TCHAD : PRESENTATION DES FINANCES PUBLIQUES DU TCHAD

Les résultats finaux de l’évaluation du système de gestion ont fait l’objet d’une présentation ce mardi, 13 Novembre dans un l’Hôtel de la place. Il s’agit de présenter ces résultats aux différents acteurs et échanger sur d’améliorer afin la gestion des finances publiques du Tchad pour la promotion du développement durable.  

L’évaluation de la gestion des finances publiquesdu Tchad par une analyse détaillée, systématique et factuel est une méthodologie fondée dans le cadre de la PEFA… C’est un acte volontiers de la PEFA pour rendre les choses transparentes dans la gestion des finances publiques du pays. La présentation méthodologique de la PEFA met en valeur quelques points importants pour l’amélioration des finances publiques du Tchad notamment la contribution à la réalisation des objectifs de développement durable, la fiabilité du budget, la transparence des finances publiques, la gestion des actifs et des passifs, la prévisibilité et le contrôle de l’exécution du budget, etc. Un travail rendu possible grâce à l’apport des partenaires.

Les partenaires internationaux de la PEFA sont entre autres la commission européenne, le fond monétaire international, la banque mondiale, la France, la Norvège, le Suisse et le Royaume-Uni.

Le Directeur Général du Ministère de Finances et du budget, Mahamat Senoussi Zakaria  dans son discours n’a pas caché sa gratitude à l’égard du programme de l’évaluation de la performance de la gestion des finances publiques.

GILLES PETIT DE LA VILLEON VISITE TACHAD.COM

Le 2ème conseiller politique de l’Ambassade de France au Tchad, chargé de relations publiques avec les médias, Gilles DE LA VILLEON a rendu une visite de 1h30mn à la rédaction de Tachad.com, ce mardi 13 novembre 2018.

L’objectif de cette visite est d’échanger avec l’équipe de ce nouvel organe de presse en ligne. Discuter sur les mobiles du projet de lancement, de la motivation de l’équipe, de la recherche d’information et ses sources, de l’accès à l’internet, de la fragilité économique, de la structuration d’entreprise de presse et sa survie mais aussi du nombre des visiteurs sur le site etc.

Parlant du rôle que joue les médias tchadiens, Gilles DE LA VILLEON estime que les conditions pratiques du métier du journalisme n’est pas facile, surtout l’accès à la source d’information. « Les journalistes travaillent dans une condition plus que difficile. Globalement, la profession du journalisme au Tchad est moyennement encadrée avec toutes les difficultés, de déontologie mais aussi en terme de qualité journalistique », fustige-t-il.

Pour l’Administrateur de Tachad.com, Souleymane Mahamat Souleymane, son équipe fait un travail de bénévolat et le chemin le plus long commence par le premier pas. Au fur et à mesure, la consolidation de toute l’équipe et les structures viendront tout seul. « Bien sûr que le problème de l’accès à l’internet et les restrictions sont monnaie courante au Tchad mais nous nous sommes motivés par la volonté de communiquer afin d’apporter notre pierre de contribution en sensibilisant nos concitoyens sur la cohabitation pacifique et la recherche de la paix à travers nos articles », explique-t-il.

Gilles DE LA VILLEON a encouragé l’équipe de Tachad.com à beaucoup faire des investigations, des analyses et des enquêtes pour approfondir les sujets avant de mettre à la disposition des internautes.

DJIMNAYEL NGARLENAN

TCHAD : 190 EMPLOYES DE LA STE LICENCIES, RECLAMENT LEURS DROITS

Après un mois de non travail au sein de sa structure, le personnel de la société tchadienne des eaux a tenu une conférence de presse à la bourse de travail ce matin pour tenir informer les hommes de médias et la communauté nationale sur le licenciement qu’il juge n’avoir pas respecté les normes de licenciement établis par l’Etat tchadien.
Les 190 agents dont 30 délégués de service de la société tchadienne des eaux sont désormais sans activités. Le motif de leur licenciement est basé sur la crise économique que traverse le Tchad. Pourtant ces ouvriers sont des chevronnés d’au moins sept ans de service et savent combien rapporte la caisse de la société. Pour eux, cet acte n’a pas de sens. Comment comprendre que l’on choisisse des nouvelles recrues au détriment des professionnels, a martelé les intrvenants Mariam Adoum, la Déléguée du personnel de la STE.
Pour avoir une satisfaction dans un bref délai les employés ont confié l’affaire à la, justice et espèrent avoir une idée précise sur ce licenciement devant le barreau.
Accompagnant ses camarades à la lutte, le représentant de l’Union de Syndicat du Tchad n’a pas apprécié le comportement de certains employeurs à l’endroit des travailleurs et demande aux personnes compétentes de ladite société de prendre des dispositions en faveur de ces personnes. Il compte bien accompagner jusqu’à ce que lumière soit faite sur cette affaire pour que ces pères et mères de famille puissent entrer dans leurs droits.

TCHAD : OUVERTURE DE LA SEMAINE MONDIALE DE L’ENTREPRENARIAT

Placée sous le thème, « l’entreprenariat pour une transformation socio-économique durable », la semaine mondiale de l’entreprenariat au Tchad a débuté le lundi 12 Novembre 2018 au Palais du 15. C’était en présence du ministre d’Etat, du ministre des mines, du développement industriel commercial de la promotion du secteur privé et la représentante UNFA-Tchad.

Célébrée dans plus de 170 pays de par le monde, cette semaine est pour toute la jeunesse tchadienne un cadre d’échange par excellence et de réseautage en vue de réfléchir et faciliter la transformation durable, de renforcer le climat des affaires au Tchad, avec plusieurs activités prévues, notamment des ateliers et des coachings qui permettront d’approfondir les idées des entrepreneurs et les accompagner dans un cadre de transformation durable. Ces activités visent à l’amélioration d’accès au financement des Startup du point de vue institutionnel et politique. Le président du comité d’organisation, M. Routouang Mohamed Ndonga Christian rappel par ailleurs les efforts des jeunes tchadiens entrepreneurs qui ont pu mettre sur pied ce projet, et ajoute que « la perfection n’est pas de faire quelque chose de grand et beau, mais c’est de faire ce que l’on fait avec grandeur et beauté… nous ne sommes pas l’avenir du pays, mais son présent. Nous ne sommes pas la faiblesse de ce pays, mais sa principale force… nous avons le devoir de demeurer très grand dans nos ambitions et nos projets et de participer au processus de développement de notre cher Tchad»

Pour la représentante de l’UNFA-Tchad, Dr Edwige Adekambi Domingo, la jeunesse tchadienne est un potentiel significatif de la transformation économique, raison pour laquelle le plan de développement national intègre la capture du dividende démographique comme stratégie importante pour pouvoir assurer l’innovation pour le développement et la promotion du secteur privé. « L’entreprenariat se positionne comme une solution de premier ordre pour relever le défis du chômage et pour accroitre le nombre de jeunes à la création de la richesse et à l’augmentation du PIB », dit-elle.

Malgré que les indicateurs économiques placent le Tchad plus bas, le gouvernement exige que cette semaine s’ouvre dans tous les domaines d’activités et invite les experts à outiller amplement les acteurs et futurs entrepreneurs à accéder dans leurs secteurs d’activités respectives.

Ousmane Diarra & Allaramadji Innocent

 

ELLE A LE SYNDROME DU VOL DANS LE SANG

Dimanche 11 novembre 2018. A 18h30, au marché de Dembé, lorsque tout le monde s’active pour regagner sa demeure, une dame d’une quarantaine révolue monte dans un bus. Destination, le quartier Atrone. Le temps que le bus se remplisse, elle demande à deux jeunes gens monter à bord s’ils ont de la monnaie (jetons). Les deux jeunes ont répondu gentiment oui nous avons 400 Fcfa maman. « J’ai 2000 Fcfa et comme le problème de jetons est récurrent à N’Djamena, vous me remettez les 400 Fcfa et je paie l’occasion pour trois personnes. Comme ça j’aurai la monnaie », explique-t-elle d’un air sage. Les deux jeunes s’exécutent et aussitôt elle empoche les jetons de 400 Fcfa.

Le bus quitte Dembé. C’est un auto-stop. Au fur et à mesure, les passagers descendent et d’autres montent selon la destination. Arrivée à mi-chemin de l’église catholique d’Abena, profitant à la foulée de la descente de trois passagers, la bonne dame descend elle aussi et glisse un mot à l’apprenti avant de disparaitre. « Mes deux enfants au fond là vont te régler ».

Le bus continue. Arrivée à la dernière station de bus ou tout le monde doit libérer son siège, les deux jeunes vont descendre pour partir lorsque l’apprenti va les stopper net. « Hé machine wehn ? » (Vous partez où comme ça ?). « Tarkabo sakit da wotir da anakou wa ? » (Vous montez gratuitement là, c’est votre voiture ?), ajoute-t-il en vociférant.

Les deux jeunes gens vont tenter de s’expliquer mais le courant ne va pas passer. Une vive altercation survient au point où le chauffeur et son apprenti ont dégainé les couteaux pour en finir avec ces derniers. Il a fallu l’intervention d’un bon samaritain de passage qui a pris la peine de donner une somme de 1000 Fcfa pour que tout soit rentrer dans l’ordre et que les deux jeunes dupés retrouvent le chemin de leur maison.

DJIMNAYEL NGARLENAN

LES PASTEURS SE RENFORCENT DANS LA PAROLE DE DIEU

Le président de l’Église Évangélique Missionnaire au Tchad (EEMT), pasteur Djasrabé doumrangar en partenariat avec le missionnaire Yang Byoung Moon de l’Israël et le pasteur Kim seung chun de la France ont organisé un séminaire à l’intention des leaders et responsables religieux sous le thème « Connaitre la Bible »,  ce lundi 12 novembre 2018 à L’église évangélique missionnaire au Tchad n°1 de N’Djamena.

Le but de ce séminaire est de renforcer la capacité des pasteurs, les évangélistes, les missionnaires,  les anciens, les jeunes qui  enseignent  la parole de Dieu ou les responsables d’organisation qui sont censés former les gens sur la parole de Dieu. L’année dernière ces pasteurs ont pu travailler sur le livre de l’Exode, cette année ils reviennent sur le nouveau thème du  livre de Josué. A cet effet, le missionnaire Yang Byoung Moon  a résumé et rappelé  le thème de l’année passée sur le livre d’Exode et kim seung chun a continué sur le livre de Josué.

Le pasteur Djasrabé Doumrangar, président de L’église évangélique missionnaire au Tchad n°1 de N’Djamena confie que « Nous avons en charge des fidèles que nous communiquons la parole de vie qui est la parole de Dieu. Il est vrai que nous sommes sortis d’une formation théologique. Toutefois, nous avons besoin de nous recycler » a-t-il confié.

Notons que pour cette journée, l’EEMT1 a invité aussi d’autres églises à prendre part à ce séminaire, bien qu’il existe deux à trois entités qui sont : les évangéliques qui sont dans l’entente des églises et missions évangéliques au Tchad et l’alliance des églises pentecôtes. Celles-ci ont 25 places pour les pasteurs à ce séminaire. Le pasteur Kim seung chun enseignera le livre de Josué pendant trois jours, à partir d’aujourd’hui.

ANNE YANKIM             

CPI : PROCES GBAGBO ET BLE GOUDE

Un tournant décisif pour Laurent Bgagbo pour son acquittement sur la pelouse de la CPI ou la défense et l’accusation tentent de marquer les buts décisifs.
L’ancien Président de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, va demander sa libération de la prison de la CPI, ce lundi 12 novembre 2018. Les audiences devant la Cour pénale internationale (CPI) de l’ancien chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, et de l’ex-leader du Congrès panafricain des jeunes patriotes, Charles Blé Goudé, reprennent ce 12 novembre à La Haye, aux Pays-Bas. La défense va plaider l’acquittement de ses clients et répondre à l’argumentaire du procureur. Début octobre, le Bureau du Procureur a exposé son argumentaire. Son but était de montrer le rôle de l’ancien président Laurent Gbagbo et du responsable politique Charles Blé Goudé dans la gestion de la crise postélectorale. L’accusation doit notamment démontrer qu’il y a eu une planification de manière systématique de l’usage de la violence contre les civils.

Tchad: faute de budget, les législatives prévues en 2015 devront encore attendre

Prévues pour novembre et annoncées par le chef de l’État lui-même, les législatives, qui auraient initialement dû être organisées en 2015, devront encore attendre, faute de budget.

Selon N’Djamena, elles devraient coûter environ 70 milliards de F CFA (106,7 millions d’euros), une somme dont le pays ne dispose pas.

Le gouvernement se prépare tant bien que mal au sein du Cadre national de dialogue politique (CNDP), qui prévoit une réforme du code électoral et la création d’une Commission électorale nationale indépendante.

Revue de presse du 11 novembre 2018-11-10

N’Djamena Bi Hebdo titre à sa une, Le Tchad n’ pas transformé ses recettes pétrolières en une croissance économique durable avant de souligner à son éditorial les crises sécuritaires. La crise sociale est terminée du moins en suspendant deux mois avec la signature, le 26 octobre de  l’accord entre le gouvernement et la plateforme syndicale revendicative. Mais sur le plan sécuritaire c’est aussi la crise à divers endroits.

Rébellion et guerre d’or nous informe espace culture. Au onzième jour de l’opération que même l’armée tchadienne contre les habitants du village de Miski à l’extrême-nord du Tchad, de tirs sporadique et le broum-broum d’hélicoptère  qui ramasse les victimes des mines se fait entendre de temps à autres, mais la situation reste tendues et pourrait d’une minute à l’autre.

L’opinion écrit à sa page deux, au pays du paradoxe. Le 30 octobre 2018 restera une date triste pour les fonctionnaires tchadiens. Car c’est ce jour que l’assemblée nationale à voter le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier la convention internationale sur la protection des droits des travailleurs migrants et les membres de leurs familles.

Il ne faut pas se taire ! s’exclame le pays à sa une. La leçon politique de ce qu’il convient d’appeler « l’affaire N2A » est que nous avons à faire à un régime qui n’aime pas la contradiction, moins encore la dénonciation.

Le quotidien le progrès dans sa publication du 08 novembre nous renseigne sur les conséquences sociales de la suppression d’une institution de la République. Les agents de l’ex-primature réclament leurs. Après six mois la suppression de la primature, par la constitution du 04 mai 2018, conformément aux recommandations du forum national inclusif sur les réformes des institutions de la République. 

Pour l’observateur, le syndrome de 2008 est à craindre. Les tchadiens et notamment les Djamenois, qui ont toujours vivace à l’esprit la dernière percée des rebelles de l’UFDD en pleine capitale avec les terribles conséquences qu’on connait, ne veulent plus voir se répéter un tel scénario.

Un mal ronge le Tchad. Deby limoge les officiers de l’armée nationale. Nous informe le Citoyen. Les tchadiens ont perdu leur conviction par ces temps où les tenants du pouvoir politique sont vachement riches. Les tchadiens résistent difficilement aux multiples tentatives qui s’offrent à leurs yeux. Un tel contexte n’étonne pas quand un haut cadre déclare publiquement que le pouvoir de Deby est d’origine divine. Ajoute le journal

Déversement dans la nature d’eaux d’exploitation pétrolière au Logone oriental : Glencore est accusée d’avoir pollué des rivières, champs à Donia c’est ce que révèle le progrès dans son numéro 4950 du vendredi 09 novembre.

 

 

 

NECROLOGIE : LE TCHAD A PERDU UN GRAND HOMME POLITIQUE, ME BECHIR MADET !

Notaire de formation et l’auteur  de l’ouvrage ‘’Itinéraire du paysans notaire’’, Me Béchir Madet, a rendu l’âme ce 10 novembre en France, suite à un arrêt cardiaque. Il est  en France pour participer à la troisième édition de la rentrée littéraire internationale du Tchad.

 Les tchadiens sont attristés de sa disparition et garderons en lui des très souvenirs pour ses efforts consentis dans l’appareil gouvernemental et administratif.

Né à Kolobo dans la province du Mayo Kébbi-Est. Il est Diplômé de l’Ecole nationale d’administration et de la magistrature (ENAM). L’ancien élève de  l’école de notariat de Nîmes, en France. Il fut greffier en chef des tribunaux de la ville de Bongor et de N’Djamena. Depuis 1998, il a occupé la fonction de notaire et a ouvert un office.   

Béchir Madet fut ministre de la Justice, ministre du Pétrole, et des Mines, questeur du Conseil économique, social et culturel du Tchad.

L’homme est connu de beaucoup des tchadiens pour ses largesses et son engagement politique, grand promoteur de la littérature tchadienne.  Il était de toutes les luttes pour le rayonnement de la culture tchadienne.

Tu es parti mais saches que « le vrai tombeau des morts c’est le cœur des vivants »