Urgent: les manifestants du 25 avril sont confiés à leurs avocats   

Suite à la descente du  procureur de la République, près le Tribunal de Grande Instance de N’Djamena à la coordination de la police judiciaire ce matin 27 avril 2019,  les 13 jeunes arrêtés le 25 avril dernier devant l’assemblée nationale pour la marche contre la pénurie du gaz butane ont été remis à leurs avocats. Une descente qui a permis aux médias et les associations des droits de l’Homme d’accéder à la cour de la coordination.

Toilette publique : Un besoin capital mais très incommodant

Malgré l’aspect peu reluisant de nos toilettes publiques, la fréquentation est trop forte, faute d’alternatives de besoin pressant. C’est le cas des toilettes publiques dans les marchés, bars, alimentations voire certains hôtels de la place.

Ces toilettes publiques traduisent une utilisation inadéquate et un entretien de mauvaise qualité : manque d’entretien, personnel débordé, vandalisme, pénurie d’eau sont autant des facteurs qui contribuent à cela.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’absence de toilettes au domicile de nombreuses familles a un impact important sur la santé et sur le développement. Des toilettes à domicile épargnent à la famille des maladies et du temps perdu tout au long de la journée.
2,5 milliards de personnes dans le monde n’ont toujours pas accès à des toilettes, dont 610 millions en Afrique subsaharienne. La nécessité de l’accès aux latrines est reconnue, estime l’OMS.

Manque de notions d’hygiène

Dans l’imaginaire collectif, les toilettes publiques sont des endroits sales, remplis de germes qui peuvent transmettre des maladies, bien sûr mais de la pensée humaine, la notion d’hygiène relève de toute personne voulant être en bonne santé, se doit de savoir se comporter : papier hygiénique, de l’eau et du savon pour se laver les mains après le besoin.

En sus de cela, c’est les femmes qui sont les plus exposées, parce qu’elles ont fréquemment besoin d’utiliser des toilettes des marchés ou d’un passage public.

Dans les toilettes publiques, la contamination de certaines maladies comme streptocoques, bactérie E. Coli, staphylocoques, hépatite A, bactérie shigelle, grippes saisonnière et des infections mycosiques cutanées sont fréquentes.

Rôles des communes

Face à la demande grandissante du public, les communes doivent construire des toilettes publiques modernes mais payantes pour les usagers afin d’éviter des maladies.

 

 

Les européennes dans le viseur, Emmanuel Macron maintient le cap

Les réponses apportées, jeudi, par Emmanuel Macron après trois mois de grand débat national ont illustré sa volonté de maintenir en l’état ses orientations politiques tout en coupant l’herbe sous le pied de ses principaux adversaires aux européennes.

« Après le grand débat, rien ne sera comme avant », avait promis début avril la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, dans un entretien au Parisien. Force est de constater que le cap tracé par Emmanuel Macron, jeudi 25 avril, ressemble en réalité en tout point, ou presque, à celui qu’il avait fixé il y a deux ans lors de son arrivée à l’Élysée.

« Je pense très profondément que les orientations prises durant ces deux premières années, à bien des égards, ont été justes », a d’ailleurs affirmé le chef de l’État au début de son propos, assurant que « les transformations en cours et les transformations indispensables à faire dans notre pays ne doivent pas être arrêtées ».

Ceux qui espéraient un changement de politique radical pour répondre à l' »injustice fiscale, territoriale et sociale » exprimée, selon Emmanuel Macron, par le mouvement des Gilets jaunes et par les Français à l’occasion du grand débat nationalont sans doute été déçus. Si le président de la République, qui a promis « une nouvelle méthode » et une « nouvelle manière » de gouverner, a reconnu s’être demandé s’il faisait « fausse route », sa réponse fut sans équivoque : « Je crois tout le contraire », a-t-il tranché, estimant au passage que ses réformes commencent à porter leurs fruits.

Jeu d’équilibriste sur l’âge de départ à la retraite

À défaut de rétablir l’impôt sur la fortune (ISF), d’annoncer des mesures fortes pour lutter contre l’évasion fiscale, de mettre en place le référendum d’initiative citoyenne (RIC), de reconnaître le vote blanc, de supprimer la TVA sur les produits de première nécessité, d’annoncer le recrutement de personnels hospitaliers ou d’enseignants pour les écoles, les réponses apportées par le président de la République, jeudi soir, visaient davantage à couvrir des « angles morts » de sa politique, selon ses propres mots.

Les problématiques liées aux territoires oubliés de la République ont ainsi figuré en tête de ses priorités. Emmanuel Macron a d’abord promis « un nouvel acte de décentralisation » pour 2020, sans oublier de souligner l’importance des élus locaux. Il a également tenté de rassurer sur la présence des services publics : aucune fermeture supplémentaire d’école ou d’hôpital n’aura lieu d’ici la fin de son quinquennat et qu’une « profonde réforme de l’administration » sera présentée en mai. Celle-ci visera à déployer « plus de fonctionnaires sur le terrain » tout en supprimant des postes « en administration centrale ». Dans cette optique, le chef de l’État a annoncé la création dans chaque canton, d’ici 2022, de lieux appelés « France Services » dans lesquels seraient regroupés plusieurs services publics.

Les classes moyennes payant l’impôt sur le revenu (IR) étaient également au programme du président. Ce dernier leur a promis une baisse de 5 milliards d’euros de l’IR qui sera financée par la suppression de certaines niches fiscales pour les entreprises, par la baisse de la dépense publique et par des départs retardés à la retraite. Sur ce dernier point, Emmanuel Macron joue les équilibristes : il tient sa promesse électorale de maintenir l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans, mais annonce en même temps qu’il faudra à l’avenir travailler plus longtemps pour bénéficier d’une retraite à taux plein.

Emmanuel Macron reprend les thématiques de la droite

Enfin, après être revenu en décembre sur la hausse de la CSG pour les retraités qui perçoivent moins de 2 000 euros par mois, Emmanuel Macron a promis de réindexer sur l’inflation les retraites inférieures à ce même montant à partir de 2020 et d’étendre la mesure à l’ensemble des retraités à partir de 2021. Le président de la République a également exprimé son souhait qu’aucune pension de retraite ne soit, à terme, inférieure à 1 000 euros par mois pour ceux ayant une carrière complète.

Territoires, impôts des classes moyennes, retraités : tout en répondant aux préoccupations réelles de certaines catégories de Français, Emmanuel Macron parvient par la même occasion à couper l’herbe sous le pied de Laurent Wauquiez (Les Républicains) et de Marine Le Pen (Rassemblement national), dont les critiques à son encontre portent presque systématiquement sur ces trois thèmes.

Et pour se prémunir de ses deux principaux adversaires aux élections européennes du 26 mai, le président est allé encore plus loin : il a plaidé pour un débat annuel au Parlement sur la politique migratoire, évoqué une refonte de l’espace Schengen et mentionné « un islam politique qui veut faire sécession avec notre République ». L’immigration, les frontières et la lutte contre l’islamisme radical ont pourtant été des sujets très peu abordés par les Français lors du grand débat national. Emmanuel Macron vient néanmoins de les installer comme des questions majeures du prochain scrutin européen.

 France 24

Pourquoi la puberté apparaît de plus en plus tôt chez les filles

L’âge du développement des seins a clairement baissé, tout comme celui de l’apparition des premières règles.

En cent ans, l’âge des premières règles est passé de 14 à 12 ans. Un phénomène préoccupant particulièrement observé aux États-Unis, comme le relève un article de la journaliste Virginia Sole-Smith pour Scientific American.

On y découvre l’histoire de Josie, petite fille de 8 ans dont les premières règles et la poitrine sont apparues quand elle avait 7 ans. «Une expérience traumatisante pour elle comme pour moi», confie Magen, la mère de l’enfant.

Car en plus de règles précoces, certaines petites filles développent une poitrine de plus en plus tôt. Selon Frank Biro, chercheur travaillant sur les problèmes liés à la maturation pubertaire au Centre médical de l’hôpital pour enfants de Cincinnati, «nous assistons aujourd’hui à un développement des seins dix-huit mois ou deux ans plus tôt qu’il y a quelques décennies».

L’âge moyen du développement des seins s’établit désormais à 8,8 ans pour les filles afro-américaines, 9,3 ans pour les hispaniques, 9,7 ans pour les caucasiennes et 9,7 ans pour les Américaines d’origine asiatique. «L’âge du développement des seins a clairement baissé, tout comme celui de l’apparition des premières règles. Deux indicateurs préoccupants», commente le chercheur.

La faute aux perturbateurs endocriniens

L’explication la plus probable pour expliquer la survenue plus précoce des règles et du développement de la poitrine est à chercher du côté du poids des petites filles. Depuis une génération, le pourcentage plus élevé de graisse corporelle dans leurs organismes entraîne une activation précoce de la glande pituitaire, qui produit les hormones responsables de la puberté.

«Ce qu’il faut se demander, c’est pourquoi l’IMC a augmenté, s’interroge Frank Biro. La diminution de l’activité physique et une alimentation plus calorique font probablement partie du casse-tête. Mais je pense que les produits chimiques qui perturbent notre système endocrinien, auxquels nous sommes quotidiennement exposés, est un autre élément crucial.»

Des produits comme les phtalates ou le bisphénol A auraient une influence sur la manière dont les cellules et l’organisme régulent le métabolisme des petites filles, ce qui affecte ensuite la production d’œstrogènes.

«Le stress peut aussi modifier votre taux d’œstrogènes», précise Frank Biro, qui recueille actuellement des données montrant que les filles qui commencent tôt leur puberté subissent une plus longue «fenêtre de susceptibilité», c’est-à-dire une période où l’organisme est plus sensible aux perturbateurs endocriniens.

Le corps est alors particulièrement vulnérable aux expositions environnementales, qui peuvent avoir un impact sur la santé ultérieure des jeunes filles. «Nous savons par exemple qu’à chaque année gagnée avant l’apparition des premières règles, vous diminuez le risque de cancer du sein préménopausique et postménopausique de 4% à 8%», souligne Frank Biro.

Slate fr

Santé : « Le Paludisme est la première urgence sanitaire dans notre pays »

A souligné le Ministre de la Santé Publique Aziz Mahamat Saleh lors de la Journée Mondiale de Lutte contre le Paludisme, tenue hier 25 avril au palais du 15 janvier en présence du Ministre d’Etat, Ministre Secrétaire Général de la présidence de la République, Kalzeubé Payimi Deubet représentant le Chef de l’Etat Idriss Deby Itno.

Le paludisme représente une réelle menace pour une partie de l’humanité. En 2017, plus de 219 millions de personnes mortes de cette maladie. L’Afrique qui est le plus exposé concentre à lui seul plus de 92% de cas.

Selon l’OMS dans son Rapport 2018 consacré à ce fléau, « les données concernant la période 2015-2017 ne révèlent aucun progrès significatif vers une diminution du nombre de cas de paludisme dans le monde ». Par ailleurs, cette institution confirme que les deux (2) objectifs essentiels de la Stratégie technique mondiale de lutte contre le paludisme 2016-2030 : réduire les cas et les décès dus au paludisme d’au moins 40 % d’ici à 2020, ne seront pas atteint.

Pour le Ministre d’Etat, Ministre Secrétaire Général de la présidence de la République, Kalzeubé Payimi Deubet affirmant qu’aucune personne ne doit mourir à cause du palu. « Nous affirmons avec force et conviction que personne ne doit aujourd’hui mourir du paludisme du moment où des médicaments efficaces existent et sont gratuitement. J’exhorte les autorités administratives, traditionnelles et religieuses à s’abonner à cette importante tâche de sensibilisation pour le strict de ces différentes mesures dont l’impact doit être mensuellement évolué », lance-t-il.

Les efforts sont louables et convaincants

Au Tchad, en 2018, les formations sanitaires ont enregistré entre trois (3) et quatre (4) décès d’enfants de moins de 5 ans par jour, à cause du paludisme, alors que 12% des femmes enceintes ont perdu la vie suite à cette maladie.

Le Ministre de la Santé Publique Aziz Mahamat Saleh « malgré cela, les efforts dans le domaine de la prise en charge sont louables puisque 95% des cas de paludisme simple suspectés ont fait l’objet d’un test de confirmation biologique. En matière de prévention, nous sommes aussi satisfaits car le nombre de femmes enceintes qui reçoivent les comprimés de médicaments à titre préventif est en hausse, tout comme celui des enfants de 3 à 59 mois qui, durant la période de haute transmission de cette maladie, bénéficient de la chimio-prévention du paludisme saisonnier », a-t-il souligné.

Il a ensuite montré la méthode du Traitement Préventif Intermittent « cette méthode est destinée aux femmes enceintes. Son importance n’est plus à démontrer. Il s’agit de leur remettre gratuitement, à partir du troisième trimestre et mensuellement, trois comprimés devant les protéger contre le paludisme. En 2018, plus de quatre cent mille (400.000) des femmes enceintes en ont bénéficié. Cette stratégie a donné un résultat probant puisque nos formations sanitaires n’ont rapporté que vingt-sept (27) décès de femmes enceintes du au paludisme sur les deux cent dix-sept (217) cas d’hospitalisation à cause du paludisme ».

Le Traitement Préventif Intermittent seul ne suffit pas, il est conseillé de dormir sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide à longue durée d’action. Ces moustiquaires doivent être distribuées aux femmes enceintes qui vont à la Consultation prénatale, et aux enfants de 0 à 11 mois venus à la vaccination.

L’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) lance dans les jours avenir le premier vaccin contre le paludisme au monde. C’est un programme pilote à grande échelle appelé le premier vaccin antipaludique au monde a débuté au MALAWI. Le Vaccin RTSS entraine le système immunitaire pour attaquer le parasite du paludisme qui se transmet par les piqûres des moustiques.

 

Sécurité et santé au travail : Le ministre Ali Mbodou Mbodoumi appelle à prioriser la protection sociale

En prélude de la journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail et de la journée africaine de la prévention des risques professionnels, le ministre de la Fonction publique, du travail et du dialogue social, M. Ali Mbodou Mbodoumi a fait une déclaration dans son cabinet ce matin 26 avril 2019 relative à la commémoration de ces deux  journées qui se célèbrent les 28 et 30 avril de chaque année.

Adressant la parole à tous les travailleurs tchadiens, le ministre Ali Mbodou Mbodoumi souligne que la commémoration de ces journées permet d’éveiller les consciences dans le monde du travail et entretenir les débat pendant le déroulement des activités prévues à cet effet.

Pour la commémoration de la Journée mondiale de sécurité et de la santé au travail, les travailleurs vont réfléchir sur le thème « La sécurité, la santé et l’avenir du travail » et la Journée Africaine de Prévention des Risques Professionnels sera célébrée sous le thème « Construire les bases d’une convention durable en milieu de travail en Afrique ».

Pour le ministre, toutes les entreprises doivent être engagées dans la prévention des risques professionnels. « J’invite, donc les partenaires sociaux à entreprendre des actions fortes pour faire de la protection sociale une réalité en milieu de travail », ajoute-t-il.

En appelant à prioriser le respect des textes législatifs et réglementaires en matière de sécurité et de santé au travail, M. Ali Mbodou souhaite   que l’attention particulière soit accordé sur les accidents de travail même les secteurs informels où les accidents de travail sont légion sans aucune protection sociale. « J’émets le vœu que nous nous engageons tous et résolument pour faire de nos milieux de travail un environnement sûr et sain », souhait-il.

Il faut noter dans son dernier rapport 2018-2019, intitulé « La sécurité en chiffre  le Bureau  International de Travail (BIT)  a déclaré que 2,2 millions de travailleurs dans le monde meurent tous les ans dans le cadre de leur travail, soit 250 personnes meurent par jour. Mais au Tchad, selon la caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) en 2018 plus de 467 cas de déclaration d’accident de travail ont été enregistrés.

 

Le 10ème  vendredi de mobilisation contre « le système » Bouteflika

Ils (algériens) ont emboité les pas des français (gilets jaunes pour créer le mot vendredreur et vendredreuse depuis la chute d’Abdelaziz Bouteflika.

Le soulèvement qui bouter le président Bouteflika d’Algérie est à son 10ème vendredi. Les Algériens n’entendent pas baisser la garde en ce 26 avril malgré les limogeages, les convocations judiciaires et poursuites annoncées contre des caciques du régime et le placement en détention provisoire de riches hommes d’affaires.

« Pas de demi-révolution », titre en une l’édition week-end du quotidien El Watan, appelant à continuer à manifester jusqu’au départ du « système » dans son entier, tandis que des appels similaires continuent d’être relayés sur les réseaux sociaux.

Pour ceux qui se font désormais appeler les « vendredeurs » et les vendredeuses », leurs revendications n’ont toujours pas été satisfaites. Ils exigent le départ de l’ensemble des figures de l’appareil hérité d’Abdelaziz Bouteflika. Or, Abdelkader Bensalah, qui a longtemps accompagné l’ancien chef d’État, est toujours président par intérim, et Noureddine Bedoui, toujours Premier ministre d’un « gouvernement de la honte », comme le nomment les manifestants.

 

 

 

 

 

Santé : « Zéro Palu ! Je m’engage »

C’est le thème de la 12ème édition de la Journée Mondiale de Lutte contre le Paludisme organisée par le ministère de la santé publique ce jeudi 25 avril au palais du 15 janvier.

La journée mondiale de lutte contre le paludisme est stimulé la détermination des acteurs engagés dans la lutte contre ce fléau dont notamment les leaders d’opinions, les organisateurs de la société civile, la communauté des scientifiques, les milieux académiques, les responsables municipaux, les autorités traditionnelles et religieux.

Le thème choisi « Zéro Palu ! Je m’engage » est en fait d’un engagement personnel, individuel avant tout et collectif ensuite. Il vise également à redynamiser le mouvement général vers un monde sans paludisme.

Au Tchad en 2017, seules 13 régions sur 23 éligibles ont bénéficié de campagnes de distribution de masse de moustiquaires sur financement du Fonds mondial. Alors l’OMS plaide pour que toutes les régions puissent bénéficiers de la distribution de moustiquaire.

Selon l’Enquête Nationale sur les indicateurs du paludisme au Tchad de 2017, 54.9% des femmes enceintes ont dormi sous moustiquaires imprégnées d’insecticides la nuit ayant procédé l’enquête. Selon la même enquête seule 52% des enfants de moins de 5 ans de tous les ménages dormaient effectivement sous une moustiquaire imprégnée.

Pour le représentant de l’OMS au Tchad, Dr Jean-Bosco Ndihokubwayo « dans le monde, le nombre de décès enregistrés chez les enfants de moins de 5 ans est passé de 440 000 en 2010 à 285 000 en 2016 (plus de 90% de décès surviennent en Afrique au sud du Sahara). Toutes fois, le paludisme demeure toujours un facteur majeur de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans et un enfant en meurt toutes les deux minutes au monde », a-t-il souligné.

Pour avoir un impact, il est essentiel de couvrir toute la population Tchadienne dans son ensemble, à travers des campagnes de distribution de masse couvrant toutes les régions à risque tous les 3 ans, à travers une distribution systématique à toutes les femmes enceintes et aux enfants de moins de 5 ans fréquentant les services de santé dès le premier contact et que cette population cible dorme effectivement sous moustiquaire.

Vladimir Poutine et Kim Jong-un main dans la main pour la première fois

Le président nord-coréen Kim Jong-un et son homologue russe se sont donc retrouvés pour leur premier sommet ce jeudi 25 avril 2019 au port de Vladivostok afin de renforcer des « liens historiques » alors que la question du nucléaire est dans l’impasse avec Washington.  C’est dans le cadre d’un sommet sur l’île Rousski.

 Ils ont échangé une poignée de main chaleureuse. Ce jeudi, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un et  Vladimir Poutine se sont rencontrés pour la première fois. Kim Jong-un a déclaré vouloir développer les liens « historiques » entre les deux pays, alliés proches pendant la Guerre froide, en une relation « plus stable et solide ».

« Je pense que cette rencontre sera très utile pour développer les liens historiques entre les deux pays, qui ont une longue amitié, en une relation plus stable et plus solide », a déclaré Kim Jong-un, ajoutant s’attendre à « un dialogue significatif » à propos de la situation sur la péninsule coréenne, et félicitant le président russe de « construire une Russie forte ».

Moscou et Pyongyang ont « beaucoup à faire » pour développer leurs relations économiques, a déclaré de son côté Vladimir Poutine. Le président russe a également déclaré vouloir « soutenir les tendances positives » sur la péninsule coréenne.

Un important dispositif de sécurité a été déployé. Aucun communiqué commun, ni signature d’accords ne sont prévus à l’issue du sommet. Le dirigeant russe, Vladimir Poutine, avait, il y a près de vingt ans, déjà rencontré le père de Kim Jong-Un. 

Ce sommet doit permettre à la Corée du Nord de renforcer ses liens historiques avec Moscou. Durant la séquence protocolaire devant la presse, Kim Jong-un a dit s’attendre à « un dialogue significatif » avec Vladimir Poutine. 

Le chef de l’Etat russe souhaite que cette rencontre aide à développer les relations bilatérales afin de trouver des « solutions » diplomatiques à la situation en Corée du Nord. 

« Je suis sûr que votre visite aujourd’hui en Russie nous aidera à mieux comprendre par quels moyens nous pouvons résoudre la situation sur la péninsule coréenne, et ce que la Russie peut faire pour soutenir les tendances positives qui ont lieu actuellement. Sur le plan bilatéral, nous avons beaucoup à faire pour développer nos relations économiques« .

Ce rapprochement entre Pyongyang et la Russie pourrait irriter le président américain Donald Trump. Kim Jong-un cherche des soutiens dans le cadre de son bras de fer avec Washington.  

Moscou souhaite établir un dialogue avec Pyongyang en suivant une feuille de route définie par la Chine et la Russie. Les autorités russes ont déjà demandé la levée des sanctions internationales, tandis que les États-Unis accusent la Russie d’aider Pyongyang à les contourner.

 

Lutte contre le chômage : L’ONAPE et Radisson Blu pour un partenariat d’insertion des diplômés sans expériences

L’office national pour la promotion de l’emploi (ONAPE) et l’hôtel Radisson Blu ont signé une convention de partenariat pour l’insertion des stagiaires ce jeudi 25 avril 2019. C’est dans le cadre du programme d’appui aux diplômés sans expériences (PADE).

Au total 20 stagiaires des différentes catégories ont été insérés pour une période de stage pratique et professionnel de trois mois. Une convention qui vise à promouvoir l’emploi à travers les stages pré emploi. « Nous n’hésiterons pas à faire  appel à ces ressources qualifiées chaque fois que le besoin se fera sentir », souligne le directeur général de l’hôtel Radisson Blu, M. Jean Luc Baguidi

Cette politique de l’ONAPE à pour but de doter des jeunes sans expériences issus des différentes formations professionnelles et universitaire afin de les amener à une insertion socioprofessionnelle. Selon le directeur de l’ONAPE, le PADE entend réinsérer 1000 jeunes diplômées sans expérience au cours de l’année 2019 à travers des stages pratiques. « La signature de cette convention témoigne la politique de l’ONAPE et l’Hôtel Radisson Blu à participer activement à la lutte contre le chômage des jeunes et permettra de renforcer les capacités et expériences des diplômés nouvellement sortis du système éducatif professionnel et universitaire afin de répondre aux critères de l’offre d’emploi dont l’expérience est de rigueur », indique le directeur de l’ONAPE, M. Fayçal Hissein Hassan.

Le programme d’appui aux diplômés sans expériences (PADE) est mis en place depuis 2012 et a pour vocation de donner les opportunités de stage pratique aux jeunes diplômés. La signature des conventions avec les différentes institutions de place est une politique innovante de l’ONAPE dans la politique de création d’emploi.