Il existe un médicament miracle pour la schizophrénie

Mais presque personne n’y recourt.

Nicholas était enfant quand il a commencé à entendre des sons. D’échos carillonnants en chuchotements, ils sont passés à des exclamations hurlantes, une cacophonie au creux de son crâne. À 18 ans, il a sa première crise psychotique, d’une violence telle que le diagnostic tombe aussitôt : Nicholas est schizophrène.

Une douzaine de médecins et une liste interminable d’antipsychotiques plus tard, il trouve enfin ce qui lui permettra de suivre des cours à l’université et de poursuivre une vie un peu plus normale : la clozapine.

Clozapine n’est ni le nom d’un rite païen ou de quelque mystère divin. C’est un médicament antipsychotique atypique, très rarement utilisé. Mais vu ses effets, il a bien quelque chose de miraculeux.

«C’était comme si quelqu’un avait effacé l’ardoise. On est à nouveau nous-mêmes», témoigne un patient sous clozapine auprès de Vice. «J’ai vu des gens entrer et sortir d’hôpitaux dix fois. Mais après [un traitement à la clozapine], ne plus jamais être hospitalisé ensuite, raconte un psychiatre du Johns Hopkins Bayview Medical Center. J’ai vu des miracles survenir avec la clozapine.»

Des préjugés de génération en génération

Au regard de ces témoignages, la première question qu’on peut poser est la suivante : pourquoi n’est-elle pas plus utilisée ?

En premier lieu, il faut rappeler ses effets secondaires. Chez certaines personnes, elle peut être à l’origine d’une agranulocytose, c’est-à-dire une disparition rapide des globules blancs, les principaux garants de la sécurité de notre système immunitaire.

Toutefois, il n’y a qu’1% de risque que cela survienne, rappelle Deanna Kelly, directrice d’un programme de recherche sur les traitements psychotiques dans le Maryland. Risque qui peut être largement contrôlé par des prises de sang régulières. «Pas de sang, pas de médicament, c’est le mot d’ordre», raconte Deanna Kelly.

Après la mort de huit patients (es) en 1975, le traitement a été abandonné, avant d’être de retour dix ans plus tard sous des conditions extrêmement réglementées.

Une prise de sang par semaine pendant les six premiers mois, une toutes les deux semaines pendant un an, puis une par mois à vie, le tout rentré dans une rigoureuse base de donnée, c’est ce qu’exige la FDA aux États-Unis.

Cette rigueur rend le traitement astreignant pour les personnes qui le suivent comme pour celles qui le prescrivent. «Il faut s’assurer qu’elles aillent au labo, avoir un œil sur les résultats, les rentrer dans la base de données…», décrit un autre psychiatre du Johns Hopkins Bayview Medical Center.

C’est pourquoi la clozapine n’est prescrite qu’en cas de schizophrénie résistante à au moins deux traitements typiques… ce qui concerne tout de même 30% des schizophrènes aux États-Unis, alors qu’elle n’est utilisée que dans 4% des cas.

Pour Gopal Vyas, pyschiatre dans le Maryland également, le fossé entre usage potentiel et usage actuel s’explique par la transmission de préjugés sur le danger présumé du médicament et son suivi chronophage de génération en génération de psychiatres. Préjugés qu’il s’agirait d’interroger dans une science aussi rationnelle que la médecine.

Slate fr

Un homme recherché pour pédophilie se cachait sous terre depuis trois ans

Il avait pris plusieurs mois à creuser un abri pour se cacher.

Cela faisait trois ans que la police du Wisconsin était à la recherche de Jeremiah Button. Accusé d’agression sexuelle sur mineur, d’inceste et de détention de pédo-pornographie, il s’était évanoui dans la nature en février 2016, deux semaines avant son procès.

Deux ans après sa disparition, lors d’une partie de chasse, Thomas Nelson parcourt un sentier proche du petit village forestier de Ringle. Non loin du sentier, sous un épais buisson, il remarque par hasard une porte en bois à flanc de colline, qui donne visiblement sous la terre.

Le chasseur poursuit son chemin mais le souvenir de cette porte perdue dans la forêt le taraude. Plusieurs mois plus tard, il retourne sur ses pas pour en avoir le cœur net. Il entrouvre la porte et aperçoit des conserves. Il passe donc la porte et tombe sur un homme endormi au milieu de piles de bric-à-brac.

Quelques heures plus tard, alors que la police est arrivée sur les lieux, l’homme endormi admet qu’il est Jeremiah Button, le présumé pédophile en cavale depuis trois ans. Libéré sous caution en 2016 en attendant son procès, il explique avoir mis à profit ses 18 mois de liberté pour construire son bunker secret.

Panneaux solaires et décharge publique

D’après Button, son bunker était à cet endroit afin d’éviter les zones trop peuplées mais suffisamment proche d’une décharge, où il pouvait aller se ravitailler. D’après Jeff Stefonek, un lieutenant de la police locale, Button avait disposé des panneaux solaires au sommet de son abri, afin d’alimenter des batteries de voitures, elle-même reliées à une télévision et des lampes LED.

«Il ne faisait pas que survivre, il faisait prospérer son refuge grâce à tout ce qu’il trouvait», explique Stefonek à WSAW TV. À l’origine moitié moins grand, Button creusait ses murs au fur et à mesure qu’il ramenait des objets de la décharge : ordinateur, radio, etc.

Ses seules interactions humaines durant toutes ces années se résumaient à se faire passer pour un promeneur lors de ses occasionnelles rencontres sur le chemin de la décharge. Button est désormais enfermé avec une caution de 100.000 dollars et sera jugé pour pédophilie mi-septembre.

Slate fr

L’ancien directeur général de la FAO Jacques Diouf est décédé

Homme politique et diplomate sénégalais, Jacques Diouf fut directeur général de l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) de 1994 à fin 2011.

 Il est décédé à l’âge de 81 ans a annoncé le président sénégalais Macky Sall. « Le sénégal vient de perdre un de ses plus valeureux fils avec le décès de notre compatriote Jacques Diouf. Il a été pour moi un collaborateur efficace au début de mon premier mandat », a déclaré sur Twitter le chef de l’Etat sénégalais en présentant ses condoléances.

Il est mort en France des suites d’une longue maladie.

TECHNOTCHAD: Une maison de formations innovantes en trois langues: Français, Arabe et Anglais

Dans un monde d’aujourd’hui, au cœur du numérique, TechnoTchad offre des formations de qualités, compétentes et expérimentées avec des perspectives sûres de développement. Ces offres reposent essentiellement sur la qualité de ses structures de formations et formateurs aux solutions concrètes.

A propos de TechnoTchad

TechnoTchad est une entreprise privée, spécialisée dans la conception de sites Web, sécurité & maintenance informatique, formation, Réseaux.

L’entreprise TechnoTchad (i.e Technologies du Tchad) est née en Inde en 2014.

Elle est dirigée par une équipe des jeunes talents, dynamiques et expérimentés qui ont fini leurs études supérieures en Inde.

Offre de formations

  • Initiation en Informatique (pour les débutants et Niveau Supérieur) : Word, Excel, Powerpoint, Access, Outlook, Publisher. – Tous les niveaux
  • Cours d’Anglais (Tous les Niveaux)
  • Programmation : C, C++, Java, VB6, C#, Shell Scripting (Lunix)  
  • Réseaux : CCNA, CCNP,
  • Base de données : Oracle, SQL, MySQL, PL/SQL
  • Développement des sites web : HTML, CSS, JavaScript, WordPress, Joomla, PhP
  • Sécurité : Camera CCTV, contrôle d’accès, PBX, alarme de fibre.

        Photos d’offre de formations (Dépliant)

Prestation de services de TechnoTchad

  • Formation en Informatique
  • Conception des sites web
  • Création des applications mobiles et desktop
  • Réseaux
  • Création et maintien de base de données
  • Maintenance et sécurité
  • Fourniture de matériaux informatiques
  • Installations des Cameras CCTV, contrôle d’accès, PBX, alarme de fibre etc.

Biographie

Hassan Ismail Nassour et Sougour Hassan Ahmat sont des jeunes entrepreneurs tchadiens qui ont fini des études supérieures en Inde. Ils ont leurs Master en Informatique à l’Université de Bangalore en Inde.

« Durant nos études, nous avons constaté que les indiens sont très avancés en informatique et nous nous sommes posés la question : Pourquoi pas ouvrir un centre de formation en informatique au pays pour qu’on puisse aider nos frères et sœurs tchadiens ? Depuis lors, nous nous rencontrons chaque weekend pour noter les idées et aussi voir comment mettre en place cette société ».

« Dès notre retour au pays en 2016, nous avons obtenu les papiers administratifs. Depuis, nous encadrons beaucoup des gens en initiation en informatique, en langages des programmations, en réseaux, maintenance, conception des sites web, en anglais etc. »

Photos de notre local

Salles Informatiques

Remise des certifications à la fin de la formation

Pour plus d’infos contactez-nous au :

Mobile : 65240000 / 65330303 / 95033430

Adresse : Situé au Quartier Amriguébé au croisement de l’Avenue Djibrine Khairallah et Avenue Oumar Bongo à 200m de l’Université Roi Fayçal (au 2èmeNiveau de l’étage).

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Tchad: La présidence dément les fausses spéculations des propose présidentiels relatifs au permis de tuer

A travers un communiqué de presse de la direction générale de la communication de la Présidence de la République, signé de son directeur Abdoulaye Ngardiguina,  note avec regret que le message livré par le chef de l’État relatif à la multiplication des véritables massacres intercommunautaires dans certaines provinces du pays, fait l’objet d’une folle spéculation attisée par la diffusion partielle d’extraits isolés des propos présidentiels, indique le communiqué. 

Le document souligne que face aux centaines de morts tchadiennes causées par des conflits « injustifiés et injustifiables », le Président de la République est descendu personnellement sur le terrain et a décidé, après évaluation de la situation : d’instaurer l’état d’urgence dans les provinces concernées par ces conflits, afin de renforcer les moyens juridiques et opérationnels des autorités locales pour une plus grande efficacité dans leur action ; d’instruire d’amplifier dans ce cadre l’opération de désarmement des civils; derecommander la plus grande fermeté judiciaire dans les cas des poursuites engagées contre les auteurs et les complices des violences communautaires ; d’ordonner aux forces de défense et de sécurité d’user de tous les moyens, y compris la force armée, pour mettre un terme à des affrontements en cours lorsque les belligérants armés refusent d’obtempérer aux sommations légales requises dans les cas d’espèce. 

« Cette instruction présidentielle de bon sens exprimée dans des termes imagés très clairs n’est en rien un permis de tuer, mais plutôt unordre donné aux forces de défense et de sécurité d’user des procédures et de tous les moyens, en dernier recours, pour stopper d’éventuelles tueries en cours perpétrées par des hommes armés. En l’occurrence, le Chef de l’État n’a fait que rappeler une règle de base appliquée sur tout théâtre d’intervention ou d’interposition face à des belligérants armés », explique le document en ajoutant que «toute autre interprétation de ces propos présidentiels dénote soit de la mauvaise foi, soit une méconnaissance totale des réalités du terrain. Le président de la République est le garant de la sécurité des tchadiens ainsi que de leurs biens, et personne n’est mieux placée pour lui donner de leçons en la matière », conclu-t-il.

Edito : Les provinces du Ouaddaï et de Sila en effervescence

« Les conflits intercommunautaires ne doivent pas durer. Je m’occuperai moi-même personnellement de cette question ». Ce sont des propos du Chef de l’Etat Idriss Deby Itno lors de la conférence de presse le 09 août dernier au palais présidentiel.

« Le Ouaddaï, le Dar Sila et le Wadi Fira, ces provinces sont devenues le théâtre de conflits intercommunautaires ces derniers jours », ajoute-t-il. Mais qu’est-ce qui se passe réellement dans ces provinces ? Les civils sont-ils plus forts que l’Etat ?  Qu’est-ce qui a fait naitre des conflits dans ces provinces ? Pourtant elles n’ont jamais connu ce genre de conflits intercommunautaires et où la cohabitation était exemplaire ?

Faut-il le rappeler, les conflits dans le Ouaddaï et le Sila remontent en janvier 2019 où l’on a enregistré plus de 40 morts dans le Ouaddaï. 37 tchadiens ont été tués seulement en trois jours dans cette province suite aux conflits intercommunautaires en janvier. Du 09 au 10 Août encore plus de 50 civils tués dans les affrontements  entre deux communautés : les Dadjo et Mouro dans le Dar Sila.

Arrivé à Goz Beida, chef-lieu de la province de Sila le dimanche matin, le président de la République Idriss Deby Itno a rencontré les leaders religieux, les jeunes leaders des associations de la société civile et les forces de défense et de sécurité d’où Deby a déploré les conflits inter communautaires qui sévit dans le Sila. Idriss Deby a instruit séance tenante les responsables à divers niveau de se mettre ensemble pour résoudre les conflits.

Une fois de plus, les chefs traditionnels sont suspendus comme le Ouaddaï d’où les conséquences ne sont pas digérées. L’ultimatum de Deby à ne pas circuler à motos dans les deux provinces : le Sila et le Ouaddaï suivi d’un état d’urgence de trois mois.

« C’est une guerre totale que nous devons engager contre ceux qui portent des armes et sont à l’origine des morts d’hommes », avait annoncé le général Deby à la conférence du 09 août à son palais avant de souligner que d’autres dispositions dites « plus intelligentes et plus cohérentes » seront prises avec les responsables en charge de l’administration du territoire pour faire face à ces crises.

En attendant, les conflits intercommunautaires continuent de faire de morts d’hommes en endeuillant des familles dans ces zones de conflits.

Société : La CTDDH contre le feu vert donné dans le Sila et Ouaddaï

La convention tchadienne pour la défense des droits de l’homme (CTDDH) condamne les propos de Déby, sur la gestion de conflits au Ouaddaï et à Sila !

Dans un communiqué de presse rendu public hier, dimanche 18 août 2019  et signé par son Secrétaire Général Mahamat  Nour  Ibedou, la CTDDH se dit profondément scandalisée par l’appel au massacre des civils lancée par le président Déby à Goz-Beida dans la province du Sila suite aux conflits inter- ethniques meurtriers survenus dans les provinces du Sila et du  Ouaddaï.

La CTDDH fustige le feu vert pour tuer 10 personnesdonné par Déby au ministère de la sécurité et aux responsables militaires, en cas de nouveau conflits.

Selon le communiqué, cette déclaration demeure irresponsable et extrêmement dangereuse et révélatrice de l’état d’esprit d’un individu pour qui la vie humaine n’a toujours jamais compté.

En outre, la CTDDH estime que cette instruction est d’autant plus grave qu’elle s’adresse aux militaires analphabètes sans foi ni loi et qui trouveront là, une occasion pour se livrer à des massacres gratuits et extra-judiciaires. C’est aussi l’occasion pour arnaquer de plus belle, les paisibles citoyens qu’ils accuseront faussement de posséder des armes.

Par ailleurs, la CTDDH dénonce les déportations arbitraires vers la bagne de Koro Toro et les arnaques répétées des villages dans les zones de conflit par des militaires membre de la commission dite de désarmement des civils qui n’hésitent pas à se livrer à des pillages systématiques des biens.

Par conséquent, la CTDDH exige l’arrêt immédiat de ces exactions et estime que la responsabilité du génocide qui se prépare en incombera le Président Idriss Déby.

Tchad : Le gouvernement approuve le projet de décret de l’état d’urgence dans trois provinces : le Sila, le Ouaddaï et le Tibesti.

Les membres du gouvernement ont approuvé le projet de décret de l’état d’urgence dans trois provinces à partir du mardi 20 août à 00 heure au 10 septembre 2019.

C’est le compte rendu du conseil extraordinaire des ministres dirigé ce lundi par le président Idriss Deby au retour de son séjour dans le Ouaddaï et le Sila.

Cet état d’urgence instauré dans ces trois provinces prévoit des mesures exceptionnelles, entre autres la fermeture des frontières, des fouilles aux entrées et sorties des points de contrôle et le déploiement de l’armée. 

Deby a précisé que l’Assemblée nationale va être saisie par la décision d’état d’urgence, conformément à ce que prévoit la Constitution. 


Les conflits intercommunautaires dans le Sila et le Ouaddaï ont fait au moins déjà 109 morts ces dernières semaines.


Cette décision selon le conseil se justifie par la situation sécuritaire qui sévit depuis quelques semaines dans les trois provinces et les risques d’escalades qu’elle pourrait engendrer.

« Cette mesure permettra de maintenir et de rétablir l’ordre et la sécurité ainsi qu’un contrôle permanent et efficace des frontières », rapport le ministre de communication porte parole du gouvernement.

Assainissement du fichier de solde, plus de 3 000 fonctionnaires ne percevront pas leur salaire du mois d’août

A travers une correspondance adressée à son collègue des finances et du budget, le ministre de la fonction publique demande la suspension de salaire des 3 356 fonctionnaires civil de l’Etat pour la paie du mois d’août

La correspondance du ministre de la Fonction publique, stipule que « les 3 356 agents ne se sont pas manifestés auprès du cabinet d’audit des diplômes, après plusieurs relances ». Cette suspension concerne 2 648 agents du ministère de l’Education nationale, 192 de la Santé publique, 172 des Finances et du Budget, 154 de l’Administration du Territoire, 140 de la Jeunesse, du Tourisme et de la Culture. En mentionnant que la décision prend concerne dix ministères.

Les 3 346 agents ont leurs noms au service de la solde mais sans dossier. Plusieurs fois, ils ont été convoqués pour présenter leurs dossiers mais en vain. Après une année passée sans suite, une décision s’impose contre eux. Ils n’auront pas leur salaire pour le mois d’août.

Il faut noter qu’en février dernier, le salaire des 1 904 agents déclarés comme détenteurs de faux diplômes a été coupé.

Soudan : Le Général Humetti, un leader redoutable !

Le général Humetti de son vrai nom Mohamed Hamdan Dagalo, vice-président du conseil militaire soudanais, est l’un des artisans de la signature du document de partage du pouvoir entre le conseil militaire et l’opposition le 17 août 2019 au soudan. Son portrait.

Leader des redoutables Forces de Soutien Rapide (RSF) et numéro deux du Conseil militaire de transition après la chute de l’ex-président Oumar Hassan El Béchir, le général « Humetti » est le vice-président du conseil militaire soudanais qui se veut conciliateur. Car, lors de la signature du document de partage du pouvoir, il avait déclaré « qu’ils n’ont aucun intérêt particulier à part l’intérêt du pays ».

Issues en partie des rangs des janjawid, les milices qui combattaient au Darfour, les RSF sont un corps paramilitaire commandé par le général « Hemetti », numéro deux du Conseil militaire de transition dirigé par Abdel Fattah al-Burhane.

Son pas en diplomatie

Âgé de 44 ans, le général Hemetti, est plus jeune que bien des cadres de l’armée soudanaise. Neveu d’un chef influent au sein des Rizeigat, une tribu arabe traditionnellement tournée vers l’élevage de chameaux et le nomadisme, Humetti s’illustre aussi par les rencontres qu’il a eues avec des diplomates américains, britanniques et européens, dans la foulée de la chute du président Oumar Hassan El Béchir. À l’occasion d’une cérémonie de rupture de jeûne de ramadan en présence de membres des corps diplomatiques saoudiens et américains, il s’était dit en faveur de la démocratie et de la tenue d’élections.

Le vice-président du conseil militaire est un pragmatique, adepte de la fameuse tactique « pour que tout reste comme avant, il faut que tout change ». Il fait partie des jeunes officiers qui ont compris que El Béchir allait devoir passer la main, il avait donné consigne à ses hommes, en avril dernier, de ne pas empêcher la foule d’agir. Au premier jour du départ de l’ancien président, Humetti avait refusé de rejoindre le Conseil militaire de transition, dont la première équipe n’a tenu que quelques heures avant d’être balayée et remplacée. Il est aujourd’hui l’un des acteurs incontournables pour le retour de la paix au Soudan.

BAYE NGARDIGUINA/Journaliste Stagiaire