INVESTITURE ET INDÉPENDANCE : LES MILITAIRES S’ACTIVENT POUR FÊTER LES 02 FÊTES AU RITUEL

Investi le 08 Août 2016 à la tête du Tchad, le Président Idriss Deby Itno célèbre à la règle cette date qui est aussi proche de celle de la proclamation de l’indépendance de la République du Tchad 11 Août. Ces anniversaires comme à la rituelle, se fêtent chaque année  à N’Djamena et aussi    dans les différentes régions du Tchad. A l’occasion les militaires s’activent et s’entrainent  pour le bon déroulement de ces fêtes.

Envahissant la place de  la Nation de N’Djamena, tous les corps militaires s’entrainent  en attendant la célébration de l’anniversaire d’investiture du Président de la République qui a lieu chaque 08 du mois d’Août et de celui de la proclamation de l’indépendance de la République du Tchad 11 Août de chaque année.

Marchant au rythme du tam-tam et fanfare, les armés de l’aire et terre  se préparent à satisfaire le public, les autorités et les invités qui y prendront part à ces fêtes par leurs différentes prestations (défilé, démonstrations).

La période de la vache maigre est loin d’être partie et la Nation tchadienne reste toujours agonisante économiquement. Pourtant les fêtes ne font que se succéder. Il n’y va-t-il pas des fêtes qui ne méritent pas d’être fêtées ?

A cette question, certains citoyens  estiment sur le plan diplomatique, qu’il faudrait évaluer l’importance de ces 2 fêtes (investiture du Président de la République et Proclamation de l’indépendance du Tchad) et d’en choisir une. Pour d’autres, la fête qui mérite au moins d’être célébrée est bien sûr celle de l’indépendance, car c’est une fête nationale qui représente la liberté de nos ancêtres libérés du joug des occidentaux.  L’intervalle qui existe entre ces fêtes, est de 03 jours.  Fêter l’une après l’autre ces fêtes serait un manque à gagner économiquement.

RAY’S KIM : PROJET « MON MARIAGE M’APPARTIENT ME TIENT TOUJOURS A CŒUR »

Le mariage précoce et forcé est un phénomène qui malgré les combats menés  perdure. C’est ainsi que le jeune promoteur RAY’S KIM a initié une campagne de sensibilisation dénommée « Mon mariage m’appartient » en juillet 2017 pour apporter sa pierre de contribution dans l’éradication de cette pratique néfaste. Ce projet vise à faire le tour des grandes villes  du Tchad pour porter loin le message, malheureusement, il reste inachevé.

Tachad : pourriez-vous nous parler  de votre projet « mon mariage m’appartient » ?

L’année dernière déjà 2017 j’ai eu à initier un projet avec messieurs et mesdames les journalistes autour du mariage précoce ou forcé qui est titré « mon mariage m’appartient ». Mon mariage m’appartient pourquoi ? Si on entre juste dans le fond des choses, si on essaie simplement de comprendre les choses,  c’est-à-dire on dit que le gout et les couleurs c’est une question où on n’impose cela à personne. Et donc le choix, les couleurs il va aussi falloir que la personne où l’on voudra partager sa vie avec elle, faire des enfants vivre avec la personne c’est partager le même toi, le même lit ça ne doit pas être la personne imposée. Quand on vous impose un collaborateur ou on vous impose un élément que vous vous ne pensez pas que vous pouvez être avec lui, c’est comme si on vous a mis en contact avec le diable et cela est une peur qui va faire de vous, vous serez toujours sur votre garde. Et le mariage est une question très essentielle dont l’on ne peut prendre pour un jouet.

Tachad : quelle est la responsabilité des parents dans ce phénomène de mariage précoce/forcé ?

Nous avons remarqué dans notre société tchadienne que souvent on prend cette question dans le sens où c’est ma fille, je suis son père, c’est moi qui l’ai mis au monde. Qui peut me commander sur elle et pourquoi devrait-elle refuser de me comprendre ou d’obéir à mes décisions ? Souvent les filles vont au mariage dès  l’âge de 12, 13 et 14 ans. Et cela en résulte plusieurs conséquences. Soit la syphilis, soit le manque de contrôle d’éducation sur les enfants. Et tellement d’autres handicaps qui suivent ce bouleversement que connait subitement la jeune fille qui normalement devrait suivre les processus. Mais on brule les étapes et on décide de prendre la jeune fille qui n’est pas mûre et ni préparée pour pouvoir aller en mariage et pour pouvoir concevoir  et donner naissance. C’est ce qui a retenu mon attention en tant qu’artiste.

Tachad : le mariage forcé/précoce est toujours lutté par autant des acteurs sociaux mais la pratique reste inchangée. Alors  quelles sont vos stratégies dans cette lutte ?

Il y’a eu tellement des gens autour de ce projet de lutte contre le mariage précoce ou forcé, mais toujours est-il que la pratique ne recule pas, elle a la tête dure. Mais moi je me suis dit n’empêche même si cela apporte 1 ou 2 personnes à prendre conscience j’aurais au moins apporté ma pierre de contribution. C’est ainsi que le projet a été monté, soumis aux organisations, sociétés et ministères. Il était parti pour faire le tour des régions du Tchad, malheureuse, notre problème récurrent au Tchad, c’est le manque de financement, c’est le manque d’accompagnement aux artistes chaque fois qu’ils ont des projets.

Tachad : Combien des régions avez-vous parcouru  et comptez-vous toujours poursuivre avec ce projet ?

Dans ce projet au lieu de faire le tour des toutes les régions nous n’avons pu faire le tour qu’à Kélo et Pala. Et dans cette campagne, c’est la mobilisation individuelle qui nous a aidé à faire la moitié de la première phase. Et sachez que les personnes de bonne volonté, elles seules ne peuvent pas prendre en compte continuellement ce projet et le réaliser.  Nous n’avons reçu ni l’aide des organisations ni des sociétés. Juillet 2017 à juillet 2018 cela fait un an passé mais le projet me tient toujours à cœur.

 

L’ARTISTE RAY’S KIM TRAQUE PAR LES AGENTS DES RENSEIGNEMENTS

L’artiste rappeur EDM RAY’S Kim de son nom d’état civil  Djasrabé Kimassoum YILMIAN fait l’objet d’une poursuite par les agents des renseignements après avoir donné une conférence de presse le 29 janvier dernier sur la prise des décisions impopulaire du gouvernement. Depuis ce temps, RAY’S KIM vit avec une peur bleu et reste sur ses qui vifs. Montrant son ferme engagement  dans la lutte pour le      bien-être commun, l’artiste est aujourd’hui le premier porte-parole de la plateforme dénommé « au nom du Respect » en abrégé ANDUR qui permettra dès lors à tous les leaders d’opinion et artistes de s’exprimer et d’être aux cheveux du peuple.

«La plateforme au nom du respect en abrégé ANDUR est  née après ma sortie médiatique sinon ma conférence de presse qui date du 29 janvier 2018 visant à dénoncer la dérive du gouvernement par rapport aux prises des décisions à la fois vite et impopulaires. Alors cela a fait que le peuple à un moment donné se trouvait dos au mur et asphyxié. Et  en tant que citoyen et leader d’opinion je me suis dit il va falloir dénoncer toutes ces attitudes, ces prises des décisions à la fois vite et impopulaire donc c’est comme ça j’ai organisé une conférence de presse qui m’a valu une poursuite et  chasse à la sorcière. J’ai été traqué par les agents des renseignements pendant quelques temps et je suis toujours sur mes qui vifs même si je sors, je rentre comme je veux ou bien qu’ils aient laissé tomber. Actuellement je suis comme un homme normal et citoyen normal, il n’y a pas de souci».

Pour les confrères de RAY’S KIM, l’artiste est le porteur des voix de sans voix, s’il s’abstient à ne pas jouer pleinement son rôle à quoi bon d’être artiste ?  La plateforme au nom du respect est née pour porter haut la voix des leaders d’opinion ainsi que poser des actions  citoyenne en faveur du peuple tchadien.

Née en février 2018 AU NOM DU RESPECT « ANDUR » a posé déjà quelques actes citoyens. Elle a donné quelques matériels journalistiques à l’Union des journalistes tchadiens a l’occasion de la liberté de presse, réalisé de clips avec les enfants de SOS village et à sensibiliser la population dans les 10 arrondissements de la capitale sur le don du sang pour sauver de vie du 19 au 21 juillet dernier. Car pour le premier  porte-parole Djasrabé Kimassoum YILMIAN,  les hommes et les enfants meurent tous les jours du manque du sang à la banque du sang. cette plateforme respecte sa signature « Aux cheveux du peuple » . Dans toutes actions, il va falloir que les jeunes soient au-devant de la société en appelle EDM RAY’S KIM.  Et NELDE Calvin ou encore Djigri par Terre est le second porte parole de la plateforme.

Santé : halte à la prise en charge aberrante ou inadéquate du paludisme dans les formations sanitaires

Santé : halte à la prise en charge aberrante ou inadéquate du paludisme dans les formations sanitaires

Il est de notre responsabilité au niveau du Programme National de Lutte contre le paludisme (PNLP) d’attirer l’attention des praticiens et de la population sur la prise en charge aberrante ou inadéquate du paludisme dans nos formations sanitaires.

Pour toute suspicion de paludisme, il faut impérativement faire un test de diagnostic avant tout traitement antipaludique. C’est ainsi qu’il faut faire un test de diagnostic rapide (TDR) dans tous les Centres de santé pour confirmer ou infirmer le paludisme. Il ne faut jamais traiter le paludisme sur simple présomption sans un test de diagnostic.

Les TDR sont disponibles partout dans les Centres de santé du Tchad.

Dans les districts et les grands hôpitaux, il faut une Goutte-Épaisse (G.E) et un frottis sur une même lame, à lire au microscope par un technicien expérimenté et dévoué. Des nombreux techniciens de labo du Tchad n’en sont pas capables et font semblant d’exécuter la technique avec pour corollaires des résultats fallacieux qui ne sont pas souvent confirmés ou infirmés lors de nos supervisions pour controlé-qualité des lames supposées positives ou négatives.

Il y a nécessité absolue de former et recycler ces biotechniciens appelés laborantins.

Il n’est pas admis, non plus, par la politique nationale de lutte antipaludique d’utiliser le TDR dans les districts et hôpitaux régionaux qui doivent utiliser la microscopie ( G.E et Frottis) qui demeure les examens de référence pour cette politique et dans ces structures afin de poser le diagnostic de paludisme.

Une fois le diagnostic posé, il faut classer en paludisme simple ou en paludisme grave, deux entités dont les traitements differents.

– Paludisme simple, sans signe de gravité (Paludisme simple: arthralgie, maux de tête, fièvre, goût amer, rare vomissement etc…): il faut donner uniquement un CTA (Combinaison thérapeutique à l’Artemisinine) par voie orale qui associe soit Artesunate + Amodiaquine dans les régions sans chimioprophylaxie du paludisme saisonnier (CPS) soit Artemeher + Lumefantrine dans les régions où les enfants de 3 à 59 mois reçoivent de la CPS. Ces molécules combinées sont très efficaces et indiquées pour un traitement cohérent du paludisme simple. Toute autre molécule n’est souvent pas la meilleure même si d’autres CTA sont recommandées et acceptables par l’OMS.

– Paludisme grave: le responsable du Centre de santé doit référer le patient vers un hôpital de district ou vers un hôpital régional après une dose pré-transfert d’Artesunate en IV ou en IM ou de l’Artenether en IM uniquement. Dans le district ou dans un hôpital régional, le patient sera hospitalisé et recevra l’artesunate en première intention ou artemether à défaut de l’artesunate en seconde intention, pendant 24h à 48h, jusqu’à disparition des signes de gravité puis un traitement de relais avec CTA comme pour paludisme simple.

Le paludisme grave se distingue du paludisme simple par les signes de gravité cliniques qui sont:

-agitation, prostration, convulsion, coma,
– saignement spontané ou hémorragie diffuse
-anémie clinique (pâleur des conjonctives),
-ictère (coloration en jaune de conjonctive bulbaire)
-détresse respiratoire aiguë avec œdème du poumon,
-signes collapsus (extrémités froides, pouls imprenable, signes de choc ou collapsus cardiovasculaire ..),
-absence ou rareté des urines ou urine noire Coca-Cola etc…

Les signes biologiques (décelable par le laboratoire) de paludisme grave sont les suivants:

• Parasitémie supérieure à 5% chez un sujet non immun ou supérieure à 20% chez sujet vivant en zone d’endémie.
• Anémie grave.Hématocrite<15-20%, Hb <5-6 g/dl, normocytaire.
• Insuffisance rénale Diurèse < 400ml, créatininémie > 265mcmol/l
• Hypoglycémie. Glycémie < 2,2 mmol/l.
• Acidose métabolique pH artériel < 7,25 ou bicarbonates < 15mmol/l.

L’utilisation exagérée de la quinine en perfusion comme se fait de nos jours pour toutes formes de paludisme est une aberration qui ne respecte pas les protocoles nationaux de prise en charge correcte de paludisme.

La quinine est juste utilisable et indiquée seulement chez la femme enceinte au premier trimestre.

Les CTA pour le paludisme simple ainsi que les injectables (Artesunate et artemether) pour le paludisme grave sont tous disponibles et gratuits dans tous les centres et hôpitaux du Tchad sauf en cas de rupture artificielle ou provoquée par des responsables véreux voulant vendre des produits douteux à visée mercantiliste à la place de ces médicaments.

Il faut éviter les médicaments de rue qui sont soit sans principe actif, soit dénaturés par la chaleur et la lumière à cause des conditions douteuses de transport et de vente à l’air libre et sous la chaleur. Ces traitements peuvent être inefficaces et peuvent aussi retarder la prise en charge alors que le paludisme évolue rapidement et met, de ce fait ou attitude, le pronostic vital en jeu. Ces médicaments douteux peuvent rassurer faussement et ils peuvent aussi entraîner des dépenses inutiles et coûteuses pour la famille du patient à sauver.

La population tchadienne aime sans raison les formes injectables du paludisme alors que les CTA orales sont les meilleurs médicaments pour un paludisme simple ainsi que pour un paludisme grave devenu simple par un premier traitement injectable qui nécessite un relais par ces CTA d’efficacité prouvée dans tous les pays et par l’OMS. Donc inutile d’exiger d’emblée un traitement injectable. D’ailleurs ouvrir les veines pour un traitement injectable et dans des conditions douteux par un personnel de capacités douteuses peut occasionner des situations dramatiques de septicémie, de choc anaphylactique et d’autres complications graves. Alors attention au recours abusif et sans indications des formes injectables des antipaludiques qui ne peuvent être utilisées que dans un hôpital et par des soignants aguerris et compétents.

Il faut aussi éviter l’utilisation aberrante par la population tchadienne de Malarone qui est un médicament de prévention pour les expatriés qui font un court séjour dans les pays endémiques au paludisme. C’est une molécule très chère mais jamais indiquée pour un traitement des patients tchadiens. Certains croient que sa cherté est un gage d’efficacité et en achètent pour se traiter avec mais c’est faux et archi-faux. C’est donc un médicament réservé aux expatriés et uniquement à eux. Ce n’est préventif ni curatif pour les tchadiens et les africains vivant en zones de paludisme.

Les autres mesures de prévention du paludisme demeurent les meilleurs moyens pour se protéger contre le paludisme.

Attachez certes vos ceintures pour lutter contre le paludisme mais surtout attachez bien vos moustiquaires imprégnées pour y dormir et pour faire y dormir les êtres qui vous sont chers de toutes vos familles.

Dr Djiddi Ali Sougoudi
Médecin infectiologue et paludologue
Coordonnateur du PNLP

APATRIDIE: L’État tchadien et l’UNHCR sollicitent l’aide des artistes dans la lutte contre l’apatridie

La question de l’apatridie a fait naître une journée d’échange entre Etat, UNHCR et les artistes tchadiens résidant à N’Djamena. Cette journée à lieu pour solliciter l’aide des artistes tchadiens.  C’est ce matin 04 Août 2018 dans les locaux du centre culturel BABA MOUSTAPHA au quartier Kabalaye dans le 3e arrondissement de la capitale.

L’apatridie est la situation d’une personne qu’aucun Etat ne reconnait comme son ressortissant de plein de droit ou au regard de sa législation (article 1 de la convention de 1954 relatif au statut des apatrides). C’est en 1974 que  L’UNHCR est mandaté  par l’Assemblée Générale des Nations Unies de traiter la question de l’apatridie de manière générale et pas uniquement pour les réfugiés apatrides. UNHCR mène ses actions sur 04 grands axes à savoir : l’identification et la prévention, la réduction et la protection.

Expliquer aux artistes c’est que ce l’apatridie afin qu’ils soient des ambassadeurs auprès de la population et les aider à éradiquer ce phénomène est le point culminant de cette rencontre.  Près de 50 artistes, tous confondus ont donné leur accord à cette lutte par leur présence massive dans cette journée. Prenant attendrissement tour à tour parole, les artistes se disent apte et toujours prêts dans la lutte contre les maux de la société.

Pour l’UNHCR être apatride c’est n’avoir aucune existence juridique, ne pas pouvoir jouir de ses droits en tant qu’être humain. Et à elle de continuer que l’apatride ne pas : Aller à l’école ou du moins pour ceux qui arrivent à le faire, ne peuvent à un certain niveau continuer ; se marier, car sans aucun document, il ne peut remplir les formalités liées au mariage, se faire établir un passeport encore moins voyage, etc.

Touchant la question de la contribution des artistes, M. BAKHIT YOUSSOUF Idriss Sandel, directeur général adjoint de la direction générale de l’administration du territoire déclare : « Vous les artistes vous devez apporter votre part du gâteau ». Ce mot a suscité une réaction des artistes. En qualité du représentant du gouvernement, M. BAKHIT YOUSSOUF Idriss Sandel s’est expliqué sur ses propos que l’Etat et UNHCR ne financent que des projets.

La lutte contre ce phénomène fait partie intégrante du calendrier de l’UNHCR. C’est dans ce sens que Mme AUDY Ginette administratrice adjointe, chargée de la protection du genre et question de l’apatridie énonce leur choix porter sur les artistes : «  les artistes parce qu’ils font partis des acteurs clés qui peuvent de par leur rôle, de par leurs productions  avoir un impact dans la sensibilisation au côté des populations ».

De cette rencontre est automatiquement nées les stratégies pour la lutte contre ce fléau : sensibilisation sur audiovisuel, conférence débat, théâtre radiophonique, réunir les chefs coutumiers et religieux, suivi de délivrance d’acte de naissance, enregistrement d’un titre collectif etc.

Avis de recrutement de stagiaire en journalisme

Il est créé un organe de presse en ligne d’actualités tchadiennes et internationale dénommé Tachad.com, qui est un quotidien de nouvelles tchadien en ligne couvrant, dans la transparence et l’impartialité, l’information Tchadienne sous forme d’articles complets. Pour l’animation et l’alimentation de ce nouvel organe en République du Tchad, nous lançons pour le compte de Tachad Media le recrutement des journalistes stagiaires.

Compétences requises :
• Compétents et expérimentés sur le web et les réseaux sociaux
• Réellement polyvalents ;
• Passionnés du métier de journalisme
• Disponibles et disposants d’une bonne culture générale et d’un esprit de synthèse ;
• Prêts à oser l’aventure créative que constitue la presse en ligne.

Missions :
• Recherche de sujets pertinents ;
• Production éditoriale, par la rédaction et l’illustration d’articles originaux, pour le site web (écriture, photo, vidéo) ;
• Couverture médiatiques ;
• Animation des réseaux sociaux ;
N’hésitez pas à nous envoyer votre candidature (CV + lettre de motivation) par mail à contact@tachad.com tchademploi@gmail.com

 

Le Ministre de l’Administration du Territoire, de la Sécurité Publique et de la Bonne Gouvernance, Ahmat Mahamat Bâchir a dans un arrêté interdit le sit-in des syndicats nationaux des médecins du Tchad (Snmt) et des pharmaciens prévu le mardi 7 août 2018.

Par un arrêté, le ministre de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la bonne gouvernance, Ahmat Mahamat Bâchir interdit le sit-in des médecins et pharmaciens ce 7 août 2018.

« Article 1er : le sit-in du syndicat national des médecins du Tchad et celui des pharmaciens prévus pour le mardi 7 août 2018 devant les locaux du Ministère de la santé publique et le gouvernorat est strictement interdits. Articles 2 : le directeur général de la police nationale, le directeur général de la gendarmerie nationale et le commandant de la garde nationale et nomade du Tchad sont chargés de l’exécution de ce présent arrêté qui prend effet à partir de sa date de sa signature, sera enregistré et publié partout où besoin sera », indique le texte.

Les blouses blanches entendent ainsi protester contre l’inaction de leur tutelle suite à leur contestation des nominations qu’ils jugent ‘’fantaisistes’’ et qui ont provoqué un tollé dans le secteur de la santé.

S A

 

Émission Publique: La FM Mandela comme ‘‘Tribune fédératrice des jeunes ’’ ?

Ce jeudi 02 juillet 2018, s’est ténue dans la cour de la commune du 1er Arrondissement de la ville de N’Djaména une émission publique autour du thème central : la question de la jeunesse et son apport pour l’essor de notre pays. Cette émission intervient dans le cadre de l’émission 360° qui donne la parole à la jeunesse tchadienne dans toute sa diversité.

Ce jeudi 02 Aout 2018, émission pas comme les autres ?

Cette nuit aura été spéciale pour tous les jeunes ayant pris part à ce grand rendez-vous de la jeunesse de différents horizons et tendances. Certes, les problèmes existent ; mais les initiatives pour les résoudre sont rares pour ne pas dire inexistantes ou du moins très ponctuelles.

La FM Mandela comme ‘‘Tribune fédératrice des jeunes ’’ ?

L’initiative de réunir tous les jeunes autour des sujets qui les concernent est à saluer vue que tout est sabotage et coup bas dans ce pays. Les différentes questions ayant émaillées  le débat qui a duré 2 Heures Chronos sont entre autres :

  1. Qui doit représenter la jeunesse tchadienne ?

A cette brûlante et fondamentale question qui torturent le moral de toute la jeunesse tchadienne, plusieurs jeunes ont pris tour à tour parole, pour unanimement répondre que c’est le Conseil National de la Jeunesse qui à cette responsabilité.

  1. Quel rôle doit jouer la jeunesse au sein de notre société en vue d’impulser le développement du pays ?

Cette question qui renvoi à la responsabilité des jeunes dans la sphère économique a suscité l’engouement et une pluie de claquement de doigts. Et en guise de réponse à cette préoccupation, une participante ténue à souligner que compte ténue de l’immensité de rôle à jouer par toute jeunesse consciente, il faut de l’audace à la jeunesse tchadienne. Et pour relever le défi de l’heure les jeunes doivent promouvoir l’excellence en leur sein.

  1. Qu’est qu’il faut faire pour redorer le blason du Conseil National de Jeunes ?

Sujet brulant, les tiraillements étaient au rendez-vous ! Des points de vue contradictoires ont été émis mais  on peut noter toutefois une petite unanimité sur la question de l’institutionnalisation du conseil structure fédératrice de toute la jeunesse tchadienne.

  1. Les jeunes et l’entreprenariat

Sujet d’actualités à l’échelle planétaire, les jeunes ont été invités à s’y pencher par le présentateur principal Monsieur KODRE ADAM. Les jeunes veulent entreprendre mais ils ont tous déplorés le poids fiscal qui étouffe le climat des affaires au Tchad.

SD

Transport aérien :Le Tchad lancera dans bientôt sa compagnie nationale

Le Président de la République IDRISS DEBY ITNO a accordé ce matin une audience au Directeur exécutif du groupe Ethiopian Airlines TEWOLDE GEBREMARIAM. Le projet de création d’une compagnie aérienne au Tchad a été le principal sujet de discussions. Le projet, déjà très avancé, a connu une importante évolution avec l’audience accordée ce jeudi par le Chef de l’Etat IDRISS DEBY ITNO au Directeur exécutif du groupe Ethiopian Airlines. La compagnie éthiopienne dont l’expérience en la matière ne fait l’ombre d’aucun doute, est choisie comme partenaire dans la mise en forme du projet. Projet dont les contours et les aspects techniques qu’il renferme sont examinés au cours de la rencontre. Tewolde Gebremariam, premier responsable d’Ethiopian Airlines, en sort plus que jamais rassurer de l’aboutissement rapide du projet sur lequel il place beaucoup d’espoir. La nouvelle compagnie aérienne tchadienne en gestation, renseigne Tewolde Gebremariam, jouera un rôle stratégique de premier plan dans la région.

Le partenariat entre le Tchad et le groupe Ethiopian Airlines ne se limite pas seulement à ce projet. La compagnie, s’est vu adjuger le contrat du transport des pèlerins tchadiens vers les Terres saintes. Le contrat scellé avec le comité du Hajj prévoit initialement le transport de 4 000 pèlerins. 1 000 se sont ajoutés, plaçant le comité et la représentation d’Ethipian Airlines à N’Djamena devant une situation délicate. Solution est trouvée au cours de l’audience grâce à l’implication du Chef de l’Etat IDRISS DEBY ITNO. De quoi réjouir le Président du comité du Hajj Idriss Doukouni Adicker qui voit ainsi enlevée une véritable épine du pied.
Source : Dg Com

UN GROS PORTEUR BLOC LA ROUTE DE FARCHA EN PLEINE JOURNEE.

L’État tchadien a pris une décision depuis quelques années interdisant l’’entrée de gros porteur en ville en plein jour. Cette loi est loin d’être respectée par certains conducteurs ou détenteurs des gros porteurs. En tentant un virage dans un espace restreint ce matin aux environs de 12H, non loin de la Compagnie Sucrière du Tchad (CST), ce véhicule transportant des marchandises a bloqué le passage presque 30 minutes  mettant mal à l’aise les usagers. Que fait la police dans cette circonstance ? Ce blocus a créé une déviation à risque. Pendant que les autres passent le conducteur tente et tente toujours de faire sortir son véhicule.