N’Djamena : un forum citoyen relance le débat sur la décentralisation et l’écoute des populations

N’Djamena, 6e arrondissement – La salle communale du 6ᵉ arrondissement de N’Djamena a accueilli un Forum Citoyen sur la Décentralisation, réunissant élus locaux, autorités administratives, société civile et citoyens engagés. Objectif affiché : repenser la gouvernance locale en plaçant le citoyen au cœur du processus décisionnel.

L’événement s’inscrit dans le cadre du projet ACTE, porté par l’organisation EISA avec l’appui de l’Union européenne.

Une gouvernance de proximité en question

Le 1er adjoint au maire du 6ᵉ arrondissement, M. Hassan Mahamat Bako, a ouvert les travaux en appelant à renforcer les canaux de concertation entre la population et les décideurs locaux.

Prenant la parole, l’expert électoral Justin Doua Gore a livré une analyse percutante des défis de la décentralisation au Tchad. Il a illustré ses propos par une anecdote parlante : celle d’un maire ayant lancé la construction d’un bâtiment administratif, alors que les besoins immédiats de la population portaient sur la voirie et l’assainissement.

« Sans une écoute réelle des citoyens, la décentralisation se résume à un simple transfert administratif, coupé des urgences du terrain », a-t-il déclaré.

Écoute, transparence et participation

Ce forum a permis d’ouvrir un espace de dialogue direct entre gouvernants et gouvernés. Les participants ont salué l’initiative, estimant qu’elle contribue à bâtir une culture de participation citoyenne, essentielle à une démocratie locale dynamique.

Justin Doua Gore a conclu en appelant à des échanges « francs, respectueux et constructifs », afin de transformer la décentralisation en un véritable levier de développement local, efficace et inclusif.

🪖 Force Multinationale Mixte / CBLT : Le Colonel Ali Kerim Nassour prend le commandement en tant que Chef d’État-Major

Le Colonel Ali Kerim Nassour a été officiellement nommé Chef d’État-Major de la Force Multinationale Mixte (FMM) relevant de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT). Il succède à un poste stratégique au sein de cette force conjointe qui regroupe les armées de cinq pays de la région engagés dans la lutte contre les menaces transfrontalières dans le bassin du Lac Tchad.

Un officier complet, au parcours exemplaire

Officier d’état-major trilingue, le Colonel Nassour est reconnu pour sa rigueur, son expertise opérationnelle et sa forte implication dans la coopération militaire internationale. Il représente une génération d’officiers tchadiens formés à la fois sur les théâtres d’opérations et dans les meilleures académies militaires du monde.

Son impressionnant parcours comprend des formations militaires en :

France (Écoles militaires de Saumur, École d’infanterie de Draguignan)

Allemagne (Centre George C. Marshall pour les hautes études sécuritaires)

États-Unis (Collège communautaire de Fort Wayne)

ainsi qu’au Sénégal, Ghana, Éthiopie, Maroc, Côte d’Ivoire et Pays-Bas

Des compétences stratégiques et internationales

Diplômé d’un Master 2 en management opérationnel du Centre de doctrine et d’enseignement du commandement (CDEC) de l’Armée française, le Colonel poursuit actuellement un deuxième Master à l’École Nationale d’Administration (ENA-Tchad) en management de la performance de l’administration publique.

Il est également le point focal et planificateur principal d’importants exercices militaires multinationaux tels que AFRICAN LION (AFRICOM) et FLINTLOCK (SOCAFRICA), travaillant en étroite collaboration avec les bureaux de coopération militaire des ambassades américaine et française.

Sur le terrain, il s’est illustré par son leadership lors de la mission onusienne MINUSMA au Mali, démontrant une capacité d’adaptation et de commandement saluée par ses pairs.

Une reconnaissance internationale

Le Colonel Ali Kerim Nassour a été décoré de plusieurs distinctions, dont :

la Médaille du Mérite Militaire avec Palme d’Or (Tchad)

la Médaille de la Défense Nationale française (échelon bronze)

la Médaille des Nations Unies

la Médaille du Mérite Militaire avec Étoile d’Or

Il est également récipiendaire de lettres officielles de reconnaissance émanant de hauts commandements, notamment ceux de la MINUSMA et de la U.S. Army Southern European Task Force (SETAF-AF).

N’Djaména : une chèvre sème le chaos dans un cybercafé et envoie un mail vide à 82 personnes

Scène surréaliste ce lundi matin dans un cybercafé du quartier Chagoua : une chèvre échappée d’un enclos voisin s’est introduite dans la salle, provoquant une panique générale… et un envoi massif de courriels vides à des contacts inconnus.

Selon le gérant du cyber, l’animal aurait profité de l’ouverture de la porte arrière pour entrer discrètement. Une fois à l’intérieur, la chèvre a bondi sur un clavier encore connecté à une messagerie ouverte, tapoté aléatoirement sur le clavier avec ses sabots, puis envoyé un e-mail à toute la liste de contacts.

« On a vu l’écran clignoter, et là, paf ! L’animal avait envoyé un message vide à 82 personnes, dont le délégué sanitaire, un colonel à la retraite et même une ex du client », témoigne un jeune présent sur place, hilare.

Le propriétaire du compte, furieux mais impuissant, a dû envoyer un second message d’excuse en précisant : « Ce n’était pas moi. C’était une chèvre. »

La bête a été récupérée saine et sauve par son berger, qui s’est excusé auprès du gérant. En guise de dédommagement, il a promis un litre de lait frais à chaque client présent au moment des faits.

Portrait :Prof NDIGMBAYEL Réoular Urbain, itinéraire d’un intellectuel au service du développement humain par l’éducation.

Spécialiste reconnu en didactique des disciplines, désormais Professeur NDIGMBAYEL Réoular Urbain est une figure marquante de l’enseignement supérieur au Tchad. Enseignant-chercheur chevronné en poste à l’École Normale Supérieure de Bongor, il cumule plus de deux décennies d’expérience dans l’enseignement, la formation pédagogique, la direction d’établissements et la recherche scientifique.

Titulaire d’un Doctorat en sciences humaines et sociales obtenu à l’École Normale Supérieure de Yaoundé I, puis diplômé de l’Université de Rouen (France) et de l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest à Abidjan. Ses nombres formations académiques, recherches affinées, les publications pertinentes…sont à la base de son ascension en tant que Professeur agrégé CAMES.

De Douala à Bébédjia, de N’Djamena à Bongor, Dr NDIGMBAYEL a occupé des fonctions de proviseur, directeur d’études, formateur, recteur et consultant national, s’illustrant par sa rigueur, son sens de l’organisation et sa capacité à structurer des parcours de formation adaptés aux réalités africaines. Il a piloté et contribué à l’élaboration de plusieurs programmes de masters pédagogiques à l’échelle nationale, participant activement à la réforme des curriculums en sciences de l’éducation.

Chercheur engagé, il est membre de l’AFIRSE (Association Francophone Internationale de Recherche Scientifique en Éducation) et du RAFEc (Réseau Africain Francophone d’Éducation Comparée), où il défend une éducation contextualisée, inclusive et porteuse de transformation sociale.

Polyglotte modeste (français, arabe, anglais), il combine savoir académique et terrain, théorie et pratique, réflexion et action. Son engagement auprès des jeunes en difficulté, des enfants abandonnés ou encore dans les projets éducatifs structurants témoigne d’une vocation éducative sincère, au service de l’humain.

Le parcours du Prof NDIGMBAYEL Réoular Urbain est celui d’un passeur de savoirs, d’un bâtisseur de projets éducatifs et d’un intellectuel au service du développement humain par l’éducation.

O. T

Société : Le MCPL dénonce la mort suspecte de Fulbert Maouanodji et exige une enquête indépendante

Le Mouvement Citoyen pour la Préservation des Libertés (MCPL) est monté au créneau ce lundi pour condamner ce qu’il qualifie d’« assassinat crapuleux » de Fulbert Maouanodji, ancien directeur de cabinet du Délégué général du Gouvernement auprès de la province de l’Ennedi-Est, retrouvé mort à Abéché dans des circonstances troublantes.

Dans un communiqué de presse publié à N’Djaména, le MCPL rejette la thèse du suicide par immolation avancée par le procureur général près la cour d’appel d’Abéché, la jugeant non seulement « hâtive » mais également « incompréhensible » au regard des éléments disponibles.

« Les circonstances troubles de cette disparition tragique illustrent une fois de plus le sentiment d’abandon que ressentent de nombreux citoyens, livrés à eux-mêmes dans un climat d’impunité et d’insécurité généralisée », affirme le mouvement dans son texte.

Face à ce qu’il considère comme une atteinte grave aux droits humains, le MCPL appelle à l’exhumation du corps de Fulbert Maouanodji pour permettre une autopsie indépendante. Il exige également l’ouverture d’une enquête impartiale pour identifier les auteurs et complices de ce qu’il qualifie de « crime ignoble qui dépasse l’entendement ».

Le coordonnateur du mouvement, Sosthène Mbernodji, a conclu en appelant les autorités à garantir la transparence dans cette affaire afin de rétablir la confiance entre les citoyens et l’appareil judiciaire.

ÉDITORIAL :Succès Masra, l’opposant face au mur du pouvoir

L’arrestation de Succès Masra, figure politique majeure au Tchad, n’est pas un simple fait divers judiciaire. Elle symbolise un moment de bascule dans la trajectoire démocratique du pays, révélant les limites d’une transition annoncée mais encore inachevée.

Ancien opposant radical au régime du défunt président Idriss Déby Itno, Masra avait fait le choix, en 2023, de rejoindre le gouvernement de transition conduit par Mahamat Idriss Déby. Ce tournant avait surpris, voire choqué une partie de ses partisans, mais il l’assumait comme un pari : celui d’influer sur le système de l’intérieur, pour construire une voie tchadienne vers la démocratie.

Ce pari a échoué.

La présidentielle de mai 2024, que Masra a dénoncée comme irrégulière, a scellé sa rupture avec le pouvoir. Loin d’être entendu, il a été marginalisé, puis accusé d’avoir incité aux troubles à Mandakao et dans d’autres régions du sud. Son arrestation, le 16 mai 2025, et sa détention prolongée, ont soulevé un tollé au sein de l’opinion, amplifié par sa grève de la faim, suspendue début juillet après près de 40 jours.

Dans cette affaire, personne ne sort vraiment indemne.

Le gouvernement affirme agir dans le respect de la loi, au nom de la sécurité nationale. Mais les conditions de la procédure judiciaire, le calendrier politique tendu, et les silences gênants autour des droits de la défense sèment le doute sur la sincérité des poursuites. L’opposition, elle, peine à parler d’une seule voix, oscillant entre mobilisation et prudence.

Au fond, ce que révèle l’affaire Masra, c’est le besoin urgent de redéfinir les règles du jeu politique au Tchad. La transition avait suscité des espoirs. Elle devait tourner la page de décennies d’autoritarisme. Mais elle semble reproduire, parfois à peine masqués, les mécanismes de contrôle, de fermeture et de disqualification de toute voix dissidente.

Loin d’apaiser, cette stratégie risque de raviver les tensions, de radicaliser les frustrations, et de faire reculer les perspectives d’un dialogue national sincère.

Il est encore temps d’éviter cette dérive. Cela passe par une justice indépendante, un traitement équitable de tous les acteurs politiques, et une volonté réelle de construire un État de droit, où le pluralisme ne se résume pas à une vitrine.

Succès Masra n’est ni un saint, ni un danger pour la République. Il est un acteur politique avec ses convictions, ses erreurs, mais aussi son droit à exister dans l’arène démocratique. L’empêcher de le faire ne servira ni la stabilité, ni la paix sociale, encore moins l’image d’un Tchad tourné vers l’avenir.

Barh_Sara:Plaidoirie auprès des autorités.

Interpellation à l’endroit des autorités compétentes pour la réorganisation de la Ligue Départementale de Football du Barh-Sara

Hier, le terrain municipal de Moïssala a vibré au rythme de la grande finale du Championnat d’été, qui a opposé l’équipe de Moïssala Poste à celle de l’AS DGSSIE. À l’issue d’un match âprement disputé, Moïssala Poste s’est imposée par un score étriqué de 1 but à 0, décrochant ainsi le trophée de cette édition.

En sa qualité de Secrétaire Général du Réseau des Associations des Jeunes du Mandoul, Section du Barh-Sara, Monsieur DANIMBE RICHARD, représentant du Président des jeunes, adresse ses vives félicitations au comité d’organisation pour la réussite de cet événement sportif ainsi qu’aux deux équipes finalistes pour leur prestation exemplaire.

Toutefois, cette réussite met en lumière une situation préoccupante que nous ne pouvons continuer d’ignorer : la léthargie dans laquelle se trouve la Ligue Départementale de Football du Barh-Sara. Il est inacceptable que depuis plus de 15 ans, cette structure soit dirigée par deux personnes seulement, sans qu’aucune démarche sérieuse ne soit entreprise pour renouveler ses instances. Pire encore, cela fait plus de 7 ans qu’aucun championnat n’a été organisé dans des conditions aussi dignes et fédératrices que celle de ce championnat d’été, initié par le comité d’organisation.

Face à cette situation, nous lançons un appel pressant aux autorités administratives et traditionnelles, ainsi qu’à la Délégation Provinciale de la Jeunesse, des Loisirs et des Sports, en particulier la Ligue Provinciale de Football, pour qu’elles prennent leurs responsabilités. Il est urgent et impératif de procéder à la mise en place d’un nouveau bureau pour la Ligue Départementale de Football du Barh-Sara.

Le football reste la discipline sportive la plus pratiquée et la plus rassembleuse dans notre département. Il constitue un véritable vecteur de cohésion sociale, de vivre-ensemble et d’encadrement de la jeunesse. Ne pas réorganiser sa gestion revient à étouffer cet espace d’expression et de développement pour nos jeunes.

Nous interpellons directement le Président de la Ligue Provinciale de Football afin qu’il prenne les mesures qui s’imposent pour mettre fin à cette gestion monopolistique et statique. Le Barh-Sara a besoin d’une Ligue Départementale de Football dynamique, légitime et représentative, capable de porter les ambitions de ses jeunes sportifs.

Tchad : La justice au service du pouvoir ? Une dérive autoritaire dénoncée

Le Coordonnateur national de la section Wakit Tamma, Zakaria Adam Zakaria, tire la sonnette d’alarme dans une déclaration virulente dénonçant la dérive autoritaire du régime actuel. Il questionne la nature des décisions judiciaires, qu’il qualifie de « règlements de comptes politiques », dans un contexte national marqué par la répression, l’impunité et la violence.

Depuis quatre ans, le Tchad traverse une période particulièrement sombre, sous le poids d’un pouvoir militaire aux allures dynastiques. Selon Zakaria Adam, les institutions censées garantir la justice et la liberté des citoyens sont désormais instrumentalisées pour faire taire toute contestation.

Le bilan dressé est accablant : plus d’un millier de morts dans des conflits agropastoraux non résolus, une insécurité persistante dans l’ensemble du pays, et surtout, l’assassinat retentissant de figures de l’opposition comme Yaya Dillo Djerou Betchi. Ce dernier, rappelle le coordonnateur, a vu son quartier général détruit, ses proches pourchassés, à l’image de Robert Gam. Il dénonce également la répression sanglante du 20 octobre 2022, ayant causé la mort de plus de 300 manifestants.

La liste des atteintes aux libertés s’allonge : arrestations de leaders politiques, religieux et de journalistes, dissolution des organisations de la société civile, et une justice décrite comme « complice silencieuse » de ces violations.

Dans cette tribune, Zakaria Adam Zakaria appelle la communauté internationale à prendre ses responsabilités. « Cessez de financer un régime qui piétine la dignité humaine et étouffe toute perspective démocratique », déclare-t-il. Il exhorte les partenaires du Tchad à ne plus cautionner « par leurs fonds, la répression et l’injustice qui écrasent ce peuple depuis trop longtemps ».

Mandekao : la plateforme interreligieuse alerte sur les dérives post-crise et appelle à la vigilance collective

Face à la persistance des tensions intercommunautaires dans la province du Logone Occidental, les leaders religieux regroupés au sein de la Plateforme de Dialogue Inter-religions et de la Paix, ont organisé une conférence de presse ce samedi à N’Djamena. Objectif : dresser un bilan des efforts de médiation menés depuis le drame survenu à Mandekao et dénoncer les entraves à une réconciliation effective.

Le massacre du 14 mai 2025 dans le ferrick peulh proche du village de Mandekao, qui a coûté la vie à plus de 63 personnes, continue de hanter les mémoires. La brutalité de l’attaque, qui n’a épargné ni enfants ni femmes, a provoqué une onde de choc à l’échelle nationale.

Plutôt que de se rendre immédiatement sur le terrain, la plateforme interreligieuse NEKEMANDO a privilégié une approche stratégique axée sur la prévention. Des consultations ont été menées à N’Djamena auprès de figures clés des deux communautés concernées – Peulh et Ngambaye. Celles-ci avaient déjà entamé des pourparlers, exprimant une volonté commune de paix.

Encouragés par cette dynamique, les leaders religieux ont encadré cinq jours de discussions à N’Djamena, avant que le dossier ne soit soumis au Premier ministre, à la suite de l’apparition de points de blocage. Ce dernier a mandaté une mission conjointe composée des représentants des deux communautés, des chefs religieux et de la chefferie traditionnelle pour se rendre à Moundou.

Les neuf jours de négociations à Moundou ont abouti à un consensus : les Peulh s’engageaient à accomplir un sacrifice symbolique post mortem, pendant que les Ngambaye, avec leurs autorités coutumières, procédaient à un rite de purification sur les lieux du drame. Les leaders religieux, garants de neutralité, se sont volontairement tenus à l’écart des rituels, tout en assurant la médiation.

Cependant, la plateforme déplore des tentatives de récupération du processus par certains acteurs, motivés par des ambitions politiques. Ces manœuvres ont, selon ses responsables, ralenti l’exécution des accords et créé un vide propice à la résurgence d’actes de violence sporadiques, notamment des assassinats isolés signalés depuis le retour progressif des populations dans leurs localités.

« Il est inadmissible que des individus tentent de capitaliser sur une tragédie pour nourrir leurs intérêts personnels », a déclaré Bishop Amane Mamate, coordinateur national de NEKEMANDO, en lisant le communiqué devant la presse. Il a également pointé du doigt l’inertie de certaines autorités locales, qu’il accuse de négligence ou de complicité.

La plateforme appelle ainsi à une mobilisation de tous les acteurs de la paix, afin que les efforts engagés ne soient pas réduits à néant. Elle renouvelle sa disponibilité à travailler avec les parties prenantes pour préserver la fragile cohésion sociale.

Vaccination : les journalistes en première ligne contre les épidémies

N’Djamena – Ce jeudi 31 juillet 2025, la Maison des Médias a servi de cadre à un café de presse inédit, organisé par le Ministère de la Communication et celui de la Santé Publique et de la Prévention, à travers sa Direction de la lutte contre la maladie, la vaccination et la surveillance épidémiologique, en partenariat avec l’UNICEF.

Sous le thème évocateur « Épidémies évitées, vies sauvées : le pouvoir de la vaccination au Tchad », cette rencontre a rassemblé plusieurs journalistes venus des grands médias du pays.

L’objectif était clair : impliquer davantage les professionnels de l’information dans la sensibilisation autour de la vaccination, en leur fournissant des données fiables et des messages clés à relayer. Les échanges ont mis en lumière le rôle stratégique que jouent les médias dans la lutte contre la désinformation et la promotion des bonnes pratiques sanitaires.

À travers ce dialogue, les organisateurs ont voulu établir un pont entre les acteurs de la santé publique et les médias, en vue d’un partenariat durable, basé sur la transparence, la prévention et l’éducation sanitaire.

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement des campagnes de vaccination, alors que le Tchad reste confronté à des défis majeurs en matière de santé publique, notamment la résurgence de certaines maladies évitables.