SIGNATURE D’UN ACCORD POUR LA PROMOTION DE LA LANGUE ARABE AU TCHAD

Le Conseil National de la Jeunesse du Tchad (CNJT) représenté par M. Mahamat Souleyman Ibrahim  a signé un accord de partenariat et de coopération avec l’Union Générale des Institutions de Soutien à la Langue Arabe au Tchad représenté par son président Dr Hassaballah Mahdi Fadlah. C’était hier 25 novembre 2018 à la maison des médias dans le 6e arrondissement de la ville de N’Djamena.

Ces deux parties ont des objectifs similaires et chacune d’elles à  un rôle très important dans la société tchadienne. L’union Générale des Institutions de Soutien de la Langue arabe au Tchad est un regroupement de la société civile des institutions œuvrant dans le domaine de la langue arabe et agit pour l’application du bilinguisme, plaide pour les droits des arabophones, leur participation dans l’administration publique et dans la vie publique. Et le CNJT est une organisation nationale représentant la jeunesse tchadienne dans son ensemble, plaide les causes des jeunes dans tout le territoire national et confirme leur participation dans la vie publique.

Par cet accord, les deux parties cherchent à œuvrer main dans la main et fusionne leurs capacités et moyens pour l’exécution conjointe des programmes et activités relatifs aux domaines culturels, sportif et de jeunesse à commencer par l’organisation de la semaine nationale de a langue arabe 6e édition et la célébration de la journée internationale dont l’union a entamé les préparatifs sous le haut patronage du Président de la République Idriss Deby Itno, ainsi que d’autres activités verront le jour ultérieurement.

Le président du CNJT M. Mahamat Souleyman Ibrahim  se dit satisfait de cet accord « Nous sommes ravie de faire partie de cette activité et ravie de ce partenariat, nous tenons à faire de notre mieux pour appuyer l’Union Générale des Institutions pour l’appui du bilinguisme au Tchad afin d’organiser cette activité et surtout d’avoir une large couverture en milieu jeune. Cette activité est appuyée par l’Unesco qui a choisi ce thème : « La Langue arabe et la jeunesse » et qui exige aussi une certaine implication de la jeunesse surtout dans l’organisation et dans l’appui des jeunes parlant la langue arabe au Tchad » s’est-il exprimé.

Ce partenariat est signé sous des conditions mentionnées à onze articles dont le dernier article dispose que : « En cas de malentendu ou différend entre les parties, il sera tranché à l’amiable tenant compte de l’intérêt général et de valeurs et principes humains. A défaut, il sera soumis aux instances officielles qui vont le solutionner conformément aux législations en vigueur ».

Cet accord signé n’ôte en aucun cas la liberté de chacune des parties à signer d’autres accord avec d’autres associations pour son épanouissement.

Tchad: visite inédite du président Idriss Déby en Israël

Pour Benyamin Netanyahu, il s’agit d’une « visite historique » qui marque une nouvelle percée diplomatique en Afrique. Le président tchadien dont la venue a été tenue secrète a droit à tous les honneurs, à savoir un tête-à-tête et un dîner avec le Premier ministre ainsi qu’une rencontre avec le président israélien, Reuven Rivlin.

Selon les médias, ce rapprochement ne devrait toutefois pas déboucher, dans l’immédiat, sur une reprise des relations diplomatiques. En revanche, un renforcement de la coopération sécuritaire devrait être à l’ordre du jour.

Il y a deux ans, Dore Gold, directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères de l’époque et homme de confiance de Benyamin Netanyahu, s’était rendu au Tchad où il avait rencontré le président Déby. A cette occasion, il a affirmé que les deux pays avaient un ennemi en commun à savoir « le terrorisme islamique ». Selon des experts, Israël aurait déjà vendu du matériel militaire au Tchad pour faire face aux rébellions qui agitent ce pays.

Israël-Tchad: bientôt des relations diplomatiques?

Sur le front diplomatique, Benyamin Netanyahu marque un nouveau point en Afrique où il a effectué trois visites en deux ans, notamment au Kenya, au Rwanda et en Ethiopie.

Après le Tchad, le Premier ministre israélien espère également un réchauffement des relations avec des pays tels que le Mali et la Somalie.

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SESSION STATUTAIRE DU COMITE CENTRAL DU PARTI VIVA RNDP

Le parti politique pour le Rassemblement National pour la Démocratie et le progrès (VIVA RNDP) a tenu ce samedi 24 novembre 2018 sa session statutaire sous le thème : « La dynamisation de viva à l’ère de la IVe République ». C’était en présence du président national dudit parti Dr. Nouradine Delwa Kassiré Koumakoye qui s’est tenu en face de ses sympathisants.

Cette réunion statutaire du comité central intervient deux ans après le premier congrès qui a eu lieu en 2016 et vient à point nommé. C’est une occasion pour les militants et militantes de Viva RNDP de faire le point des activités réalisées depuis l’organisation du dernier congrès et de tourner le regard vers les défis qui les attendent.

Pour le président du comité d’organisation M. VAÏDJIKE Dieudonné, il s’agira pour les militants au cours de cette rencontre : « d’échanger sur la situation politique à l’ère de la IVe République ; de décider de la restructuration des organes de base du parti ; de réviser les textes de base pour une bonne compréhension ; de réajuster le Bureau Exécutif  et de formaliser la liste des membres du Comité Central », a-t-il précisé tout en invitant ses camarades à respecter les textes de base du parti qui seront amendés dès aujourd’hui, notamment le statuts.

Cette première réunion statutaire du parti RNDP qui se tient sous la IVe République est organisée au moment où les institutions en charge des élections se mettent en place. Elle est aussi conforme à l’article 14 du règlement intérieur du parti qui dispose que : « Le comité central se réuni une fois par an sur convocation de son président ». Le comité central dudit parti est initié après la sortie du premier congrès.

Après avoir apprécié le combat que mène le parti RNDP auprès du parti au pouvoir MPS, Dr Nouradine Delwa Kassiré Koumakoye, président de VIVA invite ses camarades à la sagesse lors de cet amendement des textes : « Camarades, a réunion statutaire vous donne l’occasion de réfléchir politiquement et toute responsabilité sur la vie politique et le devenir de notre parti. A cet égard vous devez passer au peigne fin les textes de base de notre parti en vue de les adopter à la nouvelle donne politique. Celle de l’alliance politique que nous avons conclue avec le parti ami, le MPS et réaffirme l’intérêt supérieur de la nation rénovée. Connaissant votre sens élevé du patriotisme, je reste convaincu que de vos fructueuses réflexions découleront des décisions porteuses d’espoir pour le viva et le MPS partant pour le régime présidentiel intégral et démocratique. Vous devez dans vos discussion transcender les clivages et toutes les querelles d’intérêts égoïstes » conseille le président national de VIVA RNDP.

Viva RNDP et le MPS envisagent une politique démocratique. Car selon Dr Nouradine Delwa Kassiré Koumakoye qu’ils « sont le rassemblement des forces vives de la nation des démocrates, républicains et progressistes unis pour le progrès et le développement du Tchad ».

CONCOURS ENA : AU TOTAL 1 616 CANDIDATS ADMIS

Composé le 18 novembre 2018, le résultat pour le premier tour du concours d’entrée à l’École Nationale d’Admission (ENA) vient de tomber  aujourd’hui 23 novembre 2018. Au total 4179 candidats ont composé ce concours dont 1616 candidats soit 38% sont admis pour le second tour qui est réservé spécialement à l’oral. Ces candidats admis pour l’admissibilité vont passer la dernière épreuve de l’oral d’ici le 03 décembre prochain pour gagner chacun son passeport et faire partis des étudiants de la 18e  promotion de l’ENA du Tchad.

L’INTERNET SANS FRONTIÈRE ET L’INTERNET SOCIETY FACE A LA RÉACTION DU GOUVERNEMENT TCHADIEN

Après l’incinération des équipements radioélectriques le 21 novembre dernier par le gouvernement du Tchad, le représentant de l’Internet Sans Frontière au Tchad M. Blaise Noubarassem et  le président du Chapitre Internet Society M. Tidjiani Mahamat Adoum par ailleurs consultant en Techniques de l’Information et de la Communication (TIC) en Afrique centrale ont chacun réagi à travers un communiqué de presse et une interview hier 22 novembre 2018.

Les internautes tchadiens sont dans l’impasse de la connexion Internet depuis mars 2018 les poussant ainsi à la violation des lois en vigueur. Ne pouvant pas rester main liées, l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) a procédé à l’incinération de ces équipements saisis après missions de contrôle et d’information pour « décourager » les usagers. Cette lutte a heurté la sensibilité et le silence du représentant de l’Internet Sans Frontière au Tchad M. Noubarassem Blaise : « Nous sommes tout à fait d’accord que cette activité constitue une perte certaine pour l’État tchadien sur le plan économique. Mais l’on se demande, si l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) s’est-elle penchée sur les raisons qui poussent bon nombre des tchadiens à recourir aux réseaux étrangers pour se connecter ? Le Tchad demeure l’un des pays où la connexion d’Internet est la plus chère. Avec un débit de connexion complètement nul, qui ne répond pas aux standards mondiaux, les usagers croisent le fer pour être branchés à l’information ».

Pour le représentant de l’ONG Internet Society : « Nous au niveau de l’Internet Society, nous soutenons ce que l’ARCEP a fait parce que son premier rôle est de jouer à l’arbitre de tous les fournisseurs d’accès à l’Internet ici au Tchad. Elle doit promouvoir la concurrence loyale entre les différents fournisseurs d’Internet au niveau local. Cependant, s’il y a un fournisseur d’Internet qui couvre illégalement, sans payer le spectre à l’autorité de régulation nationale, il y’a déjà une concurrence déloyale. Il revient de droit à l’ARCEP de gérer cette situation. C’est ne que le début, nous l’encourageons d’aller plus loin dans ce contrôle, car il y a toujours des niches qui ne sont pas encore détectées » encourage le président du Chapitre Internet Society M. Tidjiani Mahamat Adoum. Il poursuit que l’ARCEP doit aller plus loin brouiller le signale depuis la frontière Tchad-Cameroun. Car selon lui, ce même travail est fait de l’autre côté au Cameroun et qu’aucun fournisseur tchadien du domaine, n’a le droit de vendre son service (téléphonie mobile) la-bas.

Bien que l’article 39 du décret N°1606/PR/PM/MPNTIC/2014 du 16 décembre 2014, portant organisation et fonction de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) donnant droit à cette institution de faire valoir ses devoirs et droits, l’Internet Sans Frontière pense qu’ « au lieu d’aller en guerre seulement contre les utilisateurs des équipements radioélectriques non autorisés par l’État tchadien, le gouvernement doit faciliter l’accès à l’Internet à tous les citoyens tchadiens en levant la censure des réseaux sociaux et revoir en baisse le tarif très élevé de la connexion Internet au Tchad ».

Cette idée est aussi partagée par son confrère de l’Internet Society avant de sonner la cloche d’alarme aux fournisseurs locaux : « Cette interpellation, doit aussi être l’occasion à nos fournisseurs d’Internet de sentir la menace par rapport à cette situation et qu’ils revoient en baisse le prix de la connexion pour que, toute la population aient l’accès à l’Internet et pour ne plus tricher ailleurs. La population doit aussi s’aligner derrière la voie juste pour que les choses changes », a déclaré le président du Chapitre Internet Society et consultant de TIC M. Tidjiani Mahamat Adoum.

En attendant que la lutte se poursuive de tous les côtés pour ramener chacun dans ses droits et devoirs, il serait nécessaire et judicieux de lever la censure sur l’utilisation des réseaux sociaux et de penser à l’efficacité des services locaux.

TCHAD : L’ONAPE AUPRES DES PERSONNES HANDICAPEES POUR UNE INSERTION SOCIOPROFESSIONNELLE REUSSIE

L’Office Nationale pour la Promotion de l’Emploi, ONAPE a  organisé ce vendredi 23 novembre 2018,  au sein de sa direction centrale sis a N’Djamena dans le 2ème arrondissement,  un atelier de sensibilision, d’information, et de recueil des besoins en formation sur les différentes thématiques d’intervenons des programmes de l’ONAPE auprès des personnes handicapées.

Cette journée d’information, d’échanges et de recueil des besoins des personnes handicapées en vue d’offrir une formation adéquate et indiquée pour une insertion socio-économique durable et prospère.

Selon le Directeur General de l’ONAPE, Fayçal Hissein Hassane, l’objectif de cette rencontre est  d’amener les bénéficiers à travers des échanges d’information, à comprendre  les mécanismes d’actions des programmes de l’ONAPE afin de leurs offrir des opportunités et des atouts nécessaires à trouver des solutions réelles de leur communauté dans la vie économique et sociale.

En outre, Fayçal Hissen Hassan DG de l’Office National pour la Promotion de l’Emploi a  convié les associations des personnes handicapées  de travailler main dans la main pour une insertion socioéconomique des personnes handicapées pour un Tchad émergent à l’horizon2035.

Rappelons que, cette institution est placée sous la tutelle du ministère de la promotion des jeunes, des sports et de l’emploi. Elle a pour mission première de mettre en œuvre la politique du gouvernement en matière d’emploi.

Ahmat Mahamat Ahmat

Entrepreneuriat: le Tchad persiste dans la liste des « pays moins avancés »

Ils sont 47 les pays moins avancés au monde dans le domaine de l’entrepreneuriat selon le rapport 2018 de la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le Développement (CNUCED).

Le Tchad figure en bonne place sur la liste des 47 pays pointés du doigts par ledit rapport.

Le document publié le 20 Novembre 2018,  examine les conditions nécessaires à la création et au développement des entreprises à fort impact dans les PMA, groupe de 47 pays qui comprend la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, certains pays asiatiques et plusieurs États insulaires.

Selon la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement (CNUCED), plusieurs caractéristiques structurelles de l’économie des PMA tendent à y affaiblir l’entreprenariat et la croissance des entreprises.

L’agence onusienne pointe ainsi du doigt le manque de moyens de financement, d’infrastructures et d’institutions, la pauvreté, les obstacles à l’avancement des femmes, le coût élevé de l’immatriculation des sociétés et la présence de risques politiques, économiques et environnementaux élevés.

La CNUCED décèle aussi plusieurs autres obstacles à la création et à la croissance des entreprises. Parmi ces défis,  figure le problème de l’énergie. En effet, dans les PMA, 3 entreprises sur 4 subissent des coupures d’électricité, ce qui occasionne des coûts supplémentaires, en particulier pour les microentreprises et les petites entreprises.

Autre source de préoccupation, l’accès au net.  En 2017, 17,5 % de la population des PMA utilisaient Internet, contre 41,3 % dans les autres pays en développement et 81 % dans les pays développés.

L’Entrepreneuriat pour tirer un meilleur parti du Programme de développement durable à l’horizon 2030

En ce qui concerne la facilité de faire des affaires, 32 des 47 PMA se situent dans le quartile inférieur, ce qui indique un environnement peu favorable aux entreprises. La CNUCED rappelle aussi que 32 PMA ont des lois qui interdisent aux femmes d’exercer certaines professions, au risque de limiter les résultats des entreprises gérées par des femmes.

« Selon le rapport, l’État a un rôle plus actif à jouer dans l’émergence d’entreprises locales dynamiques et porteuses de transformation », a indiqué le Secrétaire général de la CNUCED. M. Mukhisa Kituyi insiste sur les recommandations du rapport, qui incite « les décideurs à accorder une plus grande importance aux avantages de l’entreprenariat, offre une aide précieuse aux pays les moins avancés dans l’action menée pour tirer le meilleur parti de l’application du Programme de développement durable à l’horizon 2030 ».

D’autant que la plupart des sociétés de ces pays sont des microentreprises ou de petites entreprises, et 58 % des entreprises formelles ont 20 employés ou moins. En effet, dans les PMA, nombreux sont ceux qui n’ont d’autre choix que de mener des activités entrepreneuriales de petite échelle et à faible valeur. Il s’agit avant tout de travail indépendant (qui représente 70 % de l’emploi total), de microentreprises et petites entreprises informelles dont les perspectives de survie et de croissance et la propension à innover sont faibles. Les petites entreprises représentent 58 % de l’ensemble des entreprises de ces pays.

« Inciter les décideurs à accorder une plus grande importance aux avantages de l’entreprenariat »

Mukhisa Kituyi, Secrétaire général de la CNUCED

Par ailleurs, le rapport révèle que la grande majorité des entrepreneurs agissent ainsi par nécessité. Dans les PMA, les jeunes entrepreneurs sont en moyenne 1,7 fois plus nombreux à se dire entrepreneurs par choix plutôt que par nécessité, alors qu’ils sont 2,8 fois plus nombreux dans les autres pays en développement.

S’agissant du paysage entrepreneurial, le document montre qu’il y a près de 270 millions de travailleurs indépendants dans les PMA en 2017. Le travail indépendant, qui est généralement considéré comme une forme d’entreprenariat, représente 70 % de l’emploi total dans les PMA, contre 50 % dans les autres pays en développement.

Mais selon la CNUCED, l’économie souterraine (c’est-à-dire les activités économiques dissimulées aux autorités pour des raisons monétaires, réglementaires ou institutionnelles) représente en moyenne 35 % du PIB dans les PMA.

Depuis 1971, Botswana, Cap-Vert, Maldives, Samoa et Guinée équatoriale cinq pays ont été reclassés

Dans ces conditions, l’Agence onusienne appelle les pays à dépasser l’approche consistant à créer un environnement propice aux affaires, à remédier aux défaillances des marchés et à soutenir les petites entreprises.

« Pour favoriser le développement des entreprises qui comptent dans la perspective d’une transformation économique en profondeur, il faut changer de cap », fait remarquer le CNUCED.

« Il ne faut pas négliger le rôle complémentaire essentiel que jouent les grandes entreprises, aux côtés des petites et moyennes entreprises, de manière à élaborer des stratégies propres à promouvoir un entreprenariat à fort impact », a fait observer M. Kituyi.

Car au moins 20 des 47 PMA disposent de politiques industrielles nationales qui articulent, à des degrés divers, entreprenariat et transformation structurelle, mais les pays accordent bien moins d’attention aux déterminants de l’entreprenariat. Pour la CNUCED, il faut prêter une plus grande attention au développement des chaînes d’approvisionnement nationales, sachant que la création de liens entre les PMA et les chaînes de valeur mondiales n’a guère suffi à stimuler le développement des entreprises locales.

A noter que les 47 pays les moins avancés (PMA) comptent plus d’un milliard d’habitants (soit 13 % de la population mondiale), mais ils représentent seulement 1,3 % du produit intérieur brut (PIB) mondial et 1,1 % du commerce mondial. Ces pays peuvent bénéficier d’un traitement préférentiel dans le cadre des accords relatifs au commerce mondial et aux changements climatiques, en raison des désavantages persistants qui en font les pays les plus pauvres du monde.

La liste des PMA est revue tous les trois ans par le Comité des politiques de développement, un groupe d’experts indépendant qui fait rapport au Conseil économique et social de l’ONU. La situation générale de la question du reclassement à l’issue de l’examen de mars 2018 a abouti à cinq cas de reclassement : Angola, Bhoutan, Îles Salomon, Sao Tomé et-Principe et Vanuatu ; la date du reclassement est connue pour deux pays : Vanuatu (décembre 2020) et Angola (février 2021).  Depuis la création de la catégorie des PMA par l’ONU en 1971, cinq pays ont été reclassés. Il s’agit du Botswana en 1994, du Cap-Vert en 2007, des Maldives en 2011, de Samoa en 2014 et de la Guinée équatoriale en juin 2017.

Télécharger le Rapport

TCHAD : LEAD-TCHAD ET LA GESTION DES TERRES DES COMMUNES DANS LES PAYS DU SAHEL

L’association du leadership pour l’environnement et le développement Lead- Tchad a présenté ce 22 Novembre au CEFOD son microprojet issu de la forme action. L’objectif de cet atelier visé est la capitalisation sur l’accompagnement des communes à la mise en œuvre de la gestion durables des terres.
Capitaliser et accompagner les communes dans la mise en œuvre de la gestion durable des terres est la vision de Lead-Tchad. Le projet Front Local Environnemental pour une union verte est un mécanisme mondial qui a été mis en œuvre dans 5 pays du sahel à savoir le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Tchad.
Ledit projet financé par l’Union Européenne sera coordonné par le Cari et les réseaux de la société civile RESAD, RADDO ET DRYNET. Le projet va permettre le déploiement structuré et durable de la gestion des terres dans les territoires des pays du sahel.
Les résultats de cette corporation régionale de ce projet est de réduire les écarts dans les grandes murailles vertes. Ce qui a contribué à initier un module de forme d’action à travers l’organisation de formation des formateurs à l’utilisation du module souligne, Ngabo Ganda chargé de programme de Lead Tchad.
L’impartial est de partager les expériences vécues dans les différentes communes ayant bénéficiées des formes d’actions. Contribuer à la mise à jour des supports est la conception des promoteurs.
Au terme de cette cérémonie de ce 22 novembre 2018 à N’Djamena, deux projets ont été présentés par la commune de Mao et de Tarfe. Lors de ces assises, l’accent est également mis sur les séances des ateliers de capitalisation dans chaque contrée pour valoriser l’ensemble du travail réalisé dans les différentes composantes du projet fleuve.

UNFPA – TCHAD : OUVERTURE DE L’ATELIER PLAN D’ACTION DES COMMUNICATEURS TRADITIONNELS DU TCHAD

Six mois après la conférence régionale sur la « culture, communication et dividende démographique », qui s’est tenue à Conakry en Guinée, le fonds des nations unies pour la population (UNFA) ouvre un atelier dénommé « plan d’action des communicateurs traditionnels du Tchad » ce matin 23 novembre 2018 à l’hôtel la résidence de N’Djamena.

Les sept pays représentés en Mai dernier à Conakry se sont engagés fermement à agir pour la capture de dividende démographique dans leurs pays respectifs et à mettre en œuvre les idées partagées au cours de cette conférence régionale dont cet atelier en est le répondant. Ce plan d’action pour la période de 2018 – 2020 a pour objectifs le changement social et comportemental en vue de réduire la mortalité maternelle, les besoins non satisfaits en planification familiale, les pratiques néfastes, y compris les violences basées sur le genre.

En effet, ces objectifs sont en parfaite cohérence avec les orientations du plan stratégique 2018 – 2021 de l’UNFPA – Tchad, qui, a décidé avec l’appui du ministère du développement touristique, de la culture et de l’artisanat ainsi que les communicateurs traditionnels à initier cet atelier pour donner un plus à ce secteur.

Le représentant adjoint de l’UNFPA, M. Judicaël Elidje, incite les participants à cet atelier ainsi que les communicateurs traditionnels de s’unir pour la cause commune : « vous avez un grand rôle à jouer dans la capture du dividende démographique…. à initier le changement démographique de ce pays, améliorer la santé des populations tchadiennes, investir dans l’éducation des enfants, garçons et filles et favoriser la mise en œuvre des politiques économiques et de bonne gouvernance ».

Après avoir situé le rôle des communicateurs traditionnels, Judicaël a rassuré la disponibilité des moyens à atteindre les obligations pour qu’il y ait : zéro besoins non satisfaits en termes de planification familiale, zéro décès maternels et zéro pratiques néfastes, violences basées sur le genre y compris les mariages d’enfants, les mutilations génitales féminines ou excision et les violences sexistes.

Allaramadji Innocent