parties ».

« Il est grand temps de trouver une solution et de faire avancer ce dossier, ce qui renforcerait la stabilité de l’Afrique du Nord et relancerait la dynamique bilatérale et l’intégration régionale », déclare le Communiqué.

Cette nouvelle position du Royaume Uni, membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, conforte la dynamique internationale grandissante impulsée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en faveur du Plan d’autonomie sous souveraineté marocaine, et confirme la crédibilité de cette initiative et le consensus qui la porte pour parvenir à une solution définitive au différend régional autour de la marocanité du Sahara.

Baccalauréat 2025 : plus de 104 000 candidats attendus dans 151 centres d’examen au Tchad

La session de juin 2025 du baccalauréat tchadien démarre avec une participation record de 104 440 candidats. Une hausse marquée, notamment chez les filles, dans un contexte apaisé et avec des innovations dans l’organisation des épreuves.

C’est dans un climat serein et sans perturbations majeures que s’ouvre la session 2025 du baccalauréat au Tchad. Cette année, 104 440 élèves prennent part à l’examen national dans ses différentes séries : littéraire, scientifique et technique. Un chiffre en nette progression comparé à la session précédente, traduisant l’intérêt croissant des jeunes pour les études supérieures.

Parmi ces candidats, 58 904 sont des garçons, représentant 56,49 % de l’effectif total, contre 45 536 filles, soit 43,60 %. Un taux de participation féminine en hausse, salué par les autorités comme le reflet des efforts en faveur de la scolarisation des filles.

Autre fait marquant : la présence de 6 430 candidats étrangers, équivalant à 6,16 % de l’effectif total. Ces candidats composeront dans un total de 151 centres d’examen, répartis sur l’ensemble du territoire : 30 à N’Djamena, 120 dans les provinces et un centre unique à Djeddah, en Arabie Saoudite, pour les Tchadiens résidant à l’étranger.

Des innovations notables pour cette session

L’organisation de la session 2025 intègre plusieurs innovations, notamment au niveau des épreuves d’Éducation Physique et Sportive (EPS) et des épreuves pratiques destinées aux séries techniques. Ces dernières se sont déroulées de manière anticipée, respectivement du 5 au 10 mai pour l’EPS, et du 15 au 18 mai pour les épreuves pratiques.

Les épreuves écrites de la session principale sont programmées du 2 au 8 juin 2025. Tous les candidats devront se présenter à 06h30 précises dans leurs centres pour une identification obligatoire avant l’entrée en salle. Aucun candidat non identifié ne sera admis à composer.

Un appel à la responsabilité collective

Lors de son allocution dans la grande salle Abderahim Akacha, le responsable en charge de l’organisation du baccalauréat a exprimé sa reconnaissance aux autorités éducatives pour la confiance placée en lui, tout en appelant les candidats à faire preuve de rigueur et de sérénité.

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