Mission en France : Le Ministre des Affaires Étrangères renforce la coopération malgré un imprévu

En déplacement en France du 23 au 25 novembre 2024, Son Excellence Abderaman Koulamallah, Ministre d’État, Ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration Africaine, des Tchadiens de l’Étranger et de la Coopération Internationale, devait assister à la commémoration du 80ᵉ anniversaire de la libération de Strasbourg.

Cependant, un retard important du vol Air France (AF830) a bouleversé son emploi du temps. L’avion, initialement prévu à Paris à 5h35, a finalement atterri à 9h15, empêchant le Ministre d’État de se rendre à Strasbourg à temps pour la cérémonie.

Loin de se laisser freiner par cet imprévu, le chef de la diplomatie tchadienne a mis à profit son séjour pour mener des échanges constructifs sur des dossiers de coopération bilatérale. Ces discussions, jugées productives, témoignent de sa détermination à renforcer les liens entre le Tchad et la France.

Ce déplacement illustre une fois de plus l’engagement du Ministre des Affaires Étrangères à promouvoir les intérêts du Tchad sur la scène internationale et à œuvrer pour le développement de partenariats stratégiques.

Violences faites aux femmes : une priorité mondiale et locale

Chaque année, le 25 novembre est consacré à la sensibilisation et à la lutte contre les violences faites aux femmes. Instituée par l’ONU en 1999, cette journée rappelle les millions de femmes victimes de violences physiques, psychologiques, économiques ou sexuelles à travers le monde.

Une priorité mondiale

Selon les Nations Unies, une femme sur trois subit des violences au cours de sa vie. Cette réalité, exacerbée par les crises économiques et les conflits, reste une violation flagrante des droits humains. La Convention d’Istanbul, adoptée par plusieurs pays, joue un rôle crucial en fixant des normes internationales pour prévenir ces violences, protéger les victimes et poursuivre les auteurs.

Le contexte tchadien

Au Tchad, les violences faites aux femmes sont une problématique persistante, souvent alimentée par des facteurs socio-économiques et culturels. Selon des organisations locales, de nombreuses femmes sont confrontées à des mariages précoces, à des violences domestiques ou à des mutilations génitales féminines.

Le gouvernement et les ONG multiplient les initiatives pour changer cette réalité. La Maison de la Femme à N’Djaména, par exemple, offre un refuge et un accompagnement juridique et psychologique aux victimes. En outre, des campagnes de sensibilisation visent à éduquer les populations sur les droits des femmes et à encourager la dénonciation des abus.

Des initiatives pour le changement

Cette journée est l’occasion de mobiliser les acteurs publics et privés au Tchad pour renforcer les mécanismes de lutte contre ces violences. En 2024, des ateliers de sensibilisation sont prévus dans plusieurs provinces, et des leaders communautaires sont impliqués pour déconstruire les normes culturelles nocives.

Par ailleurs, le Tchad travaille avec des partenaires internationaux pour améliorer les lois existantes et harmoniser ses politiques avec les standards internationaux comme la Convention d’Istanbul, bien que des efforts supplémentaires soient encore nécessaires.

Un appel à l’action

La Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes n’est pas qu’une date symbolique. Elle rappelle à chacun l’urgence d’agir pour mettre fin à ce fléau. Au Tchad et ailleurs, cela passe par un engagement collectif : sensibiliser, protéger, et agir pour une société plus juste et égalitaire.

La Défécation en Plein Air : Un Risque Sanitaire et Environnemental Croissant

La défécation en plein air, une pratique encore courante dans de nombreuses régions du monde, représente un danger considérable pour la santé publique et l’environnement. Ce phénomène, bien que souvent lié à un manque d’infrastructures sanitaires adéquates, entraîne des conséquences dramatiques, à la fois pour les individus et pour les communautés.

Un vecteur de maladies

L’un des dangers les plus graves de la défécation en plein air réside dans la propagation de maladies infectieuses. En l’absence de toilettes et de moyens de gestion des déchets, les excréments humains sont souvent laissés dans la nature, où ils peuvent être facilement contaminés par des insectes, des animaux ou des eaux de surface. Ces conditions créent un terrain propice à la transmission de pathologies telles que le choléra, la dysenterie, la typhoïde et des infections parasitaires. Les bactéries présentes dans les selles, lorsqu’elles entrent en contact avec l’eau ou les aliments, peuvent provoquer des épidémies meurtrières, en particulier dans les zones à faible accès aux soins de santé.

La pollution de l’eau : un danger invisible mais réel

L’un des risques les plus insidieux associés à la défécation en plein air est la contamination des ressources en eau. En l’absence d’un système d’assainissement adéquat, les excréments peuvent se retrouver dans les rivières, lacs et nappes phréatiques, les rendant impropres à la consommation humaine. Ce phénomène affecte directement la qualité de l’eau potable, exposant les populations locales à des maladies d’origine hydrique. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 2 milliards de personnes dans le monde consomment de l’eau contaminée par des matières fécales.

Un impact environnemental dévastateur

La pollution fécale ne se limite pas aux risques sanitaires. Elle a également des effets dévastateurs sur l’environnement. Les déchets organiques laissés à l’air libre peuvent perturber les écosystèmes locaux, affectant la faune et la flore. Par ailleurs, l’absence de gestion des excréments contribue à la dégradation des sols et à la perte de biodiversité, notamment dans les zones rurales où les terres sont essentielles pour l’agriculture.

Une solution essentielle : l’accès à des toilettes sanitaires

La solution à ce problème réside dans l’amélioration des infrastructures sanitaires, en particulier dans les zones les plus vulnérables. La construction de toilettes publiques et domestiques, ainsi que la mise en place de systèmes d’assainissement, sont cruciales pour stopper la propagation des maladies et protéger les ressources naturelles. Selon l’OMS, chaque dollar investi dans des infrastructures d’assainissement rapporte un retour de 5 à 10 dollars en termes de gains de santé et de productivité.

L’urgence d’agir

La défécation en plein air est plus qu’une question d’hygiène, c’est une question de sécurité sanitaire et de préservation de l’environnement. Les gouvernements, les organisations internationales et les communautés doivent redoubler d’efforts pour sensibiliser à l’importance de l’assainissement et investir dans des solutions durables. La lutte contre ce phénomène passe par une prise de conscience collective et une action concertée pour offrir à tous un accès à des toilettes dignes et sûres.

Face à ce défi mondial, il est temps d’agir : la défécation en plein air ne doit plus être un choix, mais un problème résolu pour garantir un avenir sain et durable pour tous.

L’ENSTP du Tchad : Une Journée Porte-ouverte qui Cache des Carences Persistantes

Le 23 novembre 2024, l’École Nationale Supérieure des Travaux Publics (ENSTP) a organisé une journée porte-ouverte sous le thème « Pour une meilleure qualité des routes ». Bien que l’événement ait été marqué par la présence des ministres des Infrastructures et de l’Enseignement Supérieur, il n’a pas réussi à masquer les faiblesses profondes de cette institution, qui peine à répondre aux défis réels du secteur des travaux publics au Tchad.

Derrière les discours optimistes et la visite des installations, l’ENSTP reste une structure à la traîne, manquant d’équipements modernes et d’une approche réellement pratique. Loin de combler les attentes des étudiants et des professionnels du secteur, l’institution demeure déconnectée des besoins urgents du pays en matière d’infrastructures. Les investissements dans la formation de qualité et l’entretien des infrastructures routières continuent de faire défaut, malgré les promesses d’amélioration.

Ainsi, cette journée porte-ouverte, loin de constituer une réelle avancée, a mis en lumière les carences persistantes de l’ENSTP, nécessitant une réforme profonde et un soutien renforcé pour qu’elle puisse véritablement jouer son rôle dans le développement des infrastructures au Tchad.

Arrivée turque à Bamako : La Russie mise à la porte ?

Les réseaux sociaux ont été stupéfaits d’apprendre dans la soirée du 10 Novembre que des instructeurs turcs étaient venus former les troupes d’élite maliennes. Sur son compte X, la société d’armement turque « Canik » a publié une vidéo mettant en avant un nouveau partenariat turco-malien mettant en avant les formations de la « Canik Academy » et du « Sys Group » au profit des FAMAs.

Une vidéo très surprenante puisque le pouvoir en place à Bamako n’a jusqu’alors jamais communiqué à ce sujet. Cette vidéo pose la question d’un départ potentiel du groupe Wagner au Mali, accusé de plusieurs exactions depuis deux ans et notamment par les Nations Unies.

La vidéo a rapidement été supprimée des pages officielles de l’entreprise et selon diverses publications elle aurait entamé des démarches pour essuyer toutes traces de cette publication comme en témoigne cette capture d’écran. Plusieurs comptes sur les réseaux sociaux n’ont pas pris le risque de mesures légales et ont donc supprimé les vidéos postées.

Cette pression exercée par l’entreprise interroge de par sa rareté : s’agit-il d’un échec de communication qui aurait mis les autorités maliennes dans l’embarras ?

Quoi qu’il en soit, les mercenaires du groupe Wagner et les sphères russophones s’intéressant à l’Afrique ont été particulièrement outragés par ces révélations. Sur Telegram les réactions sont très importantes et les mercenaires s’interrogent sur cet accord dont ils ne semblaient pas avoir connaissance.

La question qu’il est légitime de se poser suite à cet épisode est celui de la position de Bamako qui semble aujourd’hui chercher de nouveaux partenaires, peut-être en raison de la cuisante défaite de Tinzaouaten de Juillet 2024. Cette diversification de partenaire semble déjà s’amorcer dans l’AES suite à des informations révélant la présence de la société militaire privée turque SADAT qui serait active depuis l’été dernier au Niger.

Cette société militaire privée a d’ailleurs la particularité d’être constituée essentiellement d’éléments syriens recrutés par la Turquie lors de ses opérations au Moyen-Orient, et s’était faite connaître pour ses déploiements en Libye notamment d’après les révélations de l’AFRICOM qui affirmait que le groupe de mercenaire déployait déjà à l’époque des instructeurs pour former les forces du GNA (Government of National Accord).

La société turque Canik affirme avoir publié une interview de démenti « pour informer le public correctement », une interview qui jusqu’à présent n’est disponible nulle

L’INSEED : Une Institution à la Traîne dans la Production de Données Fiables et l’Éducation Statistique

L’Institut National de la Statistique, des Études Économiques et Démographiques (INSEED) du Tchad, bien qu’ayant un rôle clé dans la collecte et l’analyse des données, reste largement inefficace dans l’accomplissement de ses missions essentielles. Ses statistiques, souvent inexactes et obsolètes, sont loin de répondre aux besoins urgents de développement du pays. Dans un contexte où des données fiables sont cruciales pour l’élaboration des politiques publiques, l’INSEED peine à offrir des informations à jour et pertinentes.

Les récentes initiatives de sensibilisation dans les lycées, bien qu’elles visent à promouvoir l’importance des statistiques, ne parviennent pas à susciter un véritable intérêt ou à enracinier une culture statistique durable parmi les jeunes. Ces démarches, bien qu’utile à première vue, manquent de structure et d’ambition pour avoir un impact réel sur la conscience statistique des générations futures. L’INSEED semble se limiter à des actions ponctuelles au lieu d’engager un dialogue continu et approfondi avec la jeunesse tchadienne.

L’institution, telle qu’elle existe actuellement, ne semble pas être en phase avec les défis contemporains du pays. Pour qu’elle joue véritablement son rôle dans le développement, l’INSEED doit se réinventer en devenant plus réactive, plus rigoureuse dans la collecte de données, et plus proactive dans l’éducation des citoyens sur leur rôle fondamental dans la production de statistiques fiables et utiles.

N’Djaména accueille la 10ᵉ réunion régionale CAPSCA AFRICA

La capitale tchadienne, N’Djaména, est depuis le 19 novembre le point de convergence des experts en aviation civile et en santé publique, à l’occasion de la 10ᵉ réunion régionale africaine de l’Accord de collaboration pour la prévention et la gestion des événements de santé publique dans le secteur de l’aviation civile (CAPSCA AFRICA).

Placée sous la présidence de la ministre des Transports, Fatima Goukouni Weddeye, cette rencontre réunit des membres du gouvernement tchadien, des experts du bureau régional de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et des représentants d’organisations internationales.

Ce rendez-vous stratégique vise à renforcer la coordination régionale pour anticiper et gérer les crises sanitaires dans le domaine de l’aviation. Les participants échangeront sur les moyens de mieux intégrer les normes sanitaires dans les opérations aériennes, notamment en tirant les leçons des crises passées comme celle de la COVID-19.

En toile de fond, la réunion met l’accent sur la collaboration entre autorités sanitaires et secteur aérien pour assurer la sécurité des passagers et des équipages face aux urgences de santé publique. Un enjeu clé pour l’Afrique, où les défis sanitaires et logistiques restent nombreux.

Cet événement témoigne de l’engagement du Tchad à jouer un rôle central dans le renforcement de la résilience du secteur aéronautique africain face aux crises sanitaires.

Le MNCT célèbre ses 10 ans et se prépare pour les élections de décembre

Le Mouvement National pour le Changement au Tchad (MNCT) a marqué, ce 19 novembre 2024, son dixième anniversaire à travers une conférence de presse animée par son président, Mahamat Ahmat Lazina. Ce dernier a profité de l’occasion pour revenir sur les principales réalisations du parti depuis sa création, soulignant son rôle dans la promotion d’un changement démocratique et inclusif au Tchad.

Le MNCT se projette désormais vers les élections législatives, provinciales et communales prévues le 29 décembre 2024. Lors de cette échéance cruciale, le parti alignera des candidats dans presque toutes les provinces du pays. Par ailleurs, Mahamat Ahmat Lazina a annoncé sa candidature personnelle pour représenter le département de Dourbali, dans la province du Chari-Baguirmi.

Avec cette stratégie, le MNCT entend renforcer sa présence sur l’échiquier politique national et concrétiser ses ambitions de changement à travers une participation accrue dans les instances décisionnelles locales et nationales.

PORTRAIT | Dr KIMITENE EZEPT VALMO, un cadre incarnant l’espoir pour le développement de nos communautés.

Regard vif, calme et posé, la cinquantaine révolue mais paraît moins, Dr KIMITENE EZEPT VALMO, c’est de lui qu’il s’agit. Cet enseignant-chercheur chevronné est l’incarnation de la passion pour le développement humain et la justice sociale. Car cadre administratif de haut rang, il a toujours consacré sa carrière à l’amélioration des conditions de vie des plus défavorisés au Tchad.


Parcours académique impressionnant, Dr KIMITENE EZEPT VALMO est titulaire d’un Doctorat d’Etat en Géographie Humaine à l’université de Bordeaux 3, et détenteur des plusieurs masters notamment en droit et en socio-anthropologie. Un background lui permettant d’analyser les enjeux géopolitiques tant au niveau national qu’international, une compétence qu’il met à profit dans ses diverses fonctions.
En effet, l’enseignant-chercheur a occupé des postes stratégiques: en tant que Point Focal du PBF pour la paix en Afrique centrale, financé par l’UNESCO et la Banque Mondiale. Puis Récemment, Directeur de l’Action Sociale et du Développement Communautaire, où il a piloté plusieurs projets visant à améliorer le bien-être des populations vulnérables.


Dr KIMITENE ne se contente pas d’être un acteur de terrain. En tant que président fondateur de l’association « Tous Ensemble Solidaire », il mobilise les ressources locales pour répondre aux urgences sociales et humanitaires. Avec une vision précise de création d’un environnement où chacun a la possibilité d’évoluer et de contribuer au développement de son pays.


Son engagement ne s’arrête pas aux frontières du Tchad. Expert au Réseau de Recherche Stratégique sur la Sécurité au Sahel, il participe à la formulation de politiques qui visent à stabiliser la région. Parallèlement, il a publié plusieurs travaux qui explorent la puissance militaire du Tchad et ses implications géopolitiques, affirmant ainsi son rôle de penseur dans le débat public.
Au-delà de ses réalisations professionnelles, Dr KIMITENE est également un communicateur avisé, maîtrisant parfaitement le français et l’arabe tchadien, et ayant des compétences en anglais. Son aisance linguistique lui permet de collaborer efficacement avec des partenaires internationaux et de sensibiliser aux enjeux locaux sur la scène mondiale.
Une vie politique épanouie !


Engagé profondément pour la paix et le développement, Dr KIMITENE Ezept Valmo a commencé sa carrière politique à partir de 2005 au sein du Groupe de réflexion et d’action citoyenne pour la paix. Un premier pas qui lui a permis de poser les bases d’un parcours riche en initiatives et en actions civiques.
Dès lors, Dr KIMITENE va s’illustrer comme activiste de premier plan au sein de mouvements politiques en France, dont l’Union Nationale pour la Démocratie (UND), collaborant fidèlement auprès du Professeur FACHO BALAAM.
Très déterminé dans les actions politiques, il va s’engager au Front Populaire pour le Redressement (FPR) où il va assurer le poste dirigeant de Vice-président puis de Coordinateur Général.
C’est après la dissolution du FPR que Dr KIMITENE a contre cœur va accepter de poursuivre son engagement politique au sein du Mouvement pour la Démocratie et la Solidarité (MDST) dirigé par le doyen Hamid DAHALOB, une figure majeure de la scène politique nationale moderne.
En sommes, Dr KIMITENE EZEPT VALMO, représente une nouvelle occasion de faire avancer la cause des droits humains et du développement social. Son parcours exemplaire inspire ceux qui œuvrent dans le domaine de l’action sociale au Tchad et au-delà. Dans un contexte souvent difficile, son engagement et sa détermination constituent une richesse permettant de donner espoir pour de nombreuses communautés.
O. TANGUE

Wakit Tamma appelle au boycott des élections et dénonce un climat de répression

N’Djamena, 16 novembre 2024 – Lors d’une conférence de presse tenue ce samedi, la coalition des actions citoyennes Wakit Tamma, à travers sa section politique, a appelé les Tchadiens à boycotter les prochaines élections, qu’elle qualifie de « mascarade électorale ». La coalition accuse le régime en place de vouloir légitimer une dictature par un processus qu’elle juge frauduleux et antidémocratique.

Dans sa déclaration, le coordinateur Zakaria Adam Zakaria a fermement rejeté le déroulement des élections, estimant qu’elles ne respectent ni la transparence ni les normes démocratiques. « Nous assistons à un festival d’escroquerie électorale organisé pour confisquer la voix du peuple tchadien », a-t-il déclaré.


Climat répressif dénoncé

La coalition a profité de cette sortie médiatique pour dénoncer un contexte marqué par des violations systématiques des libertés fondamentales. Parmi les griefs évoqués figurent :

L’interdiction des marches pacifiques.

Les arrestations arbitraires et les actes de torture visant les leaders d’opinion et les opposants.

La multiplication des emprisonnements abusifs.

Wakit Tamma affirme que ces pratiques répressives visent à intimider la population et à étouffer toute contestation du régime en place.


Exigences de la coalition

La coalition demande la dissolution de l’Agence Nationale de Gestion des Élections (ANGE), qu’elle accuse de partialité, et réclame l’annulation du référendum constitutionnel organisé en décembre 2023. Elle exige également le retour à la Constitution de 1996, qu’elle considère comme la garantie des droits et libertés des citoyens tchadiens.


Un avertissement à la communauté nationale et internationale

Wakit Tamma met en garde les Tchadiens contre la participation à ces élections, qu’elle estime être un outil de légitimation du régime actuel. La coalition a rappelé des événements récents, comme l’assassinat de l’opposant Yaya Dillo Djerou Betchi et la destruction de son siège, pour illustrer la brutalité de la gouvernance actuelle.

Par ailleurs, la coalition a interpellé la communauté internationale et les partenaires du Tchad, les appelant à refuser de cautionner un processus biaisé. « Les dernières présidentielles ont montré que même les observateurs indépendants de l’Union européenne ont été empêchés de faire leur travail », a déclaré Zakaria Adam Zakaria.


Mobilisation pacifique annoncée

En conclusion, Wakit Tamma a réaffirmé son engagement à résister pacifiquement mais fermement à ce qu’elle qualifie de confiscation des droits démocratiques. La coalition appelle chaque citoyen à refuser la résignation et à se mobiliser pour un avenir plus juste.

« La démocratie au Tchad ne doit pas être un vain mot, mais une réalité construite par et pour le peuple », a conclu le coordinateur.