Médias : Certains médias électroniques dénoncent leur exclusion du PND « Tchad Connexion 2030 »

Certains médias électroniques tchadiens ont tenu un point de presse ce mardi pour dénoncer leur exclusion de la couverture médiatique du Plan National de Développement (PND) baptisé « Tchad Connexion 2030 », prévu du 10 au 11 novembre 2025 à Abou Dhabi, capitale des Émirats Arabes Unis.

Selon les intervenants, un groupe se réclamant de l’Association des Médias en Ligne du Tchad (AMET) aurait sélectionné une dizaine de médias pour couvrir l’événement, écartant plusieurs autres organes de manière jugée arbitraire.

Cette situation est considérée comme une atteinte à la liberté de la presse et au pluralisme médiatique, ainsi qu’une restriction du droit du public à une information diversifiée. Les médias concernés estiment que cette démarche compromet la transparence et va à l’encontre de la politique d’ouverture prônée par les plus hautes autorités du pays.

Le point de presse a appelé le comité d’organisation du PND, la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA), le ministère de la Communication et la Primature à garantir une participation inclusive de tous les médias légalement reconnus.

Des actions de plaidoyer sont annoncées dans les prochains jours afin de réclamer plus d’équité et de transparence dans la gestion des accréditations médiatiques liées à cette rencontre nationale et internationale.

Le Comité Protocole et Logistique en mission à Abu Dhabi pour finaliser les préparatifs de la Table ronde du PND

En prélude à la Table ronde de financement du Plan national de développement « Tchad Connexion 2030 », prévue les 10 et 11 novembre 2025 à Abu Dhabi, le Comité Protocole et Logistique séjourne actuellement aux Émirats arabes unis.

Conduite par M. Seid Mahamat Seid, Coordonnateur du Comité et Directeur général adjoint du Protocole de la Présidence, la mission a pour objectif de finaliser les aspects organisationnels en concertation avec les autorités émiraties et les partenaires techniques, afin d’assurer une organisation optimale de cet événement international majeur.

Cette mission marque une étape décisive dans les préparatifs finaux de la rencontre, qui réunira les partenaires bilatéraux et multilatéraux, ainsi que les investisseurs privés, autour du développement du Tchad à l’horizon 2030.

Durant les cinq jours de séjour à Abu Dhabi, le programme prévoit plusieurs séances de travail à l’Ambassade du Tchad, en coordination avec le point focal en charge de l’événement et les partenaires techniques et événementiels impliqués dans l’organisation de la Table ronde.

#Football :Un comité d’organisation dépassé par l’enjeu

À une semaine des rencontres des Sao contre le Mali et la Centrafrique, le comité d’organisation, conduit par Mahamat Abdoulaye Adech, a enfin communiqué sur la vente des billets. Mais derrière l’annonce, une réalité saute aux yeux : le comité paraît dépassé par l’ampleur de l’événement.

D’abord, les points de vente choisis traduisent une vision archaïque. En 2025, limiter la billetterie à quelques stades, arrondissements et points fixes, sans plateforme numérique fiable, c’est exposer les supporters au marché noir et aux interminables files d’attente. Une erreur grossière, qui témoigne d’un manque de modernisation et de stratégie.

Ensuite, rien n’est dit sur la sécurité. Comment gérer l’afflux massif de supporters au stade Maréchal Idriss Déby Itno ? Quelles mesures pour éviter les débordements, les bousculades, voire les drames ? Le comité préfère rester silencieux, comme si la simple annonce des tarifs suffisait à rassurer le public.

Enfin, l’absence de communication dynamique est flagrante. Pas de slogans, pas de campagne médiatique digne de l’événement, pas de mise en avant de l’enjeu sportif. Le football est une passion populaire, mais le comité le réduit à une simple opération de vente de tickets.

En vérité, le comité d’organisation montre ses limites : manque de vision, manque de modernité, manque d’audace. À ce rythme, les Sao risquent de porter seuls l’enthousiasme d’un peuple, pendant que leurs organisateurs s’enferment dans une gestion administrative dépassée.

Guéra : Le Conseil provincial prépare la visite du ministre de la Culture

Le président du Conseil provincial du Guéra, Ahmat Sorthor Ramadan, accompagné de la secrétaire de séance Safia Massari Awada, a reçu en audience le délégué provincial de la Culture, Abakar Nantarle, ainsi que le coordinateur du LONG Guéra Touristique, Hassan Moussa Abdoulaye.

Cette rencontre intervient dans le cadre des préparatifs de la prochaine visite à Mongo du ministre de la Culture, Abakar Rozi Téguil, annoncée dans la province du Guéra.

Le président du Conseil provincial a salué cette initiative et a exprimé sa reconnaissance envers les deux institutions pour leur collaboration active et leur engagement en faveur de la valorisation du patrimoine culturel et touristique de la région.

Selon lui, cette visite ministérielle représente une opportunité majeure pour renforcer les actions culturelles et touristiques dans le Guéra, tout en mettant en avant les richesses de la province auprès du public national et international.

Tchad : La Ligue contre le cancer lance les activités d’« Octobre Rose »

La Ligue Tchadienne de Lutte contre le Cancer (LTCC) a annoncé, lors d’un point de presse animé dans la capitale, le lancement officiel de ses activités de sensibilisation et de dépistage prévues durant tout le mois d’octobre. Placée sous le parrainage du Premier ministre, cette campagne nationale s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le cancer, une maladie qualifiée de « redoutable » par les organisateurs.

« Être victime de cancer au Tchad, fatalité ou espoir ? »

Le thème retenu pour cette édition met en lumière la situation alarmante des malades au Tchad. Selon les chiffres cités par la LTCC, une femme sur 11 et un homme sur 8 risquent de développer un cancer au cours de leur vie. « Une personne meurt du cancer toutes les 3 minutes dans le monde », a rappelé Dr Manikassé Palouma, président de la LTCC.

Des défis persistants dans la prise en charge

Depuis 2018, la Ligue mène un travail de sensibilisation et de dépistage, mais les patients diagnostiqués restent confrontés à de grandes difficultés. « Faute de moyens et d’un plateau technique adapté, les victimes dépistées sont souvent abandonnées à leur triste sort », a déploré Dr Palouma.

Il a également rappelé que le gouvernement avait posé, il y a quelques années, la première pierre d’un centre national de prise en charge du cancer à Farcha, dans le 1er arrondissement de N’Djamena. Mais à ce jour, les travaux n’ont pas réellement démarré, suscitant « des doutes et frustrations » parmi les acteurs de terrain.

Marche de l’Espoir

Le mois d’« Octobre Rose » sera marqué par plusieurs activités : dépistages, conférences, débats et projections de sensibilisation. Le programme s’achèvera par la traditionnelle « Marche de l’Espoir », prévue le 25 octobre 2025, avec pour objectif de changer le regard sur les victimes du cancer du sein.

Le président de la LTCC a enfin appelé les membres et sympathisants de la ligue à « ne pas faillir à leur engagement » et à continuer d’accompagner cette lutte nationale.

Batha : L’USTA lance l’année académique 2025-2026 sous le signe de l’assurance qualité

L’Université des Sciences et de Technologie d’Ati (USTA) a officiellement lancé, ce mercredi 1er octobre, son année académique 2025-2026. La cérémonie, tenue dans l’amphithéâtre principal, s’est déroulée autour du thème : « Assurance qualité pour redynamiser la formation et la recherche à l’USTA ».

Dans son allocution d’ouverture, le président de l’université, Pr Moutede Madji Vincent, a mis en avant les principaux défis de l’institution. Il a insisté sur la nécessité d’améliorer la qualité de l’enseignement et de la recherche, de renforcer la gouvernance universitaire, de promouvoir la discipline et d’encourager l’innovation.

Parmi les annonces phares, le président a confirmé la création d’une Cellule d’Assurance Qualité dès cette année. Cette structure aura pour mission de garantir le respect des textes en vigueur et d’assurer le bon fonctionnement des organes universitaires.

Cependant, le responsable a relevé des contraintes budgétaires qui freinent l’exécution des travaux pratiques, l’équipement des laboratoires et l’enrichissement de la bibliothèque. Il a lancé un appel aux autorités et aux partenaires pour accompagner l’université dans ses ambitions.

Sur le plan académique, de nouvelles options en sciences agroalimentaires seront ouvertes, notamment en technologie alimentaire et en nutrition humaine et diététique. De plus, des sections en arabe seront introduites dans certaines filières.

Présidant la cérémonie, le Délégué général du gouvernement auprès de la province du Batha, le général de division Ahmat Goukouni Mourali, a donné le coup d’envoi officiel de la rentrée. Il a salué les performances de l’année écoulée, marquée par un taux de réussite de 74,7 %, et a insisté sur l’importance de la discipline, de l’assurance qualité et de la collaboration pour assurer une formation performante.

Avec plus de 1 000 étudiants inscrits, l’USTA ambitionne de relever le défi de l’excellence et de contribuer activement au développement socio-économique du Tchad.

Éducation : Le SNECCT réclame 23 mois d’arriérés de salaire

Le Syndicat national des enseignants communautaires et contractuels du Tchad (SNECCT) a tenu un point de presse ce mercredi à la Bourse du travail, par la voix de son secrétaire général, M. Abdoulaye Dabdoukou.

Le syndicat revendique 23 mois d’arriérés de salaire, l’intégration des enseignants à la fonction publique, ainsi que la réhabilitation des enseignants communautaires de niveau 1 dans leurs droits.

Dans sa déclaration, le SNECCT a dénoncé le refus persistant des autorités en charge de l’Éducation nationale, de la Fonction publique et du ministère des Finances de régulariser la situation, qualifiant cette attitude de « dérive autoritaire ».

Face à cette crise, le syndicat a annoncé le boycott de la rentrée pédagogique de ce 1er octobre 2025, affirmant que celle-ci ne saurait être effective sans la prise en compte des revendications. Le SNECCT a rappelé notamment la nécessité de publier la liste des 1 200 enseignants communautaires et contractuels, exigée par la Banque mondiale.

Enfin, le syndicat a lancé un appel direct au président de la République, le maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, afin qu’il s’implique personnellement dans ce dossier pour apporter des solutions durables à ce qu’il qualifie de « crise conjoncturelle » que traversent les enseignants communautaires et contractuels.

Par : Djonyabo Yefta

ÉDITORIAL : L’ONU et la Palestine : un soutien mondial pour la justice

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La récente reconnaissance de la Palestine par l’Assemblée générale des Nations Unies, soutenue par de nombreux pays membres, marque un tournant historique pour la justice internationale. Ce large appui traduit la volonté de la communauté mondiale de reconnaître le droit du peuple palestinien à la souveraineté, à la dignité et à l’autodétermination, après des décennies d’occupation, de conflits et de privations.

Depuis plus de soixante-dix ans, la question palestinienne reste au cœur des tensions au Moyen-Orient et des débats internationaux. Les résolutions de l’ONU, souvent ignorées, ont rarement permis de garantir la sécurité et les droits fondamentaux des Palestiniens. Aujourd’hui, le soutien massif des États membres de l’ONU envoie un message clair : le monde refuse désormais de fermer les yeux sur l’injustice et rappelle que le respect du droit international est impératif.

Cette reconnaissance, bien que symbolique, doit s’accompagner d’actions concrètes. Protection des civils, soutien au développement économique et social, consolidation des institutions palestiniennes et relance d’un dialogue politique sérieux sont essentiels pour transformer ce geste en progrès réel. La responsabilité des États membres et de l’ONU est désormais de faire de cette décision un levier pour la paix durable et la stabilité régionale.

Au-delà de la diplomatie, ce large appui international constitue un espoir pour des générations de Palestiniens longtemps privées de justice et de sécurité. Il rappelle que la paix ne peut s’établir que sur le respect des droits fondamentaux et la correction des injustices historiques. La reconnaissance de la Palestine par de nombreux pays membres de l’ONU est ainsi un signal fort : justice, légitimité et espoir peuvent enfin avancer main dans la main.

Tchad – Crise au COST : Le Bureau Exécutif Provisoire dénonce les interférences et prépare les élections

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Le mouvement sportif tchadien traverse une crise sans précédent. Le Bureau Exécutif Provisoire du Comité Olympique et Sportif Tchadien (COST), dirigé par Yamita Hassane Tete, dénonce des interférences et des violations de décisions de justice qui favorisent l’ancien bureau présidé par Idriss Dokony Adiker.

Lors de l’Assemblée générale extraordinaire du 24 mai 2025, 32 des 48 délégués présents ont retiré la confiance à l’ancien bureau et nommé un Bureau Exécutif Provisoire chargé de gérer les affaires courantes et d’organiser des élections libres avant la fin de l’année. Après le refus d’Idriss Dokony de reconnaître cette décision, le Tribunal de Première Instance de N’Djamena a interdit toute activité de l’ancien bureau et gelé ses comptes bancaires, ordonnance confirmée par référé le 19 août 2025. Le siège du COST a été officiellement remis au Bureau Exécutif Provisoire le 22 septembre 2025.

Cependant, une intervention d’une équipe du GMIP, envoyée par le Ministre de la Sécurité en complicité avec le Ministère des Sports, a été stoppée par la gendarmerie. Le Bureau Exécutif Provisoire dénonce également l’instruction verbale du procureur de la République ordonnant de reprendre les clés du siège, alors que l’ordonnance est exécutoire. « C’est une justice à deux vitesses, où la loi ne s’applique pas de manière égale », a affirmé Yamita Hassane Tete.

Malgré cette situation, le Bureau Exécutif Provisoire appelle à l’unité des acteurs sportifs et annonce la tenue d’une Assemblée générale élective le 2 novembre 2025, afin de mettre en place un bureau élu et inclusif. Les responsables des fédérations sportives, partenaires nationaux et internationaux sont invités à accompagner le processus pour permettre au sport tchadien de sortir de cette crise.

Société : La CASAC apporte son soutien au projet de révision de la Constitution et salue l’accord de paix de Miski

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‎Fidèle à son attachement à la question liée à la paix et la stabilité, le président de la Coalition des Associations de la Société Civile pour des Actions Citoyennes (CASAC), Mahmoud Ali Seïd, a fait ce 28 septembre 2025, une déclaration.

‎Sa sortie était relative à l’accord de paix signé le 23 septembre dernier à Miski entre le Gouvernement et le Mouvement rebelle Difa al-Watan et le projet de révision de la Constitution.

‎Dans sa déclaration, Mahmoud Ali Seïd, il a rappelé que le climat politique tchadien n’a jamais connu un tel degré d’apaisement et de stabilité.

‎Selon lui, plusieurs dispositions de la Constitution sont appelées à évoluer, non pas pour rompre avec les principes fondateurs, mais pour les adapter aux réalités de notre société actuelle.

‎«Parm les dispositions qui seront considérées à la modification se trouve notamment l’article 77. Cet article dispose que « les fonctions du Président de la République sont incompatibles avec l’exercice de tout autre mandat électif, de tout emploi public et de toute autre activité professionnelle et lucrative.

‎ Elles sont également incompatibles avec toute activité au sein d’un parti ou groupement de partis politiques ou d’une organisation syndicale ». Or, l’expérience politique récente, conjuguée aux réalités de notre pays, montre les limites d’une telle disposition. Comment dissocier le Chef de l’État, élu sur la base d’une vision, d’un programme et d’une cohérence partisane, de la structure politique qui a porté ce projet au suffrage populaire ? Comment ignorer que, dans de nombreux pays comparables au nôtre, l’incarnation de l’État se confond légitimement avec l’orientation politique assumée?», s’interroge-t-il.

‎Il a donc invité l’ensemble des tchadiens à prôner la paix partout, notamment dans les lieux de culte, dans les endroits publics et surtout d’être fidèle aux principes républicains