Culture : SATCHAPROD pour la promotion de la musique tchadienne

SATCHAPROD, se veut simplifier la vie aux artistes tchadiens et les aider à aller plus loin avec la musique vidéo. L’annonce est faite ce lundi 02 septembre 2019 par le promoteur Djérabé Ndigngar au restaurant Selesao de N’Djamena.   

C’est un projet digital murit par l’artiste Djerabé Ndigngar et vise à faire la promotion et faire valoir les produits d’art du Tchad. SATCHAPROD est une plateforme qui permettra de faire promouvoir les artistes tchadiens, vendre leurs produits, appâter le public à consommer local, faire vivre les artistes à travers leur art…

SATCHAPROD, vient de trois mots : Sao-Tchad-Production à en croire le promoteur. Cette plateforme va produire les artistes et contribuer à leur épanouissement. « Elle est dédiée à la promotion et à la production de la musique vidéo. C’est l’objectif premier de SATCHAPROD », indique Djerabé Ndigngar.

Djérabé souligne, que tout produit fabriqué par Satchaprod, à une promotion gratuite de 5 à 8 mois. Après cette promotion, l’objectif est d’amener les consommateurs tchadiens à consommer local en allant visiter la plateforme en ligne, rassure-t-il.

Pour le promoteur, sa plateforme ne s’arrête pas seulement à la production et à la promotion de la musique vidéo tchadienne mais elle consiste à faire vivre les artistes tchadiens de leur art. C’est pourquoi, l’objectif est d’atteindre un million d’abonnés en un an. « Au delà de la production et la promotion, c’est aussi constituer une base de données de la musique tchadienne. Faire venir et écouter la musique », renchérit-il.  

Pour atteindre l’objectif d’un million d’abonnées en an, Djérabé Ndigngar demande l’implication de tous les tchadiens pour que cette plateforme soit réellement un outil de promotion des artistes tchadiens.

Djérabé Ndigngar est un jeune artiste tchadien, qui a fait ses pas dans la musique vers les années 2009 avec un titre audio « Ma ra ban wa ». Aujourd’hui, le jeune se donne la mission de faire promouvoir la musique tchadienne en faisant plus de la musique vidéo. Pour lui l’image parle plus que l’audio. Il encourage ses paires à aimer et à se donner à la musique vidéo, ce qui pourra les propulser plus loin. « Avec l’image on peut aller plus loin », dit-il. Avant de dire qu’il regrette de ne pas voir aujourd’hui l’image des grands artistes tchadiens qui ont marqué l’ère de la musique tchadienne. C’est justement à ce niveau que l’idée de créer une base de données de la musique tchadienne sur la plateforme SATCHAPROD.

Djérabé Ndigngar à part sa carrière d’artiste, il est réalisateur/producteur, monteur et formateur vidéo. Il réside en Côte d’Ivoire et par le souci de voir son pays aller de l’avant comme tout autre pays, le jeune se dit déterminer avec le concours de ses aînés à aider tous ceux qui désirent prospérer dans leur carrière musicale.

Vivement, que ce projet voit le jour et contribue à garantir une base de données de toute la musique du pays de Toumaï.

KITA Ezéchiel/Ahmat Mahamat Ahmat

Le vivre ensemble

Le problème de mal vivre ensemble se pose avec acuité ce dernier temps au Tchad et cela se traduit par les récurrents conflits intercommunautaires qui ne cessent d’endeuiller des familles. Votre journal ouvre un dossier sur ce sujet.

Acte 1 : c’est quoi le vivre ensemble ?

Le vivre ensemble par définition n’est rien d’autre que la capacité et l’assentiment des habitants, dans un environnement de diversité sociale et culturelle, à partager harmonieusement leur lieu et mode de vie. Le vivre ensemble est aussi l’assentiment partagé à vivre le destin commun au sein de toutes les différences humaines. Si l’on accepte de vivre en bon terme avec les autres, on parlera dans ce cas du bien vivre ensemble.

Le bien vivre ensemble

Le bien vivre ensemble est l’état d’harmonie atteint par les habitants vivant dans un environnement de diversité sociale et culturelle, lorsqu’ils développent avec succès une culture de paix entre eux, comprenant le respect et l’appréciation mutuels, le bon voisinage, des relations coopératives et un désir commun de paix et d’apaisement. Il repose sur le respect mutuel, l’acceptation de la pluralité des opinions, des interactions dans l’ouverture et la coopération, des relations bienveillantes, ainsi que sur le refus de s’ignorer ou de se nuire. Le non-respect de tous ces préceptes cardinaux nous conduit à l’état de mal vivre ensemble.

Le mal vivre ensemble

Cette notion est le contraire du bien vivre ensemble. Il se traduit par la mésentente, le rejet de l’autre, la violence, bref par les conflits intercommunautaires qui finissent souvent avec la destruction des biens et mort d’hommes.

Donc, pour vivre en société et rester en bon terme avec ses concitoyens, cela requiert des préalables. Parmi ces préalables, il y a d’abord la connaissance de sa patrie. Il faut ensuite avoir les bonnes habitudes au rang desquels nous avons la morale, la politesse, l’amour envers les autres, la solidarité et l’entraide et bien d’autres. Il faut aussi être tolérant envers les autres. Bref, il faut une bonne dose des notions civiques pour que la paix, l’harmonie et la paix règne au sein d’une communauté donnée.

Baye Ngardiguina Ousman/Journaliste Stagiaire

Tchad : Le nouveau bureau du CNJ/URD est installé

Lors de l’Assemblée générale élective des jeunes de l’URD du 31 août dernier, les nouveaux membres du bureau national  des jeunes (CNJ/URD) ont été installé.

Ils sont au total 28 membres élus au conseil national des jeunes de l’Union pour le renouveau et le développement (CNJ/URD).

« J’apprécie avec beaucoup de bonheur la restructuration de votre organe dont la mission ne doit pas seulement se limiter à l’animation culturelle au sein du parti. Elle doit s’étendre à la conscientisation des masses populaire, citadines et rurales, au soutien du combat politique que nous menons », a exhorté le député Ibn Oumar Daoud représentant le président national de l’URD, Romadoumngar Nialbé Félix.

Pour le nouveau président national des jeunes, Dessou Mbranga Parfait, les jeunes du parti sont conscients du travail à abattre. Il a lancé un vibrant appel aux membres du nouveau bureau et à tous les jeunes du parti de prendre conscience de l’ampleur et de l’importance du travail qui les attend. « Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est une réussite », a-t-il cité, un auteur pour galvanisé les jeunes.

« J’appelle les jeunes sur toute l’étendue du territoire à lever comme un seul homme et revendiquer l’alternance démocratique », a-t-il invité.

Cote d’ivoire : les « chinois » ont déterré le corps de DJ ARAFAT

Abidjan a passé la nuit blanche pour rendre un dernier et ultime hommage à son idole, le roi du coupé décalé. Toute la nuit, artiste phares du continent, officiels, footballeurs internationaux ont monté tour à tour sur le podium pour exprimer leurs émotions, saluer la mémoire de Houon Ange Didier ou encore lui décerner des prix à titre posthume.

Malgré les hommages dignes d’un président aux allures marathon cette nuit, les fans de Dj Arafat ont profané sa tombe après le départ du cimetière de Williams ville, des invités. Les larmes de joie, d’émotions et de tristes versées en début de la soirée d’hier jusqu’à ce matin au stade Houphouët Boigny ont fait place à l’indignation. La « Chine » toujours pas convaincue de la mort de l’icône du coupé décalé  à saccager la tombe du « DAISHIKAN »  pour chercher les preuves irréversible de sa mort.

 Commandant Zabra , Le Yorobo, le Thémistocle, L’homme aux multiples surnoms s’en est allé, ces œuvres restent.

NADJINDO Alex/Jouraliste Stagiare

Tchad : La 17ème Journée Africaine de la Médecine Traditionnelle : les Tradipraticiens tchadiens en veulent plus

Les Spécialistes de l’utilisation de substances végétales, animales et minérales ainsi que d’autres méthodes basées sur le fondement socioculturel de la société pour la guérison des maladies ont célébré ce matin, 31 août 2019 au ministère des affaires étrangères, la journée internationale de la médecine traditionnelle.  

C’est en présence des diplomates, Représentants des Organisations internationale, de nombreuses autorités administratives et religieuses, que la célébration de la 17ème journée Africaine de la médecine s’est déroulée sous l’égide du Ministre d’Etat, Ministre Conseiller à la Présidence de la République. 

A travers le thème de l’année, « Intégration de la médecine traditionnelle dans les programmes d’enseignement pour les étudiants en sciences de la santé des universités dans la région africaine », les tradipraticiens tchadiens, venus de toutes les provinces du pays ont tenu à valoriser les patrimoines culturels à l’échelle mondiale qui, selon eux, « entraînera une prise de conscience sur la protection de l’environnement ».

Aussi, évoquer les principales raisons sociologiques, scientifiques, techniques et juridiques d’intégration de la médecine rationnelle, le programme de l’enseignement supérieur afin de concilier les sciences et les pratiques médicales traditionnelles et modernes pour guérir la population tchadienne qui fait recours à 80% aux soins traditionnels, selon l’OMS avec le slogan « Sauver les plantes qui sauvent la vie »résumant son idéologie.

Les objectifs de cette manifestation

Cette célébration vise à sensibiliser toutes les couches de la société sur l’importance de la médecine traditionnelle ; sensibiliser les tradipraticiens sur l’importance de l’intégration de la médecine traditionnelle dans les programmes d’enseignement; exposer les produits de la Médecine traditionnelle tchadienne ; faire le plaidoyer pour l’adoption des textes législatifs et réglementaires de la Médecine traditionnelle et former les tradipraticiens sur certains sous-thèmes.

Le Ministre de la santé, Pr Mahmoud Youssouf Khayal, a profité de l’occasion pour lancer un appel « Aux institutions universitaires, aux instituts de recherche et au secteur privé, à renforcer leur collaboration en vue de l’intégration de la médecine traditionnelle dans les programmes de formation des professionnels de la santé, des étudiants et des chercheurs ».  Son homologue, le ministre d’Etat, ministre conseiller à la Présidence de la République, Dr Delwa Kassiré, a promis la transmission fidèle des recommandations des Tradipraticiens au Président de la République.

La cérémonie a pris fin sous l’exposition des multiples produits à base de végétaux, minéraux et substances animales. La formation a débutée hier avant la célébration de cette journée et prendra fin ce soir.

NADJINDO Alex/Journaliste Stagiaire

Condamné à vie pour avoir volé 50 dollars, un détenu de l’Alabama vient d’être libéré

Alvin Kennard aura passé trente-six ans en prison.

Alvin Kennard a passé toute sa vie d’adulte en prison, de ses 22 ans à ses 58 ans. En 1983, armé d’un couteau, il a dérobé 50 dollars dans la caisse d’une boulangerie et a été condamné à la perpétuité.

L’Alabama a des lois particulièrement strictes en matière de récidive, et deux ou trois délits mineurs non violents peuvent mener à la prison à vie. C’était le cas pour Kennard, qui avait auparavant été inculpé pour effraction dans une station-service. Il avait 18 ans au moment du premier incident et avait écopé de trois ans d’emprisonnement avec sursis.

Après trente-cinq ans en prison, Alvin Kennard va finalement être libéré. En 2013, en raison de la surpopulation carcérale en Alabama, l’État a commencé à repenser les peines minimum en vigueur et donné plus de pouvoir de décision aux juges.

Les sanctions restent malgré tout très sévères : si Alvin Kennard était arrêté pour vol en 2019, il pourrait toujours être condamné à la perpétuité, mais la peine minimum serait de dix ans.

Des centaines de cas

C’est une association légale locale, l’Alabama Appleseed Center for Law and Justice, qui a obtenu la réduction de peine de Kennard. Son avocate, Carla Crowder, a précisé qu’il avait été un détenu exemplaire et qu’il avait trouvé la foi en prison.

Pendant l’audience, Kennard a dit regretter ses actions passées et s’est excusé. Plusieurs amis et membres de sa famille étaient présents et ont promis qu’ils l’aideraient à se réinsérer. Pour l’instant, Kennard dit vouloir travailler en tant que charpentier.


Carla Crowder a déclaré que des centaines de détenus dans des situations similaires étaient toujours en prison, car ils n’avaient pas d’avocat. «C’est incroyablement injuste que des centaines de personnes en Alabama soient en prison à perpétuité pour des crimes non violents», a-t-elle insisté.

Slate fr

Tchad : Une semaine pour l’arbre

La semaine nationale de l’arbre édition 2019 a été lancée officiellement vendredi 30 août 2019 par le ministre tchadien de l’environnement, de l’eau et de la pêche.

Initié par le gouvernement tchadien depuis 1972, la semaine nationale de l’arbre est devenue une tradition au pays de Toumaï où chaque 31 août, les autorités tant centrale, communale que provinciale mobilisent la population à cette rituelle. Cette semaine nationale était aussi instituée pour lutter contre les effets de changement climatique par la plantation des arbres. Ceci permettra également de lutter contre le désert et garantir un environnement sain.

Le thème de l’année

Placée cette année sous le thème « contribuons au programme national de restauration des terres dans les 23 provinces en plantant 1 millions d’espèces forestières adaptables au changement climatique », à travers ce thème, l’objectif visé est d’inverser les tendances en y associant la population pour que cette édition soit une réussite.

Les autorités traditionnelles, militaires, et administratives à divers niveaux sont interpellées à planter des arbres pour lutter contre le désert mais aussi de les protéger. Grosso modo tout le monde est appelé à planter les arbres pour limiter les effets du changement climatique qui menacent la survie de l’homme. Planter un arbre c’est bon, mais l’entretenir sera encore meilleur !

Baye Ngardiguina Ousman/Journaliste Stagiaire

Mali : les USA emboîtent le pas à la France

Suite à l’interview de l’ambassadeur américain au Mali et au sommet du G7 à Biarritz, une délégation de la Commission de sécurité du Congrès américain, conduite par Jimmy Panetta, a séjourné au Mali les 27 et 28 août dernier. Le but de la venue de la délégation américaine est de mieux comprendre « l’environnement opérationnel » au Sahel et la coopération internationale pour lutter contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest, a annoncé l’ambassade des États-Unis à Bamako dans un communiqué.

Au terme de leur séjour, ils ont souligné « l’importance de la stabilité au Mali et au Sahel ».

L’ambassadeur Dennis B. Hankins et la délégation ont rencontré le ministre malien de la Défense, Ibrahima Dahirou Dembélé, le 27 août. « Leurs entretiens ont porté essentiellement sur la coopération bilatérale en matière de sécurité, ainsi que des efforts en cours pour lutter contre l’instabilité et promouvoir la paix au Mali », a précisé le communiqué.

La délégation a également visité la base de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA) et l’Académie de formation du Groupement spécial d’Intervention de la Gendarmerie nationale (GSIGN).

Financée par les États-Unis, cette académie vise à renforcer « les capacités tactiques et opérationnelles » de la gendarmerie malienne, notamment en matière de réponse aux crises, de tir de précision, de médecine tactique et de protection spéciale.

La visite de la délégation américaine à Bamako, selon l’ambassade, faisait partie d’un périple de huit jours qui comprenait des escales au Commandement militaire américain pour l’Afrique (AFRICOM), à Stuttgart (Allemagne), à Niamey (Niger), à Abuja (Nigeria) et à Paris (France).

De nombreux observateurs espèrent que ce périple va convaincre Washington de la nécessité de l’opérationnalisation de la Force conjointe du G5 Sahel conçue comme un outil de stabilisation de la région en proie au terrorisme.

Selon un article, les États-Unis sont opposés à la proposition de conférer un mandat à la Force conjointe du G5 Sahel au titre du Chapitre VII de la Charte des Nations unies. Et cela d’autant plus que les États du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) se sont déjà dotés d’accords sur les opérations militaires dans leurs territoires respectifs.

Washington et Paris ne sont donc pas sur la même ligne concernant la forme que doit prendre l’appui au G5 Sahel. Les Français souhaitent un mandat du Conseil de sécurité pour permettre à l’ONU de contribuer au financement multilatéral de la force. Quant aux Américains, ils privilégient un soutien bilatéral accordé directement aux pays concernés, car c’est ce qui leur permettrait d’avoir un contrôle total sur la région sans vraiment devoir rendre des comptes à qui que ce soit.

Ce qui montre qu’au terme du sommet du G7 à Biarritz, les États-Unis prennent les choses en main, car c’est eux qui mènent la danse. L’accord militaire signé entre Bamako et Moscou, et l’exemple de la Centrafrique permettent à Washington de mettre Paris sur la touche. Pour ne pas répéter le scénario de la montée de l’influence russe en RCA, les États-Unis vont de plus en plus tout mettre en œuvre pour ne plus laisser la gestion de l’Afrique de l’Ouest aux mains de la France. D’ailleurs, lors d’un entretien, l’ambassadeur des États-Unis au Mali a bien précisé que le groupe terroriste Macina Katiba allait relancer des attaques sur le territoire malien après la saison des pluies. L’arrivée de cette délégation montrerait le déploiement de nouvelles bases militaires US sur le territoire malien. La venue de la délégation américaine montre la prudence avec laquelle Washington compte avancer ses pions dans la région. Concernant le Niger et le Burkina Faso, l’influence américaine a pris tellement d’ampleur que Washington traite directement avec ces deux États sans passer par des intermédiaires. C’est exactement ce que cherchait l’administration Trump qui ne voit pas l’utilité du G5 Sahel, car il refuse toujours de le soutenir.

Cette position américaine vis-à-vis du Mali est tellement connue et reconnue par tous et partout, qu’un journaliste n’a pas hésité à le signaler dans son reportage dans le cadre du sommet du G7, qui vient de se tenir à Biarritz en France. Il voulait expliquer la position des USA et de la France au sujet de la lutte contre le terrorisme en Afrique, précisément, dans le Sahel, dont il a été question lors de ce sommet.

Par Issiaka Guindo, Correspondant de Tachad.com au Mali

Tchad : Ouverture de l’Assemblée Générale élective des jeunes de l’URD

En procédure de restructuration du parti de l’Union pour le Renouveau et la Démocratie (URD), après le conseil national des femmes, c’est autour du conseil national des jeunes de l’URD (CNJ/URD) d’entrée en assemblée générale élective afin d’installer un nouveau bureau. C’est le secrétaire général national de l’URD, Djelaou Urbain qui a ouvert les travaux ce matin, au siège du parti à Moursal dans le 6ème arrondissement de N’Djamena.

«Hier, c’étaient les femmes, aujourd’hui c’est le tour des jeunes, et je suis convaincu que, de cette assemblée générale sortira un bureau national des jeunes de l’URD», déclare-t-il avant de revenir sur le mélodrame qu’a connu le parti à un certain moment « Il ne serait pas juste pour moi de ne pas vous rappeler que l’URD, notre parti, a traversé une zone de turbulence dans son fonctionnement à un moment donné de sa vie. Cela est dû à la lutte de leadership intervenue après la disparition subite du président fondateur du parti, feu le Général Wadal Abdelkader Kamougué ».

Pour le secrétaire général national, Djelaou Urbain, le but de cette assemblée générale est de reconquérir le terrain qui, depuis longtemps est délaissé au profit des vendeurs d’illusion à l’égard de la jeunesse tchadienne. « Il y a des gens qui ont pour seule ambition berné la jeunesse tchadienne en tenant des discours aussi fallacieux que creux ».

« Jeunesse de l’URD, débout pour une alternance démocratique » est le thème arrêté pour cette assemblée générale. Ce thème selon les organisateurs fait appel à une forte mobilisation des jeunes pour une redynamisation forte et unie du CNJ/URD tout en oubliant bien entendu le passé pour se tourner résolument vers un futur radieux.

« Nous sommes dans la perspective de la tenue des élections législatives et communales qui se pointent à l’horizon. Ces élections qui demandent plus d’ardeur et de capacité de travailler en équipe doivent être vos préoccupations. Car, dans toute organisation si la jeunesse est au-devant de la scène, il n’y aura que du succès que l’on récoltera », harangue le secrétaire général national du parti

A l’issue de cette assemblée générale un nouveau bureau, représentatif et consensuel sera mise en place. « Nous le souhaitons tous d’ailleurs, en son sein des jeunes conscients, dynamiques, dévoués et respectueux de la hiérarchie et des textes du parti », adhère Djelaou Urbain.

Rappelons que le député, président national du parti URD, Romadoumngar Félix Nialbé n’a pu honorer de sa présence à la cérémonie d’ouverture de l’assemblée générale de CNJ/URD pour des raisons des occupations.

Me Koudé réagit par rapport à l’arrestation des deux Directeurs de Publication des journaux

Suite à l’arrestation des directeurs de publication des journaux Salam Info et Le Moustic, Me Koudé Mbaïnassem a fait un point de presse ce matin à la maison des médias de N’Djamena.

C’est pour apporter son soutien à Martin Inoua Doulguet et Koyon Abdramane Boukar respectivement directeurs de publication du journal Salam info et Le Moustic que ce point de presse a été initié par Me Koudé Mbaïnassem. Tout est parti de l’affaire qui oppose l’ancienne ministre de la Santé Toupta Boguena à sa nièce Memadji Arielle pour « agression sexuelle sur mineure » que les deux directeurs de publication ont relayée dans les colonnes de leurs journaux, qui a conduit à cette poursuite.

Pourquoi maintenant la réaction ?

Pour Me Koudé, quand les deux journalistes étaient arrêtés, il était à l’extérieur du pays et, c’est ce qui explique cette réaction tardive. Cette arrestation, selon lui « ne se justifie pas puisqu’il n’y a pas d’infraction et il a cité plusieurs textes juridiques ». Se basant sur l’article 78 alinéa 1 de la loi portant régime de presse écrite et audiovisuelle au Tchad, Me Koudé estime que « les deux journalistes sont poursuivis pour diffamation alors qu’ils n’ont fait que rapporter les propos d’autrui, autrement dit ses propos, donc l’infraction n’est pas constituée ».

Me Koudé de poursuivre que « ce ne sont que des manœuvres politiques et judiciaires orchestrés pour nuire aux deux directeurs de publication et plus particulièrement à Martin Inoua Doulguet ». Il demande à la dame Boguena « De ne pas s’agiter, de rester sereine pour attendre le verdict des juges de la cour d’appel, car il estime que le droit n’a pas encore été dit, que de se verser dans ses manœuvres qui selon lui, visent à obtenir par tous les moyens le blanchissement ».

Appel au respect de droit

Pour lui, « la justice ne doit pas être instrumentalisée et tant qu’il a encore le souffle de vie, il continuera par dénoncer ses machinations et à défendre le droit ». Il se dit confiant qu’à l’issue de la plaidoirie du 9 septembre, les deux directeurs de publication seront relaxés tout en « prévenant que d’autres machinations plus graves sont en cours pour nuire à Martin » et appelle les gens à sortir massivement à la plaidoirie du 9 septembre pour voir ceux qui se cachent derrière cette affaire et qui tirent les ficelles.

Me Koudé Mbaïnassem faut-il le rappeler est l’avocat de Memadji Arielle, la nièce de Toupta Boguena au procès qui l’oppose à cette dernière. Mme Toupta Boguena a été déclarée non coupable des faits dont l’accuse sa propre nièce, mais le ministère public à interjeter appel.

Pour ce qui est de cette seconde affaire, c’est Mme Toupta Boguena qui a porté plainte contre les deux directeurs de publication pour diffamation. Après audition, le dossier est renvoyé au 9 septembre 2019.

Baye Ngardiguina Ousman/Journaliste Stagiaire