Le Tchad accède à la vice-présidence de la Confédération Africaine des Supporters du Sport

Le président de l’Association des Supporters des Équipes Nationales du Tchad (ASENT), M. Issein Daoula Obili, a animé un point de presse ce samedi au siège de la ligue provinciale de football de N’Djamena. Cette rencontre avec les médias visait à faire le bilan de la participation du Tchad au tout premier congrès consultatif de la Confédération Africaine des Supporters du Sport (CASS), qui s’est tenu à Abidjan, en Côte d’Ivoire, du 24 au 25 juillet 2025.

Lors de ce congrès fondateur, les participants venus de plusieurs pays du continent ont adopté les textes statutaires de la nouvelle confédération et défini ses missions, notamment la structuration du mouvement des supporters africains et la promotion des valeurs de paix, de solidarité et de fair-play à travers le sport.

Une élection symbolique pour le Tchad

Le moment fort du congrès a été l’élection de M. Tany Michel Gobou (Côte d’Ivoire) à la tête de la CASS pour un mandat de quatre ans. Le bureau exécutif compte douze membres dont six vice-présidents représentant différentes zones du continent. Le Tchad y est représenté par M. Issein Ben Daoula, élu 4ᵉ vice-président, une avancée majeure pour le pays sur la scène sportive continentale.

Selon M. Obili, cette élection illustre « la reconnaissance continentale du sérieux, de l’engagement et de la maturité du mouvement des supporters tchadiens ».

Un soutien institutionnel salué

Dans son allocution, le président de l’ASENT a tenu à exprimer sa gratitude aux autorités tchadiennes, en particulier au Président de la République, le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, qu’il a qualifié de « premier supporter des équipes nationales ». Il a également remercié le président de la Fédération Tchadienne de Football, M. Tahir Oloy Hassan, pour son appui déterminant dans la participation du Tchad à ce rendez-vous panafricain.

Des objectifs ambitieux

La CASS entend jouer un rôle actif dans la mobilisation des supporters africains, notamment en prévision de la Coupe d’Afrique des Nations Maroc 2025. Elle prévoit également l’organisation de séminaires, d’ateliers et de campagnes de sensibilisation en faveur du vivre-ensemble, du respect dans les stades et de la non-violence.

Par ailleurs, la confédération souhaite encourager l’adhésion des pays non membres, développer sa communication numérique à travers la création de comptes sur les réseaux sociaux, et coordonner ses actions avec les instances sportives officielles à l’échelle africaine.

Une dynamique à renforcer

Ce nouveau cadre de coopération entre supporters africains pourrait à terme devenir un levier important de cohésion sociale et d’unité panafricaine à travers le sport. Pour le Tchad, cette nomination constitue une opportunité de renforcer sa présence dans les instances sportives régionales et d’impulser une nouvelle dynamique autour du soutien populaire au football et à d’autres disciplines.

Tchad /Quand la jeunesse perd son espace ,la politique de la mairie questionnée.

Le Tchad, pays de Toumaï, traverse une période où les décisions municipales suscitent de vives réactions. Sous l’autorité du maire Sennoussi Hassana Abdoulaye, plusieurs lieux de rencontre fréquentés par les jeunes, notamment les salons de chicha à N’Djamena, ont été détruits.

Pour beaucoup, ces espaces n’étaient pas seulement des lieux de détente, mais des carrefours d’échanges, de solidarité et d’expression. Leur suppression brutale symbolise pour certains le passage de l’espoir au désespoir.

Détruire la chicha, est-ce aussi détruire le lien social entre jeunes ?
La jeunesse s’interroge, la mairie reste silencieuse.

Par MAHAMAT HISSEINE MBODOU

Le Maroc s’impose diplomatiquement sur la question du Sahara

Sur la scène internationale, la diplomatie marocaine confirme sa ligne stratégique basée sur la stabilité et le pragmatisme. Le plan d’autonomie proposé par le Royaume pour résoudre le conflit du Sahara est désormais largement reconnu comme la seule option crédible et réaliste pour aboutir à une solution durable, renforçant ainsi la position de Rabat dans ce dossier clé.

Le Maroc s’impose de plus en plus comme un acteur clé sur la scène diplomatique continentale et internationale. Son plan d’autonomie pour le Sahara est désormais reconnu par une majorité d’États et d’organisations comme une solution crédible et réaliste pour clore un différend vieux de plusieurs décennies. Ce soutien reflète la constance et la pertinence de la stratégie diplomatique marocaine.

Au cœur de cette stratégie, une volonté affirmée : faire de la coopération Sud-Sud un levier de développement commun. Dans la continuité de la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc multiplie les actions concrètes pour renforcer les liens entre pays africains.





Partenaire engagé, le Royaume œuvre à des solutions durables face aux défis du continent : sécurité alimentaire, accès à l’énergie, formation professionnelle, infrastructures. À travers ses initiatives, il favorise un modèle de développement basé sur le respect mutuel, l’échange d’expertise et la co-construction de l’avenir.

En affirmant une diplomatie tournée vers la solidarité et la stabilité, le Maroc confirme son rôle de trait d’union entre l’Afrique et le reste du monde.

Tchad | Qui est-ce qui se cache derrière ces manœuvres obscures et sabotage organisé contre l’exécutif communal du 5e arrondissement de N’Djamena ?

Dans un contexte municipal souvent marqué par des défis structurels et sociaux, la commune du 5e arrondissement de N’Djamena voit émerger un leadership incarné par un homme de terrain, animé d’un sens aigu de l’intérêt général : M. Cheick BANI Cheick, c’est de lui qu’il s’agit. Élu à la tête de l’exécutif communal en février 2024, il ne cesse de s’illustrer par une gouvernance fondée sur l’intégrité, la transparence et l’efficacité au service des habitants.

En effet, dès sa prise de fonction, le Maire Cheick BANI Cheick, s’est engagé sur la voie du programme politique du Maréchal Mahamat Idriss Deby ITNO, lequel articulé autour de 12 chantiers prioritaires et 100 actions concrètes. Ainsi, que ça soit les questions de modernisation des infrastructures, de régulation des services municipaux, de renforcement du lien social etc. le Maire a entrepris son action sous le socle de la proximité réelle avec les citoyens, une écoute active et une gestion rigoureuse des ressources locales. Car là où certains préfèrent instrumentaliser les institutions pour satisfaire des intérêts personnels, le Maire du 5e arrondissement a choisi de s’inscrire dans une logique de construction et d’inclusion.

Hélas, ses bonnes œuvres semblent se heurter à des manœuvres politiciennes, menées dans l’ombre par des acteurs qui peinent à dissocier ambition personnelle et intérêt collectif. Campagnes de dénigrement sur les réseaux sociaux, tentatives de manipulation de conseillers municipaux, espionnage administratif, incitations à la désobéissance… sont les tactiques nuisibles honteusement orchestrés contre la commune et son Maire.

Il s’agit d’une officine à leur tête un élu national au surnom sournois et vraisemblable de « PCA du 5e arrondissement », qui mène une campagne active pour boycotter tous les projets municipaux, orchestre ouvertement pour faire arrêter le conseil municipal en alimentant des analyses erronées sur l’action administrative ou encore utilise des moyens pour influencer les décisions au détriment des besoins de la population du 5e arrondissement.

Malgré ces agissements, l’équipe municipale continue de faire preuve de résilience et de sens de l’État, privilégiant le dialogue et la continuité du service public.

À l’heure où le pays appelle à l’unité et à la responsabilité, l’exemple du 5e arrondissement rappelle qu’un leadership local fort, respectueux des lois et profondément tourné vers l’humain, reste le meilleur rempart contre la récupération politique et les querelles de pouvoir de ce groupuscule connu pour leur boulimie et leurs néfastes manœuvres inavouées.

Il y a de quoi, que les plus hautes autorités du pays, puissent mettre en garde ces derniers face à leurs agissements puériles.

Nous y reviendrons, pour citer nommément les membres de l’officine !

Gouvernance locale : Eisa Tchad éclaire les élus sur leurs responsabilités

L’ONG Eisa Tchad a organisé, le 30 juillet 2025 à N’Djaména, un forum citoyen à l’intention des conseillers provinciaux, communaux et leaders politiques. L’événement, axé sur les attributions et le fonctionnement des conseils provinciaux et communaux, visait à renforcer les capacités des élus locaux.

Dans son intervention, Dr Ali Simeï Guessé, représentant du directeur pays, a souligné l’importance du civisme, de la responsabilité collective et du respect des valeurs sociales pour une gouvernance efficace. Il a réaffirmé l’engagement de Eisa Tchad à accompagner les élus dans l’exercice de leurs fonctions.

Présente à la rencontre, la maire adjointe du 7ᵉ arrondissement, Mme Ngaoundjé Florentine, a salué l’initiative et encouragé ce type d’action citoyenne. Les échanges ont permis d’aborder les défis quotidiens rencontrés par les élus locaux et de proposer des pistes pour améliorer leur rôle au service des communautés.

ONU-Tchad : le Coordonnateur Résident dément des propos sortis de leur contexte

Le Bureau du Coordonnateur Résident du système des Nations Unies au Tchad a publié un communiqué ce lundi pour clarifier des propos relayés hors contexte, selon lesquels le pays serait « loin d’atteindre les Objectifs de Développement Durable » (ODD) et que « tous les indicateurs sont au rouge ».

Ces déclarations, attribuées au Coordonnateur Résident de l’ONU, ont circulé sur plusieurs plateformes numériques et ont été reprises par certains organes de presse. Le Bureau onusien affirme qu’il s’agit d’une interprétation erronée d’un discours prononcé le 24 octobre 2024 à l’occasion de la Journée des Nations Unies.

Lors de cette allocution, le Coordonnateur Résident avait effectivement évoqué les défis importants auxquels le Tchad est confronté dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030, notamment en raison des effets du changement climatique et d’un environnement régional instable. Toutefois, souligne le Bureau, le message visait à mobiliser les acteurs autour de solutions concrètes et de partenariats renforcés, et non à dresser un tableau alarmiste.

« Nous sommes pleinement conscients des défis, mais nous reconnaissons aussi les progrès. Notre rôle est d’appuyer le Tchad dans ses efforts pour réaliser les aspirations de son peuple », a déclaré le Coordonnateur.

Le communiqué insiste sur le fait que des avancées notables ont été enregistrées dans plusieurs secteurs grâce aux efforts conjoints du gouvernement tchadien, des partenaires techniques et des agences onusiennes.

Face à cette polémique, le Bureau du Coordonnateur Résident appelle les médias à plus de rigueur dans le traitement des informations, notamment celles émanant d’institutions internationales. Il invite les journalistes et les citoyens à se rapprocher de ses services pour toute vérification ou demande d’information.

L’ONU réaffirme son engagement à accompagner le Tchad vers un développement durable, équitable et centré sur les populations, en collaboration avec l’ensemble des partenaires nationaux et internationaux.

🇲🇦 Maroc : Le Royaume célèbre le 26e anniversaire de l’accession au trône du Roi Mohammed VI

Le Maroc célèbre ce mercredi 30 juillet le 26e anniversaire de l’accession au trône de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Une journée de fête nationale, riche en symboles et en émotions, marquant le lien fort entre le trône et le peuple marocain.

Cette célébration, connue sous le nom de Fête du Trône, est l’une des plus importantes du calendrier national. Elle commémore le jour où Mohammed VI, fils de feu Hassan II, a été officiellement intronisé en 1999, suite au décès de son père. Depuis lors, cette date est chaque année l’occasion de rappeler les principales réalisations du Royaume sous son règne, mais aussi d’annoncer de nouvelles orientations stratégiques.

Des cérémonies officielles sont prévues dans tout le pays, notamment à Rabat, où les institutions de l’État rendent hommage au souverain. Le discours du Trône, attendu ce soir, devrait porter sur les grandes réformes à venir, les défis régionaux, ainsi que les priorités du développement social et économique.

Outre son importance politique, la Fête du Trône est un moment de communion populaire. Les Marocains, de l’intérieur comme de la diaspora, expriment leur attachement à la monarchie et leur fierté nationale à travers festivités, hommages, décorations, et rassemblements culturels.

Depuis son intronisation, le roi Mohammed VI a engagé le Maroc sur la voie de la modernisation, en lançant de nombreux chantiers dans les domaines des infrastructures, de l’éducation, de la santé, et de la lutte contre la pauvreté. Sous son règne, le Maroc a également renforcé sa présence sur la scène diplomatique africaine et internationale.

Forum politique de haut niveau 2025 : Dr Ahmat Mbodou Mahamat plaide pour un soutien financier en faveur du Tchad

Le président du Conseil Économique, Social, Culturel et Environnemental du Tchad (CESCE), est à la tête de la délégation tchadienne qui participe au 13ème Forum politique de haut niveau des Nations-Unies sur le développement durable (FPHN), qui se déroule du 14 au 24 juillet 2025, au siège des Nations-Unies à New-York (États-Unis).
Organisé sous les auspices du Conseil Economique et Social des Nations-Unies (ECOSOC), le FPHN est la principale plateforme des Nations-Unies sur le développement durable. Il joue un rôle central dans le suivi et l’examen de la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030, et de ses Objectifs de développement durable (ODD). Tous les États membres de l’ONU, ainsi que des représentants d’organisations de la société civile participent au FPHN, qui se réunit chaque année á la même période.
Le thème choisi cette année porte sur : « Faire progresser les solutions durables, inclusives, fondées sur la science et les preuves pour l’Agenda 2030 ». Ainsi donc, les travaux du Forum 2025 ont passé en revue les progrès accomplis dans la réalisation des Objectifs de Développement Durable et fournit des orientations politiques, avec la garantie que personne n’est laissé de côté.
A cette occasion, le président du Conseil Économique, Social, Culturel et Environnement, Dr Ahmat Mbodou Mahamat, qui conduit la délégation tchadienne, a fait une importante déclaration au nom de son pays, lors du segment ministériel du FPHN et de l’ECOSOC, le lundi 21 juillet 2025.
Il a mis l’accent sur les progrès accomplis par le gouvernement du Tchad, dans la mise en œuvre des ODD. Par ailleurs, il a fait un plaidoyer appuyé en vue d’un soutien financier international accru, afin de permettre au Tchad de suivre le rythme global requis pour atteindre les ODD à l’horizon 2030.

Dans sa déclaration le président du Conseil Economique, Social, Culturel et Environnemental du Tchad a présenté les espoirs, les rêves pour l’avenir, contenus dans le mise en œuvre effective des Objectifs du Développement Durable (ODD).
Ahmat Mbodou Mahamat a saisi cette tribune offerte pour mettre en exergue les « lacunes du système mondial actuel et l’incapacité à trouver des solutions efficaces aux crises mondiales ».
La rencontre aura été également une occasion, pour le président de la 4ème Grande Institution de la République du Tchad, de réaffirmer l’engagement de son pays envers la Charte des Nations-Unies. Il s’agit de revitaliser le multilatéralisme, procéder au respect des recommandations de la 4ème Conférence des Nations-Unies sur le Financement Mondial, et surtout, accélérer la mise en œuvre des ODD en optant pour des solutions innovantes et inclusives, face aux défis émergents.
C’est le lieu de rappeler que depuis septembre 2015, le Tchad marque sa volonté politique, dans l’optique de concrétiser la mise en œuvre efficace des ODD. Cela s’est traduit par l’élaboration et la présentation durant le FPHN, de trois rapports d’Examen National Volontaire (ENV), notamment en 2019, en 2021 et en 2024.
L’engagement du pays envers la coopération internationale, et le partenariat inclusif pour le développement durable, ont par ailleurs amené le gouvernement tchadien à tenir compte des couches sociales les plus défavorisées.
« Le PND Tchad 2030, dont la table ronde de mobilisation des ressources aura lieu du 09 au 10 septembre 2025 à Dubaï, compte être inclusif, réaliste et à la hauteur des ambitions des populations », a annoncé le président du CESCE.
Sous « la vision clairvoyante » du président Mahamat Idriss Deby Itno, le Tchad compte, à travers le PND, doubler la production vivrière par la mécanisation de l’agriculture et l’encadrement des agriculteurs. Il en est de même de la transformation des produits locaux et l’électrification rurale par les énergies vertes.

Sur un autre plan, le président du CESCE s’est réjoui de la consolidation de la paix opérée par son pays qui a assuré une transition apaisée, avec un retour à l’ordre constitutionnel en 2024. « Aujourd’hui, le Tchad jouit d’une stabilité et constitue le seul pays de refuge qui accueille les populations de ses pays voisins en proie aux multiples crises sécuritaires », a-t-il rappelé.
Cependant, malgré la vulnérabilité du Tchad face au dérèglement climatique, et malgré les efforts d’adaptation, l’on peut regretter que le pays n’a pas accédé aux différents Fonds annoncés pour lutter efficacement contre les conséquences de ce dérèglement climatique.
Il convient de souligner que c’est un homme pétri d’expérience dans le domaine environnemental (eau et assainissement), qui a porté avec brio, la voix du Tchad au cours du 13ème Forum politique de haut niveau des Nations-Unies sur les ODD.
En effet, Ahmat Mbodou Mahamat est un ingénieur de conception en génie rural, diplômé de l’Ecole Inter-Etats d’Ingénieurs de l’Equipement Rural (E.I.E.R) de Ouagadougou au Burkina Faso (1993). Il est en plus titulaire d’un doctorat de troisième cycle spécialisé en mobilisation des ressources en eau obtenu à l’IAV Hassan II de Rabat au Maroc (1996), avec mention très honorable du jury. Son travail de recherche portait sur le thème, « Drainage des sols lourds par tuyaux perforés et enterrés sur le périmètre expérimental de l’office de mise en valeur de GHARB au Maroc », co-encadré par le CEMAGREF d’Anthony (France).
C’est tout naturellement qu’il aura été entre 2017 et 2018, ministre de l’Environnement et de la Pêche du Tchad. Élu consulaire, président de la Commission agriculture et élevage de la Chambre de Commerce, d’Industrie, d’Agriculture, des Mines et d’Artisanat (CCIAMA) du Tchad, Dr Ahmat Mbodou Mahamat est président de la Commission agriculture et environnement de l’Union des Chambres consulaires du G5 Sahel. Par ailleurs, il est enseignant-chercheur à l’Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics (ENSTP) depuis les années 2000.
Entre février 2015 et janvier 2024, il a été membre du bureau politique national du Mouvement Patriotique du Salut (MPS), parti au pouvoir, pour le compte de la province du Lac. Présentement, il est membre du Conseil National du Salut (CNS) du MPS.
Dr Ahmat Mbodou Mahamat est le promoteur de l’Agence Générale de Réalisation et d’Ingénierie au Tchad (AGRITCHAD), créée en 1998, une société du domaine de la conception et la réalisation de projets hydrauliques, de l’agriculture, de l’énergie, de travaux publics, de la protection de l’environnement, entre autres. Ce qui fait de lui un spécialiste de haut vol des questions de développement des infrastructures socio-économiques de base, depuis 30 ans dans son pays. C’est donc cette référence tchadienne qui occupe depuis le 6 mars 2024, le prestigieux poste de président du Conseil Economique, Social, Culturel et Environnemental du Tchad (CESCE), l’une des Grandes Institutions de la République.
Il faut rappeler qu’au cours des assises du 13ème Forum politique de haut niveau des Nations-Unies sur le développement durable (FPHN), le président du CESCE est accompagné par S.E Mouctar Abakar, ambassadeur permanent auprès des Nations-Unies et ses conseillers, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Tchadiens de l’Étranger, le Point focal du CESCE de la zone Amérique, Olivier Dedingar, un représentant du ministère de la Femme, ainsi que par deux représentants tchadiens membres du Réseau panafricain de lutte contre l’insécurité alimentaire et environnementale.

Par Olivier Noudjalbaye Dedingar, Expert-consultant international, humanitaire et journaliste indépendant.

Politique : L’UNCDT remet en cause la légitimité du Cadre de Concertation Politique et appelle à une réforme profonde

À travers un communiqué officiel signé de son président national Ahmat Hassaballah Soubiane, l’Union Nationale pour le Changement Démocratique au Tchad (UNCDT) a exprimé ses réserves face à l’actuelle configuration du Cadre de Concertation Politique (CCP), dénonçant une instrumentalisation de cet espace de dialogue au profit du régime.

L’UNCDT affirme que le CCP, qui visait initialement à favoriser un échange constructif entre acteurs politiques, a perdu sa vocation inclusive pour devenir un outil de légitimation politique au service exclusif du pouvoir. Le parti rappelle que cette instance n’a aucune base constitutionnelle et que sa participation ne saurait être considérée comme obligatoire.

Une crise de représentativité au cœur des tensions

Le parti met en lumière une crise persistante de la représentativité politique, marquée par un déficit de confiance entre les citoyens et les institutions. Dans ce contexte, il juge essentiel d’élargir la base des concertations pour assurer un dialogue crédible et équilibré.

L’UNCDT conditionne sa participation à la mise en place d’un mécanisme tripartite rassemblant :

Le pouvoir et ses alliés,

L’opposition parlementaire,

Et les partis politiques extra-parlementaires ayant un ancrage réel dans le paysage politique national.

Critique d’une logique de captation

Dans un ton plus offensif, le communiqué dénonce une stratégie d’accaparement du pouvoir, réduisant les cadres de dialogue à de simples façades sans contenu. Il s’agit, selon l’UNCDT, d’un processus excluant toute voix dissidente et bloquant tout débat pluraliste.

Un appel à la mobilisation collective

Face à ces constats, l’UNCDT invite toutes les forces politiques marginalisées à s’unir autour d’un projet commun en faveur de la démocratie, de l’État de droit, de la justice sociale et de la participation citoyenne.

Dialogue et justice comme piliers de la paix

Le parti réaffirme enfin son engagement pour un dialogue national sincère, fondé sur le respect mutuel, la vérité et l’inclusion. À ses yeux, aucune stabilité durable ne peut exister sans une volonté politique réelle de justice et d’écoute.

Tchad :Le 8ᵉ arrondissement de N’Djamena ressent le manque de Saleh Koutchi, un pilier de la solidarité locale

Dans le 8ᵉ arrondissement, la figure de Saleh Koutchi demeure très présente dans les mémoires. Ancien acteur clé du développement communautaire, il est aujourd’hui regretté pour son engagement constant et son soutien sans faille aux populations locales.

Membre du Rassemblement pour la Démocratie et le Progrès (RDP), Koutchi s’est toujours illustré par des actions concrètes en faveur des familles en difficulté, des écoles, des jeunes et des femmes du quartier. Il n’attendait pas d’être sollicité, allant directement sur le terrain pour écouter et agir.

Ses interventions, souvent discrètes et dépourvues de toute mise en scène politique, portaient sur des besoins réels : réparation de puits, soutien scolaire, aide aux plus vulnérables. Une solidarité qui a laissé une marque durable.

Aujourd’hui, son absence se fait ressentir. « Depuis qu’il est moins présent, notre quartier perd un repère. Sa capacité à répondre rapidement aux urgences nous manque », confie un responsable local.

Malgré ses nouvelles responsabilités à l’échelle nationale, la population du 8ᵉ arrondissement ne l’oublie pas et espère le voir revenir, ne serait-ce que pour renouer ce lien de proximité et de confiance qui faisait toute sa force.

Saleh Koutchi reste une référence d’engagement authentique, un exemple de solidarité qui inspire toujours sa communauté.