Mongo : Hissein Youssouf rétropédale et présente ses excuses à l’ex-préfet Hamit Batarko

Une polémique née sur TikTok s’est conclue par des excuses publiques. Hissein Youssouf, auteur de propos controversés à l’encontre de l’ancien préfet de Mongo, Hamit Adoum Batarko, a reconnu son erreur.

Tout a commencé sur la plateforme TikTok, devenue ces derniers mois un terrain d’expression prisé à Mongo. Hissein Youssouf y a tenu des propos mettant en cause Hamit Batarko, ancien haut fonctionnaire de la région. Très vite, les accusations font le tour des réseaux, suscitant commentaires et indignation.

Touché dans son honneur, l’ancien préfet a réagi publiquement. Il a réfuté fermement les allégations de Youssouf, dénonçant des propos sans fondement et portant atteinte à sa personne.

Confronté à cette réponse et à la tournure qu’a prise l’affaire, Hissein Youssouf a choisi de désamorcer la tension. Dans une vidéo diffusée sur les mêmes réseaux sociaux, il a présenté ses excuses à Hamit Batarko, admettant que ses propos avaient pu blesser et nuire injustement.

Ce geste de réconciliation a été perçu comme un retour au calme, dans une affaire qui témoigne une fois de plus de l’impact – positif comme négatif – des réseaux sociaux dans l’espace public tchadien.

À Mongo, cette séquence alimente désormais une réflexion sur la responsabilité individuelle dans l’usage des plateformes numériques, particulièrement lorsqu’il s’agit de figures publiques.

Tchad : Les Ambassadeurs africains solidaires des réfugiés soudanais

Un élan de solidarité diplomatique s’est manifesté ce mercredi 23 juillet à N’Djaména. Le groupe des Ambassadeurs africains au Tchad a distribué des vivres à plus de 80 familles réfugiées, principalement d’origine soudanaise.

tachad.com

La cérémonie s’est déroulée en présence de l’Ambassadeur du Royaume du Maroc, M. Abdellatif Erroja, doyen du corps diplomatique africain au Tchad, ainsi que de l’Ambassadeur du Soudan et de plusieurs autres chefs de mission africaine.

À l’origine de cette mobilisation : une requête émise par l’Ambassade du Soudan, alertant sur la précarité croissante dans laquelle vivent nombre de ses ressortissants réfugiés au Tchad, fuyant les violences dans leur pays.

Prenant la parole au nom de ses pairs, le doyen Abdellatif Erroja a déclaré : « La crise au Soudan dépasse les frontières nationales. Elle interpelle la conscience de tout le continent africain. Nous devons y répondre ensemble, dans l’unité et la fraternité. »

Les familles bénéficiaires ont reçu des sacs de vivres composés de produits de première nécessité. Visiblement émus, certains réfugiés ont exprimé leur reconnaissance pour ce geste qui, au-delà de l’aide matérielle, leur donne le sentiment de ne pas être oubliés.

Fake News sur la CNARR : ce que nous avions vérifié

Une série de publications virales de TchadOne accuse le Ministère de l’Action sociale et la Commission nationale d’accueil, de réinsertion des réfugiés et des rapatriés (CNARR) de détournements et de revendications internes. Le journal Tribune Echos a mené une enquête dont les résultats démontrent que toutes les allegations sont infondées.
Depuis plusieurs jours, la page TchadOne inonde les réseaux sociaux d’accusations ciblant la gestion du Ministère de l’Action sociale, de la Solidarité et des Affaires humanitaires, ainsi que la Commission nationale d’accueil, de réinsertion des réfugiés et des rapatriés (CNARR). Les publications évoquent notamment des détournements de fonds publics, la revendication de 200 agents impayés et une crise de gouvernance interne.
Face à ces affirmations, Tribunes Echos a entrepris une vérification rigoureuse des faits, en consultant plusieurs sources institutionnelles et partenaires humanitaires. Le résultat démontre qu’aucune preuve formelle ne vient étayer les accusations publiées.
Aucune trace de revendication collective des « 200 agents »
L’une des affirmations les plus relayées concerne une supposée revendication de 200 agents non rémunérés par la CNARR. Après vérification auprès de plusieurs responsables au sein du ministère et de la CNARR, ainsi qu’auprès de partenaires internationaux impliqués dans la réponse humanitaire, aucun dépôt formel de plainte, de courrier collectif ni de mouvement revendicatif n’a été enregistré à ce jour. « Nous n’avons jamais reçu une telle alerte. Il n’y a pas de crise de ce type connue dans nos registres », confirme un cadre d’une agence partenaire sous couvert d’anonymat.
Des documents suspects et invérifiables
Les publications de TchadOne s’appuient sur la diffusion de documents non authentifiés. Plusieurs de ces documents comportent des erreurs administratives manifestes telles que dates erronées, mentions vagues et absence de numéro de référence. Selon nos sources, ces supports ne peuvent être considérés comme des pièces administratives valides.
Une campagne orchestrée en coulisses
Nos recoupements permettent de relier cette campagne à certains anciens cadres du Ministère de l’Action sociale et de la CNARR, aujourd’hui écartés des sphères décisionnelles. Plusieurs sources évoquent une opération d8e dénigrement orchestrée en interne, avec la complicité d’individus bien placés et l’utilisation de web-activistes rémunérés pour diffuser de fausses informations.
Une tentative de nuire à un responsable reconnu
L’actuel Secrétaire Permanent de la CNARR, Idriss Mahamat Ali Abdallah Nassour, est particulièrement ciblé dans cette offensive médiatique. Or, selon plusieurs partenaires internationaux, il est reconnu pour son intégrité, son engagement et son efficacité dans la gestion de la crise humanitaire à l’Est du pays.
Il a d’ailleurs été distingué à plusieurs reprises pour ses efforts dans la coordination des actions humanitaires, notamment dans les zones frontalières du Soudan.
Verdict
C’est une désinformation délibérée car à ce stade, aucune preuve formelle de détournement n’a été apportée. Aucune revendication des 200 agents n’a été officiellement enregistrée et des documents falsifiés ou non authentifiables ont été utilisés comme base de preuve.
Ce qui conclut que des motivations internes et politiques semblent à l’origine de cette campagne, car les allégations diffusées par TchadOne relèvent de la désinformation.
Tribune Echos appelle les citoyens à faire preuve de vigilance face à la désinformation. Au gouvernement d’ouvrir une enquête pour identifier les auteurs de cette tentative de manipulation de l’opinion publique.
La manipulation de l’opinion ne doit pas devenir un outil de règlement de comptes internes car la lutte contre la désinformation est l’affaire de tous.

#Champ de Fil : un projet de boutiques qui sème le désordre dans le 5ᵉ arrondissement

La mairie du 5ᵉ arrondissement a lancé un projet de construction de boutiques autour du cimetière de Champs de Fil. Officiellement, il s’agit de sécuriser les lieux, prévenir les actes de vandalisme et redonner sa dignité à cet espace sacré. Mais sur le terrain, ce projet suscite une forte contestation et soulève de nombreuses interrogations.

Un marché déjà existant, pourquoi en construire un autre ?

À proximité du cimetière se trouve déjà un marché bien connu des habitants, surnommé « Champ de Fil ». Ajouter de nouvelles boutiques dans cette zone ne ferait qu’aggraver les embouteillages, le désordre urbain et l’insalubrité. Plusieurs riverains dénoncent une tentative d’occupation illégale et anarchique de l’espace public, sous prétexte de réhabilitation.

Des priorités urbaines ignorées

Le 5ᵉ arrondissement manque cruellement d’équipements de base : espaces verts, lieux de loisirs pour les jeunes, systèmes d’assainissement fiables, voiries bien tracées. Les rues sont mal construites, les caniveaux souvent bâclés, et les déchets s’amoncellent faute d’une politique de gestion sérieuse. Face à ces urgences, la construction d’un marché n’apparaît ni pertinente, ni prioritaire.

Un projet qui cache peut-être un détournement

Beaucoup voient derrière cette initiative un prétexte pour détourner des fonds publics, plutôt qu’une véritable volonté d’aménagement. Le cimetière en question n’est plus utilisé, et aurait pu être transformé en espace public utile à la jeunesse : terrain de sport, espace vert, ou lieu de mémoire collective. Des options simples et peu coûteuses, mais jamais envisagées par la mairie.

Une gestion municipale de plus en plus contestée

Ce projet controversé illustre, selon plusieurs citoyens, la médiocrité de la gouvernance locale. Plutôt que de répondre aux besoins réels des habitants, la mairie semble s’enliser dans des initiatives mal pensées, sans concertation, et aux résultats douteux. La population exprime son ras-le-bol face à une gestion jugée inefficace, opaque, et déconnectée des réalités quotidiennes.

📝Regard Citoyen:  Quand le contrôle des documents routiers vire au supplice



Depuis plusieurs mois, les usagers tchadiens font face à une épreuve bureaucratique en passant par la fameuse « commission » pour obtenir la vignette « «OK». Ce document est supposé certifier la validité de tous les papiers afférents au véhicule  immatriculation, contrôle technique, assurance, permis pour un montant de 10 000 F CFA.
Le paradoxe du double paiement
L’ironie : l’État assure déjà la délivrance de l’ensemble des documents via les douanes, les compagnies d’assurance… et pourtant, on est contraint de repasser chez la commission, payer encore, pour cette vignette. On contrôle un document délivré par l’État, produit par l’État, payé à l’État… et on paie pour le valider à nouveau  : où est la cohérence ?
Une taxe informelle devenue formalité
On peut questionner la nature de cette « taxe »  : non inscrite dans un décret clair, imposée comme un passage obligé.
Le calvaire de l’attente… et du rififi lundis
Aujourd’hui, ce calvaire s’amplifie : des milliers se sont présentés à la commission, ont payé, seulement pour apprendre qu’« il fallait revenir le lundi »  parce que les fiches étaient épuisées. Une chaîne absurde : se déplacer, payer, revenir, et parfois… tout reprendre à zéro. Trois jours d’anxiété et d’incertitude pour un bout de papier.
Les internautes s’enflamment
Sur les réseaux, l’indignation gronde : on y lit frustration, colère, indignation. Entre la fatigue de réunions interminables et la honte de ne pas pouvoir circuler, on constate un sentiment général : le service public est devenu un racket organisé.
Pourquoi en souffre-t-on encore ? Un appel à la réforme s’impose !
Notre démocratie se juge à la qualité du service public. Quand l’État fait payer pour un contrôle qui certifie ses propres documents, sans organisation, sans communication, sans respect pour le temps des citoyens, c’est l’image même de l’administration qui vacille.
Mais la colère exprimée par les usagers et relayée sur les réseaux sociaux où chacun ressent être malmené  montre que les citoyens ne sont plus prêts à accepter cette gabegie. Et s’il ne faut pas renoncer à la régulation des véhicules pour des raisons de sécurité, il est temps de la rendre efficace, transparente et respectueuse.
Ce papier n’est pas un simple coup de gueule, c’est un appel : refondons ensemble l’administration, pour que « contrôler » ne rime plus avec « extorquer ».
|Une voix parmi tant d’autres !



Ouverture du congrès extraordinaire de la CASIDHO : réformes, droits humains et lutte contre la corruption au centre des échanges

La Coordination des Associations de la Société Civile et de Défense des Droits de l’Homme (CASIDHO) a officiellement lancé son congrès extraordinaire ce jeudi au Ministère des Affaires étrangères et de l’Intégration Africaine. Placé sous le thème « Consolidation des acquis, redynamisation, réforme et rénovation à l’ère de la Cinquième République », l’événement a réuni plusieurs acteurs de la société civile et défenseurs des droits humains.

Dans son allocution d’ouverture, le Coordonnateur national de la CASIDHO, Mahamat Digadimbaye, a mis en lumière les fondements de son organisation, centrés sur la défense des droits de l’Homme, la promotion de la démocratie, la préservation des libertés fondamentales et la restauration de l’État de droit. Il a encouragé les participants à s’impliquer activement dans les discussions autour des grandes problématiques nationales telles que la gouvernance, la démocratie, la paix et la stabilité sociale.

M. Digadimbaye a salué les efforts du Président de la République, le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, en faveur de la paix, de la stabilité et du vivre-ensemble, tout en soulignant le rôle que joue la société civile dans l’ancrage de l’État de droit dans le cadre de la Cinquième République.

S’agissant de la lutte contre la corruption, la CASIDHO a exprimé son soutien au travail mené par l’Agence de Lutte contre la Corruption (ALIC), mais a reconnu les limites auxquelles elle fait face. Dans cette optique, la coordination appelle le Chef de l’État à concrétiser sans délai la création de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI), comme recommandé par le Dialogue National Inclusif et Souverain.

Pour le coordonnateur, cette juridiction spécialisée apportera un appui décisif à l’ALIC dans l’identification, la poursuite et le jugement des auteurs de corruption et de détournement de deniers publics, dans le respect des lois en vigueur.

Par Djonyabo Yefta

Tchad : Les avocats de Dr Succès Masra dénoncent une procédure judiciaire à visée politique

Les avocats de Dr Succès Masra, président du parti Les Transformateurs, ont vivement dénoncé une tentative d’instrumentalisation de la justice tchadienne. Lors d’une conférence de presse organisée à N’Djamena, le collectif de défense a qualifié de « politique » la procédure judiciaire lancée récemment contre leur client.

Selon Me Francis Kadjilembaye, porte-parole des avocats, le dossier transmis au procureur général ne comporte aucune preuve nouvelle ni élément direct reliant Dr Masra aux violences de Mandakao. Les avocats soulignent également que son nom n’apparaît dans aucune déposition, et que les accusations reposent principalement sur une déclaration remontant à 2023. Or, cette dernière avait été clarifiée dans le cadre d’accords politiques signés en octobre de la même année.

Le collectif dénonce une manœuvre visant à éliminer une figure majeure de l’opposition à l’approche des prochaines échéances électorales. « Il s’agit d’une tentative manifeste de réduire l’espace démocratique par des voies judiciaires », a affirmé Me Kadjilembaye, appelant à une mobilisation nationale et internationale pour préserver l’indépendance de la justice et défendre l’État de droit.

Cette sortie médiatique intervient dans un contexte politique particulièrement tendu, où plusieurs acteurs de l’opposition affirment faire l’objet de pressions et de poursuites arbitraires.

Tchad : Réunion stratégique pour évaluer la lutte contre la poliomyélite et intégrer le genre dans les campagnes de vaccination

La Direction de la Lutte contre la Maladie, de la Vaccination et de la Surveillance Épidémiologique (DLMVSE) a organisé une réunion stratégique dans ses locaux à N’Djaména, en présence de tous les partenaires techniques engagés dans les campagnes de vaccination au Tchad.

Cette rencontre avait pour double objectif de préparer l’atelier d’évaluation des deux dernières campagnes de vaccination contre la poliomyélite — prévu du 22 au 25 juillet 2025 à Bongor — et de renforcer les capacités des Délégués sanitaires ainsi que des points focaux chargés de l’information, de l’éducation et de la communication (IEC), notamment sur l’intégration du genre dans la lutte contre la polio.

Les échanges ont permis d’examiner en détail l’agenda, les modules et les outils d’évaluation de l’atelier à venir. Des recommandations précises ont été émises afin de garantir une évaluation efficace et d’améliorer les performances futures.

La réunion a aussi été l’occasion de faire le point sur l’état d’avancement du projet ZIP, mis en œuvre par l’ONG International Rescue Committee (IRC) dans les districts sanitaires d’Adré, Tiné et Birack. Une attention particulière a été accordée aux enfants « zéro dose », c’est-à-dire ceux n’ayant reçu aucun vaccin, en particulier ceux vivant dans les camps de réfugiés.

À l’issue des discussions, des recommandations ont été formulées pour optimiser l’intervention de l’IRC en faveur de la santé infantile.

Les participants ont salué l’esprit de collaboration et l’engagement collectif au service de la protection des enfants tchadiens contre les maladies évitables par la vaccination.

Mairie du 1er arrondissement de N’Djaména , un abus de pouvoir déguisé en acte humanitaire

La mairie du 1er arrondissement de N’Djaména, en offrant 41 chèvres et 10 moutons à la maison d’arrêt de Klessoum, prétend agir par humanisme. Derrière cette façade se cache un véritable abus de pouvoir, une violation flagrante du droit de propriété, et une opération de communication politique cynique.

Ces animaux, confisqués sans aucune procédure légale rigoureuse, appartiennent à des citoyens. Les autorités communales n’avaient ni mandat judiciaire, ni justification légale pour se les approprier puis les redistribuer à leur guise. Cette confiscation arbitraire constitue une expropriation illégale, un déni de justice qui bafoue les droits fondamentaux des administrés.

Plus grave encore, cette action est une manœuvre politicienne destinée à blanchir l’image des responsables municipaux en quête de faveur auprès de leurs mentors et électeurs. Plutôt que de s’attaquer sérieusement aux problèmes structurels – insalubrité, insécurité, urbanisme anarchique – la mairie préfère organiser un spectacle médiatique au coût social réel.

Ce type de comportement est inacceptable. La mairie du 1er arrondissement montre un mépris flagrant pour l’état de droit et la dignité des citoyens. Il est urgent que les institutions de contrôle, la justice et la société civile se mobilisent pour faire cesser ces dérives autoritaires.

La légalité ne doit pas être une option ni un simple costume que l’on enfile pour les caméras. Les citoyens du 1er arrondissement méritent une gouvernance respectueuse, transparente et juste – pas des manœuvres de pouvoir qui fragilisent davantage la confiance publique.

#Politique : Trois mouvements politiques saisissent la Cour suprême pour contester leur dissolution et suspension

La tension entre le gouvernement tchadien et certains mouvements citoyens s’intensifie. Trois organisations visées par des mesures répressives ont décidé de riposter par la voie judiciaire. Il s’agit de la CONAJEPDT, dissoute, ainsi que de Wakit Tama SP et du Mouvement Citoyen pour le Tchad (MCT), suspendus.

Leurs avocats ont déposé, ce mercredi, un recours auprès de la Cour suprême contre les arrêtés n°011 et 012 du ministre de l’Administration du territoire, Limane Mahamat, signés le 26 juin 2025. Ces textes avaient acté la dissolution de la CONAJEPDT et la suspension des deux autres structures.

À l’issue du dépôt du recours, Me Florent Ngartoïzo, avocat des plaignants, a dénoncé des décisions qu’il juge « arbitraires » et « attentatoires aux libertés publiques ». Selon lui, ces arrêtés bafouent les droits constitutionnels à la liberté d’association et d’expression.

Pour rappel, les trois organisations avaient récemment publié une déclaration commune dans laquelle elles dénonçaient la détérioration de la situation sécuritaire à l’Est et au Sud du pays, où des affrontements ont fait plus de 50 morts. Elles avaient aussi exigé la démission du gouvernement, accusé d’inaction face à la montée des violences.

L’affaire, désormais portée devant la plus haute juridiction du pays, constitue une épreuve juridique décisive pour l’exercice des libertés démocratiques au Tchad.