Les 10 caractéristiques qui font du Tchad un pays de la mauvaise Gouvernance

La mauvaise gouvernance est un fléau à l’embrouillamini  politique, un attentat économique et un méli-mélo social d’un État. La mauvaise gouvernance détruit  à petit feu un pays, un État, une nation. C’est le cas de la République du Tchad, un pays enclavé qui se situe au cœur de l’Afrique. N’djaména est la capitale du Tchad. Ce pays à pour président Idriss Deby Itno, le redoutable allié de la France pour la lutte contre le terrorisme. Avec une superficie de 1.284.000 km2, le Tchad est un pays pétrolier qui regorge non seulement d’énorme potentialité culturelle; mais aussi  : l’orle pétrole l’uranium, l’agriculture, l’élevage, les sites touristiques…

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Malheureusement, ce pays meurt à petit feu dans le carcan de la mauvaise gouvernance. Cette dernière est engendrée par des multiples périples que j’ai résumé en 10 caractéristiques qui font que le Tchad est pays de la mauvaise gouvernance.

1 . la corruption

» hagal crédit » (la part de crédit) ou « hagal goro » (la part de cola) sont les appellations de la corruption dans des expressions de l’arabe locale tchadienne. La corruption est l’arme la plus fatale de la mauvaise gouvernance. Elle est la diablesse dévastatrice de l’appareil étatique. Malheureusement, ce fléau est généralisé dans le corps de l’administration tchadienne jusqu’au sommet.

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En 2016 Transparency International classe le Tchad dans le top 10 des pays les plus corrompus au monde. La corruption dans un pays pauvre comme le Tchad qui est le deuxième pays « le plus misérable au monde », juste après la Syrie (  d’après une enquête du World Gallup Poll) ne le fait que détruire.

2. Le népotisme

Le népotisme sème du chaos à flot dans ce pays. Le constat est lamentablement amer. Dans chaque grande direction administrative, les ministres ou les directeurs administratifs embauchent vaille que vaille leurs proches (nièces, cousins, frères…) au détriment des autres.

Au Tchad, le népotisme a atteint son summum. Car, même les concours professionnels sont « nepotisés« , et les places sont répartis par « quotas népotique« . Sur ce, la fonction publique tchadienne n’est qu’accessible que par ces deux options qui sont : le népotisme et la corruption. Les pauvres tchadiens comme moi et mes camarades qui usent leurs pantalons sur les bancs des universités avont en face de nous deux bombes, un couple diabolique et une épidémie de gouvernance qui retardent le fonctionnement de l’appareil administratif tchadien. Alléluia !

3. Le sabotage de la méritocratie

Le gouvernement tchadien est façonné systématiquement par une équité régionale. Pour ne pas éveiller les soupçons des détournements du denier public. Cette mauvaise gouvernance se penche sur l’intérêt personnel que général. Simplement, en politique la camaraderie est soit positive ou négative.
Silence ! On bouffe.

Quelle raillerie administrative ! Une raillerie où un juriste se trouve à la tête du ministère de pétrole, un économiste à la tête de la technologie…
Le sabotage de la méritocratie saute à l’œil nu dans la capitale et les provinces du Tchad. Ceux qui ont fini leurs études s’accrochent à vivoter en faisant du clando, des taxis, du bénévolat…Tandis-que ceux qui n’ont jamais mis pied à l’école; grâce au griotisme politique se trouvent dans des bureaux climatisés à gérer les affaires administratives. Ce n’est qu’au Tchad qu’on découvre ça. Qu’elle piètre gouvernance ! Un Tchad meilleur n’a pas besoin des dirigeants militantistes pour son développement administratif. Il a juste besoin de la compétence absolue à chaque poste de responsabilité.

4. Taux d’analphabétisme

L’analphabétisme est l’une des source de toute forme de mauvaise gouvernance, surtout un pays comme le Tchad avec un taux d’analphabétisation de :  86% pour les femmes et  69/% pour les hommes. Elle est malheureusement affectée par une souffrance maladive du système éducatif tchadien. L’effectif pléthorique tape à l’œil. Car dans le nord du pays  selon le bulletin humanitaire d’OCHA de septembre 2016, le ratio monte à 216 élèves dans une salle pour un instituteur. C’est ce qui occasionne présentement la baisse de niveau chez les enfants et, qui finissent par quitter l’école puis se lancent dans la vie active. D’autres partent pour l’Eldorado avant même de finir le premier cycle. Cependant, il y’a un manque cruel des suivis et évaluations dans le système éducatif. Le pire est que l’ecole n’existe pas dans certains villages des provinces du Tchad, et celles qui existent, la plupart ont un seul instituteur à multigrade : 2 à 3 classes pour 2 heures ou 3 heures. À ce que je sache, Dans un État de droit avec une bonne gouvernance, chaque enfant a droit à la scolarité. Car l’éducation est le socle du développement d’un pays. Un peuple éduqué est un peuple instruit. La destruction du système éducatif actuel, laisse le peuple dans l’ignorance de ses droits et devoirs. Car un peuple est instruit connaît son droit et ses devoirs citoyens. L’une des méthodes pour s’éterniser au pouvoir, est la mainmise sur le peuple dans l’ignorance en détruisant le système éducatif du pays. Ça y est Nous y sommes. Malgré tout, par le biais du népotisme, d’autres réussissent à s’intégrer à la fonction publique. Hélas ! C’est là où la mauvaise gouvernance dénature tout un pays.

5. Chaqu’un pour soi Dieu pour tous ou le  » je m’en foutisme « 

Un terme banal pour une gouvernance loyale. À cela s’ajoute des expressions de la rue tirées directement de la mauvaise gouvernance du genre : « il n’a que 6 mois pour bouffer« , « c’est sa chance de devenir riche« … Des expressions désastreuses qui ont enfoncé le Tchad dans un gouffre sinistre face aux multiples crises dont la crise  économique du semptembre 2016 que nous vivons présentement. Parmi les hautes autorités ou les représentants des grandes institutions, la plus grande partie n’a aucune intention de diriger lesdites institutions ou directions POUR LE PAYS. Sauf quelques oiseaux rares qui, à force de rendre service au pays se retrouvent limoger après quelques mois. La majorité  sont ceux qui exercent leurs fonctions POUR LEURS COMPTES BANCAIRES, NON POUR LE PAYS. Par ses propres fils aux intentions apatrides, le Tchad souffre énormément jusqu’à ses entrailles. Ces « je m’en foutistes » n’ont presque jamais fais des actes ou des actions pour l’amour de la nation au détriment de leurs intérêts personnels. Avec ces apatrides qui ne pensent qu’aux paradis fiscaux, le constat reste et restera encore et toujours amer. Tais-toi ! on s’enrichit .

6.Administration traditionnelle ou classique

L’administration traditionnelle ou classique renvoie systématiquement à une forme de gouvernance dont les principes et les méthodes se reposent sur les us et les coutumes, la traditionet les cultures ancestrales. Dans ce pays, l’on arrête pas de parler de la République, de l’État de droit, de la constitution, des textes sacrés de la République… Mais dans le fond, c’est le classique qui sape nos administrations. En revanche, la violation des textes sacrés de la République, l’implication coutumière dans l’administration tchadienne et des décisions coutumières des rois classiques ne cessent d’influencer l’administration tchadienne. À l’instar des décrets héritiers, des nominations et des postes héritières…Dans ce beau pays le système traditionnel est « gouvernementalisé ». Par exemple, lorsqu’un député vieillit, c’est l’un de ses parents qui le succède. Lorsqu’un maire, ministre sont destitués, c’est leurs proches parent qui les succèdent. De surcroît, c’est les mêmes personnes, les mêmes têtes qui se succèdent dans ce cercle gouvernemental. Le dernier remaniement gouvernemental ne passe pas inaperçu. Ma plus grande inquiétude, c’est la multiplication des chefs de canton décrétés. Peut être, bientôt, même les chefs des villages le serons. N’espérons pas, mais tout est possible dans ce qu’on appelle diviser pour mieux régner. Subséquemment, la lignée ancestrale domine la stratégie de gouvernance au Tchad. Peu importe la compétence et le professionnalisme au profit de la nation, ces successions stratégiques mises en places ne sont rien d’autres que des stratagèmes pour bloquer les issues de la fonction publique aux autres. Ce phénomène absurde dans l’administration tchadienne est lié directement au népotisme qui laisse le pays dans le joug de la mauvaise gouvernance. Sur ce, les conséquences seront désastreuses que promotrices. Car, s’il en est ainsi, l’unité nationale sera en péril.

7. L’intimidation et le droit de l’homme bafoué.

Un terme qui résume tout une gouvernance d’un pays. Au Tchad, toute personne qui parle de la mauvaise gouvernance, de la gestion scabreuse du pétrole et du droit de l’homme, aura automatiquement les agents de la ANS (Agence Nationale de Sécurité) à ses trousses. Le droit de l’homme est quasiment bafoué dans ce pays. Des répressions, des intimidations et des arrestations des journalistes, des activistes, des défenseurs des droits de l’homme et de la société civiles, des chefs des partis politiques, des artistes… Sont devenues des monnaie courantes. Disparitions forcées et détentions arbitraires, recours excessifs à la force, les droits à la liberté d’expression et de réunion  bafoués sont ressortis dans le rapport d’Amnesty International. Sur papier le Tchad est un pays démocratique, mais dans le fond la démocratie au pays de grand-père Toumaï est en congée ou peut-être incarcérée. Ainsi, le Tchad se classe 13e parmi les 20 pays où il ne fait pas bon vivre dans le monde.

8. Détournement du denier publique

Les véritable ennemis de la nation sont les « voleurs de la République » autrement, « les mangeurs de l’argent du pays« . Le détournement du dénier public est la branche principale de la mauvaise gouvernance. La crise économique que traverse le pays actuellement est due à une grande partie aux détournements des fonds publics. Le Tchad est le seul, sinon l’unique pays où l’enrichissement illicite a fait des  prédateurs du denier public extrêmement riches et qui vivent dans le luxe total; et les pauvres croupissent sous une misère incommensurable. Malgré un tel désastre dans la caisse publique, l’État tchadien est resté sourd-muet. Beaucoup n’ont pas été jugé et condamné. Le pire dans cette crime économique, ceux qui ont détourné hier, reviennent comme un héros en occupant un grand poste de responsabilité au su et au vu de cette justice tâché d’une lenteur et de l’incompétence juridique. Aucune juridiction d’un pays de droit s’enjaillera de voir passer un tel crime économique. Le 10 mars 2017 , determiné a finir avec les voleurs de la République, le président tchadien Idriss Deby Itno, a fait une sortie médiatique lors de la journée du prière nationale pour la paix et la cohabitation pacifique  en martelant contre les prédateurs de la République : «Tous les prédateurs de la République doivent comprendre que leurs actes ne resteront pas impunis. Chacun doit apprendre à vivre avec son salaire». Il a également lancé un missile qui fait tremblé « les mangeurs de l’argent du pays » comme disent les hommes de la rue. Conscient de ces crimes économiques, il a martelé que «L’enrichissement illicite est visible à Ndjaména et à l’extérieur comme l’attestent les villas qui poussent ». Il ajoute que «Chacun doit justifier ses biens. La loi sera appliquée dans toute sa vigueur». Une telle détermination du Président Deby finira par traduire illico les prédateurs de la République à la justice ? Wait and see, nous sommes au Tchad.

9. Une justice épousée par l’impunité

La justice tchadienne est atteinte par une épidémie endémique appelée : impunité. Elle est comme un marché d’où les procès sont des produits vendus aux plus offrants. Lorsque dans un État la justice est bazardée, la mauvaise gouvernance a atteint son paroxysme. L’impunité est le maître mot des vrais coupables en libertés, à l’instar des prédateurs de la République. Leurs actes sont restés impunis, mais c’est les pauvres citoyens qui payent le prix du pot cassé par l’imposition des mesures sordides appelée les 16 mesures qui consiste également à couper les salaires des fonctionnaires. La mauvaise gouvernance dans ce pays a dépassé ses limites : des policiers qui tirent des balles réelles aux manifestants qui réclament juste leurs droits, des fonctionnaires aux faux diplômes qui pullulent la fonction publique tchadienne, des prédateurs de la république non jugés et condamnés, des violeurs des textes sacrés de la République, des coupables des crimes… Sont tous restés impunis. Si la loi ne s’applique pas à tout le monde, alors à quoi vaut la justice au Tchad? Les pauvres payent et les riches profitent.

10. l’incohérence dans la transparence des finances publiques

Chaque années le budget faramineux annuel du pays est en crescendo. Malheureusement, chaque ministère ferme les yeux sur la transparence de la gestion financière. Les rapports justificatifs camouflés ou peut-être inexistants assortis avec cet insuffisance totale des suivis et évaluations financières sont les indicateurs clés du chaos financier.
C’est ce qui fait malheureusement que le détournement du dénier public devient de plus en plus un moyen efficace pour les prédateurs de la République de bomber leurs comptes bancaires à l’étranger. Les budgets de l’État et ses gestions financières sont les racines économiques stabilisatrices d’un pays. Le contraire sera bien évidemment une crise économique. C’est ce que vit présentement le Tchad.

Moussa Djidingar

 

NECROLOGIE : QUI EST MAITRE BECHIR MADET ?

Notaire, homme politique et de culture, auteur de l’ouvrage « Itinéraire du paysan notaire », Me Béchir Madet a cassé sa pipe le 10 novembre 2018 en France suite un AVC. Feu Béchir Madet est une personnalité qui a fait ses preuves dans l’administration tchadienne, la classe politique et dans la société civile.  

 Né le 11 Novembre 1964 à Kolobo une bougade dans  la province de Mayo-kebbi- Est, Me Béchir Madet est né du couple Madet Timothée et de Kouitha Alhéré.  Ila effectué ses études primaires et secondaires de 1970 à 1978, à l’école officielle de Kolobo, son village natal. Ancien élève du CEG N`2 de N’Djamena de 1978 à 1979 le Lycée Jacques Moudeina de Bongor de 1979 à 1986 où il est sorti nanti d’un baccalauréat série A4.

Apres son baccalauréat, feu Béchir Madet fut admis à l’Ecole  Nationale d’Administration et de la Magistrature de N’Djamena. Deux ans de formation, il sorti greffier en chef de la toute première promotion en 1988. Il exerça six ans dans ce corps dans des grands tribunaux de la grande instance de N’Djamena et à Bongor.

Totalisant plusieurs années d’expériences en tant que greffier, feu Béchir Madet pousse son ambition très loin. Il quitte cette fois-ci pour France de 1994 à 1997  pour les Etudes Supérieures à l’Ecole Notariale de Nîmes. Il décroche  un diplôme Supérieur de Notaire. Suite à cette formation notariale, Feu Béchir Madet décrocha un stage professionnel  en France. Des formations et séminaires nationaux comme internationaux, Me Béchir Madet n’y manque pas. Ce n’est qu’en 1998 que Me Béchir Madet rentra au bercail et ouvra son propre office notarial à N’Djamena.

Comme la meilleure connaissance est la chose la mieux partagée, Me Béchir  Madet met au service des jeunes toutes ces connaissances acquises à l’Université de N’Djamena et à l’Ecole Nationale d’Administration et de la Magistrature. Etant un homme de culture, feu Béchir Madet est aussi écrivain. Il  a son actif un roman autobiographique nommé ‘‘itinéraire d’un notaire paysan’’ paru en mars 2017 aux éditions Ifrikia.

Homme au charisme insoupçonnable, Me Béchir Madet a occupé plusieurs postes de responsabilités. Il fut président de l’Ordre des Notaires du Tchad, président de la Commission Déontologique et Disciplines du Notariat Africain, ensuite président Fondateur de l’Association pour le Développement Culturel.

Apres plusieurs postes administratifs, Feu Béchir Madet ne se défait pas de la politique. Il est désigné ministre de la Justice, Garde des Sceaux de 2013 à 2014. De 2016 à mai 2018 feu Béchir Madet est rappelé encore dans le gouvernement. comme Ministre du Pétrole, de l’Energie, chargé de la Promotion des Energies Renouvelables. Il est un fervent militant du parti Mouvement Patriotique du Salut MPS, le parti au pouvoir depuis 1990.

11 novembre 1964, 10 novembre 2018, il y a 54 ans que feu Béchir Madet a vécu ici-bas sur la terre. Il s’en est allé ainsi en laissant derrière lui une veuve et quatre enfants.

Sa dépouille est rapatriée le 20 novembre dans la capitale tchadienne et sera acheminée dans son village natal le 24 novembre prochain pour un dernier hommage.

« Ainsi l’homme s’en est allé pour le plus long voyage des humains ».

 

MOT DU CHEF DE L’ETAT POUR LE LIVRE DE CONDOLEANCES DE FEU ME BECHIR MADET!

Me Béchir, comme j’ai l’habitude de vous appeler, vous avez beaucoup voyagé. Partout, vous avez noué des amitiés et tissé des relations fraternelles. Aujourd’hui, c’est un autre voyage qui vous éloigne dans un autre monde, qui est l’aboutissement de toutes nos pérégrinations …..

En cette circonstance douloureuse, j’exprime, au nom de la Nation toute entière, du Gouvernement et en mon nom personnel, toute la douleur et la consternation dans lesquelles nous plonge ta subite disparition.
J’ai eu le plaisir de travailler avec un infatigable serviteur de l’Etat, un homme intègre et un cadre compétent, bref un parfait ministre de la République.
Sachez que la mort ne vous arrache pas aujourd’hui à l’affection de votre famille nucléaire et celle de votre communauté mais c’est tout le Tchad qui vous pleure. C’est un fossé abyssal que votre perte cause à notre pays en ce moment où la nouvelle République mobilise toutes ses forces vives et toutes ses compétences dans la perspective de la grande bataille de l’émergence …..

Comme la mort ne peut tuer ce qui ne meurt, vos œuvres vont survivre au temps. Au temps éternel.
Toutes mes condoléances à la famille….

IDRISS DEBY ITNO, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT

L’ONG CSJEFOD LANCE LES ACTIVITÉS DU TEST DE DÉPISTAGE VOLONTAIRE ANONYME, MOBILE ET GRATUIT DU VIH

Les activités du test de dépistage lancées par l’ONG CSJEFOD en partenariat avec fond des nations unies pour l’enfance (UNICEF) ont débuté ce lundi 19 Novembre 2018 avec les jeunes et adolescents de la commune du 6e arrondissement en présence du Maire.

Dénommée spéciale opération test de dépistage volontaire anonyme, rapide, mobile et gratuit du VIH, cette opération réunira les jeunes et adolescents des 5 arrondissements de ville de N’Djamena ciblant 25 sites de fréquentation à haut risque. Le coordonnateur national de l’ONG CSJEFOD (centre de solidarité des jeunes pour la formation et le développement avec le fonds des nations unies pour l’enfance), Ngarti Ngarhingar Désiré a révélé les dangers que courent les jeunes et adolescents sur le VIH dans ses sites à haut risque et rappel par ailleurs que l’on n’attrape pas le VIH juste après rapport sexuel non protégé mais également par les objets et autres modes de transmission tels que les contacts importants avec du sang contaminé lors de partage de matériel d’injection la transmission d’une mère à l’enfant. Il exhorte les jeunes  à profiter de cette gratuité rapide du test qui se tiendra dans les maisons de quartiers jusqu’au 31 décembre.

Le maire pour sa part, rappel l’effort du gouvernement tchadien pour rendre disponible les ARV pour contrecarrer l’évolution de l’épidémie du VIH. Grace à cela, le taux de séroprévalence passe de 3,3% en 2005 à 1, 6% aujourd’hui. « C’est le moment de lancer un vibrant appel aux jeunes et adolescents présents et aux parents à s’unir davantage à la réduction des décès liés au SIDA et de nouvelles infections du VIH d’ici 2020 » dit-il.

POUR L’ALCOOL, ILS METTENT LEUR VIE EN DANGER

La majorité de la jeunesse tchadienne se livre à la consommation excessive de la boisson alcoolisée tout en se sacrifiant corps et âme peu importe le danger qu’ils en courent. Restés au bord du goudron ou de la rue autour d’une table remplie des bouteilles d’alcool, certains jeunes se lancent même un défi non seulement sur le nombre des bouteilles à consommer mais aussi sur le nombre des casiers à « avaler ». Ainsi, consommer de l’alcool jusqu’à s’enivrer, devient un acte de bravoure pour les uns et pour les autres  et cela, anime un débat au quartier.

Remarquant l’obstruction et le non-respect de la voie publique, la police du 6e arrondissement a confisqué hier soir 20 novembre 2018, une quantité des chaises de l’un des « Bar » les plus renommés de la capitale qui était rangées sur la voie publique. Voyant ses clients chassés au-dessus de ces chaises, l’un des responsables de ce « Bar » s’est affolé et voulant coute que coute se battre avec les forces de l’ordre sur place. Interrogé à ce sujet certains citoyens pensent que « mieux vaut prévenir que de guérir ». Alors pour eux, la police n’essayait juste de prévenir une éventuelle catastrophe ou un terrible accident qui devrait être aussi le souci principal de ces détenteurs des bars et alimentations. Car « la vie d’un humain ne peut être ôtée par un simple accident de circulation pour une bouteille d’alcool » disent-ils.

Une autre chose, si un conducteur perd le contrôle de son volant qu’adviendra-t-il à tous ceux restent sur la voie publique pour siroter l’alcool et qui doit – on poursuivre entre le responsable du bar et le conducteur?

La fin de l’année est proche, les débits de boissons poussent comme des champignons à la capitale. Le maire de la ville de N’Djamena et ses pairs sont interpellés à faire plus d’effort pour enrayer cette pratique néfaste et courante dans les différents arrondissements afin de garantir la sécurité à tous.

 

ELIMINATOIRE CAN U23 : LA SELECTION U23 A FAIT UN MATCH NUL CONTRE LE CAMEROUN

La sélection nationale des U23 a réalisé une belle opération cet après-midi au stade Idriss Mahamat Ouya face au Cameroun. Battus le vendredi dernier au match aller par 3 buts à 0 lors des qualifications pour la Can U23 2019, les Sao du Tchad ont donné le maximum pour un match nul 1 but partout. Buts marqués par Hervé Ngan à la 29e minute et Diallo Mahamat sept minutes plutard.

 

 

TCHAD : LES LEADERS DE L’EGLISE EVANGELIQUE MISSIONNAIRE AU TCHAD (EEMT) EXAMINENT LES MAUX QUI MINENT LES EGLISES FRANCOPHONES D’AFRIQUE

L’église évangélique missionnaire au Tchad EEMT, siège sur les maux qui minent les églises francophones d’Afrique. C’est au cours d’une conférence internationale des églises qui débute ce 19 et va s’étendre jusqu’au 24 Novembre prochain. C’est dans le local de l’EEMT sis au quartier Moursal, dans le 6eme arrondissement de N’Djamena. La conférence vise à mobiliser les pasteurs, les fidèles et les sympathisants à proposer des pistes de solutions aux problèmes qui excavent l’Afrique.
Les églises francophones d’Afrique font face à d’énorme problèmes en ces dernières décennies. Les crises sécuritaires, les crises alimentaires, les persécutions sont au tant des maux que l’église de Jésus-Christ subit à travers le continent. Locomotive de cette conférence internationale des églises francophones d’Afriques, c’est justement amener le peuple de Dieu à comprendre les enjeux du développement de l’Afrique et à se lever à temps devant toutes les circonstances pour y apporter de solutions. Réunir les différents pasteurs et fidèles autour des thématiques telles que les enjeux du développement de l’Afrique, est l’une des solutions pour apporter la pierre de contribution au développement des églises. Raison pour laquelle la conférence internationale est organisée à N’Djamena afin de mettre sur pieds une armée d’intercession au Tchad et en Afrique francophone, construire un autel de prière en Afrique, dans les régions et villes de chaque nation.
Selon le président du comité d’organisation, Seldji Yambaye Desire les réalités quotidiennes des pays francophones d’Afrique ne sont pas en accord avec les déclarations politiques.
Il faut noter que la conférence qui s’étalera sur une durée de 5 jours, va permettre aux participants venus de différents horizons ainsi que ceux du Tchad de conférer sur plusieurs thèmes et elle sera bouclée sur un moment dénommé « genoux fléchis » pour invoquer la pitié divine sur l’Afrique.

Tchad: Un Député arrêté pour viol sur mineure

Au cours d’un Point de presse, le premier substitut du procureur de la République de N’Djamena, annonce que le député a été pris en flagrant délit de mariage avec une mineure. “Une délégation a quitté N’Djamnea le 8 novembre dernier pour Noukou une localité située dans le nord du Kanem. Un mariage traditionnel a été organisé, laquelle délégation est revenue avec la nommée Zouhoura Mahamat Tahir. À ce titre le député Azahim Mahmat Hassane a convolé en justes noces avec cette dernière, lequel mariage a été normalement consommé. Au regarde de l’ordonnance 006/PR/2015 portant interdiction du mariage d’enfant. Nous parquet de N’Djamena, avons instruit la Police judiciaire à l’effet de procéder à une enquête préliminaire. Chemin faisant la PJ a interpellé et gardée à vue Monsieur Azahim Mahamat Hassan, législateur. Il lui est reproché la flagrance, point n’est besoin d’évoquer l’immunité parlementaire. Et tous ceux qui ont contribué à la consommation de cette infraction répondront de leur acte.”

DROIT DE RÉPONSE RELATIF AU POINT DE PRESSE FAIT PAR LE PRÉSIDENT DU BGEET

Le vice-président du Bureau de Transition des Églises Évangéliques du Tchad, pasteur KEMTCHANG Daniel a organisé, un point de presse ce mardi 20 novembre à la maison des médias du Tchad. L’objectif de ce point de presse est de répondre au président du Bureau Général de l’Église Évangélique du Tchad par apport a son point de presse qui a eu lieu le 18 novembre 2018 dernier les pointant du doigt.

 Réagissant, le pasteur Kamtchang Daniel dixit : «  la crise que traverse l’église  évangélique du Tchad date de plus d’une décennie et non  seulement à partir de la date de la publication du mémorandum ». Pour lui, la date  du 28 aout 2017, est une date à laquelle un mémorandum est écrit par les  serviteurs de Dieu dont le pasteur Tao Élysée faisait parti pour dénoncer la mauvaise gestion de l’église évangélique du Tchad par ses responsables.

Sur la question de nouvelles plaintes pendantes devant les Tribunaux, pasteur Daniel a souligné que, le président du BGEET  a déclaré qu’il s’agit des agissements de deux parties. Sur ce point, le président du BGEET referme les débats et renvoie les deux parties vers leurs bases respectives selon lui.

Le bureau de transition conseille vivement tous les chrétiens épris et de justice à vivre là réalité de l’Évangile et a prêcher l’amour du prochain. Car il s’agit la d’un combat spirituel.

AHMAT MAHAMT AHMAT

LA COMMÉMORATION DE LA NAISSANCE DU PROPHÈTE MOHAMMED OU AL-MAWLID DE L’ANNÉE 1440 HÉGIRE, L’AN 2018

Le Conseil des Affaires Islamiques du Tchad (CSAI) a organisé hier lundi 19 novembre à l’amphithéâtre de la grande mosquée Roi Faysal, la cérémonie de la naissance du Prophète Mohammed (Paix et Salut soit sur Lui) sous le thème « Sachez que le Messager d’Allah est parmi Vous ! ». C’étais en présence du représentant de Chef de l’Etat Idriss Deby Itno, M. Abba Ali Salah par ailleurs Ministre du Territoire, de la Sécurité et de la Gouvernance Locale, les Leaders religieux, les Ambassadeurs, le Maire de la ville de N’Djaména et la présence des quelques membres du gouvernement.

Cette fête musulmane célèbre l’anniversaire de la naissance de Mohammed, prophète à l’origine de l’islam. Elle est célébrée le troisième mois du calendrier musulman, soit le 12 de Rabi-al-awal. Le mot Mawlid est le dérivé du mot arabe (ولد), ce qui signifie donner naissance à un enfant ou un descendant.

Pour le Président du Conseil des Affaires Islamiques du Tchad, Cheikh Dr Mahamat Khatir Issa « Nous vivons aujourd’hui la veille du douzième jour du mois Rabi Al-awal, c’est la nuit dans laquelle, la lumière du Prophète a illuminé l’univers. La lumière a éclairé le monde après les ténèbres », a-t-il dit.

Cheikh Dr Mahamat Khatir Issa a souligné également que « La naissance du Prophète a changé le cours du monde. Des signes venant du ciel, des eaux, de la terre ont prouvé cela. C’est une date commémorative devant tout le monde et celui qui dit : Allah est son seigneur, l’islam est sa foi et Mohammed (PSL) est son prophète et Messager ; doit se tenir ferme à ses principes ».

Le monde avant la naissance du Prophète vivait dans un climat des désunions et d’instabilité générale. Aucune religion, aucune loi pour gérer la situation. Seule la loi du plus fort est la meilleure. Alors que le monde a besoin d’un éclairage, il était né Mohammed Ibni Abdoulaye (PSL). Comme Allah a dit : « Nous te n’avons envoyé que comme une clémence pour toute l’humanité ».