Tchad : un militaire à la retraite invente un lavabo mobile

Ibrahim El Hadj Ibrahim dit Ibraf, un militaire tchadien à la retraite, vient de fabriquer un lavabo mobile appelé communément au Tchad « Sakhane », une sorte d’aiguière qui constitue sa troisième invention après le prototype d’une petite voiture à quatre roues en 2000 et un tricycle motorisé pour personne handicapée en 2002.

L’outil d’Ibraf est conçu à l’aide des matériaux recyclés, comme le plastique et le fer.

 

Son lavabo mobile dispose ainsi de quatre roulettes qui permettent de le déplacer ou le manipuler à l’aide d’une pédale. Il dispose aussi d’un mécanisme d’évacuation de l’eau utilisée lors du lavage.

L’inventeur explique que l’aiguière ou « Sakhane » est un récipient utilisé par presque tous les Tchadiens pour se laver les mains.

Aussi, précise-t-il, avec ce lavabo mobile, « les gens n’ont plus besoin d’utiliser la main pour pencher l’aiguière afin de faire couler l’eau. Il suffit d’appuyer, avec un seul pied, sur la pédale, et l’eau est servie ».

Ainsi, poursuit M. Ibrahim, « cela permet d’éviter les maladies transmissibles, de gérer les eaux usées. (Et) les personnes âgées ou malades qui n’ont pas la force de se déplacer peuvent l’utiliser sur place ».

Le militaire retraité confie avoir passé sept années à réfléchir sur ce projet. Son souci, dit-il, est de participer à l’hygiène dans la société tchadienne.

Le « Sakhane », indique-t-il, permet de laver les mains et d’aller aussi aux toilettes. Mais, dit-il, avec ce lavabo mobile, « on distingue l’aiguière pour les toilettes et le lavabo mobile pour se laver les mains avant le repas ».

Le temps de multiplier le nombre de Sakhane produits, Ibraf fixe les tarifs de son lavabo mobile écoulé entre 10.000 FCFA et 35.000 FCFA selon le modèle.

APA/TCHAD VIEWS

DECHETS MENAGERS SOLIDES : N’DJAMENA PRODUIT PLUS DE 9000 TONNES PAR JOUR

DECHETS MENAGERS SOLIDES: N’DJAMENA PRODUIT PLUS DE  9000 TONNES PAR JOUR

Les déchets ménagers sont les déchets collectés dans le cadre du service public. Ce sont entre autre des objets usagés, abandonnés, réutilisables ou non, qui résulte de l’activité humaine. Les déchets ménagers sont un mélange de plusieurs résidus. Ils résultent de la vie quotidienne de chaque personne vivant dans une habitation. A N’Djamena depuis 1974 plusieurs initiatives ont été mises sur pieds pour la gestion des déchets ménagers mais cette question reste toujours d’actualité et préoccupante. Devant cette problématique de la gestion des déchets ménagers, les techniciens du domaine examinent depuis ce matin  à l’hôtel Radisson Blue sur les stratégies et les défis. C’est à l’occasion de la journée mondiale de l’habitat.

Les déchets ménagers comprennent la fraction résiduelle des ordures ménagères, les encombrants collectés en porte à porte, les collectes sélectives, les déchets collectés en déchèteries, les refus de tri et de compostage.

A cet effet, les panélistes ont passé tour à tour pour parler amplement de cette question. Présentant la thématique sur « quelle stratégie pour une meilleur gestion des déchets ménagers auprès de nos collectivités territoriales décentralisées ? Le panéliste M. Job ANDIGUE  a dans un premier temps classé les types de déchets : déchets solides en fer, plastiques, textiles, cuir, céramiques, déchets en verre, déchets organiques, déchets ménagers et déchets liquides. Le conférencier souligne dans sa présentation que les déchets impactent négativement  sur la vie des ménages et l’environnement. Pour lutter efficacement contre ce phénomène, il propose l’organisation des unités de collectes dans les communes et les collectivités territoriales décentralisées.

Du point de vu sociologique les déchets sont sources de bien et de richesse pour d’autres communautés, ce que dit le Sociologue et historien M. Mahamat Abdoulaye Malloum. Pour les déchets sont de meilleurs indicateurs de mode de vie dans la société des humains. C’est pourquoi dans sa thématique, plan de communication, il souligne l’intérêt que génèrent les déchets s’il y a une bonne politique de la gestion.

Le réseau des jeunes acteurs pour le développement durable du Tchad, s’est focalisé sur les pistes de bonne gestion de ces déchets dans la commune de N’Djamena, après l’absence des comités d’assainissement dans les différents arrondissements. La mise sur pieds d’une Haute Autorité de Propreté Communale pour la gestion des déchets, faire de déchets une opportunité de richesse et de bien.

La participation communautaire dans le traitement de déchets dans la ville de N‘Djamena, c’est un autre thème que les panélistes ont abordé en mettant beaucoup plus l’accent sur la démographie de la ville de N’Djamena qui ne cesse de croitre depuis des décennies. Actuellement N’Djamena compte plus de 11 millions d’habitats pour six (6) centres de transfert de déchets, trois (3) décharges finales pourtant cette capitale compte dix (10) arrondissements.

Alors impliquer la population dans la gestion des déchets nécessite une formation et la prise de conscience.

L’avant dernier intervenant a axé son intervention sur les conditions d’amélioration de la gestion des déchets communaux. M. Alexis HAMET SEINI, Chargé des Programmes et Projet à l’agence Intergouvernementale Panafricaine, (Eau et Assainissement pour l’Afrique), a souligné pour sa part que la décennie de la  révolution des déchets remonte en  1990 à 2000. Depuis cette décennie jusqu’aujourd’hui le Tchad perd chaque année plus de 79 milliards de CFA à cause d’un mauvais système de gestion des déchets. Il a proposé quelques axes fondamentaux pour la bonne gestion des déchets : un plan de gestion participative, la mise en œuvre intégrée et transparente, la rédevabilité et l’évaluation de la gestion.

Tri des déchets ménagers pour le recyclage

Les déchets ménagers présentent un enjeu environnemental important. L’objectif principal est de diminuer la part des déchets ménagers ultimes. Le Grenelle de l’environnement a fixé plusieurs objectifs pour les déchets ménagers et assimilés.

D’une manière générale, la quantité de déchets ménagers reste constante : seuls les textiles sanitaires comme les couches ou les lingettes s’accroissent, les déchets toxiques diminuent.

 

La gestion des déchets, une des branches de la rudologie appliquée, regroupe la collecte, le négoce et courtage, le transport, le traitement (le traitement des rebuts), la réutilisation ou l’élimination des déchets, habituellement ceux issus des activités humaines. Cette gestion vise à réduire leurs effets sur la santé humaine et environnementale et le cadre de vie. Un accent est mis depuis quelques décennies sur la réduction de l’effet des déchets sur la nature et l’environnement et sur leur valorisation dans une perspective d’économie circulaire.

 

Tous les déchets sont concernés (solides, liquides ou gazeux, toxiques, dangereux, etc.), chacun possède sa filière spécifique. Les modes de gestion diffèrent selon les caractéristiques des villes ou des zones rurales.

 

Il est possible aujourd’hui d’extraire des matières premières et les recycler, de composter ou méthaniser certains déchets, ou d’en brûler. pour produire de l’électricité et alimenter un réseau de chaleur. Ainsi, Depuis 1974 jusqu’à nos jours, des alternatives aux décharges et à l’incinération voient le jour, mais sont encore peu mises en place : tri mécano-biologique, pyrolyse, gazéification, etc. Dans le même temps, associations et pouvoirs publics tentent de réduire à la source la production de déchets qui est en augmentation croissante avec l’évolution démographique et l’élargissement de la ville.

 

 

LA CONSOMMATION DES CRUDITES ET LES REGLES D’HYGIENE

LA CONSOMMATION DES CRUDITES ET LES REGLES D’HYGIENE

Les crudités sont généralement considérées comme des aliments que l’on peut manger cru, préparé ou associé à d’autres aliment pour équilibrer la chaine alimentaire, ce que recommande la science des aliments. A N’Djamena comme tout ailleurs, les crudités sont patinées dans l’alimentation quotidienne des certains ménages. Cependant la question que l’on peut se poser est celle de savoir dans quelles conditions ces crudités sont produites dans cette cité capitale si bien même que d’autres zones de production alimentent N’Djamena avec des divers produits alimentaires ?  

 Les crudités sont constituées des laitues, des carottes, aubergines, des concombres,  le haricot vers, les fruits, etc. Selon la nutritionniste, Mme Estella SOLAL NANOUNTAM, les crudités contribuent énormément au bon fonctionnement de l’organisme. Leur apport dans la chaine alimentaire représente environ 70% des matières nutritives. Elles jouent le rôle de défenseur des anticorps.  La salade par exemple, facilite la digestion, nettoie les parois digestives. La salade ou laitue est constituée à 90% de l’eau, sa consommation est très conseillée si la préparation respecte les règles d’hygiène appropriées, conseille la nutritionniste.

La plupart des légumes produits à N’Djamena, ne sont pas produits de la même manière que dans les autres villes. Un grand nombre des jardiniers utilisent les eaux usées, les eaux de pluies ou encore les eaux des mares. Puisque les légumes sont arrosés par des eaux usées, le microbiologiste M. KAMNON Franklin, a dit « c’est dans ces eaux que les larves et les miracidiums sont libérés. Ce qui est souvent source des maladies microbiennes telles que la bilharziose intestinale et des kystes amibes ».

Un grand nombre des consommateurs pensent que les crudités sont sources de la   fièvre typhoïde, M. KAMON Franklin dit plutôt « c’est la mauvaise  conservation qui produit des bactérie Salmonella typhi, germes responsables de la fièvre typhoïde »

Certaines  maladies telles que la typhoïde, le choléra, la dysenterie et bien d’autres sont  souvent appelées maladies des mains salles. Les crudités sont les plus consommées  parfois sans précautions par un bon nombre des tchadiens. Pourtant selon le microbiologiste M. KAMNON F. les crudités sont l’objet de plusieurs maladies microbiennes qui ne sont pas visibles à l’ œil nu. Pour mieux   prévenir ces pathologies, il est nécessaire de javelliser toutes crudités avant sa consommation et de faire son bilan sanitaire à chaque fois que cela est possible.

 

BRÈVE: LA RARÉFACTION DU GAZ BUTANE CAUSE DE L’INSOMNIE A N’DJAMENA

La pénurie du gaz butane occasionne des attroupements partout dans la ville de N’Djamena et devient un facteur d’insécurité. Les consommateurs y passent toute la journée voire la nuit dans l’espoir de s’en procurer ne ce reste qu’une seule bouteille pour leur survie. Chez les grossistes, un fil indien sans limite des hommes est effectué, peu importe le temps qu’ils mettront. Certains consommateurs suivent de près les distributeurs dans leurs points de distribution. Ces derniers ne se soucient guère du danger du gaz butane et bien d’autres en s’attroupant.

ALIMA INTENSIFIE SES FORCES CONTRE LA MALNUTRITION AU TCHAD

The Alliance international for médical action (Alima) est une Ong internationale médicale qui lutte pour la réduction de la morbidité et la mortalité liée à la malnutrition aiguë sévère au côté des autorités sanitaires de chaque pays. Créée en 2009, Alima  s’est vite installée dans 10 pays d’Afrique : le Cameroun, la Rca, le Niger, le Nigeria, le Sud Soudan, la Rdc, le Burkina, le Mali, la Guinée et le Tchad.

Pourquoi ce choix porté sur l’Afrique et plus particulièrement au Tchad ?

Trois ans après sa création, l’Ong Alima a fait son entrée au Tchad pour s’installer à Ngouri dans la région du Lac-Tchad où se trouve le taux le plus élevé des cas liés à la malnutrition. Cette situation englobe plusieurs régions du Tchad y compris N’Djamena. Alima a commencé à traiter la malnutrition depuis 2013 à l’hôpital privé Notre Dame des Apôtres de N’Djamena géré par les religieuses. Le programme de malnutrition a été ensuite transféré à l’hôpital de l’amitié Tchad-Chine en 2015 pour combattre le niveau inquiétant de la malnutrition dans cette zone. Depuis 2015, 16 000 à 17 000 enfants malnutris sont admis chez Alima dont 10 à 15% nécessitants des soins thérapeutiques. La période de pointe des admissions s’étend de mai à septembre chaque année, selon leur bilan. Dans ses différents services, Alima a pour activités le traitement ambulatoire au centre de santé et le traitement thérapeutique à l’unité nutritionnelle thérapeutique.

La situation alimentaire et nutritionnelle au Tchad

Selon le document qui nous est fournis par les États Unis, l’insécurité alimentaire touche actuellement 4,4 millions de personnes, dont près d’un million d’entre elles sont confrontées à une situation grave et ont besoin d’une aide alimentaire d’urgence dans le pays. Le Tchad occupe la deuxième place de l’indice mondial de la faim de 2017, soulignant l’extrême vulnérabilité de sa population face à la crise alimentaire. Le taux de malnutrition aiguë sévère (4,2% au niveau national) dépasse le seuil d’urgence de l’Oms de 2%. 12 sur 23 régions ont été déclaré en urgence nutritionnelle. La crise alimentaire a un impact dramatique sur l’état nutritionnel des enfants et des femmes enceintes et allaitantes.

Réponse à la crise alimentaire en 2018

Selon les informations fournies par les États Unis sur Alima, 85% de la population reçoit une aide alimentaire en nature, 67% des personnes reçoivent une aide alimentaire sous forme de transferts monétaires, 15% de la population est soutenue pour le développement et le renforcement de ses moyens d’existence en nature et 2% des personnes bénéficient d’une aide au développement et à l’amélioration des moyens d’existence sous forme de transfert monétaire.

Alima travail non seulement dans les centres de santé du Tchad mais aussi dans les hôpitaux avec l’appui d’alerte santé, du gouvernement, des donateurs et des bailleurs de fonds pour tenir à jour leur service. Son siège social est à Paris et le siège opérationnel est à Dakar. Alima dénombre au total 110 employés dont 10 médecins pour le compte du Tchad. Toutefois, une alarme est sonnée pour l’aider à intensifier son combat dans l’éradication de ce fléau.

Le gouvernement Ivoirien ferme ses ambassades du Tchad, du Danemark, de L’Iran et de l’Australie

Le gouvernement Ivoirien vient de prendre une décision inattendue. Le ministre des Affaires Etrangères, Marcel Amon Tanoh a annoncé la fermeture des ambassades ivoiriennes dans certains pays en Afrique et dans le monde.

Le gouvernement Ivoirien vient de prendre une décision inattendue. Le ministre des Affaires Etrangères, Marcel Amon Tanoh a annoncé la fermeture des ambassades ivoiriennes dans certains pays en Afrique et dans le monde. L’Iran, le Danemark, l’Australie et le Tchad sont les pays concernés. Les raisons évoquées, par le chef de la diplomatie Ivoirienne, sont d’ordres économiques.  

L’Etat de Côte d’Ivoire a décidé de réduire ses représentations diplomatiques à travers le monde. Le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Marcel Amon Tanoh, a décidé de fermer des ambassades ivoiriennes pour déficit de moyens.

Ainsi, les Ambassades de Côte d’Ivoire au Tchad, au Danemark, en Iran et en Australie ne sont plus fonctionnelles. Elles ont toutes été déjà fermées et les Ambassadeurs rappelés. La raison essentielle qui sous-tend une telle mesure est principalement d’ordre économique.

En réalité, il faut réduire les charges de l’Etat tel est la nouvelle ligne directive du Ministère Ivoirien des Affaires Etrangères, ce à travers cette décision. Ces représentations diplomatiques ivoiriennes à travers le monde ont coûté près de  42 milliards de FCFA, dans les caisses de l’Etat.

CAMEROUN : LE SEPTENNAT PROBABLE DE PAUL BIYA ?

Vingt-quatre heures après le vote, l’éternel président à 36 ans de règne à la tête du Cameroun est placé toujours en favori selon les sondages publiés par le Monde Afrique lors du vote du dimanche 07 octobre 2018.

C’est une course présidentielle avec une vitesse exponentielle que les neuf (9) candidats ont enclenché cette élection. C’était, sous un climat de tension que le peuple camerounais a assuré son droit civique de voter le candidat de son choix. La VOA témoin qu’il y a eu beaucoup d’abstention lors de ce vote avec des violences dans le Cameroun anglophone, surtout à Buea, la capitale du sud-ouest quadrillée par d’imposantes forces de sécurité. Les bureaux de vote ont été désertés tout au long de la journée du dimanche avec pour bilan plusieurs cas de morts dans la ville de Bamenda.

L’opposition, en majorité jeune, quant à elle se dit confiante et espère un changement par la voie des urnes.

Allaramadji Innocent

TCHAD : LES ÉTATS UNIS INTENSIFIENT LEURS EFFORTS SUR LE PLAN HUMANITAIRE ET DU DEVELOPPEMENT.

Passés pour une mission conjointe de trois jours au Nigeria et au Tchad, deux responsables de l’ONU ont examiné les moyens par lesquels les acteurs humanitaires et du développement peuvent entreprendre pour soutenir les efforts effectués au niveau local, notamment dans la crise du bassin du Lac-Tchad.

Selon un communiqué de presse des nations unies sur cette première mission au Nigeria et au Tchad, les deux responsables ont appelé à des interventions humanitaires et de développement concertés plus forts dans ce pays d’Afrique centrale pour lutter contre la pauvreté, les déplacements, la malnutrition et le manque d’accès aux services sociaux de base.

Après une visite dans un centre de nutrition de l’hôpital de l’Amitié Tchad-Chine de la capitale où plus de 16 000 enfants malnutris sont admis chaque année dont 57% de malnutrition aiguë dans le dispensaire géré par le ministère de la santé publique, avec l’appui de partenaire internationaux et de donateur. « J’ai été profondément touché par le sort des femmes et des enfants que j’ai rencontré au centre de nutrition de N’Djamena », a constaté Mark Lowcock, Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et coordonnateur des secours d’urgence. Pour les nations unies,  le plan de réponse humanitaire 2018 au Tchad nécessite 544 millions de dollars US  dont l’Etat tchadien doit mobiliser 430 millions de dollars US pour répondre aux besoins de la couche la plus vulnérable au pays.

«Les défis auxquels le Tchad est confronté sont enracinés dans les déficits de développement et les réalités climatiques qui ont aggravé la dégradation des conditions de vie des communautés prises dans la crise », a déclaré Achim Steiner, l’Administrateur du programme des nations unies pour le développement (Pnud).

Lors de la conférence de presse, les deux envoyés spéciaux ont déclaré que 280 millions de dollars US ont été remis au Tchad, l’année dernière pour le même but. Ils estiment par ailleurs, mieux  faire l’année prochaine. Répondant à la question de l’un des journalistes, Stephen Tull, coordonnateur résident de l’Onu  dixit : « Je suis conscient de l’annonce de la fermeture du site de Gaoui et c’est inquiétant. Les nations unies et Ocha, nous sommes constamment en partenariat avec le gouvernement pour améliorer les conditions dans le site de Gaoui et pour avoir une solution durable pour les retournés. Nous allons continuer et intensifier nos discussions avec le gouvernement».

Durant leur séjour au Tchad, les deux responsables de l’Onu ont rencontré des hauts responsables du gouvernement et des partenaires pour discuter du plan de développement national, de réduction de la pauvreté et de la situation régionale. Lowcock et Steiner ont appelé à un leadership gouvernemental plus fort et à des engagements à plus long terme de la part de toutes les parties prenantes, y compris de donateurs pour répondre aux besoins urgents.

L’assemblée Nationale du Tchad signe un protocole d’accord judiciaire avec Le Niger et le Mali

Le Tchad, le Niger et le Mali, ont signé un accord de coopération judiciaire, qui a pour objectif de coordonner la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière.

Les trois pays s’engagent à promouvoir et à renforcer les mesures et pratiques judiciaires par la transmission et la remise des actes judiciaires et extrajudiciaires, la transmission et l’exécution des commissions rogatoires en matière civile, commerciale, pénale et administrative, les transferts des poursuites et l’extradition réciproque des individus poursuivis.

L’accord vise à faciliter les enquêtes conjointes entre les Etats parties, l’exécution des peines, l’exequatur en matière civile, sociale et commerciale, l’audition d’un des avis de condamnations inscrites aux casiers judiciaires, l’audition d’un suspect par les officiers de police judiciaire d’un autre Etat-partie et la comparution personnelle de témoins et experts en cas de nécessité.

Le Tchad, le Niger et le Mali font face au terrorisme et aux trafics de toutes sortes depuis quelques années. « Après avoir réussi des opérations militaires sur le terrain, ces trois pays veulent apporter une réponse judiciaire contre le terrorisme à travers cet accord », a affirmé le ministre tchadien de la Justice, chargé des droits humains, Djimet Arabi.

« Les autres pays du G5 Sahel, à savoir le Burkina Faso et la Mauritanie, sont également sur le point de signer cet accord pour permettre une large action judiciaire dans l’espace Sahel », a ajouté M. Arabi.

© Bur-csa –A.H – N.W – African Daily Voice (ADV)

LES ONG HUMANITAIRES ET LE MINISTRE DE LA SANTÉ VISITENT LE CENTRE NUTRITIONNEL ALIMA DE N’DJAMENA

Les secrétaires généraux  adjoints du système des nations unies, l’administrateur du Pnud, Monsieur Achim Steiner, le Coordonnateur des secours d’urgence, Monsieur Mark Lowcock et le ministre de la santé publique du Tchad Aziz mahamat Saleh  ont effectué une visite conjointe à leur mission ce matin 07 octobre 2018 au sein de l’hôpital de l’amitié Tchad-Chine où est logé le centre nutritionnel The alliance international for medical  action « ALIMA » dans le 8e arrondissement de N’Djamena. Cette visite est guidée par le chef de mission de l’Ong ALIMA  Monsieur Hassane Hissane.

C’est suite à la mission conjointe au Tchad sous le thème : « Pas moins d’humanitaire mais plus de développement pour des populations plus résilientes », que ces secrétaires généraux adjoints du système des Nations Unies se sont rendu au centre de nutrition de l’ong internationale Alima. Cette visite a permis aux missionnaires de se rendre à l’évidence du phénomène de la malnutrition au Tchad : « Nous avons effectué une visite à l’hôpital pour mieux nous imprégner du défis de la malnutrition au Tchad. Nous avons rencontré des femmes avec leurs bébés dans cet hôpital qui ont reçu des soins essentiels et des femmes qui travaillent avec leur communauté dans la région du Lac-Tchad pour améliorer la question de la malnutrition.  Cela nous donne plus de motivation pour nous engager auprès du gouvernement avec le ministre de la santé pour développer l’infrastructure».

La malnutrition est un problème qui se pose avec acuité et mérite une attention particulière. Pour ce faire, prévenir cette maladie doit être l’effort de tous les parents selon  Achim Steiner et Mark Lowcock. Ils invitent chaque parent à côtoyer les hôpitaux pour une meilleure prévention et aussi avoir la réponse à leurs questions sur la santé de l’enfant. Pour eux prévenir, c’est aussi bien nourrir l’enfant : « Les hôpitaux sont des stratégies de préventions. La maman et le père de l’enfant doivent souvent côtoyer les hôpitaux  pour avoir l’avis professionnel et l’information sur la santé de leur enfant. Par exemple qu’est ce qui ne va pas avec mon enfant ? Que dois-je donner à mon enfant à l’intervalle d’une semaine et d’un mois ? Que dois-je faire ? Les parents doivent beaucoup nourrir leurs enfants de légume, de céréales et bien d’autres. Ils peuvent venir à l’hôpital recevoir des conseils et formations » de quoi souffre leur enfant.

Heureux de la présence de ces humanistes, le ministre de la santé Aziz mahamat Saleh a passé au crible les causes de la sempiternelle malnutrition au Tchad avant de solliciter l’implication de tous : « Nous connaissons chaque année une période de malnutrition et les réponses ne sont pas idoines. C’est pour cela que nous avons des centaines ou des milliers des enfants malnutris chaque année. Il y a aussi  certaines femmes qui n’allaitent pas. Et le plus grand problème,  nous n’utilisons pas ces légumes et fruits qui ont assez de vitamine  pour l’enfant. Un travail de sensibilisation doit se faire avec les parents et aussi avec tous les partenaires pour la lutte contre ce fléau ».

Alima est une ong internationale française créée en 2009 et existe au Tchad depuis 2012. Elle œuvre dans le domaine de traitement de malnutrition et de la reproduction humaine dans 10 pays au monde. Pour le nombre exorbitant que reçoit l’hôpital de l’amitié Tchad-Chine qu’Alima s’est vue délocalisé de l’hôpital Notre Dame des Apôtres en 2015. Selon les responsables, ils reçoivent 16 000 à 17 000 enfants malnutris chaque année.