TCHAD : Ministère de la culture accusé de vol d’un projet.

Le styliste créateur de mode tchadien Hisseine Adamou Camara a organisé un point de presse hier 25 janvier 2019 dans les locaux de son entreprise Camara création sis à N’Djamena pour dénoncer le vol de son projet culturel par les agents de l’Etat ainsi qu’informer l’opinion nationale et internationale de cette affaire.

Organisé du 22 décembre 2018 au 02 janvier 2019, le festival DARY cause un bras de fer entre le styliste créateur de mode tchadien Hisseine Adamou Camara et le ministère tchadien du développement touristique, de la culture et de l’artisanat. Tout a commencé depuis l’organisation du festival de mode et de traditions tchadiennes (FESMOTT) qui a eu lieu en octobre 2018 à N’Djamena. Selon Camara, tout ce travail achevé, une situation d’antagonisme née entre le comité du FESMOTT et le ministère en charge du développement touristique sous l’administration de Mme Madeleine Alingué bloquant ainsi l’avancement des préparatifs en les privant des autorisations, des parrainages et toute la solidarité gouvernementale qui devrait passer par son département. Vu l’ampleur de la situation et l’importance de l’événement dont plusieurs pays africains et européens devraient prendre part, Camara a fait savoir à la presse qu’ils sont obligés d’écrire directement à la Présidence de la République.

Le 21 septembre 2018, que le Président de la République a répondu via le cabinet civil de la Présidence de repartir vers le ministère en charge du développement touristique pour l’atteinte de leurs objectifs. « Chose qui a renforcé la position de notre ministère de tutelle ». Le 09 octobre 2018, explique, le styliste, qu’ils ont reçu l’accord de la Première Dame d’organiser l’événement sous son image à deux semaines.

Suite à cet accord le ministre de tutelle « sort de son silence et nous exige de supprimer le village du festival, la caravane et le défilé traditionnel, de restreindre l’événement de huit jours à trois jours et nous expose que le ministère n’a pas d’appui financier mais donne huit chambres, deux salles de formation et une salle de 150 places pour le lancement » a – t – il souligné.

Selon Camara, trois semaines plus tard le ministère de tutelle annonce tambour battant l’organisation du festival DAAR qui est la reprise à 100% de leur village artistique dont elle avait exigé la suppression et que c’est en conformité avec tout le contenu auquel ils ont eu à travailler pendant plus d’un an. DAAR qui signifie « village » en arabe local devient « DARI » puis « DARY » qui signifie « mon village ».

Pour entrer dans ses droits Camara a fait appel au conseil juridique de Me Djimasbey Lokouldé Francis qui a saisi la justice hier 25 janvier contre le ministère et l’Etat tchadien. Les deux parties comparaîtront chacune devant le juge, le 05 février prochain.

Affaire à suivre. 

BREVE : LES ELEVES MANIFESTENT

Les élèves des Lycées Felix Eboué et d’Enseignement Technique Commercial ont inondé l’avenu Mobutu ce matin autour de 9heures. Avec des cris, ils faufilent de partout perturbant la circulation sur la route. Serait-il un préavis de grève ou un début d’une grève enclenchée ?

Environnement : Lutte contre le braconnage et autres criminalités fauniques dans le Sahel et le Nord de l’Afrique Équatoriale

Des experts venus de 16 pays ont travaillé durant trois jours dans la capitale N’Djamena sur la problématique de la lutte contre les braconnages et autres criminalités fauniques transfrontalières afin de protéger l’environnement. C’était en présence du Ministre d’Etat, Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la république, Pahimi Kalzeubet Deubet représentant le Chef de l’Etat, Ministre d’Etat Belge, François Xavier de Donnea et le Ministre de l’Environnement, de l’Eau et de la Pêche, Sidick Abdelkarim Haggar.

Le braconnage au Tchad avec son corolaire, le trafic illicite des espèces sauvages, sont des phénomènes récurrents. Ces braconniers et les bandes criminels opèrent généralement en saison sèche, dans la période comprise entre la fin du mois d’octobre et celle du mois de mai de chaque année. Ces braconniers utilisent d’armements lourds et arrivent en caravane à dos de chevaux, d’ânes et de chameaux.

Sur les fleuves et les rivières, le long des frontières avec les pays voisins, les braconniers utilisent les pirogues, et opèrent en saison de pluies et sont également lourdement armés. Alors ils recherchent les produits d’ivoire, les queues de girafe, les peaux de crocodiles, des grands félins, les œufs et les plumes d’autruche.

Le ministre de l’Environnement, Sidick Abdelkarin Haggar accentue que seule une approche entre les Etats impliqués et d’autres pourrait stopper ce fléau « Le braconnage est un phénomène complexe, multifactoriel et multifonctionnel. Seule une approche régionale et internationale impliquant l’ensemble de nos pays voisins et toute la communauté internationale peut nous aider à l’endiguer véritablement » dit-il.

L’ensemble des résultats et de ces recommandations sont contenus dans un projet de document de déclaration de N’Djamena et la feuille de route post N’Djamena sur la lutte contre le braconnage et autres activités criminels. L’examen et l’adoption de ce document est l’objet principal des débats à huis clos, des Ministres pendant les présentes assises.

Le Ministre d’Etat, Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la république, Pahimi Kalzeubt Deubet, relate que les menaces que représentent des groupes armés circulant entre le Sahel, le Soudan et le Nord de l’Afrique Equatoriale pour les aires naturelles protégées et leurs populations riveraines constituent une réelle source de préoccupations.

« Aujourd’hui, l’ampleur du braconnage nous commande des actions fortes et énergétiques. Nous avons l’obligation de concilier la défense et la sécurité de nos institutions avec la nécessité de préserver notre environnement et nos ressources naturelles au bénéfice des générations présentes et futures », a-t-il ajouté.

Pour finir, le Ministre Pahimi Kalzeubét a dit que la déclaration de N’Djamena et la feuille de route qui ont sanctionné les travaux doivent être la boussole lumineuse qui oriente toutes les actions futures s’inscrivant dans la dynamique de sauvegarde de notre environnement et de nos airs protégées.

Tchad – France : Signature de deux accords entre le Ministère de l’Environnement du Tchad et l’Ambassadeur Français délégué à l’Environnement

Après la clôture de la Conférence Internationale des Ministres de la Défense, de la Sécurité et des Aires, une déclaration d’intention entre la République du Tchad et le Gouvernement de la République Française en vue de développer un partenariat en matière du Développement Durable et de Protection de l’Environnement a eu lieu dans un hôtel de la place.

C’est entre le Ministre de l’Environnement, de l’Eau et de la Pêche, Sidick Abdelkarim Haggar, et l’Ambassadeur Français Délégué à l’Environnement, Yann Wehrling représentant le Ministre de la Transition Écologique et Solidaire de la France. C’était en présence de Philippe Lacoste, l’Ambassadeur de la France au Tchad,

Après les échanges, il ressort deux accords : le premier accord est l’octroi des matériels (la caméra thermique, GPS etc.) par la France pour le garde forestier faunique au Parc. Et le second accord, consiste à aider le Tchad dans beaucoup des domaines. Par exemple dans la domaine de la protection environnementale, stratégiques, techniques, juridiques… C’est entre le représentant du Ministre de la Transition Écologique et Solidaire de la France et le Ministère de l’Environnement, de l’Eau et de la Pêche du Tchad en vue.

Le Ministre a souligné que « dans certains domaines, le Tchad est en retard, si on prend la juridiction en matière de l’environnement, les lois actuelles sont anciennes et ne nous permettent pas de faire notre lutte au complet».

Athlétisme: Moins de 48 heures avant le coup d’envoi du Semi-marathon

La Fédération Tchadienne d’Athlétisme a tenue son deuxième Café de Presse sur l’évolution des préparatifs de l’organisation de la 13ème Edition du Semi-marathon de la Paix ce vendredi 25 janvier dans un hôtel de la place.

C’est dans les quatre centres retenus que les inscriptions ont démarré le mardi, 22 janvier 2019. On note Stade Idriss Mahamat Ouyah, Lycée de Gassi, Lycée de Walia et le Lycée de Farcha. Au début le cap (c’est-à-dire le nombre de T-shirt) est donné à inscrire 1 200 athlètes mais à la fin, on se retrouve avec 1 412 inscrits ce qui montre l’importance que donne la population tchadienne à cette sport.

En effet, les visites médicales ont commencé depuis le samedi, 19 janvier 2019 dans les quatre centres et ont pris fin hier 24 janvier dans l’après midi. Il ne reste que les résultats.

Ensuite trois réunion du Comité d’Organisation avec les différentes Commissions mise en place ont eu lieu pour bien parachever les préparatifs. Une dernière réunion aura lieu demain samedi 26 janvier 2019.

« Tous les conditions sont réunis, aspect sécuritaire, les ambulances, etc. » affirme le président de la fédération, Me Hisseine Ngaro en répondant aux questions des journalistes. Mais pour la question des athlètes de la sous région, le président a répondu que cette année la question des finances pose problème. Les Sponsors et les Partenaires ont apporté beaucoup plus des matériels.

Il faut souligné que la China National Peutroleum Company International Chad LTD (CNPCIC) a fait une promesse , la première athlète aura a participée à Building en Chine.

Pour itinéraire de la course reste le même que l’année dernière souligne Ouya Bourma Malato, Secrétaire Général de la fédération. Ce sur 21,100 km que les athlètes vont concourir. « En commençant par le rond point centenaire, il passera par le premier kilomètre en face de la RNT, sa continue jusqu’à rond point Fontaine de l’Union, puis on passe devant la présidence de la République et on suit au niveau de l’hôtel le Meridian Chari. Il aura le premier ravitaillement au 5km. De la sa passe par SGG et on vire sur l’ancien prémature jusqu’au rond point Globe terrestre du ministère de l’intérieur, on suit le chemin à 300 mètres puis on continue à droite devant le ministère de la culture et on sort au rond point trésor. D’ici on va jusqu’au rond point SONASUT et on va au rond point 40 mètre ou Feu rouge, on trouve devant un pharmacie Etoile juste en face il aura le deuxième point de ravitaillement au 10khm. On va jusqu’au rond point Palais du 15 janvier puis on continue jusqu’à Dembé mais avant de trouvé, en face de Sud Voyage il aura troisième ravitaillement ou le 15km. Delà on avance au rond point Chagoua et on descend et on revient vers le rond point centenaire. Ici on ne continue pas mais on prend la route de Corniche qui vient devant Hôtel Hilton, on continue sur l’axe qui va vers la RNT à coté de l’ancien Sanimex on trouve le quatrième ravitaillement ou 20km. Enfin on sort devant la RNT et on poursuit jusqu’à dernière kilomètre devant le Stade Idriss Mahamat Ouya », a-t-il expliqué.

Le Coup d’envoi sera donné le dimanche 27 janvier 2019 dés 6h30mn précises.

Obésité : Une vigilance s’impose

Les taux d’obésité augmentent plus vite en Afrique qu’ailleurs. 8 des 20 pays à connaitre une hausse rapide du taux d’obésité chez les adultes se situent en Afrique. De plus, en 2017, le surpoids infantile touchait 38 millions d’enfants âgés de moins de cinq ans. Près de 46% de ces enfants vivent en Asie tandis que 25% d’entre eux vivent en Afrique.

Au Tchad, beaucoup pensent que l’obésité n’est pas une maladie, mais en réalité, elle l’est. Et certaines questions méritent d’être posées : est-ce que l’alimentation est suffisante ou bien l’on observe des situations de sous-nutritions ? Est-ce que les produits que nous mangeons sont sains et diversifiés ? Est-ce que les gens ont de quoi s’acheter à manger ? Est-ce que l’eau potable est assurée ? Loin de là.

Selon Oxfam international (une confédération des Ong), c’est au Tchad que l’on mange le moins bien. Et c’est aux Pays-Bas que l’on mange le mieux (même si le taux d’obésité est assez haut, la diversité alimentaire est excellente). Le dernier pays dans ce classement est donc le Tchad (où un enfant sur trois souffre d’insuffisance pondérale) derrière l’Ethiopie et l’Angola.

L’obésité est le fait qu’une personne ait un poids au-dessus de son poids normal. Par exemple chez l’enfant c’est quand son poids dépasse de plus de 20% le poids attendu pour sa taille. On peut être gros et de grande taille et ne pas avoir la même signification que la personne obèse. Et l’obésité se définie par des normes. « Pour une personne de 60 Kg avec une taille de 1,60 m, son poids idéal doit être 60 Kg. Si elle a 1,80 m, elle doit avoir également 80 Kg. Et si elle a au-dessus de 80 Kg c’est qu’elle a une surcharge pondérale qui s’évalue de kilo par mètre carré (K/m2). De 22,99 la personne est encore normale mais si elle va jusqu’à 25 K/m2, c’est une surcharge pondérale. A partir de 30 K/m2, on parle d’obésité. Dans cette obésité, il y a plusieurs tranches : obésité modérée qui va de 30 à 35 K/m; majeure ou sévère de 30 à 40 K/m2. Au-delà de 40 K/m2, on parle d’obésité morbide c’est-à-dire très sévère », explique Dr Mbainguinam Dionadji, Endocrinologue et Président de l’Ordre national des médecins du Tchad (Onmt).

Selon l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), aujourd’hui dans le monde, plus de 815 millions de personnes souffraient de sous-alimentation chronique en 2016 et 842 millions de personnes sont aujourd’hui sous-alimentées. « Si nous n’agissons pas maintenant afin d’inverser la tendance vers la hausse de ces taux d’obésité, nous pourrions bientôt avoir plus de personnes obèses que sous-alimentées dans le monde. La hausse du taux d’obésité est un facteur de risque pour de nombreuses maladies non-transmissibles telles que les maladies cardiaques, les AVC, le diabète et pour certains types de cancer. Les dernières estimations suggèrent que l’obésité entraîne chaque année deux millions de dollars de dépenses, soit l’équivalent des dépenses associées au fait de fumer et aux conflits armés », conseillait José Graziano Da Sylva, Directeur général de la FAO lors de la 38ème journée mondiale de l’alimentation, édition 2018.

Beaucoup de facteurs créent le risque d’obésité au Tchad à savoir la sédentarisation, le problème de la transformation des aliments (les tchadiens mangent beaucoup plus raffiné mais pas naturel), le manque d’activités physiques (pause de problème d’obésité). La tendance et l’abus au modernisme s’avèrent aussi dangereuse pour la vie quotidienne. « On fait tout d’une manière automatique. Peu des tchadiens vont en vélo. Beaucoup roulent dans des véhicules et motos. Certains montent l’ascenseur au lieu d’escaliers. Et là, on dépense moins d’énergie et on en consomme beaucoup. Or en vélo, on dépense plus d’énergie. Il faut aussi marcher pendant 30 mn par jour ou 3 fois dans la semaine pour dépenser un peu d’énergie. Bref, il faut veiller à l’environnement et avoir une alimentation saine », conseille Dr Mbainguinam Dionadji.

Djimnayel Ngarlenan

 

RDC : Deux politologues tchadiens confrontent leurs points de vue sur la victoire de Tshisekedi.

Les élections présidentielles en République Démocratique du Congo en fin décembre dernier donnant victoire à Félix Tshisekedi, font couler partout des salives. Après l’Union Africaine et la communauté internationale, ce sont les politologues tchadiens qui entrent en jeux. Oumar Abdou Abami et Ahmat Haroun Larry tous deux hommes des sciences politiques laissent entendre les mots.

Élu suites aux élections présidentielles du 30 décembre 2018 et investi le 24 janvier 2019, Félix Tshisekedi est le 5e président de la RDC depuis 1960. Sa victoire est le fruit de la toute première alternance politique en RDC et aussi dans l’Afrique centrale. Contestée par son adversaire Martin Fayulu, semant le doute au sein de l’union Africaine ainsi que la communauté internationale, cette victoire a créé une véritable tour de Babel dans le monde politique et intellectuel.       

Oumar Abdou Abami, un doctorant tchadien pense pour sa part que le président sortant M. Joseph Kabila « est dos au mur, raison pour laquelle, il a négocié discrètement avec Félix Tshisekedi pour ne pas qu’il soit trainé demain devant les tribunaux. Felix Tshisekedi, c’est un novice en politique. Il n’est pas comme Martin Fayulu. Donc c’est pourquoi, Kabila a manié tout ça pour que cela soit en ses avantages. Kabila veut toujours avoir la main mise sur l’appareil politique. Le dernier discours de Félix Tshisekedi disait : qu’à Joseph Kabila restera sénateur à vie. Tout ça, c’est pour lui garantir une sécurité et d’avoir aussi la possibilité de contrôler le gouvernement puisque, c’est son parti avec la coalition, a remporté les élections législatives et provinciales. Et là c’est son parti qui doit désigner le premier ministre, le président de l’assemblée nationale ainsi que le président du sénat. La partie de Tshisekedi n’aura pas une grosse part du gâteau » Pour le doctorant Abami, quoique Fayulu fasse et quoiqu’il dise, il reste toujours un candidat perdant même si ça fait mal, il doit assumer.

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Toutefois, « C’est hallucinant de voir une union continentale prendre une décision après 48 heures, revenir sur sa décision. L’Union Africaine avait demandé à la cour constitutionnelle de ne pas confirmer ou publier jusqu’à ce que sa délégation vienne d’abord s’entretenir avec le gouvernement sur place. Sans oublier que la RD Congo ne doit pas violer ses propres lois, sa constitution » a-t-il amèrement regretté.

Le politologue Ahmat Haroun Larry, salue le courage de Kabila même s’il est poussé par tous les acteurs internationaux de penser à l’alternance « Il a fait le bon choix, parce qu’en cédant le pouvoir, il n’a pas cherché à truquer comme on a tendance à faire et il a réussi à organiser une élection dans ce contexte qu’on connait, c’est une chose à saluer. C’est la première alternance de la RDC et surtout de la sous-région. Après l’Angola la RDC a commencé aussi à faire. On attend aussi les autres. Parmi tous les acteurs c’est Tshisekedi qui vient de gagner. Il vient de réaliser le rêve de son père et c’est évident parce que à part Tshisekedi, par rapport à tout ce que les gens sont entrain de dire, c’est le premier parti le plus encré et enraciné en RDC. Il a gagné et on espère, si aujourd’hui on voit les gens bien que le champ Fayulu appelle à la manifestation ça ne marche pas ».

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Pour Larry,MartinFayulu avec les autres, ce qui est choquant, ils étaient appelés en Europe pour former cette coalition et la France via le ministre des affaires étrangères le même jour de prononciation des élections est sorti pour dire qu’ils ne reconnaissent pas « c’est une atteinte grave à la souveraineté de la RDC et manque du respect pour le peuple africain parce qu’ils ont misé sur Fayulu, une fois rentré… Tshisekedi c’est la base, c’est la population qui l’a élu. Il faut remercier la population congolaise. Ils ont dit non, nous on ne peut pas accepter. Lui, il a cédé à la pression de son parti pour former cette coalition. Tshisekedi a gagné, ce qui est énervant encore l’Union Africaine qui doit respecter la déclaration de SADC, parce que SADC a reconnu cette élection dite transparente, mais l’UA a dit non, qu’il y’a des contestations, c’est ne pas clair ». De son intervention, Larry a pointé du doigt Paul Kagamé d’être à l’origine de tous les conflits en RDC pour assurer la survie de sa population.

« Il faudrait que les autres président de la sous-région prennent l’exemple de Kabila. C’est ne pas en s’accrochant au pouvoir que vous êtes meilleurs. Après un ou deux mandats, c’est mieux de céder le pouvoir. Notre espoir est que, Tshisekedi est populaire et aimé en RDC. Il va rassemblée les congolais. Et si aujourd’hui le camp Kabila, Tshisekedi et le camp Fayulu s’organisent pour l’intérêt de leur pays, la RDC va prendre sa place en Afrique et à travers le monde » a conseillé le politologue Larry.

Hier à l’investiture le nouveau président Tshisekedi a dit tout son « admiration » à son rival politique Fayulu qui était d’ailleurs au quartier en train de manifester son mécontentement.

L’artiste musicien Hountento M’bouna présente son album «La Révélation»

L’artiste musicien tchadien Hountento M’bouna Joab alias M’BOUMA a lancé ce mercredi 24 son tout premier album de dix titres intitulé « la Révélation », c’était à travers d’une conférence de presse au bar 5 sur 5 a N’Djamena. A cette occasion l’artiste M’bouna présentera deux géants concerne live le samedi 26 janvier a Hors Bord Bar 5/5 et dimanche 10 février ACAMOD de 18H à Xtime. Le manager de l’artiste SDS le Révélateur a saisi l’opportunité pour demander aux publics de venir massivement donner un caché particulier à cet événement artistique, et soutenir l’artiste. Notons que cet album qui relate les faits tchadiens et Africains d’une manière générale tels que le chômage ; le mariage précoce ; l’enrôlement des enfants dans le conflit armée, vise également à rendre hommage aux femmes tchadiennes. M’bouna est né en avril 1985 à N’Djamena.  Le CD de son album se vend à 5 000 FCFA.

AHMAT MAHAMAT AHMAT

Le Tchad et la CEEAC s’accordent pour le siège du Centre Régional de la Santé Animale en Afrique Centrale (CRSA-AC)

Le Tchad et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) signe un accord de siège en vue d l’opérationnalisation du Centre Régional de la Santé Animale de l’Afrique Centrale (CRSA-AC). La cérémonie de la signature de cet accord est présidée cet après-midi 24 janvier 2019 par le Secrétaire d’Etat aux affaires Etrangères, à l’Intégration Africaine, de la Coopération internationale et de la Diaspora, Ndordji Nazaire en présence du ministre de l’Elevage et de la production animale ainsi que des directeurs généraux et des partenaires techniques et financiers.

Le Centre régional de santé Animale de l’Afrique Centrale est une nouvelle institution de la CEEAC. La signature de l’accord va  permettre aux deux parties de rendre opérationnel ledit centre pour pallier aux besoins de la problématique de la santé animale.

Pour le Secrétaire d’Etat  au ministère des Affaires Etrangères, le choix pour abriter ce centre est fait lors de la 15ème session ordinaire de la conférence des chefs d’Etats et de Gouvernement tenue le 25 mai 2015 à N’Djamena. Cela fait suite à la position stratégique du Tchad et d’autre part par ses riches potentialités diversifiées en matière d’élevage, a-t-il déclaré.

La naissance de ce centre va contribuer à l’amélioration des mouvements frontaliers des animaux, de la circulation des médicaments vétérinaires et des denrées animales dans la sous-région et réduire les risques de l’émergence des maladies animales transfrontalières.

Le secrétaire général de la CEEAC, Allam-mi Ahmad  a quant à lui souligné les intérêts qu’offre ce centre aux pays membres de la sous-région. A part le processus de la mise en œuvre  du programme détaillé du développement de l’Agriculture en Afrique (PDDAA), le CRSA-AC se veut un cadre de plaidoyer pour attirer l’intérêt des investisseurs afin de créer des emplois. « Le centre régional de la santé animale en Afrique Centrale, dont nous complétons les bases des fondements juridiques aujourd’hui, nous donnerons tous les moyens nécessaires pour qu’il puisse être une plateforme d’expertise, de formation et d’information dans le but de coordonner la mise en œuvre des politiques de santé animale, à l’instar des structures éponymes qui existent dans les autres régions de l’Afrique » Confirme le secrétaire général de la CEEAC.

L’Afrique étant un vaste territoire à vocation pastorale se confronte à des difficultés liées aux problèmes d’amélioration génétique, d’alimentation, d’abreuvement et les autres contingences liées au vol du bétail et du défi sécuritaire, la santé animale reste le principal handicap pour le développement des ressources animales dans la sous-région. C’est dans cette optique que, les Chefs d’Etats et de Gouvernement ont pris cette initiative afin d’améliorer la surveillance épidémiologique des maladies transfrontalières, sécuriser le plan sanitaire les couloirs de transit, les marchés à bestiaux à dimension régionale, les zones de transhumance à caractère international, harmoniser les calendriers de vaccination et les autres plan de lutte contre les maladies animales transfrontalières et prioritaires ; mettre en place un dispositif d’alerte rapide, de rapportage régulier et de prise en charge de foyers de maladie à déclaration obligatoire.

 

 

 

 

Félix Tshisekedi nouveau locataire de la présidence en RDC

C’est pour la première passation de pouvoir dans l’histoire de la RDC depuis les indépendances. Officiellement le président élu à pris fonction et devient le cinquième président de la République. La cérémonie s’est déroulé au Palais de la Nation à Kinshasa au bord du fleuve Congo. Des milliers de partisans de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) étaient présent au serment.

Rappelons que Félix Tshisekedi a été élu avec 7 051 013 voix soit 38.57% des suffrages exprimés selon les chiffres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).

Félix Tshisekedi, né le 13 juin 1963 à Léopoldville. Fils de l’opposant historique Étienne Tshisekedi, il est élu président de la République démocratique du Congo lors de l’élection présidentielle du 30 décembre 2018.

Le président sortant Joseph Kabila a déclaré hier mercredi dans la soirée qu’il n’a pas de regret « Sans regret ni remord, je vais passer la main au Président Tshisekedi. J’appelle le peuple à soutenir le nouveau président ».

L’Union européenne et l’Union Africaine sont prêtes à travailler avec le président élu de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi.