GRACTCHAD lance ses activités

Le groupe de réflexion sur l’avenir et la construction du Tchad (GRACTCHAD) a lancé officiellement ses activités avec le thème « La promotion de la citoyenneté et de la paix : Gage d’une émergence réussie », ce samedi 23 mars 2019 au Centre culturel Al-Mouna de N’Djamena.

Le GRACTCHAD est une association créée par un mouvement estudiantin tchadien au Cameroun, courant 2006-2007. Ce dernier avait pour mission de bâtir un citoyen model et une masse critique pour contribuer une fois de retour, au développement du pays.

« Le GRACTCHAD est donc né de la prise de conscience, du rôle et de la place du citoyen dans le processus de développement de notre pays », a expliqué le secrétaire général de GRACTCHAD, Ateib Mahamat Senoussi.

« Le GRACTCHAD est ouvert à tous ceux qui aiment contribuer positivement pour le développement de notre pays. Nous sommes une organisation de la société civile qui a pour ambition d’amener les tchadiens à changer le pays par des actions positives et constructives que nous croyons. Nous sommes des thinks thanks, tchadiens qui veulent servir leur pays par des actions positives aidant nos autorités nationales et locales aux réalisations de leurs politiques publiques. Mais aussi, la société civile à être des acteurs responsable pour contribuer à l’émergence du Tchad », a soutenu le président de GRACTCHAD, Ahmat Haroun Larry.

Des échanges avec questions-réponses, contributions et propositions ont animés ce lancement.

 

Voici comment le dépôt à l’ANATS se termine

Avec un nombre aussi important des candidats au recrutement à l’Agence nationale des titres sécurisés (ANATS), la clôture de ce 22 mars prévue pour 15 heures 30 minutes se termine ainsi : la réception des dossiers s’est faite sur les barbelés, au-dessus du mur.

Politique : Le Député Djribrine Adoum Katir renonce à l’UNDR

Dans une lettre adressée à la représentation nationale au palais de la démocratie de Gassi, ce 22 mars 2019, le député de l’Union nationale pour la démocratie et le renouveau (UNDR) et président de l’UJR/UNDR Djribrine Adoum Katir a démissionné de son parti.

C’est à l’ouverture de la plénière devant les députés que Djribrine Adoum Katir a fait lire sa lettre de démission par le président de l’Assemblée nationale, Haroun Kabadi et perd son titre de député.

Dans sa lettre de démission, le désormais ex-député de l’UNDR a fait mention de son ralliement au Mouvement Patriotique du Salut (MPS), le parti de la majorité présidentielle.

Un revirement brusque

A peine un mois, après le 5ème congrès ordinaire de l’Union des jeunes pour le renouveau/Union nationale pour la démocratie et le renouveau (UJR/UNDR) en février dernier et l’installation des membres qui avait eu lieu le 9 mars 2019, un membre quitte le navire. Aussitôt installé président exécutif de l’UJR/UNDR, Djribrine Adoum Katir rallie le MPS. Un revirement brusque…

 

Tchad : Boko Haram fait 23 morts dans le Lac-Tchad

Une base militaire de l’armée tchadienne a été victime d’une attaque de la secte Boko Haram, dans la nuit de jeudi à vendredi dans la ville de Dangdala dans le Lac-Tchad.

Selon une source citée à l’AFP, « Aux environs d’une heure du matin, des éléments de Boko Haram ont attaqué la position de l’armée tchadienne, tuant 23 militaires »,

Des insurgés islamistes du groupe Boko Haram ont tué au moins 23 soldats tchadiens au cours de la nuit de jeudi à vendredi, a aussi appris l’agence Reuters auprès de deux sources proches des services de sécurité tchadienne.

Les assaillants seraient venus du Niger voisin, a indiqué l’une de ces sources. Il s’agirait, si l’information est officialisée, de l’attaque la plus meurtrière menée en territoire tchadien par les insurgés de Boko Haram.

Les assaillants sont venus du Niger pour attaquer la position tchadienne située sur la rive nord-est du lac Tchad, a précisé cette source à l’AFP.

Il s’agit de l’une des attaques les plus meurtrières pour l’armée tchadienne depuis le début des attaques de Boko Haram

 

Tchad : Nomination à la présidence de la République

Au terme du décret N° 309 du 22 mars 2019, trois personnalités sont nommées à la présidence.

Il s’agit de :

Chef d’Etat major particulier :  le Général de corps d’armée Bichara Issa Djadallah

Conseiller à la défense nationale : le Général de corps d’armée Oki Dagache Yaya Mahamat

Conseiller à la Sécurité : le Général de Division Djiddi Saleh Kedellaye.

 

 

CEMAC : Daniel et Deby font le point sur la libre circulation

En prélude à la 14ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEMAC, qui se tiendra le 24 mars prochain, le président de la commission,  Pr. Daniel Ona Ondo est venu rendre compte des préparatifs de l’organisation ce jeudi 21 mars 2019 au président en exercice Idriss Deby Itno.

C’est au cours d’une audience ce matin avec le Chef d’Etat tchadien Idriss Deby Itno président en exercice de la CEMAC. La président de la Commission de la CEMAC a souligné qu’il a été question de recueillir les points de vue du Président en exercice de la conférence des Chefs d’État de la CEMAC sur le projet d’ordre du jour pour la tenue de la 14ème session ordinaire des Chefs d’Etats de la CEMAC.

L’occasion a été pour le Pr Daniel Ona Ondo de passer en revue la feuille de route du Président en exercice et de faire le point sur la libre circulation des personnes et des biens en zone CEMAC. « Nous avons rendu compte de l’état d’avancement de la feuille de route du Président. Nous lui avons présenté les actions qui sont arrivées à maturité et celles qui sont en cours » a indiqué Daniel Ona Ondo.

Parlant de l’applicabilité des mesures issues du dernier sommet extraordinaire des Chefs d’État de la CEMAC, tenu en octobre 2018, le Président de la Commission a insisté sur le suivi effectif de celles-ci. «Plusieurs décisions issues du sommet extraordinaire des Chefs d’État ont été appliquées. Notamment, celle concernant la BDEAC avec la séparation des fonctions de Président du conseil d’administration et Président de la BDEAC. Cette décision a été actée et notre rôle est d’appliquer les décisions des Chefs d’État », a affirmé-t-il.

 

 

Plus de 2100 faux diplômes identifiés

Dans la cadre de l’audit de diplôme des agents civils de l’Etat, plus de 2100 faux diplômes identifiés selon le rapport final soumis au gouvernement par le cabinet d’audit indépendant.

Le salaire de ces 2100 agents est suspendu à la direction de la solde pour compter du mois de mars sur instruction du comité paritaire de l’assainissement du fichier de la solde mis en place par le gouvernement.

Lire aussi :

Audit de diplôme: Installation du Comité paritaire chargé de l’assainissement du fichier du solde et du suivi de l’audit des diplômes

Des notifications auraient été envoyées aux personnes suspectées de faux et usage de faux et détention de faux diplôme de répondre, se justifier devant le comité et prouver l’authenticité de leurs diplômes.

Dans le cas contraire, ils seront radiés de l’effectif des agents civils de l’Etat.

 

Tchad : L’épave de l’hélicoptère disparu, retrouvée

L’épave de l’hélicoptère Mi-24 de l’armée tchadienne disparu a été retrouvée dans la région du Borkou à quelques kilomètres à l’ouest de la ville de Faya Largeau. Selon le porte parole de l’armée nationale, l’appareil a fait crash à 60 kilomètres de sa destination.

C’est après dix jours que les recherches ont pu aboutir à retrouver cette épave de l’appareil de l’armée tchadienne qui a quitté N’Djamena le mercredi 13 mars 2019 à 10 heures 45 en direction de Faya Largeau.

A la dernière nouvelle, les corps vie des quatre membres d’équipages sont retrouvés. Et les enquêtes se poursuivent pour déterminer les causes du crash.

 

 

 

 

 

 

Le calvaire des personnes sans emplois

Suite à l’appel de candidature pour le recrutement au niveau de l’Agence nationale des titres sécurisés (ANATS), des agents des administrations publiques et privées, les personnes sans emplois pour différents postes aux directions, les candidats souffrent depuis quelques jours du matin au soir.

Vendredi 22 mars, jour de la clôture des dossiers. Il est 12 heures, sous la canicule, une foule immense se dresse comme un serpent, chacun, une ou deux enveloppes en main. Tous, pour le dépôt qui sera clôt à 15 heures 30 minutes.

Certains, sous l’effet de la fatigue laissent entendre « Ce sera possible de déposer aujourd’hui quand même ? ». D’autres, par contre font des va-et-vient pour guetter un parent ou connaissant afin de glisser rapidement leur dossier. « Oui ! Je dis, est-ce que tu me vois ? Je suis avec un ami là et c’est lui qui doit entrer », lance un candidat au téléphone à quelqu’un à l’étage.

D’autres encore, négocient avec quelques billets de banque à l’entrée pour faciliter l’accès au dépôt.

Une situation aussi tenace que difficile à vivre mais quand on cherche de l’emploi, la souffrance l’oblige au pays de Toumaï. Et même pour ceux-là, que les dossiers sont en souffrance dans les tiroirs de la fonction publique et de l’emploi et qui n’espèrent jamais voir le bout du tunnel un jour continuent de faire les pieds de grue en espérant toujours en un lendemain meilleur.

Culture : « Le salaire ne rend pas riche »

C’est le titre d’un essai présenté le jeudi 21 mars par Laring Baou au centre d’études et de formation pour le développement (CEFOD). Un ouvrage de 122 pages écrit en cinq chapitres, trait des thèmes tels que la crise de l’emploi, l’urgence de la prise en charge, les techniques de création de richesses, le contrôle de la monnaie et du salaire à la richesse.

« Le Salaire ne rend pas riche » est un essai porte sur l’analyse économique et aide à une réflexion sur les solutions à la résolution de la crise de l’emploi et la problématique de la création des richesses.

A partir de son expérience personnelle, l’auteur exhorte les salariés tchadiens à fructifier leurs revenus. Pour lui, il faut épargner avant de consommer. L’œuvre propose également un changement de mentalité dans les domaines d’épargne et d’investissement. « Avoir épargné est une bonne chose, mais investir dans un domaine quelconque est meilleur », conseille-t-il.

« Les fonctionnaires qui prennent de crédits et investissent dans la consommation, cela est un chemin de la pauvreté ».

L’auteur les conseille à investir les crédits dans un domaine afin de créer de richesses et garantir un avenir radieux. « Car il faut faire quelque chose pour se prendre en charge, sinon on est livré à la précarité, à la misère et à la manipulation. Les entreprises guerrières se servent des personnes désœuvrées », dit-t-il.

La question du chômage est d’abord sociale avant d’être économique ou politique. C’est pourquoi l’auteur souligne que le but premier de l’économie, c’est produire les biens et services en qualité et en quantité suffisante pour satisfaire les besoins des populations.

Comment se débrouiller en période de crise ? Pourquoi malgré la formation qu’on donne sur l’entrepreneuriat, les gens n’entreprennent pas ?

L’auteur de répondre qu’au Tchad, nous avons besoin de revenir en arrière. Chacun doit chercher à produire ce qu’il consomme. La mentalité qui consiste à vivre avec son argent contraint les adultes  au désœuvrement et les jeunes à l’attentisme. Le problème de l’entrepreneuriat au Tchad est dû à la culture. Alors pour le changer il faut plusieurs générations.

En épiloguant son essai, M. Laring Baou remarque qu’au Tchad, les gens pensent qu’il faut utiliser le salaire pour consommer et s’il en reste on pourrait éventuellement épargner. Pourtant les besoins sont toujours supérieurs aux revenus. Pour lui c’est sur l’essentiel qu’il faut épargner.  Car « Si l’on ne se fait pas violence maintenant, on se la fera plus tard par manque d’argent », conclu-t-il.