Dans le cadre du renforcement des capacités des acteurs de l’éducation, le programme IFADEM (Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres) a lancé ce lundi à l’École Normale des Instituteurs de Base (ENIB) de Mongo un atelier de formation destiné aux directeurs et directrices d’écoles du département du Guéra.

Présidée par l’inspecteur de l’Éducation et de la Promotion Civique du Guéra, Moussa Hassan Adiker, cette session vise à renforcer les compétences pédagogiques et managériales des responsables éducatifs. Les participants viennent des départements du Guéra, de Baro et de Niergui.

Dans son mot d’ouverture, le Directeur administratif de l’ENIB, Abakar Hassan Abakar, a souligné l’importance de l’engagement des participants et les a invités à une participation active tout au long des différents modules de formation.

De leur côté, les cheffes de mission, dont Nadji Samdougou, ont exprimé leur satisfaction face à l’enthousiasme des participants et ont encouragé l’assiduité durant l’atelier.

L’inspecteur départemental, Moussa Hassan Adiker, a salué les efforts conjoints d’IFADEM, de l’OIF, de l’AUF et de leurs partenaires techniques, rappelant la nécessité de capitaliser les acquis de cette formation pour améliorer l’encadrement pédagogique et la qualité de l’enseignement de base dans la province.

L’atelier, qui s’étendra sur cinq jours, permettra aux participants d’échanger sur les méthodes d’accompagnement pédagogique, la gestion des établissements et l’intégration des ressources numériques dans l’apprentissage.

Après vérification auprès de plusieurs sources concordantes à Sarh, aucun élément ne permet de confirmer les accusations selon lesquelles le commandant de la Garde Nationale et Nomade du Tchad (GNNT), le général Hissein Maïdé Kebir, aurait tiré sur son garde du corps.

Nos investigations indiquent qu’aucun rapport officiel ni témoignage direct ne vient étayer ces rumeurs relayées sur les réseaux sociaux. Des sources proches du dossier parlent plutôt d’une fausse information orchestrée pour nuire à la réputation du général, réputé pour sa discipline et son engagement au service de l’État.

Des responsables locaux de la sécurité ont également précisé qu’aucun incident de tir n’a été signalé dans la garnison concernée. L’affaire semble provenir d’une mauvaise interprétation d’un différend mineur entre agents, rapidement résolu sans conséquence.

En l’absence de toute preuve ou plainte formelle, les accusations apparaissent infondées. Le général Hissein Maïdé Kebir continue d’assurer ses fonctions à la tête du commandement de la GNNT à Sarh, dans le respect des valeurs républicaines et de la hiérarchie militaire.

La ville de Massaguet a vibré ce samedi au rythme de la culture et de la convivialité à l’occasion du 23ᵉ anniversaire du Groupe Dago-Yacouba pour la Culture, le Social et le Sport.

Placée sous le thème « Ensemble, glorifions et honorons la culture tchadienne », la célébration a rassemblé un large public autour d’activités culturelles, sportives et artisanales, témoignant de la richesse du patrimoine tchadien.

La cérémonie officielle a été présidée par Madame Khadija Khamis Daga, Sous-préfète de Massaguet, en présence du Maire de la ville, des autorités civiles et militaires, ainsi que du Coordinateur du groupe, Mahamat Issa Dahalop.

Danses traditionnelles, chants folkloriques, expositions d’artisanat et compétitions sportives ont rythmé cette journée de fête placée sous le signe de l’unité et du partage.

À travers cette célébration, le Groupe Dago-Yacouba a réaffirmé son engagement à promouvoir la culture, la cohésion sociale et le sport, considérés comme des leviers essentiels du développement communautaire.

Après 23 ans d’action et de dévouement, le groupe entend poursuivre sa mission de valorisation de la culture tchadienne avec encore plus d’énergie et d

Le parti Les Transformateurs a tenu, ce samedi, une conférence de presse animée par sa présidente par intérim, Claudia Hoinaty, consacrée à la situation sécuritaire et à l’état de santé de son leader, Dr Succès Masra, détenu depuis cinq mois.

Dans sa déclaration, Mme Hoinaty a tenu à informer le peuple tchadien et la communauté internationale sur les conditions de détention du Dr Masra. Elle a exprimé de profondes inquiétudes quant à la dégradation de son état de santé, estimant qu’il nécessite une évacuation sanitaire urgente.

La présidente par intérim a également lancé un appel solennel au Président de la République, le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, afin qu’il s’implique personnellement pour la libération du Dr Succès Masra ainsi que de tous les prisonniers politiques détenus arbitrairement.

« Il est temps de réconcilier les Tchadiens », a-t-elle déclaré.

Par ailleurs, Mme Hoinaty a dénoncé le non-remboursement des frais de campagne électorale engagés par son parti lors du scrutin présidentiel ayant porté le Maréchal Déby à la magistrature suprême, soulignant que cette revendication constitue un droit légitime.

— Par Djonyabo Yefta et Abdelmoumine Issa

L’Agence d’Administration des Zones Économiques Spéciales (AAZES) a présenté une nouvelle stratégie pour attirer les investisseurs et encourager l’industrialisation du Tchad. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Plan National de Développement « Tchad Connexion 2030 ».

Lors d’une conférence de presse à N’Djamena, la Directrice générale, Mme Kaye Marie Rolande, a expliqué que l’agence offre plusieurs avantages aux entreprises : dix ans d’exonération fiscale, sécurité juridique pendant quinze ans, liberté de rapatrier les bénéfices et aide à la formation du personnel local.

Deux zones économiques pilotes sont déjà en place :

ZILOG, dans le Logone, spécialisée dans l’agro-industrie ;

ZISARH, dans le Moyen-Chari, dédiée à l’industrie et aux services.

Ces zones visent à créer des emplois, renforcer les compétences locales et stimuler la croissance économique.

L’AAZES prévoit d’ouvrir d’autres zones d’ici 2030, tout en mettant l’accent sur l’emploi des jeunes et des femmes.

« Les Zones Économiques Spéciales du Tchad sont prêtes et ouvertes aux investisseurs », a déclaré Mme Kaye Marie Rolande.

À quelques jours de l’élection du Conseil National de la Jeunesse du Tchad (CNJT), prévue les 28 et 29 octobre, trois candidats à la présidence ont dénoncé, ce vendredi, des « irrégularités graves » qui compromettent, selon eux, la transparence du scrutin.

Lors d’un point de presse à N’Djamena, ils ont critiqué la publication tardive de l’appel à candidature, le choix d’un scrutin par liste, ainsi que la délocalisation non conforme du Congrès à Abéché.

À travers leur porte-parole, M. Bonheur Mortordé, ils ont exprimé leur inquiétude face à une « volonté manifeste d’imposer un processus biaisé » et averti que, sans consensus, un Congrès inclusif pourrait être organisé à N’Djamena pour restaurer la légitimité du CNJT.

Le groupe a également appelé les autorités et les organisations de jeunesse à garantir le respect des textes et à préserver la crédibilité de cette institution, jugée essentielle pour la jeunesse tchadienne.

La Coordination des partis politiques « Les Souverainistes » a réagi, à travers un communiqué rendu public ce jeudi, à la décision du Groupe de Concertation des Acteurs Politiques (GCAP) de suspendre ses activités politiques.

Dans ce texte, la coordination dit avoir appris « avec stupéfaction » la position du GCAP, qu’elle qualifie de non-événement ne remettant nullement en cause le processus démocratique engagé sous la conduite du Maréchal du Tchad, Mahamat Idriss Déby Itno.

Liberté politique reconnue

Les Souverainistes rappellent que le GCAP, à l’instar de tout regroupement politique, est libre de ses opinions et de ses choix.
Cette liberté d’expression et d’organisation, estiment-ils, est garantie par la Constitution et les lois de la République.
Leur communiqué souligne que « la décision du GCAP de se retirer temporairement de la scène politique relève de sa seule responsabilité », tout en illustrant paradoxalement la réalité de la liberté politique qu’il prétend voir menacée.

Représentativité contestée

Sur la question de la représentativité, la coordination affirme que le GCAP « ne regroupe qu’une minorité de partis », souvent issus de la période de transition démocratique.
Elle soutient que la diversité politique tchadienne actuelle résulte d’un engagement collectif en faveur du pluralisme, et non d’une quelconque répression.
Les Souverainistes estiment dès lors que le GCAP ne saurait parler au nom de l’ensemble du peuple tchadien.

Bilan d’action mis en cause

Enfin, le communiqué critique l’absence d’activités concrètes du GCAP depuis sa création.
Les Souverainistes pointent « l’absence de siège permanent, d’enracinement local ou de base militante réelle » et déplorent qu’aucun programme politique cohérent n’ait encore été proposé.

Pour conclure, la coordination des partis politiques « Les Souverainistes » réaffirme son engagement à poursuivre le processus démocratique et à œuvrer, aux côtés du gouvernement, pour la consolidation de la paix et de la stabilité au Tchad.

Ce qui devait être une simple Assemblée Générale Élective de la Fédération Tchadienne de Karaté et Disciplines Assimilées (FTKDA) s’est transformé en une scène de désordre ce samedi 18 octobre 2025, à N’Djaména.

La rencontre a débuté dans une ambiance sereine, sous la présidence du Directeur du sport de haut niveau, M. Ahmed Younouss. Après la cérémonie d’ouverture, le président sortant a présenté son rapport moral et le trésorier son bilan financier. Les deux documents ont été adoptés, avec quelques ajustements à apporter.

Mais au moment d’aborder le point relatif à l’élection du nouveau bureau, des tensions ont éclaté. Le présidium a constaté la présence de personnes non membres de l’Assemblée Générale, contrairement aux textes qui réservent le droit de participation aux seuls délégués des ligues. Malgré les injonctions répétées du président du présidium, plusieurs individus ont refusé de quitter la salle, tandis que d’autres s’y sont introduits de force, créant un climat de confusion totale.

Face à cette situation incontrôlable, le représentant du ministère de la Jeunesse et des Sports, après plusieurs tentatives de conciliation, a décidé de suspendre la séance et de renvoyer l’assemblée à une date ultérieure.

Cependant, à la sortie du présidium et du bureau exécutif sortant, un groupe d’individus suspendus par la fédération aurait organisé une assemblée parallèle. À cette occasion, le Sénateur Me Madi Kassouré se serait autoproclamé président, alors qu’il est toujours sous sanction disciplinaire.

Ce simulacre d’assemblée, dénoncé par plusieurs acteurs du milieu sportif, suscite de nombreuses interrogations sur le respect des règles et la gouvernance au sein des fédérations nationales. Des observateurs appellent le ministère de tutelle à intervenir pour préserver l’éthique sportive et éviter la répétition de tels incidents.

Le karaté tchadien, rappelons-le, figure parmi les disciplines les plus performantes du pays, avec plus de 70 médailles remportées lors du dernier championnat de la Zone. Les entraîneurs et arbitres tchadiens y ont également été distingués pour leur professionnalisme.

Aujourd’hui, c’est l’image même de cette discipline, symbole de respect et de maîtrise de soi, qui se trouve fragilisée.
Une question reste donc sur toutes les lèvres : où sont passées les valeurs fondamentales du karaté ?

Affaire à suivre.

Le parti Les Transformateurs tire la sonnette d’alarme sur l’état de santé de son président, Dr Succès Masra, détenu depuis plusieurs semaines. Dans un communiqué signé par le Secrétaire général, Dr Tog-Yerim Nagornagar, le parti fait savoir que la condition physique de son leader s’est sérieusement détériorée, nécessitant une prise en charge médicale non disponible sur le territoire national.

Le communiqué précise qu’une demande d’évacuation sanitaire a été soumise par le médecin traitant, à travers le collectif des avocats, auprès des autorités compétentes. Cette requête vise à obtenir une liberté provisoire pour raisons médicales. À ce jour, la réponse officielle se fait toujours attendre.

Les Transformateurs annoncent par ailleurs la tenue d’un point de presse dans les prochains jours. Celui-ci portera sur la situation sanitaire et sécuritaire du président Masra, la procédure judiciaire en cours devant la Cour suprême, ainsi que sur d’autres questions d’intérêt national.

Le parti conclut son message en rappelant sa devise : « Freedom Is Not Free » — la liberté n’a pas de prix.

Le Président national de l’Union des Démocrates pour le Développement et le Progrès (UDP), Pr Max Kemkoye, a procédé, par décision N°005/PN/BEN/2025, à la nomination de M. Sadam Madiri Kawadi au poste de Secrétaire national adjoint à la Communication, chargé des Relations publiques et de la Communication numérique.

Cette nomination s’inscrit dans le cadre de la volonté du parti de renforcer son dispositif communicationnel et de moderniser sa stratégie politique à l’ère du numérique.

Dans un message publié à la suite de sa nomination, M. Sadam Madiri Kawadi a remercié le Président national pour la confiance placée en lui et a réaffirmé son engagement à œuvrer pour la promotion des idéaux de l’UDP.

« Incha’Allah, je serai à la hauteur de cette mission, fidèle à nos valeurs de liberté, d’égalité et de solidarité », a-t-il déclaré.

Avec cette nouvelle désignation, l’UDP poursuit sa dynamique de rajeunissement et de modernisation, plaçant la communication au centre de son action pour une meilleure proximité avec les citoyens.