Après dix (10) ans, CSSI compte aller au delà de ses ambitions

A la fin de la première journée scientifique du Centre de Support en Santé Internationale (CSSI) tenue le 30 janvier à l’hôtel Hilton de N’Djamena, les responsables dudit centre ont partagé avec les journalistes les informations relatives au bilan des dix (10) ans de service au Tchad, les défis et perspectives de leur institution.

Le centre de Support en Santé internationale (CSSI) est une ONG Tchadienne à vocation internationale. Créé en 2006 sur les cendres de l’Institut Tropical Suisse (ITS) devenu par la suite l’Institut Tropical et de Santé Publique Suisse (SWISS TPH). Depuis sa création, le centre s’est donné la mission de la recherche en santé, l’appui des établissements publics sanitaire et la formation des cadres tchadiens. En dix (10) quelles sont les réalisations de cette institution ? Ses défis et perspectives ?

Dès 2006, le Centre de Support en Santé Internationale (CSSI) a mis en œuvre des activités, programmes et projets aux comptes de l’Etat Tchadien. En outre ces actions, l’ONG a pu aussi mener des activités de recherches ce qui résulte de la formation des étudiants en master et doctorat.

Les projets mise en œuvre par CSSI couvrent les axes en santé publique avec plusieurs programmes déroulés de 2006 à 2016 et quelques uns sont en cours, les études et l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication à travers la télémédecine.

Soulignant l’apport de CSSI dans le domaine de santé et de développement, enseignant et formateur à l’institut Tropical et de santé publique suisse, Pr Jakob Zinsstag a dit que la Suisse au début du 19ème siècle est un pays aussi pauvre comme le Tchad. « En ce temps là nous avions des famines et c’est le Tchad-Suisse qui a donné l’aide alimentaire » reconnait-il. Pour lui, l’œuvre que CSSI a réalisé sur le plan de la recherche en santé a vraiment contribué au développement du Tchad.

Pour le président du conseil d’administration et président de l’assemblée générale du CSSI, Me Issa Ngarmbassa en dix (10) ans, le Centre a mené des activités au-delà des frontières notamment au Burkina-Faso, en République Centrafricaine et bientôt il sera au Cameroun, au Niger et en Guinée-Conakry.

Pour parler des projets de santé et de développement, CSSI a pu être dans le Salamat plusieurs projets à savoir le projet d’appui global au développement du district sanitaire d’Am-Timan ; projet depuis à l’amélioration de la qualité des soins de santé secondaires à l’hôpital du district sanitaire d’Aboudéïda, le projet d’appui à l’amélioration technique aux hôpitaux de district d’Am-Timan et d’Aboudéïda, aux Centres de santé urbains d’Am-Timan et d’Aboudéïda et à la Pharmacie régionale d’approvisionnement du Salamat et enfin le projet d’appui aux services de santé et à la participation communautaire dans les districts sanitaires d’Am-Timan et d’Aboudéïda.

Dans la ville de N’Djamena, les actions du CSSI sont axées sur la sensibilisation de la santé sexuelle et de reproduction des adolescents et jeunes fonctionnaires de la rue de 40 mètre. 3 700 jeunes ont été touchés par des campagnes de sensibilisations à travers les dix (10) arrondissements de la ville de N’Djamena. A l’issue de ces campagnes, l’équipe du CSS a référés 561 filles et 427 garçons vers les centres d’information et d’orientation de l’ASTBEF dont 222 filles et 65 garçons référés sont pris en charge.

Dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), CSSI a touché plus 7 896 personnes par des causeries éducatives dont 6 219 femmes et 1 677 hommes.

Autres projet que le Centre a développé sont des projets d’appui intersectoriel de santé humaine et animale et plusieurs projets d’appui aux districts sanitaires au Tchad dans les provinces du Batha, du Moyen-Chari, de Hardjer-Lamis, Logone Occidental et Oriental et la province du Salamat.

Parallèlement aux projets de développement, le CSSI a exécuté aussi des projets humanitaires, projets de recherche et études, projets d’intervention et de recherche sur la rage canine.

Le Directeur du Centre de Support en Santé Internationale, Dr Daugla Doumagoum Moto a indiqué que toutes ces actions de son institution sont réalisées grâce à l’appui des partenaires techniques et financiers et une plus grande partie par la collaboration des autorités tchadiennes.

Selon le rapport de dix (10) ans d’activités, il révèle que CSSI a commencé avec un budget de 623 124 000 FCFA en 2006 et en fin 2016 le budget a connu une augmentation de 3 272 000 000 FCFA.

Pour les perspectives, Dr Dougla a fait comprendre que, compte tenu des compétences multidisciplinaires dont regorge le continent africain, le centre compte offrir un cadre d’échanges sérieux et objectifs afin d’atteindre les objectifs du développement durable (ODD). « Nous n’hésiterons pas à aller vers d’autres cieux pour proposer ces compétences car notre ambition est de pouvoir partager nos expériences tout en nous adaptant au rythme évolutif des sciences de la santé dans le monde », a-t-il confirmé.

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES

Le Conseil ordinaire des Ministres de ce jeudi 31 Janvier 2019 a examiné et adopté trois projets de texte inscrits à son ordre du jour.

Il s’agit de projet de décret portant organisation et fonctionnement du corps de police judiciaire ; le projet de décret portant cession  à titre gracieux d’un terrain de deux hectares au profit de l’École Nationale Supérieure des Technologies de l’information et de la Communication. Et le projet de loi portant couverture santé universelle au Tchad.

S’agissant du premier projet de décret, portant organisation et fonctionnement du corps judicaire, celui-ci définit le mode de recrutement et les sanctions à encourir en cas de violation des textes en vigueur. Il précise aussi l’obligation pour les agents du corps de police judicaire de prêter serment devant le tribunal de grande instance de leur lieu de résidence avant d’entrer en fonction.

L’innovation majeure dans ce projet de décret, porte sur le corps de police judicaire, issu désormais, des rangs de la Gendarmerie Nationale et de la Police Nationale. Ce premier projet de décret a fait l’objet d’un large débat de fond et de forme avant d’être adopté.

Le deuxième projet de texte, est un avant-projet de loi portant couverture sanitaire universelle au Tchad. L’objectif  visé par cet avant projet de loi, est de mettre en place un nouveau mécanisme de protection sociale en matière de santé qui permettra l’accès de tous, à un minimum de soins de santé de qualité ;

D’améliorer le taux d’utilisation des services de santé ; de procéder à la diminution de la part de paiements directs dans le financement de la santé et la protection des populations contre le risque de basculer dans la pauvreté du fait de maladie.

Le nouveau dispositif prévoit  des droits pour les populations mais également des devoirs en termes de contribution. L’avant projet de texte institue des régimes qui prennent en compte les travailleurs de différents secteurs de la vie socioéconomique du pays ainsi que les personnes démunies sans  aucune capacité contributive. Il faut préciser que ce mécanisme tienne compte des spécificités propres au Tchad et s’inspire des expériences réussies dans d’autres pays africains.

Le troisième texte est un projet de décret relatif à la cession à titre gracieux, à détacher du titre foncier n° 725, au profit de l’École Nationale Supérieure des Technologies de l’Information et de la Communication ENASTIC, situé au quartier aérogare, commune du 2ème arrondissement, à Ndjamena.

Cette cession permet à cette Institution qui prend de l’envergure, de disposer de ses propres locaux aux fins de remplir valablement sa mission d’enseignement et de recherche

Commencée à 10h, la séance a pris fin à 11h 45mn.

Le Ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement

Oumar Yaya Hissein

POLITIQUE : Certains partis politiques de l’opposition fustigent le comportement du chef de fil de l’opposition Saleh KEBZABO !

Les partis politiques de l’opposition non d’accord aux principes d’exclusion des différentes désignations au processus politique ont organisé le jeudi 31 janvierà la maison des medias du Tchad une conférence de presse. Cette rencontre avec le monde des medias,c’est pourse pencher sur la convocation faite le 26 janvier au siège de l’URDpar le chef de fil de l’opposition démocratique Saleh Kebzabo pour la désignation des représentants de l’opposition à la CENI.
Bien que normal, nous les partis de l’opposition étaient surpris de cette invitation de dernière minute car tout a été ficelé d’avance par Mr Saleh Kabzabo et ses acolytes du CNDP. Cette manœuvre orchestrée était de nous mettre devant un fait accompli, selon Martin Félix Kadjingar porte parole de ces partis.
Martin a fait savoir que lors de la désignation des membres du CNDP, Kebzabo avait déclaré que les partis politiques non représentés au CNDP doivent attendre la CENI, il poursuit que c’est la même rengaine, la politique d’exclusion pratiquée par ces égoïstes depuis la nuit de temps qui a prévalu ce jour.
Pour FélixKadjingar, aujourd’hui encore, nos représentants au CNDP veulent jouer avec nous les partis non représentés à l’assemblée nationale afin d’écarter tout le monde en se basant sur la loi numéro 30/PRl2018 du 30/11l2018 qui stipule que « la désignation des membres de la CENI obéit, autant que faire se peut, a la représentions nationale et dans les conseils locaux » a-t-il déclaré.
Même si le chef de l’opposition veut respecter à la lettre la loi 30 la logique ne voudrait que les partis siégés au CNDP qui sont aussi à l’assemblée nationale puissent céder leurs places au profit des partis non représentés à l’assemblée nationale depuis huit ans a-t-il encore déploré.
En outre, Martin FelixKadjingardemande àce que l’Etat mette tous les partis politiques dans les meilleures conditions des chances en versant les arriérés de subvention de 2016 à 2018.Lespartis del’opposition présents useront de leur détermination, capacité et raison pour se faire entendre par des moyens légaux dans les jours qui suivent. A martelé Félix Kadjingar.
AHMAT MAHAMAT AHMAT

Décret: Nominations au Ministère du Développement Touristique, de la Culture et de l’Artisanat. 

Au terme d’un Décret , les fonctionnaires et personnalités dont les noms suivent sont nommés à des postes de responsabilité au Ministère du Développement Touristique, de la Culture et de l’Artisanat.

Inspection générale
Inspectrice générale :

– Mme. Odette Tangar ;
Inspecteur technique en charge du Tourisme et de l’Artisanat :

– M. Fangbo Alexis ;
Inspecteur technique en charge de la Culture et du Patrimoine :

– M. Adoum Zakaria Fadil.

Direction générale
Directeur général :

– M. Ndeyé Wakalou Adoum ;
Directrice générale adjointe :

– Mme. Khazina Djibrine Oumar ;
Directrice des ressources humaines, matérielles, financières, des études et de la planification :

– Mme. Mécondené Siankito Antoinette ;
Directeur des affaires juridiques, administratives et de la coopération :

– M. Seibo Siri (nouveau poste) ;
Directrice du tourisme et de l’hôtellerie :

– Mme. Zaracham Moussa Khadam ;
Directeur de l’artisanat :

– M. Hamadaye Barkaï Erdimi ;
Directeur de la culture et des arts :

– M. Mbaillasem Mbayo ;
Directrice du patrimoine et de gestion des sites classés :

– Mme. Kosenda Bouba (nouveau poste).

CEMAC : La 2ème Réunion ordinaire du Comité des Ministres de l’ASSA-AC

La cérémonie d’ouverture de la deuxième réunion ordinaire du Comité des Ministres de l’Agence de Supervision de la Sécurité Aérienne en Afrique Centrale (ASSA-AC) a lieu ce jeudi 31 janvier 2018 à l’hôtel Radisson Blu de N’Djamena. C’étais en présence du ministre de l’Aviation Civile et de la Météorologie, Mahamat Tahir Orozi et quelques ministres membres de la CEMAC.

La réunion d’aujourd’hui est une occasion pour faire le point, de décerner et baliser une fois les différents aspects de l’opérationnalisation de l’Agence. Le Comité des Ministres est un organe incontournable de l’Agence. Il oriente, contrôle et approuve ou décide selon les matières.

Pour le Commissaire en charge du Département des Infrastructures et du Développement Durable de la CEMAC, Shey Jones Yembe relève au passage qu’aucune indication sur le Comité des Ministres en termes de missions, d’attributions, de constitution et de composition ne figure dans le projet de règlement de base.

Lors de la réunion du Comité ad hoc des Ministres tenu à Douala (Cameroun) le 03 août 2018, quelques orientations ont été tracées. Trois exigences fondamentales ont été soulignées. Il s’agit de l’opérationnalisation de l’Agence (la mise en place d’une agence forte etc.), une identité visuelle à l’Agence au travers d’un logo digne d’une Institution spécialisée, et la création ainsi que la mise en place effective de l’ASSA AC.

Shey Jones Yembe rassure que « la Commission de la CEMAC résolument engagée à rendre irréversible le processus d’intégration économique de la sous-région, ne ménagera aucun effort dans l’opérationnalisation effective de cette Agence créée par Acte Additionnel de nos Chefs d’Etats ».

Le Ministre de l’Aviation Civile et de la Météorologie, Mahamat Tahir Orozi a souligné que « le Secteur en constante évolution, L’aviation civile exige un système de supervision de la sécurité conforme aux normes internationales et des moyens financiers. Par conséquent, il est urgent que les Etats membres mettent les moyens nécessaires à la disposition de l’Agence pour lui permettre de jouer pleinement son rôle et d’assurer efficacement les missions qui lui sont assignées. » a – t- il sollicité.

Sombre prophétie sur le destin du Tchad

Le Tchad traverse une crise sans précédente. Les orientations budgétaires vont très mal, très mal. Les discours sont, on ne peut plus claire et sereine. La politique étrangère reste le seul tremplin.

Visiblement, on semble avancer dans le vide. Alors que l’étau se resserre encore davantage, la politique intérieure semble faire la marche du canard boiteux. Reconverti en défenseur de l’Afrique, comme le surnommait le président français, Emmanuel Macron « Le Napoléon Bonaparte de l’Afrique centrale », Déby n’a que la politique étrangère en tête.

Pendant que le taux de chômage augmente, la crise économique et sociale torpillent les tchadiens, il semble s’intéresser à la lutte contre le terrorisme, son credo, si gratifiante médiatiquement.

Après le Mali avec ses conséquences (dix casques bleus tchadiens ont trouvé la mort le 27 janvier dernier lors d’une bataille contre les djihadistes), les projecteurs sont tournés vers l’Etat d’Israël. Une amitié israélo-tchadienne pour faire front à « l’ennemi commun, le terrorisme », a-t-on l’habitude de dire.

Aujourd’hui, la lutte contre le terrorisme est devenue une mission de très haute priorité (THP) pour le gouvernement tchadien. Alors que d’un côté, les pleurs, les cris de la population ne font en aucun cas échos.

Les projets d’envergures sont brisés et le Tchad semble tombé dans une malédiction chronique qui va pourrir davantage l’année 2019.

Djimnayel Ngarlenan

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Djibouti : Le nombre des morts s’augmente dans le naufrage des migrants et les recherches continuent pour sauver des éventuels survivants

Dans ses partiels rapports de mission au large de Godoria, une localité située dans la région d’Obock, au nord-est de Djibouti annonçant le naufrage des migrants dans lequel 28 cas de morts ont été enregistrés dans la journée était passé à 52 morts dans la nuit d’hier.

Malgré tout, l’espoir n’est pas encore perdu pour retrouver des éventuels survivant. « Le personnel de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) basé à Obock, sur la côte de Djibouti bordant la mer Rouge, rapporte, mercredi, que 16 rescapés ont été secourus de la tragédie en mer de mardi » constate – t – on sur la page de l’OIM.

« Ce tragique événement montre les risques auxquels sont confrontés les migrants vulnérables qui recherchent innocemment une vie meilleure », a déclaré Lalini Veerassamy, chef de mission de l’OIM à Djibouti. « Le gouvernement de Djibouti a toujours fait preuve d’empathie et de leadership régional concernant ce problème majeur. Nous continuerons à les aider pour prévenir de telles tragédies et protéger la vie des migrants. » Console-t-elle.

Le personnel présent vient en aide aux rescapés de la tragédie de mardi et apporte son soutien aux autorités de Djibouti qui continuent de patrouiller le long de la côte à la recherche d’autres survivants confie le site de l’Organisation Internationale des Migrants.

A rappeler que la première embarcation est estimée à 130 personnes à bord et la seconde embarcation dont le nombre est toujours inconnu faute de témoignages.

Le Projet de l’OIM sur les migrants disparus (MMP) basé à Berlin a publié, aujourd’hui, des données indiquant qu’au moins 199 noyades ont été confirmées au large des côtes d’Obock, à Djibouti, depuis 2014. Le MMP dispose de données sur trois importants naufrages en provenance d’Obock, avant la tragédie d’hier. En 2014, un naufrage avait été enregistré fin février, faisant 17 morts ou disparus. Un autre à la mi-novembre avait fait 30 morts ou disparus. Deux autres tragédies avaient eu lieu en 2016, 10 morts le 5 octobre et 14 morts le 21 octobre, faisant au total 71 morts au large de Djibouti avant le naufrage d’hier, qui aurait provoqué 128 nouveaux décès d’après le MMP.

Le MMP a également recensé d’autres tragédies en mer le long de l’itinéraire reliant la corne de l’Afrique au Yémen, un peu plus au large d’Obock même. Selon le MMP, ces décès supplémentaires se comptent par centaines. En 2014, 249 cas de décès ; 82 décès en 2015 ; 109 décès en 2016 ; 111 décès en 2017 et 156 décès en 2018.

DJIBOUTI : AU MOINS 28 MORTS DANS UN NAUFRAGE DE MIGRANTS

Deux embarcations de migrants mardi au large des côtes de Djibouti ont fait 28 morts a annoncé ce mercredi l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Cherchant l’eldorado, c’est plus de 130 migrants qui ont porté disparus hier mardi matin au large des côtes djiboutiennes. « L’évènement s’est produit au large de Godoria, localité située dans la région d’Obock au nord de Djibouti. Alertée par la population locale, une équipe de la Gendarmerie s’est rendue dans l’après-midi sur les lieux. Elle a pu trouver sur place cinq corps, dont trois femmes et deux hommes. On signale également deux rescapés ». A ces cinq corps viennent s’ajouter vingt-trois autres corps selon le bilan de l’OIM présenté ce matin 30 janvier 2019.

Grâce aux témoignages recueillis sur place, deux embarcations yéménites ont quitté Godoria située dans le nord-est de la côte de Djibouti le matin vers 5h30. L’accident se serait produit à cause de la surcharge et de la forte houle, une trentaine de minutes après leur départ, qui a pour destination Yémen. 

Une équipe de l’OIM s’est rendue sur les lieux pour s’enquérir de la situation et appuyer les institutions publiques. Elle a pu retrouver l’un des rescapés. Il s’agit d’un jeune homme de 18 ans qui a déclaré avoir pris place à bord de la première embarcation avec 130 personnes dont 16 femmes. C’est qui est inquiétant, le nombre des personnes sur la seconde embarcation reste inconnu.

Situé face au Yémen ravagé par la guerre, près de la Somalie instable et de l’Ethiopie, Djibouti est devenu ces dernières années un point de transit pour les migrants en quête d’un travail dans la péninsule arabique dont ces traversées se sont souvent révélées périlleuses.

L’OIM dispose d’un Centre d’Orientation et d’Assistance aux migrants (MRC) à Obock. Présentement, plus de 500 migrants y sont pris en charge, en attendant le retour dans leurs pays d’origine dans le cadre du programme de retour volontaire.