INTERNATIONAL : LE RETRAIT D’ANGELA MERKEL RISQUERAIT-IL DE NUIRE A SA CREDIBILITE ?

La chancelière allemande a annoncé, mardi 30 octobre que son mandat actuel est le dernier. C’est, au lendemain d’un nouveau revers électoral cuisant qu’elle a décidé de renoncer à la présidence de son parti chrétien-démocrate (CDU) et a annoncé que son quatrième mandat qui court jusqu’en 2021 sera le dernier. 

A 64 ans, la chancelière Angela Merkel dirige l’Allemagne depuis 13 ans mais son autorité est de plus en plus contestée à la fois dans ses rangs et dans l’opinion publique. Elle fait tout frai de politique migratoire très critiquée. Tout en luttant depuis des mois pour le maintien de sa coalition avec les sociaux-démocrates. Son mandat est pour beaucoup, celui de trop.

Si la chancelière n’avait plus d’autres choix en Allemagne, sur la scène internationale, c’est un très mauvais calcul assure les experts. Crise grecque, annexion de la Crimée : Angel Merkel a été le monopole en tant que médiatrice en Europe. Son retrait risque d’affaiblir sa position. Une perspective qu’elle rejette en bloc : « Je pense que cela ne changera pas l’influence dans les négociations internationales. Au contraire, j’ai même plus de temps pour me concentrer sur les tâches de chef du gouvernement», a-t-elle rassuré.

En effet, elle a du mal à convaincre. Dès la fin de cette année, elle franchira un pas décisif vers la sortie en cédant son fauteuil de chef de parti. Cette fin de mandat risque toutefois d’être compliquée pour la dirigeante. En annonçant son départ dans deux ans au plus tard, Angela  Merkel risque de souffrir d’une perte de crédibilité sur l’échelle internationale, en Europe notamment au moment où l’Union Européenne traverse une crise. Ce sera le cas aussi sur le plan international avec l’arrivée prochaine d’une nouvelle personne à la tête de son propre parti, qui pourrait favoriser un cap politique diffèrent.

Anne Yankim

TCHAD : APRES 100 JOURS DU NOUVEAU BUREAU DE L’ORDRE NATIONAL DES MEDECINS DU TCHAD

Après 100 jours d’exercice du nouveau bureau de l’ONMT, il est temps que le bureau communique au publique ses activités et ses contributions dans l’amélioration de qualité de soins médicaux. C’est le point qui constitue l’objet du point de presse tenu ce matin dans les locaux de la maison des médias du Tchad.
Dans son discours liminaire, le nouveau président de l’ordre national des médecins du Tchad, Dr Mbainguinam Dionadji fait comprendre aux journalistes que le point de presse vise essentiellement à parler de la mission de l’ONMT, sa formation et rôle, lever l’équivoque sur la problématique de la formation des médecins dans les structures privées et enfin d’attirer l’attention du pouvoir professionnel de la santé et de la population sur la bonne pratique médicale sur l’ensemble du territoire national.
Selon le Président, Dr MBainguinam Dionadji, l’Ordre national des médecins du Tchad n’est pas une institution, une association ni un syndicat mais plutôt une institution non constitutionnelle de la République, chargé de veiller au développement sanitaire du pays, dans le domaine de la santé moderne et traditionnelle. L’ordre assure la défense de l’honneur, l’indépendance médicale, veille sur le cursus de formation des médecins, la qualité des soins appropriés de la population…
A travers ce point presse le président de l’ONMT a fait comprendre que la formation d’un médecin obéit aux trois cycles pour une période de 7 ans sanctionnée par un diplôme de doctorat. Outre le respect des ces cycles, toute école et structure de formation des médecins doivent obéir à un certain nombre de critères exigés par le CAMES.
Au Tchad, le ministère de l’enseignement supérieur de la recherche de l’innovation recommande aux établissements privés en plus des infrastructures de se disposer des salles de travaux pratiques spécifiques aux différentes matières telles que, la physique, la chimie, la microbiologie, l’anatomie, physiologie, cytologie et cytolopathologie… des laboratoires de recherche, des sites des stages professionnels, des bibliothèques spécialisées avec accès à l’internet… Pour le moment au Tchad, la seule faculté privée répondant à ces critères est le Centre Hospitalier universitaire le Bon Samaritain.
Arrivé sur le point de la formation des médecins dans les structures privées, le président de l’Ordre a interpelé les responsables de l’université d’Emi-Koussi et l’institut de Moundou de rester tranquilles et attendre la mission tripartite constitués du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche de l’innovation, du ministère de la santé publique et de l’ordre national des médecins du Tchad qui évaluera les capacités de former un médecin.

TCHAD : LE SIEGE DE LA CTPD INITIE VANDALISE PAR DES INCONNUS

Le drapeau de la CTPD Initié a été vandalisé le 27 octobre 2018 dernier au siège du dit parti à Moundou. Cet acte à mobiliser les militants du parti et les responsables de la sécurité de la place à se rendre sur le lieu de la scène.  

C’est juste une semaine après l’installation des membres de la CTPD Initié que cet acte de vandalisme survint. Ayant appris ce comportement peu orthodoxe, le leader national et ses camarades sont descendu sur le terrain pour constater les faits. Ils se disent indigné de voir le mat tordu et le drapeau du parti en berne.

Le chargé de l’idéologie politique NGONSARA Pascal trouve anti démocratique et demande aux responsables de la sécurité de traduire les auteurs de cet acte devant la justice pour être jugé conformément aux textes en vigueur.

Aussitôt informé, la police et la gendarmerie sont descendues sur le lieu pour constater les faits. Une enquête est diligentée à cet effet. Affaire à suivre…

 

TCHAD : REPRISE DES ACTIVITÉS DANS LES HÔPITAUX RESTE A DÉSIRER

Cinq jours après la signature de la convention entre la plateforme syndicale revendicative et le gouvernement sur le reversement des augmentations générales spécifiques, les enfants ont repris le chemin de l’école et les hôpitaux publics ouvrent leurs portes.

Malgré cet accord, la réticence reste à constater au niveau de l’administration des hôpitaux de L’État à s’accorder sur l’effectivité du personnel administratif ainsi que le corps soignant, c’est le cas de l’hôpital mère et enfant ainsi que l’hôpital général de référence nationale. Plusieurs bureaux sont ouverts avec le nombre pléthorique des patients qui ont pris d’assaut les deux hôpitaux, mais l’effectivité n’est pas au comble.

Du côté de l’hôpital de l’amitié Tchad-Chine, qui compte en partie plusieurs médecins chinois, tchadiens contractuels et quelques agents de l’État, la grève n’a pas eu effet majeur puisque cette district est un partenariat entre le Tchad et la Chine, avec ou sans la grève, l’hôpital fonctionne comme sur des roulettes. Le surveillant dudit hôpital ne rejette pas le fait qu’ils soient du syndicat mais c’est un cas à part, il met l’accent sur le volet social, tels que les cas des malades qui sont majoritairement des parents. Après la suspension de cette grève, tous les agents y compris ceux de l’État viennent à temps, c’est le seul constat qui reste à croire que l’administration publique a repris ses activités.

Ousmane Diarra & Allaramadji Innocent

TCHAD : LA CAMPAGNE NATIONALE DE LUTTE CONTRE LA MÉNINGITE A ET LA ROUGEOLE COMMENCE DÉJÀ A N’DJAMENA

Le Tchad, a organisé, dans le cadre de l’introduction du MenAfriVac, une campagne nationale de vaccination de masse contre la méningite A et la riposte contre la rougeole.  La première phase commence ce matin 30 octobre et durera jusqu’au 05 novembre 2018, cette campagne de vaccination est prévue de cibler 3442.066 enfants  âgés de 01 à 07.

La mission assignée à cette campagne  est d’éliminer les épidémies de méningite en tant que problème de santé publique en Afrique sub-saharienne par le développement et l’utilisation à grande échelle de vaccins à un coût abordable. En effet, depuis 2012, le Tchad n’a pas connu une épidémie due à la méningite A, qui peut rendre sourd, muet, aveugle, provoquer des troubles mentaux après guérison et surtout tuer si elle n’est pas prise en charge à temps. Ladite campagne intervient après 07 de vaccination passée pour protéger les nouveaux nés d’après cette date.

Nécessité de se faire vacciner

La lutte contre les épidémies se fonde généralement sur une bonne surveillance, permettant de détecter et de traiter rapidement les maladies, ainsi que sur les vaccins. Car la méningite   A est une maladie contagieuse très grave qui tue si le malade n’est pas traité à temps. Elle se manifeste par une forte fièvre d’apparition brutale, des maux de tête, des vomissements, une raideur du cou accompagnée de douleurs, un gonflement de la fontanelle. Cette dernière  est causée par un germe appelé méningocoque qui attaque les membranes du cerveau et la moelle épinière.  Les enfants sont les plus touchés par cette maladie.  A cet effet,  le vaccin contre la méningite MenAfriVac est un vaccin efficace qui procure une longue durée de protection contre la méningite A. Qui présente plusieurs avantages suivantes : protège pendant au moins dix ans les personnes vaccinées âgées de 01 à 29 an, diminue la portage de la bactérie en réduisant substantiellement sa quantité dans la gorge, protège indirectement la population non vaccinées par une immunité collective, a un prix moins élevé que celui d’autres vaccins.

Les règles qui protègent contre la transmission du méningocoque 

Pour être à l’abri de la transmission de cette maladie, il faudrait : « Augmenter la circulation d’air dans les maisons, éviter de cuisiner au bois de chauffe à l’intérieur de la maison, ne pas s’exposer à la fumée car elle peut provoquer des altérations de la surface muqueuse qui favorise la fixation de la bactérie ou/et peuvent provoquer la toux et les éternuements chez les personnes présentes dans un espace réduit.

D’après les experts, le MenAfriVac a un excellent profil de sécurité et selon eux, qu’aucun cas de manifestation grave qui lui est attribué.

ANNE YANKIM

LE TCHAD EST SELLECTIONNE POUR LA REINSTALLATION DES ANIMAUX EN VOIE DE DISPARITION

Le ministère de l’environnement et de la pêche et les Emirats arabes unis ont organisé une conférence de presse ce matin 30 octobre 2018 à Hilton pour annoncer le retour de l’animal Oryx au Tchad après 25 ans de son extinction.

L’oryx est un mammifère de la famille des bovidés, ressemblant à une antilope. Cependant, on reconnaît l’oryx grâce à ses longues cornes droites, pointant vers l’arrière. Ses fines cornes parallèles peuvent mesurer jusqu’à 1,25 mètre.  Son pelage court peut être blanc, fauve ou beige avec de grands traits noirs (oryx gazelle).

Le choix porté sur le Tchad

« Le fonds de conservation du Sahara a passé plusieurs année à enquêter sur les terres et les habitats naturels jusqu’à ce qu’il conclue que les prairies immaculées de la vallée Reem/Wadi Akhim, dans le centre du Tchad, constituent le lieu idéal pour la réinstallation de ce genre d’oryx africain dans son habitat d’origine. L’agence pour l’environnement d’Abu Dhabi a participé à l’enquête et nous a fait part de la conviction que cette région de notre choix convient parfaitement à la réinstallation de l’Oryx» explique Nyobi John, directeur exécutif du fonds de conservation de Sahara.

Le ministre de l’environnement et de la pêche M. Sidick Abdelkerim Haggar se félicite de ce choix : « Grâce aux liens bilatéraux, à la fraternité et à l’intérêt commun des Emirats arabes unis et de la République du Tchad, l’Oryx a retrouvé son habitat naturel au Tchad après 25 ans son extinction ».

Pour rappel, l’Agence pour l’environnement à Abou Dhabi a également participé avec plusieurs pays d’Afrique, d’Europe et des Etats-Unis d’Amérique au lancement de ce projet et à la surveillance du troupeau après son retour. Les espèces en voie d’extinction telles que : la gazelle dama, les Autriches à cou roux et l’antilope seront également prises en compte dans ce projet.

Protéger l’environnement sous toutes ses formes et tous ses types demeure une question d’actualité. Le projet de préserver la faune dans le désert, est une initiative du regretté Cheikh Zayed bin sultan Al Nahyan, fondateur des Emirats Arabes Unis.

ANNE YANKIM & GUINANBEYE ADDE

TCHAD : UN HOMME DE 60 ANS REVOLU TORTURE DANS LA PROVINCE DU TIBESTI

Les autorités judiciaires et de sécurité de N’Djamena ont confirmé la nouvelle qui circulait dans les réseaux sociaux depuis quelques temps. La vidéo montrait un homme qui avait torturé physiquement avec un remorqueur et lui avait attaché les jambes à une voiture Toyota dans les zones d’exploration aurifère sans distinction, dans la province de Tibesti, dans le nord du pays.

La présentation a eu lieu ce lundi dans l’après-midi en présence du ministre de l’Administration des Territoires, de la Sécurité publique et du Gouvernement local, Ahmat Mahamat Bachir, du procureur de la République, Youssouf Tom, et du directeur général de la police nationale, le général Tahir Erdi Tahro, ainsi que de la présence du gouverneur de la province de Tibesti et de certains responsables de la sécurité.

La victime, Abdoulrahman Abakar al-Tayeb, âgée de 60 ans, nous a raconté ce qu’il avait souffert de la description de son front sous la torture et avait été torturé pendant 45 jours et il a subit  des agressions physiques et des mesures de contrainte. De ses vêtements et pieds nus, et avec un groupe de 16 personnes, selon son roman.

Il a été emmené dans la région de Bardai et par le gouvernement dans la zone réservée aux visiteurs de Ki, au nord du Tchad.

Abdoulrahman, la victime, résidait à Wiltra Fayraa, dans la ville de Biltine, mariée, avec deux femmes et huit enfants, il est allée chercher son gagne-pain à Tibesti.

Le ministre de la Sécurité, Ahmat Mahamat Bchir, a déclaré que les forces de sécurité et de défense poursuivraient les personnes accusées de torture, qu’il a qualifiées d’esclavage du XXIe siècle dans ces régions, et a souligné la nécessité de recenser ce phénomène, que nous avons qualifié de crime grave.

Le ministre a souligné que ces zones sont devenues des zones de réseaux tels que les réseaux de bandits et le trafic de drogue, d’armes et d’esclavage, a-t-il déclaré.

« Les forces de sécurité et de défense ont libéré environ 1 500 hommes qui ont pris le contrôle de ces réseaux d’esclavage », ajoute le ministre. « Ils seront emmenés de là-bas et à leur lieu de résidence ». Il a en outre souligné que les territoires tchadiens sont tous la propriété des Tchadiens sans aucune discrimination, à condition que les lois soient respectées.

À son tour, le procureur de la République, Youssouf Tom, a promis d’ouvrir un dossier d’enquête judiciaire tant que la victime serait présente, et le procureur a dénoncé l’incident, qu’il a également appelé l’esclavage du XXIe siècle.

Il a ajouté que le Tchad était un pays démocratique et que l’état des droits devait être vécu par tous, souligne que le Tchad était signataire de la Déclaration universelle des droits de l’homme et a ajouté que « la constitution tchadienne empêche cet acte ».

Bachir affirme que l’image de l’homme est largement répandue sur les différents sites de réseaux sociaux, ce qui inquiète ceux qui ont vu la torture systématique d’innocents.

Ahmat Mahamat Ahmat

LE MINISTÈRE DE LA SANTE PUBLIQUE ET ALMA EN ATELIER D’ÉLABORATION DE LA CARTE DE SCORE POUR LE PALUDISME

Cet atelier d’élaboration de la carte de score pour le paludisme qui s’est ouvert ce lundi 28 octobre et qui se poursuivra jusqu’au jeudi 1er novembre à l’Hôtel Ledger Plaza est une réponse à l’évolution prépondérante du paludisme en Afrique et précisément au Tchad.

Selon les experts à ce atelier, il y a plusieurs phases du paludisme : d’abord la phase de contrôle, de traitements et la phase d’éradication avec des axes et stratégies en constatant l’ampleur de la situation, des diagnostics et traitements puis des tests rapides et des cas positives sont automatiquement traités.

« Le paludisme en tant que maladie endémique constitue un problème majeur de santé publique au Tchad car il représente la première cause de consultations, d’hospitalisations et de décès dans les formations sanitaires », a situé la représentante du ministre de la santé publique par ailleurs, Directrice de la lutte contre la maladie et de la promotion de la santé, Mme Saada Daoud, lors de l’ouverture de cet atelier.

Alliance des dirigeants africains contre le paludisme (ALMA) qui est en collaboration avec le ministère de la santé publique est une organisation créée par les chefs d’Etats africains pour suivre de plus près et de façon efficace l’évolution du paludisme en Afrique.

DJIMNAYEL NGARLENAN 

« UNE SEULE SANTÉ » PRÉOCCUPE LES EXPERTS

Le ministère de  la santé publique en collaboration avec ses partenaires organise l’atelier « Une Seule Santé (One Health) »  sur le thème : « Renforcer la mise en œuvre des capacités clés du Règlement sanitaire International (RSI) des performances des services vétérinaires au Tchad » du 29 au 31 octobre 2018 à l’Hôtel Ledger Plaza de N’Djamena.

L’objectif de cet atelier vise à créer une opportunité pour les services de la santé humaine et de la santé animale, sur la base des évaluations de leur performance et des faiblesses identifiées dans leurs secteurs respectifs, identifier des actions coordonnées afin d’améliorer leurs performances contre les zoonoses.« L’organisation mondiale de la santé animale (OIE) entend jouer sa partition dans l’esprit tripartite en (1) plaçant les zoonoses au premier plan dans la dernière liste de maladies prioritaires établies par l’OIE en 2018 (2) participant à la coordination de la lutte à l’échelle mondiale contre certaines maladies zoonotiques telles que la fièvre de la Vallée du Rift, l’influenza aviaires, et la rage, mais surtout tenant désormais compte des zoonoses et de l’approche Une Seule Santé dans 6ème plan stratégique (2016-2020) de l’OIE », précise Dr Brice Lafia, représentant du représentant de l’organisation mondiale de la santé animale (Oie).

Au Tchad, l’approche « Un monde, une santé » est encore à un stade embryonnaire d’où l’importance de cette réunion. Rappelons que la semaine mondiale dédiée à la lutte contre la résistance aux antimicrobiens a été inaugurée puis célébrée conjointement entre le ministère de la santé publique, le ministère de la production animale, la FAO du 12 au 17 novembre 2016. « Nous encourageons vivement le Tchad à intensifier son approche multisectorielle dans ses efforts à lutter contre les athropozoonoses y compris les résistances aux antimicrobiens. Des études ciblées dans ce sens sont indispensables pour connaitre l’ampleur des problèmes dans ce pays », encourage Dr Jean-Bosco Ndihokubwayo, représentant de l’OMS au Tchad.

« Aujourd’hui, notre pays est honoré par la présence d’éminentes personnalités, en charge de la santé humaine et de la santé animale pour réfléchir ensemble, proposer les meilleures approches et renforcer la collaboration santé publique-santé animale pour mieux circonscrire les maladies zoonotiques afin de prévenir et lutter efficacement », déclare le ministre de l’élevage et des productions animales, GayangSouaré lors de l’ouverture de l’atelier.

DJIMNAYEL NGARLENAN

 

TCHAD : LA RENTRÉE SCOLAIRE EST-ELLE EFFECTIVE DANS LES ÉTABLISSEMENTS PUBLICS ?

Les établissements publics ouvrent leurs portes pour cette nouvelle rentrée scolaire 2018 – 2019 sur toute l’étendue du territoire. A N’Djamena, le constat reste toujours amer malgré les reprises des activités administratives.

Quatre jours après la signature de l’accord entre le gouvernement et la plateforme syndicale revendicative pour la suspension de la grève jusqu’en janvier prochain, les cours ont officiellement repris ce matin 29 octobre pour une durée de deux mois. Du Lycée d’Enseignement Technique Industriel de N’Djamena ainsi que le Lycée de la Concorde en passant par le Lycée Félix Éboué et le Lycée d’Enseignement Technique Commercial, le constat reste le même. Remplis des élèves à majorité sans tenue, le corps enseignant a tenu promesse en étant lui aussi au rendez-vous dans les différents établissements.

Pour le proviseur du Lycée d’Enseignement Technique Commercial de N’Djamena, 11 salles de classes ont pu être consommé par les enseignants dès ce premier jour et toute l’administration est à son effectif total. Il ajoute que, bien que le syndicat a été très clair sur la durée de la suspension de grève juste pour deux mois, l’espoir renait déjà en tout le monde et il croit fermement que les choses iront pour le mieux à long terme, par contre, l’aspect des inscriptions et d’autres détails ne sont pas de rigueur en ce moment, a- t-il souligné.

A contrario, les élèves eux, relatent que « les enseignants ne sont pas là et nous sommes obligés de rester dehors attendre ». Le climat reste toujours timide mais le compte à rebours est lancé.

Allaramadji Innocent