TCHAD :LE MONDE CELEBRE LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LA LANGUE ARABE

Dans le cadre de la journée internationale de la langue arabe célébrée tous les 18décembre de chaque année, l’union générale des institutions de soutien à la langue arabe a fait le 18 décembre dernier un point de presse, pour commémorer cette journée. C’était au Centre National de Recherche de N’Djamena.

Dans sa déclaration liminaire, le président de l’Union des Institutions de Soutien à la langue arabe Dr Hassaballah Mahadi Fadllaha dit que cette journée qui accorde  une importance capitale à la langue arabe, est en effet classée par l’ONU parmi les plus anciennes langues vivantes conservant le patrimoine humain.

En outre pour Dr. Hassaballah Mahadi Fadllah, l’arabe est l’une des six langues officielles de l’ONU; d’où la décision de cette grande institution d’instituer la date du 18 décembre comme étant la journée mondiale de la langue arabe à l’instar des autres langues officielles. Le choix de cette journée précise est du fait qu’elle coïncide avec le jour auquel l’Assemblée Générale de l’organisation des Nations Unies a décidé d’adopter l’arabe en tant que langue officielle et langues de travail en 1973.

Cette année, malgré les conditions financières difficiles que traverse notre pays, les membres del’Union ont fourni d’efforts dans les différentes provinces du pays pour célébrer cette journée mondiale et la semaine nationale de la langue arabe chacune selon ses moyens a-t-il-indiqué.

Dr Hassaballah Mahadi Fadllaha saisi aussi l’occasion pour exhorter tous les gouvernants de fournir davantage d’effort dans le but de l’application effective et réelle du  bilinguisme dans les différentes instances del’État qui souffrent encore de la dominance d’une seule langue aux différents niveaux. Et aussi il a déploré les violations du bilinguisme en pratique dansle secteur éducatif, lequel censé être le plus concerné par l’application du bilinguisme.« Lorsqu’on exige des arabophones de traduire leurs diplômes arabe en français alors qu’il n’est guère demandé aux francophones de traduire leurs diplômes en arabe, violant ainsi expressément et explicitement l’article 9 dela loi fondamentale du pays », martèle-t-il.

Il faut préciser qu’en l’Afrique subsaharienne l’arabe est la première langue écrite, elle était aussi la langue officielle de tous les premiers pays des royaumes précoloniaux.

Qu’au niveau national, l’arabe est également le récipient contenant le patrimoine tchadien, qui s’étend à plus d’un millénaire. Elle était et continue d’être la langue de communication et de compréhension entre les différentes composantes de son identité civilisationnelle.

Ahmat Mahamat Ahmat

MALI : les violences se multiplient entre les éleveurs (peuls) et agriculteurs (ethnies Bambara et Dogon)

Selon l’AFP, Dans un communiqué publié mardi 18 décembre, les chasseurs traditionnels dogons du centre du mali ont tué 24 civils peuls en fin juin que relève l’enquête de l’ONU publié ce mardi, au moins 34 autres en décembre selon Humain Right Watch(HRW). L’ONG de défense de droit de l’homme accuse également les Peuls d’avoir assassiné 45 Touaregs de leur coté la semaine dernière dans le nord du pays. « Après l’incident qui a eu lieu lundi 17 décembre dans la ville de Bankass, une arrestation de trois de ces chasseurs, soupçonnés du meurtre de sept villageois, ont repris hier mardi leurs partisans visant les gendarmes et des militaires. Les chasseurs traditionnels (dozos) prétendent protéger les Dogons contre les Peuls alors les conflits entre les deux communautés s’est exacerbé. » Ont indiqué une source militaire et un élu local.

« Les chasseurs mécontent de l’arrestation de trois de leur camardes, sont revenus à Bankass pour semer le chaos. » tout en estimant que la situation était sous contrôle, a confirmé un témoin.

L’enquête de la mission de l’ONU au Mali a indiqué que les 23, 24 et 25 juin des victimes ont été exécutées par balle : « Au moins 24 personnes, toutes membre de la communauté Peul de Koumaga (cercle de Djenné, centre), ont été tuées par un groupe de personnes identifiées comme des chasseurs traditionnels (dozos), lors d’une série d’attaque. Toutes les victimes ont été exécutées par balle, des armes automatiques ainsi que des fusils de chasse traditionnelle. » Selon l’enquête.

D’après des témoins interrogés par HRW, des membres d’autodéfense dogon ont intercepté le 12 décembre un camion transportant 60 habitants du village de Mara Fuyant les violences : « Ils ont fait descendre les hommes et ont tué sept hommes et garçons. Et exigé une rançon contre la libération des autres passagers, 30 femmes et 20 enfants. » Poursuit-il.

Notons que, dans le rapport de la mission de l’ONU 500 morts en 2018 et que la Minusma recommande au gouvernement Malien de déployer ses forces de sécurités dans les localités « les plus affectées par des attaques ou susceptibles d’être l’objet d’attaques par les dozos et d’autres groupes d’armés. ».

La mission de l’ONU réclame également que Bamako rend public les résultats de sa propre enquête sur le massacre de juin à Koumga et que le gouvernement : « mette urgemment en œuvre les mesure de désarmements et de démantèlement des malices dozos».

ANNE YANKIM

Entreprendre 2019 : Est-il possible que l’Économie Numérique soit un gage du développement de la sous-région Afrique centrale ?

Le Tchad ainsi que les autres pays de la sous-région, considérés comme les pays sous-développés, cherchent à travers leurs jeunesses à se décoller de ce rang. Pour y arriver, plusieurs rencontres s’organisent et se succèdent dans cette région et surtout au Tchad. Allant dans le même cadre, une rencontre est prévue les 28 et 29 décembre 2018 sous le thème : « La place de l’économie numérique dans la transformation de la sous-région Afrique Centrale » par la génération ABCD à N’Djamena au Radisson Blu.

La place des technologies de l’information et de la communication n’est plus à démontrer dans le développement économique et social d’un pays au 21e siècle dit l’ère digitale. Bien que le Tchad ne soit pas avancé en matière de technologie, le prix des coûts de connexion à Internet est revu en baisse par les opérateurs téléphonique pour permettre l’accès à l’Internet pour tous. Dans la sous-région, un véritable marché de l’économie numérique se dessine à l’horizon et pouvant accélérer la transformation sociale et économique de cette sous-région Afrique centrale considérée comme la plus pauvre au monde.

Pour Andréas Koumato, président de la génération Any Body Can Dream et l’un des meilleurs entrepreneurs au Tchad, c’est triste de sortir le matin, de voir la jeunesse restée mains croisées et abandonnée à elle-même loin des opportunités pour se prendre en charge. « L’importance de l’entrepreneuriat est d’amener les jeunes qui sont majoritaires en terme de population à s’intéresser et de saisir toutes les opportunités qu’apportent l’économie numérique en terme de création de richesse, d’emploi, d’opportunités et d’impact social pour une amélioration sans précédent des conditions de vies du plus grand nombre dans cette région ». Selon lui, la Chine qui n’était qu’un pauvre pays a vu son développement croitre grâce à l’économie numérique et cela est aussi possible pour l’Afrique et surtout la sous-région de l’Afrique Centrale.

Pour que l’économie numérique soit une vache à lait pour la sous-région Afrique Centrale, les gouvernants doivent faire plus d’effort pour faciliter la libre circulation  des personnes qui permettra le partage des expériences et surtout  revoir en baisse la fiscalité pour tout entrepreneur et si possible d’exonérer quelques entreprises pour accroitre ces services dans toute l’Afrique. Instaurer et vulgariser l’enseignement de NTIC dans les écoles primaires, lycées et universités seraient des atouts dans la vie de ces futurs cadres pour éviter le chômage.

L’importance de la technologie numérique

Les technologies numériques réinventent notre société en investissant progressivement tous les domaines de notre vie quotidienne et tous les secteurs de l’économie. De l’innovation médicale à la mobilité, en passant par la communication, l’industrie, la sécurité, le traitement de l’information, le développement des loisirs… le numérique révolutionne nos manières de produire et d’interagir avec notre environnement. Il a déterminé des changements profonds dans la société mais également dans la vie et le fonctionnement des entreprises. Le numérique nous accompagne dans notre quotidien. Il est là lorsqu’on consulte nos messages sur nos smartphones, lorsqu’on contacte notre ami qui habite sur un autre continent, lorsqu’on effectue un achat sur un site de e-commerce ou encore lorsqu’on suit le cours à distance. Le numérique est partout et le monde se transforme avec de nouveaux usages, l’émergence de technologies innovantes et l’offre de services nouveaux aux usagers et clients.

Le secteur du numérique est aussi porteur d’emploi. C’est un levier important de la croissance et de la compétitivité des pays. Toutes les entreprises, qu’elles soient du secteur du numérique ou pas, font usage du numérique pour se développer, améliorer leurs processus internes ou offrir de nouveaux produits ou services. C’est ainsi que le secteur de la finance, qui est le secteur qui recueille le plus de données numériques, a recours au Big Data (capture, stockage, analyse… de données massives) pour traiter et analyser les données et en tirer une information à valeur ajoutée. De la même façon, le secteur des transports utilise des systèmes embarqués et offre des services numériques innovants pour répondre aux enjeux de réduction de trafic, de sécurisation des modes de transports. Ce sont tous les secteurs d’activités qui font usage du numérique et appel à de nombreuses familles de métiers.

APRONESA BESOIN DE 126 000 EURO POUR LUTTER CONTRE LA MALNUTRITION

Dans le cadre de son plans d’action, l’association pour la protection et la nutrition des enfants dans le sahel (APRONES) a tenu sa première assemblée générale ce mardi 18 décembre au centre national de recherche pour le développement (CNRD). Cette  rencontre qui s’inscrit dans le cadre de l’exercice des activités  2018 et élaborer le plan d’action 2019.

L’APRONES à travers cette assemblée générale, elle ne présente non seulement le bilan de ses activités mais aussi c’est l’occasion pour elle, de fixer ses objectifs afin d’œuvrer en étroite collaboration avec les différents partenaires au développement pouvant permettre d’atteindre les Objectifs du Développement Durable.

Pour  la présidente adjointe, Achta Malloum « Les profondes crises qui affectent aujourd’hui la population du Sahel nous interpellent au plus haut niveau et nous projettent dans des défis majeurs auxquels nous devons faire face. C’est pourquoi, il est nécessaire de faire face et de retrousser nos manches pour arriver à nos objectifs, aplanir les obstacles entravant le développement et contribuer à l’essor de notre société»

En faisant la genèse de son association la présidente, Mariam Achou Alifa ébauche un bilan satisfaisant durant l’exercice2018. Ces activités se résument autour des enquêtes menées auprès des mères sur les pratiques d’alimentation du nourrisson et dujeune enfant (ANJE) chez le groupe ethnolinguistique Arabe Choua  en transhumance dans la région de Mao – Kanem,l’étude sur les caractéristiques socio démographiques  de la population; sensibilisation des femmes sur les modes habituels d’alimentation du nourrisson âgé de 0 à 6 mois et de 6 à 59 mois; les techniques de pratique d’alimentation et leurs raisons; les interdits, lestabous et totems alimentaires observés par les arabes Choua en matière d’ANJE; fréquentation de la  consultation nourrisson et leursraisons; Les conditions d’hygiène.

Ces  enquêtes selon Mariam Achou Alifa ont permisde connaitre  les réalités du terrain et  ont conduit à élaborer un projet portant sur la sensibilisation  des mères allaitantes/enceintes contre la malnutrition des enfants de moins de 5 ans.

Pour l’année 2019, le budget de l’association s’élève à 75 000 000 CFA soit 126 000 Euroet va couvrir quatre zones à savoir la Commune de N’Djamena, la province du Kanem, province de Hadjer-Lamis et le département de N’Gouri.

L’association se fixe comme objectif en 2019, d’intervenir sur le terrain et recueillir  les difficultés auxquelles sont confrontées  les femmes enceintes  et allaitantes, de produire des explications nécessaires aux femmes enceintes et allaitantes pour faire face aux problèmesde malnutrition ainsi que l’importance du lait maternelle pour leurs progénitures, œuvrer pour la scolarisation des jeunes filles et leur intégration sociale pour  les activités génératrices des revenus, apporter de l’innovation dans le secteur agricole tout en renforçant la capacité des producteurs afin d’augmenter la production et de lutter contre l’insécurité alimentaire.

Toute organisation a des difficultés. Pour l’APRONES elles sont légions. Mais selon le gestionnaire, Nahar Mahamat Djibrine, lors du démarrage des activités de l’association,les difficultés d’ordre matériels: outils de travail et autres divers pour la descente sur  les terrains et recueillir des informations et prodiguer des conseils aux femmes, les insuffisances des ressources financières sont des vécus quotidiens. A-t-il conclu.

Il faut noter que, l’association pour la protection et la nutrition des enfants dans le sahel est encore au Tchad la seule a fixé 100% ses objectifs sur la lutte contre la malnutrition.  

TCHAD : LA PROBLEMATIQUE DE LA « CROISSANCE DANS LES PAYS FRAGILES ET EN POST-CONFLITS » AU CŒUR D’UN ATELIER

0

L’atelier de dissémination des résultats du projet de recherche collaborative portant sur la « croissance dans les pays fragiles et en post-conflits : études des cas pays » du Consortium pour la Recherche Economique en Afrique (CREA), se déroule depuis ce matin dans un hôtel de la place, placé sous le patronage du Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, en présence des équipes des chercheurs tchadiens et burkinabé.

Ce projet de recherche collaborative a permis aux chercheurs de travailler sur les thématiques pointues de nos jours, notamment : l’hétérogénéité de l’efficience interrégionale des dépenses publiques d’éducation dans un environnement fragile, l’impact local des conflits armés sur la nutrition et la santé infantile et du genre et dépenses sociales des ménages dans un contexte de fragilité au Tchad. L’hétérogénéité de l’efficience inter-régionale des dépenses publiques d’éducation dans un environnement fragile rappel les conflits armés qu’a connu le Tchad depuis 1993 impactant sur la population sur un taux de croissance de 3,6 %, une population qui vit en zone rurale à hauteur de 78%. Les études ont mis en évidence l’efficience des dépenses publiques d’éducation dans un état amélioré et faire une diagnostic sur le système éducatif tchadien qui identifie quelques défis structurels, révélant la forte disparité du taux brut de scolarisation, le taux de redoublement et d’abandon des classes qui restent élevés à 22%, une distribution inégale de l’offre de services d’éducation : plus de la moitié financée par les communautés dans les zones rurales et du nombre élevé des maitres communautaires à 74 %.

Les implications politiques sur cette étude se focalisent sur le changement régulier des gouverneurs qui conduit au gaspillage des ressources publiques allouées. Cette fragilité conduit à la fongibilité des dépenses publiques ; il faut donc réduire l’instabilité gouvernementale, augmenter le taux d’achèvement primaire, budgétiser et allouer des ressources publiques pour une meilleure pratique de gouvernance enfin intensifier les missions parlementaires de façon trimestrielle.

L’impact local des conflits armés sur la nutrition et la santé infantiles au Tchad quant à lui a engendré de sévères conséquences humanitaire avec près de 7 000 morts entre 2005 et 2010, sans compter les blessés et les déplacés. Sur la nutrition et la santé infantile, ces conflits ont affecté les couches vulnérables et en particulier les mères et les enfants de 5 ans avec des indicateurs de nutrition et santé infantile très médiocres. Malgré la politique de gratuité de soins mise en place,  les insuffisances de cette stratégie se justifient par le manque d’évidences sur l’impact local des conflits armés. Il va falloir donc accompagner le gouvernement tchadien par les partenaires nationaux et internationaux pour renforcer les politiques de la santé et surtout l’élaboration et l’implémentation de politiques de la santé afin de résorber les disparités géographiques observés.

En effet, le genre et dépenses sociales des ménages dans un contexte de fragilité au Tchad a été étroitement liée à l’insécurité due à un long cycle de conflits violents et à des sécheresses récurrentes. Durant 50 dernières années, les conflits du Tchad ont eu de conséquences ayant placé le Tchad au 8e rang sur l’indice des Etats fragiles sur 178 pays, un contexte dans lequel les femmes constituent le groupe le plus vulnérable et sont victimes d’exclusion économique et politique, de viol, de prostitution forcée et de mariages forcés. Selon la littérature économique, les femmes ont des préférences pour les dépenses sociales lorsqu’elles ont la possibilité de décider de l’allocation des ressources dans les ménages et ce, en raison de leur aversion pour le risque. D’après les données de recherches, les dépenses sociales réalisées par les ménages dirigés par les femmes, sont supérieures à celles réalisées par un homme.

Pour le Dr Mabali Aristide, chercheur associé au CROSET, la crise que traverse le Tchad est en effet une opportunité pour les économiques de proposer leur potion magique pour une relance économique spécifiée dans des secteurs liés au conflits armés pour la croissance dans les pays fragiles et en post-conflits dont le cas Tchad.

Il faut noter que le CROSET est une émanation d’une réflexion d’économistes tchadiens pour la seule ambition le développement socio-économique du Tchad. Afin de contribuer aux efforts de développement socio-économique du Tchad, combler la carence de production intellectuelle sur la soutenabilité de l’économie tchadienne, d’améliorer l’efficacité des interventions publiques en fournissant des repères théoriques en économie , animer des débats sur toutes questions relatives aux politiques publiques et influer sur les décisions publiques à travers des recommandations de politique économique dur la base des résultats de la recherche.

ATELIER DE VALIDATION DES POLITIQUES NATIONALES DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Les jeunes des provinces, ceux de la ville de N’Djamena, les ministères sectoriels, la société civile et les partenaires techniques et financiers ce sont regroupés hier 17 décembre 2018 au palais du 15 janvier pour un atelier de validation des politiques nationales de la jeunesse et de l’emploi. La cérémonie a été organisée par le Ministère de la Promotion des Jeunes, des Sports et de l’Emploi.

Du 17 au 19 décembre, ces participants ont deux documents de référence à examiner à savoir la Politique Nationale de la Jeunesse (PONAJEUN) et la Politique Nationale de l’Emploi (PNE) ainsi que de leurs plans d’action quinquennaux. Ces documents qui définissent la vision claire du gouvernement en faveur de la jeunesse ainsi que son employabilité. Cela a fait l’objet des réflexions depuis plusieurs années par le Ministère de la Promotion des Jeunes, des Sports et de l’Emploi qui a élaboré ce document.

Dans le premier document faisant un état des lieux de la situation des jeunes, de leurs aspirations ainsi que des besoins à satisfaire dans les différents domaines de la vie économique, sociale et culturelle. Et le second document faisant le diagnostic de la situation de l’emploi et les stratégies à mettre en place par l’ensemble des acteurs publics et privés pour résorber le chômage, le sous emploi et au-delà et la lutte contre la pauvreté.

L’objectif général de l’atelier est d’obtenir un consensus national autour des documents de Politique Nationale de la Jeunesse et de l’Emploi. Aussi faire toiletter des drafts en intégrant les observations et contributions issues de la validation technique et du conseil de cabinet, soumettre les documents à la validation politique par le conseil des Ministres, doter le Tchad des documents cadres et stratégiques en faveur du plein épanouissement de la jeunesse et de son employabilité.

Le Ministre de la Promotion des Jeunes, des Sports et de l’Emploi, Mahamat Nassour Abdoulaye affirme qu’« un examen minutieux de ces deux documents stratégiques, nous permet d’affirmer qu’ils sont complémentaire et se rejoignent sur la question de la formation professionnelle et de l’emploi-jeune. C’est pourquoi, la Plus haute Autorisé de la République nous a instruit au sorti du Forum National de la Jeunesse, pour organiser un atelier nationale pour la validation nationale avant sa validation politique par la représentation nationale »a-t-il dit.

Ousmane Diarra

OUVERTURE DU FORUM DE PARTENARIAT PUBLIC-PRIVE POUR LA MOBILISATION EN FAVEUR DU DIVIDENDE DÉMOGRAPHIQUE A ABIDJAN

Le projet d’autonomisation des femmes et du dividende démographique au sahel en Afrique (SWEDD) organise un forum de Partenariats et d’échanges public-privé les 17 et 18 décembre 2018 à Abidjan au SOFITEL Hôtel Ivoire. Cette cérémonie de lancement de la campagne régionale de communication pour le changement social et comportemental (SWEDD) est présidée par Madame Dominique Ouattara, Première Dame de la République ivoirienne.

Ce forum qui se tient depuis ce matin à Abidjan en Côte d’Ivoire, a pour but de limiter la question de la faim et de la pauvreté dans le sahel. Pour donner un coup de pousse à ces assises, le gouvernement ivoirien n’a pas tardé d’intervenir à travers ses différents ministères notamment ministère de la solidarité, de la cohésion sociale, et de la lutte contre la pauvreté, ainsi que du FNUAP, (fonds des nations unies pour les populations). « Ensemble, agissons pour la réduction de la pauvreté », est l’un des points focaux de ce forum qui a mobilisé plusieurs acteurs et participants à Abidjan. C’est en 2015 que le SWEDD a vu le jour au palais des congrès de Niamey sous le haut patronage du premier ministre M. Brigi RAFINI.

Pour les responsables et initiateurs du projet, le temps d’intervenir en faveur de leurs populations respectives, renverser la tendance et relever les défis dans le sahel a sonné. Les six pays formant le sahel qui sont entre autres : le Burkina Faso, le Niger, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Mauritanie et le Tchad ont à travers le SWEDD décidé d’unir leur force afin d’accélérer la transition démographique, de façon à atteindre le dividende démographique tout en réduisant les inégalités de genre au sein de leurs populations respectives. Ce forum permettra à la population cible qui sont les jeunes filles et les femmes de décider sur tout ce qui va dans le sens de leur autonomisation et qui contribuera à un développement durable dans chaque pays.

Pour @bidj@n.net « Face au défi de la mobilisation des fonds susceptibles de permettre au comité de pilotage du SWEDD d’atteindre les résultats qui lui sont assignés, une diversification des sources de financement s’impose. La banque mondiale est le principal financier de ce projet ».

« ENSEMBLE POUR L’AUTONOMISATION DE LA FEMME »

Le Groupe Parlementaire Africain des Femmes Musulmanes (GPAFM) a organisé hier 16 décembre 2018 à l’hôtel Hilton de N’Djamena, une journée de réflexion sur l’autonomisation économique et sociale de la femme tchadienne sous le slogan : « Ensemble pour l’autonomisation de la femme ». C’était en présence de la représentante de la Première Dame du Tchad Hinda Deby Itno, la Ministre Secrétaire Générale du Gouvernement Madame Mariam MahamatNour, les Ambassadeurs et quelques Membres du Gouvernement.

Dès l’ouverture des travaux (dans la matinée), les tâches s’articulent sur les termes de références de la journée de réflexion sur le Cadre Stratégique du Plan d’Action pour l’Autonomisation Économique et Sociale de la Femme Tchadienne. Plus de cinquante participants composés des Ministres, des Parlementaires, des Experts et personnes ressource ont pris part à cette journée, pour réfléchir dans le cadre de l’autonomisation de la femme et contribuer à la mise en place d’une stratégie pour l’autonomisation économique et sociale de la femme tchadienne.

Ces travaux de groupes ont été dirigés par le Bureau d’études et de Recherches pour le Développement Économique et Social (BERDES). L’atelier des travaux ont été présidés par Dr Ali Abdramane Haggar appuyé de quatre rapporteurs. Les participants ont constitué quatre groupes dont deux ont travaillé sur l’objectif spécifique N°1 : Création d’un environnement favorable pour l’entreprenariat féminin au Tchad et l’Autonomisation économique et sociale des femmes est la tâche réservée pour les deux autres groupes appelés, objectif spécifique N°2.

La quintessence de ces travaux réalisés en atelier, ont été présenté par le cabinet BERDES. A titre d’exemples, une listes des maux qui mine l’émergence de la femme tchadienne : les Constats (faible accès des filles à l’éducation, forte implication des femmes dans secteur informel, etc.), les contraintes (mariage précoce de filles, pauvretés, insuffisance d’infrastructure scolaire, etc.), les  objectifs (augmenter le nombre de filles à l’école, augmenter le nombre de femmes entrepreneurs dans le secteur formel, etc.), les stratégies (sensibiliser des parents à la scolarisation des filles, plaidoyer auprès du gouvernement et des partenaires pour augmenter l’offre d’éducation, etc.).

Rappelons que le Tchad est un pays membres fondateur de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI) créée en 1969. Aussi, lors de la 13ème Conférence des États membres de l’OCI, plusieurs recommandations ont été formulées parmi lesquelles le renforcement des capacités des femmes pour leur autonomisation. Lors de la 7ème Conférence des Femmes Parlementaires de l’Union des États membres de l’OCI tenue le 14 janvier 2018 à Téhéran en Iran, le Tchad a été honoré par l’élection de la Députée Mansoura Hamid Nouri à la tête du Groupe Parlementaire Africain des Femmes Musulmanes (GPAFM).

L’indicateur du développement a démontré la proportion des femmes fréquentant les cycles primaire et secondaire est de 48% seulement 1% des femmes atteints le niveau supérieur. Les femmes âgées de 15-49 ans sont mariées avant l’âge de 15 ans dont 28% de mariage précoce. Les taux d’analphabétisme élevé chez les femmes est de 60%

Ousmane Diarra

LE PRÉSIDENT DU CNJT, CONFIE L’OBJET DE SON VOYAGE SUR LA RDC A LA DESCENTE DE L’AVION

Le président du Conseil National de la Jeunesse du Tchad (CNJT) M. Mahamat Souleyman Ibrahim avait effectué un voyage de rencontre des représentants de la jeunesse de chaque pays d’Afrique en République Démocratique du Congo. Assises aux quelles 54 pays constituant l’Afrique ont pris part, avaient pour but de diagnostiquer tous les maux qui minent le milieu jeune africain. Il était accueilli somptueusement hier soir à l’aéroport international Hassan Djamous de N’Djamena par la jeunesse tchadienne. A la descente de l’avion, il a fait quelques points de son voyage avec les hommes de médias.

Hier soir autour de dix-neuf heures, une foule des jeunes alignée à la sortie de l’aéroport pour souhaiter le bon retour et apprécier le combat que mène leur représentant M. Mahamat Souleyman Ibrahim au profit de la jeunesse tchadienne. Des salutations, des accolades, des baisés et de la joie étaient au comble de cet accueil.

Ce voyage sur Kinshasa était pour une semaine, du 05 au 13 décembre 2018. Pour le président de la CNJT, à l’issue de ces assises, il était question de discuter ensemble et de voir ce qui a été réalisé pour les jeunes africains et ce qui reste à faire dans ce continent pour son émergence. S’exprimant gaiement, il trouve fructueuse cette rencontre qui a vu l’engagement du gouvernement de la RDC au côté de la jeunesse : « Le ministre d’État en charge de l’emploi de la RDC, a intervenu pour nous montrer comment le gouvernement de la RDC prend au sérieux la situation de la jeunesse. En notre présence là-bas, un arrêté a été signé portant l’intégration de 14 000 jeunes à la fonction publique. Cela va dans le sens du projet rajeunissement de la fonction publique dont nous comptons soumettre le même projet à notre gouvernement » confie-t-il à la presse.

Selon M. Mahamat Souleyman Ibrahim, il ressort de cette rencontre, l’ingérence politique dans les affaires de la jeunesse, qui, tue le plus souvent le dynamisme de la jeunesse africaine. En appréciant l’accueil, le président du CNJT se dit surpris et content du fait que la jeunesse tchadienne est en train de prendre conscience de sa situation. Il promet de faire de son mieux pour ne pas décevoir cette jeunesse durant son mandat.

TCHAD : Les recommandations de la 24ème Session du Comité Directeur du Ministère de la Santé Publique


Les travaux de la 24ème session du comité directeur du ministère de la santé publique sur la revue annuelle de la santé tenue du 12 au 15 décembre2018 se sont achevés cet après-midi dans un hôtel de la place. A l’issue de  quatre jours des travaux, les participants ont formulé des recommandations pour l’amélioration de la couverture sanitaire au Tchad.

 Les recommandations sont formulées à l’endroit du Ministère de la Santé Publique de :

Mettre en place un cadre formel de suivi de recommandations du comité Directeur pour évaluer périodiquement l’état d’avancement de la mise en œuvre des recommandations issues des grandes assises dont le Comité directeur du MSP;

Accélérer l’élaboration dela carte sanitaire prenant en compte la catégorisation des structures de santépar niveau, avec la participation de tous les acteurs et la faire valider au plus tard en fin premier semestre 2019 et veiller à son strict respect;

Accélérer le recrutement progressif sous forme de contrats des 2 189 agents de santé en instance d’intégration ;

Redéployer les agents desanté en surnombre de N’Djamena vers les provinces  et affecter ceux qui reviennent des études de l’extérieur dans un délai ne dépassant pas un mois;

Maintenir les agents de santé dans les zones austères pendant au plus 2 ans avec des mesures incitatives et dans les autres provinces au moins 3 ans ;

Mobiliser les ressources conséquentes pour : le renforcement des capacités en SONU (CPN recentrée, planification familiale, accouchements assistés et surveillance des décès maternels, néonatals) dans tous les districts sanitaires, la sécurisation des produits et équipements de la santéde reproduction et de la vaccination, et le développement d’un système deréférence efficace ;

Rendre obligatoire par un acte la notification des décès maternels et nouveau-nés à tous les niveaux du système de santé ;

Faire le plaidoyer auprèsdu Ministre en charge de la fonction publique pour l’affectation d’un  archiviste et un documentaliste afin de rendre opérationnel le service des archives ;

Ouvrir une ligne budgétaire sur le budget Etat pour la formation des jeunes médecins généralistes en chirurgie et gestion des districts ;

Accélérer la réforme desécoles provinciales de santé en adoptant les textes d’application de la Loi sur l’érection de ces écoles ;

Mobiliser les ressources financières nécessaires pour actualiser le Plan Stratégique de Développement des Ressources Humaines pour la santé 2019-2030, le Plan de carrière des personnels de santéet  finaliser la base de données des agents de santé (IRHIS),

Faire le plaidoyer auprès du Ministre des Finances et du Budget à l’effet de mobiliser la contre partie de 200 millions FCFA pour la miseen ouvre de la couverture sanitaire universelle ;

Poursuivre le plaidoyer auprès du Ministre des Finances et du Budget pour apurer les créances de la CPA et transférer à temps les crédits délégués dans les provinces ;

Allouer des crédits chaqueannée sans discrimination aucune et proportionnellement aux programmes nationaux de santé pour leur permettre de mettre en œuvre effectivement leurs activités ;

Mettre en place le dispositif permettant de mettre à l’échelle progressivement les mutuelles desanté ;

Aux Délégations Sanitaires Provinciales :

Rendre opérationnel au moins un District sanitaire pouvant offrir le paquet SONU en 2019, dans chaque DSP;

Mettre en œuvre un plan de développement des Centres de Santé prioritaires offrant complètement le nouveau PMA afin d’augmenter progressivement le taux des centres de santé répondant auxnormes.

Impliquer les leaders communautaires  (chefs de canton, chef devillage et leaders religieux) dans la prise en charge de leurs problèmes desanté notamment ceux de la mère et de l’enfant à travers lacontractualisation ;

Relancer les activités des cliniques mobiles pour assurer la santé maternelle à travers les 4 fonctions essentielles  (CPN, SONUB, Planification Familiale et accouchement assisté par le personnel qualifié)  aux femmes nomades et insulaires, ainsi qu’aux populations des zones d’accès difficile ;

Aux Partenaires Techniques et Financiers :

Soumettre le recrutement des consultants internationaux à l’avis préalable du MSP/directions concernées ;

Appuyer le plaidoyer au niveau international pour la  mobilisation des ressources financières en faveur du MSP eu égard au contexte économique difficile que traverse le pays.

                                      Fait à N’Djamena, le 15 Décembre 2018

                                      Les PARTICIPANTS