Médias : La chambre administrative se déclare incompétente dans l’affaire AMET-HAMA

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N’Djamena, 18 décembre 2024 – Dans un rebondissement judiciaire inattendu, la chambre administrative du tribunal de grande instance de N’Djamena a rendu une décision majeure en se déclarant incompétente pour statuer sur l’affaire opposant l’Association des Magistrats et Employés du Trésor (AMET) à la Haute Autorité des Médias Audiovisuels (HAMA).

Ce litige, dont les contours demeurent sensibles, a suscité une grande attention dans les milieux juridiques et médiatiques. Selon des sources proches du dossier, la chambre administrative estime que les questions soulevées sortent de son champ de compétence juridique, sans toutefois préciser explicitement les raisons de cette décision.

La déclaration d’incompétence laisse entrevoir un transfert probable de l’affaire vers une autre juridiction compétente. Cependant, aucune indication officielle n’a été donnée sur la suite des procédures ou le calendrier judiciaire à venir.

L’affaire AMET-HAMA, qui semble mêler enjeux administratifs et institutionnels, promet de continuer à alimenter le débat public dans les semaines à venir. Les parties concernées n’ont pour l’instant fait aucun commentaire officiel.

Affaire à suivre.

Début du retrait des forces françaises au Tchad : un premier lot d’avions de chasse quitte le pays

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Dans un communiqué officiel daté du 10 décembre 2024, l’État-Major Général des Armées du Tchad a annoncé le début du retrait des forces françaises suite à la dénonciation des accords de coopération militaire entre les deux pays.

Ce premier mouvement a été marqué par le départ d’une partie des avions de chasse stationnés sur le sol tchadien. L’État-Major a précisé que l’opinion nationale et internationale sera tenue informée de l’ensemble des étapes du processus, jusqu’au retrait complet des forces françaises.

Cette décision intervient dans un contexte diplomatique tendu et reflète une volonté du Tchad de redéfinir sa souveraineté militaire. Le communiqué a été signé par le Général de Brigade Chanane Issakha Achelikh, Porte-Parole de l’Armée.

Tchad : Les conseillers municipaux, garants de la continuité des communes selon la loi

À l’approche des élections municipales prévues pour le 29 décembre 2024, une question fondamentale émerge concernant la gestion intérimaire des communes dont les maires sont candidats : qui doit réellement assurer la continuité des services municipaux ? Selon l’article 179 de la loi 014/CNT/2024 portant statut des collectivités autonomes, il revient aux conseillers municipaux de maintenir la gestion courante des communes jusqu’à l’installation des nouvelles autorités élues.

Les conseillers municipaux : acteurs légitimes de la gestion locale

L’article 179 stipule clairement que les organes municipaux en place doivent continuer à exercer leurs compétences. En l’absence des maires et de leurs adjoints candidats, ce sont les conseillers municipaux, élus par la population, qui devraient assurer la gestion des affaires locales. Ce principe découle directement de la volonté de garantir une gestion décentralisée et autonome des collectivités locales, tout en maintenant un service public efficace et continu.

Une légitimité incontestable dans la gestion des affaires municipales

Dans un contexte où le respect de la loi est primordial, il est impératif que les conseillers municipaux exercent leur rôle de gestionnaires et de décideurs. Leur présence en charge des affaires courantes pendant la transition est non seulement un droit mais aussi une nécessité pour garantir le bon fonctionnement des communes. Ces conseillers, en tant qu’élus locaux, sont les représentants directs des citoyens et doivent donc être les premiers acteurs de la gestion municipale, conformément à la loi.

Un appel à respecter la décentralisation

Si la récente décision de confier l’intérim des communes aux préfets ou administrateurs délégués semble écarter les conseillers municipaux, elle pose un véritable défi à la décentralisation. L’application de la loi 014/CNT/2024, qui place les conseillers municipaux au cœur de la gestion locale, est essentielle pour préserver l’autonomie des collectivités et renforcer la démocratie locale. En leur confiant la gestion intérimaire, le Tchad pourrait non seulement respecter ses engagements législatifs mais aussi renforcer la confiance des citoyens envers leurs institutions locales.

Les conseillers municipaux, en tant qu’acteurs légitimes et garants de la continuité, doivent jouer un rôle central dans cette période de transition. Ils sont les porteurs de la stabilité locale et les véritables défenseurs de la gestion décentralisée du pays.

Élections du 29 décembre : la HAMA renforce les règles pour une couverture médiatique responsable

À l’approche des élections législatives, provinciales et communales prévues le 29 décembre prochain, la Haute Autorité des Médias Audiovisuels (HAMA) a annoncé des mesures strictes pour encadrer la couverture médiatique de ces échéances. Lors d’un point de presse organisé ce jeudi 05 décembre au siège de l’institution, son président, Abderamane Barka Abdoulaye Doningar, a fixé les lignes directrices pour les journalistes et les médias audiovisuels.

Des mesures préventives pour garantir la sérénité

Dans son allocution, M. Doningar a insisté sur le rôle primordial des médias dans le maintien d’un climat apaisé durant les campagnes. Il a ainsi annoncé la suspension temporaire des émissions interactives sur les médias audiovisuels, qu’ils soient publics ou privés. « Ces émissions sont susceptibles de donner lieu à des dérapages susceptibles de perturber la sérénité des débats », a-t-il expliqué.

La HAMA a également interdit la diffusion ou la modification de contenus par d’autres relais ou réseaux sociaux, rappelant que seule la version originale produite par les médias est autorisée à être diffusée.

Des journalistes mieux identifiables

Pour renforcer la sécurité des professionnels sur le terrain, la HAMA prévoit de doter les journalistes de gilets, badges et insignes distinctifs. Ces équipements permettront une identification claire et limiteront les risques de confusion avec des citoyens utilisant des téléphones portables pour enregistrer ou diffuser des informations.

Un appel à la responsabilité journalistique

Le président de la HAMA a exhorté les médias à respecter les principes déontologiques et à promouvoir une information équilibrée et factuelle. « Vous avez une mission cruciale : contribuer à la transparence et à la paix sociale en relayant des informations objectives », a-t-il déclaré.

Vers une couverture médiatique exemplaire

Avec ces mesures, la HAMA entend garantir une couverture médiatique exemplaire et professionnelle des campagnes électorales, tout en protégeant les journalistes et en préservant la stabilité du pays.

Les médias, en tant que relais d’information et d’éducation citoyenne, joueront un rôle déterminant dans le succès des scrutins du 29 décembre 2024. La HAMA, pour sa part, assure qu’elle surveillera rigoureusement le respect des règles établies.

Rédigé par : Ndornan Élie et Dionmaye Jonathan

Le Tchad met fin à l’accord de défense avec la France : une décision historique pour la souveraineté nationale

La Coordination Nationale pour la Paix (CNP) a exprimé son soutien indéfectible à la décision du Président de la République, Mahamat Idriss Déby Itno, de mettre un terme à l’accord de défense liant le Tchad à la France. Lors d’une déclaration publique, les responsables de la CNP ont salué une décision qualifiée de « courageuse et patriotique », marquant un tournant décisif dans l’histoire des relations bilatérales entre les deux nations.

Selon la CNP, cette rupture n’est pas impulsive, mais résulte d’une analyse approfondie des intérêts supérieurs du Tchad. Depuis des décennies, le pays a honoré ses engagements dans le cadre de cet accord militaire, dans l’espoir de stabiliser la région. Cependant, « force est de constater que cet accord n’a pas atteint les objectifs escomptés et a parfois généré un déséquilibre dans les relations entre les deux nations », a déclaré un porte-parole.

Pour la Coordination, ce choix témoigne de la volonté du Président Déby de privilégier la souveraineté nationale et de restaurer une coopération internationale fondée sur des principes d’égalité et de respect mutuel. Le Tchad, ont-ils souligné, reste ouvert au dialogue avec ses partenaires, mais uniquement dans des cadres transparents et équitables.

Dans son allocution, la CNP a exhorté toutes les forces vives de la nation à soutenir cette décision historique, vue comme un jalon vers l’autonomie et le développement national. « Il est temps pour le peuple tchadien de tracer sa propre voie, basée sur la justice, la dignité et la souveraineté », a-t-on insisté.

Cette décision pourrait redéfinir les relations du Tchad avec ses partenaires internationaux et inspirer d’autres nations africaines à s’affirmer dans le concert des nations. Pour le moment, elle marque un pas décisif vers une réappropriation de la souveraineté nationale.

ى اربعة وثلاثين عاما(٣٤) من إحياء الاحتفال باليوم الحرية والديمقراطية في تشاد #بقلم: حمزة باكو علي

يوم الحرية والديمقراطية هو مناسبة سنوية يحتفل بها التشاديون في الأول من ديسمبر ، يمثل هذا اليوم رمزًا للنضال من أجل الحرية وحقوق الإنسان، ويعكس التضحيات التي قدمها الشعب التشادي من أجل تحقيق الاستقلال والديمقراطية ، يتميز الاحتفال بهذا اليوم بتنظيم فعاليات وأنشطة تهدف إلى تعزيز الوعي حول القضايا السياسية والاجتماعية ،تعود جذور الاحتفال بيوم الحرية والديمقراطية في تشاد إلى النضالات المستمرة للشعب ضد الاستبداد والظلم تم إعلان هذا اليوم ليكون مناسبة للاحتفاء بالتقدم الذي تم إحرازه في مجال حقوق الإنسان والديمقراطية، ولتسليط الضوء على التحديات التي لا تزال تواجه البلاد. تتضمن الاحتفالات بيوم الحرية والديمقراطية مجموعة من الأنشطة التي تشمل: المسيرات والاحتجاجات: تنظم المسيرات في العاصمة انجمينا ومدن أخرى، حيث يخرج المواطنون للتعبير عن مطالبهم السياسية والاجتماعية. تُعقد ندوات ومحاضرات تناقش قضايا الديمقراطية وحقوق الإنسان، بمشاركة ناشطين سياسيين وأكاديميين.

على الرغم من الاحتفالات، لا تزال تشاد تواجه العديد من التحديات، مثل:الاستبداد السياسي: استمرار بعض الممارسات الاستبدادية،ويعد يوم الحرية والديمقراطية في تشاد هو مناسبة تعكس تطلعات الشعب نحو مستقبل أفضل. يتطلب تحقيق الأهداف المنشودة جهودًا مستمرة من جميع فئات المجتمع، بما في ذلك الحكومة والمجتمع المدني والشباب. من خلال تعزيز الوعي والمشاركة، يمكن للتشاديين العمل معًا لبناء دولة ديمقراطية تتمتع بالعدالة والحرية لجميع مواطنيها.يوم الحرية والديمقراطية في تشاد، الذي يُحتفل به في الأول من ديسمبر، يمثل مناسبة مهمة للتشاديين حيث يرمز إلى النضال من أجل الحرية وحقوق الإنسان والديمقراطية في البلاد. هذا اليوم يعكس التضحيات التي قدمها الشعب التشادي من أجل تحقيق الاستقلال والحرية، ويُعتبر فرصة للتذكير بأهمية المشاركة السياسية والمواطنة الفعالة.في هذا اليوم، يتم تنظيم فعاليات وأنشطة تهدف إلى تعزيز الوعي حول حقوق الإنسان والديمقراطية، بالإضافة إلى الاحتفاء بالتقدم الذي تم إحرازه والتحديات التي لا تزال قائمة، يشكل هذا اليوم أيضًا فرصة للتفكير في مستقبل البلاد وضرورة العمل نحو تحقيق مجتمع أكثر عدلاً وشفافية.

La Journée Mondiale de la Protection des Animaux Sauvages : une mobilisation en faveur de la biodiversité

Le 30 novembre marque la Journée Mondiale de la Protection des Animaux Sauvages, une initiative internationale visant à sensibiliser le public aux enjeux cruciaux de la conservation de la faune sauvage. Face à une crise écologique sans précédent, cette journée met en lumière les défis liés à la disparition rapide d’espèces, victimes de braconnage, de la destruction de leurs habitats ou encore des effets du changement climatique.

Les organisations de défense de l’environnement appellent à des actions concertées pour renforcer les mesures de protection et sensibiliser à l’importance de préserver les écosystèmes naturels, essentiels à l’équilibre de la planète. C’est également une opportunité de rappeler le rôle crucial de la coopération internationale pour faire face à ces menaces globales.

Partout dans le monde, des événements éducatifs et des campagnes de plaidoyer sont organisés pour inviter les citoyens, les décideurs et les entreprises à agir en faveur de la biodiversité. Une prise de conscience collective demeure essentielle pour garantir un avenir durable à ces espèces emblématiques et à leurs habitats naturels.

Les Critiques d’Ahmat Mahamat Ahmat : Une Réforme Culturelle Peu Convaincante

Le promoteur culturel Ahmat Mahamat Ahmat, directeur du Festival Tchadien des Films Amateurs (FETFA), premier festival du genre au Tchad, n’a pas manqué de critiquer vivement les récentes initiatives du ministère de la Culture, notamment la réforme fiscale annoncée pour soutenir le secteur culturel. Selon lui, ces mesures ne répondent en aucun cas aux véritables besoins du secteur culturel tchadien et sont loin d’être à la hauteur des enjeux.

Une Réforme Fiscale Insuffisante et Symbolique

La réduction des droits de douane sur les instruments de musique et les équipements audio, bien qu’annoncée comme une avancée majeure, est perçue par Ahmat Mahamat Ahmat comme une simple mesure symbolique. Pour lui, une telle réduction, qui oscille entre 30% et 5%, ne fait qu’effleurer les véritables problèmes rencontrés par les artistes tchadiens. Il estime qu’une simple baisse des taxes ne suffit pas pour soutenir véritablement la création artistique dans le pays, d’autant plus que cette mesure ne traite pas des problèmes structurels qui freinent le développement du secteur.

Un Manque d’Engagement Réel envers les Initiatives Locales

Ahmat Mahamat Ahmat dénonce également l’absence de soutien tangible pour les initiatives culturelles locales. Bien que le ministère de la Culture annonce des réformes et des initiatives pour le secteur, le promoteur culturel rappelle que des projets comme le FETFA, malgré leur potentiel de rayonnement culturel, peinent à trouver un réel soutien. Il considère que l’attention du ministère reste focalisée sur des événements à grande échelle et sur des mesures superficielles, négligeant les festivals et les initiatives locales qui sont pourtant essentiels à la diversification de la culture tchadienne.

Des Mesures Périodiques au Lieu d’une Stratégie Durable

Le directeur du FETFA s’inquiète également du manque de vision à long terme du ministère. Les mesures proposées, comme le cadeau d’un bus pour les artistes, sont vues comme des gestes ponctuels qui ne répondent pas aux besoins urgents du secteur culturel. Selon lui, ce genre de politique symbolique ne sert qu’à masquer le manque de réformes structurelles plus profondes et d’un véritable engagement à soutenir les artistes tchadiens dans leur quotidien et dans leur parcours créatif.

Un Manque Flagrant de Formation et de Ressources

Un autre point de friction majeur réside dans l’accès à la formation et aux ressources. Ahmat Mahamat Ahmat souligne que le manque d’infrastructures adéquates, de programmes de formation spécialisés et d’un accès abordable aux ressources matérielles constitue un frein majeur pour les artistes tchadiens. Bien que des réductions fiscales soient proposées, il est évident que ces mesures ne suffiront pas à combler l’énorme écart en matière d’accès à la formation et aux outils nécessaires à la création.

Un Soutien aux Artistes qui Reste En Deçà des Attentes

Le promoteur culturel critique également le manque de soutien réel aux artistes de la part du ministère de la Culture. Bien que des promesses de soutien aient été faites, Ahmat Mahamat Ahmat estime que ces dernières n’ont pas été suivies d’actions concrètes. Selon lui, les artistes continuent de se heurter à des obstacles administratifs, à un manque de financement et à une absence de reconnaissance de leur rôle dans la société. Le ministre semble plus préoccupé par des gestes symboliques que par la mise en œuvre d’une véritable politique culturelle.

Conclusion : Une Culture Declarations Sans Réalité

En conclusion, Ahmat Mahamat Ahmat est catégorique : les réformes proposées par le ministère de la Culture ne sont que des gestes superficiels, sans impact réel sur les acteurs culturels du Tchad. Il appelle à une véritable prise de conscience des autorités et à des actions concrètes qui vont au-delà de simples promesses et réductions fiscales. Le secteur culturel tchadien, selon lui, a besoin d’une politique plus ambitieuse, plus cohérente et surtout plus en phase avec les réalités du terrain.

مؤسسة الحمامة: رسالة من المسؤول عن فرع التبشير في تشاد

في تصريح خاص، أكد السيد عبد الله صالح، المسؤول عن فرع التبشير في مؤسسة الحمامة، أن المؤسسة تواصل التزامها العميق في دعم التنمية المستدامة في تشاد من خلال برامجها الاجتماعية والتعليمية. وقال: « إن هدفنا الأساسي هو العمل جنبًا إلى جنب مع السلطات التشادية والشركاء المحليين لتحقيق تحسينات حقيقية في حياة المواطنين، وخاصة الفئات الأكثر ضعفًا. »

وأضاف السيد عبد الله صالح: « نحن في مؤسسة الحمامة نؤمن بأن التآزر والتعاون بين جميع الأطراف المعنية هو السبيل لتحقيق التنمية الشاملة. من خلال أنشطتنا المتنوعة، نسعى إلى نشر قيم السلام والتضامن وتعزيز الثقافة الدينية والأخلاقية بين جميع أفراد المجتمع. »

وتابع قائلاً: « نحن فخورون بتوسيع مشاريعنا لتشمل مختلف أنحاء البلاد، حيث نقوم بتنفيذ برامج تبشيرية تهدف إلى نشر قيم التسامح، وتعليم الأخلاق الحميدة، بالإضافة إلى دعم التعليم والصحة. نعتبر أن هذه المبادرات هي أسس بناء مجتمع متضامن ومزدهر. »

وفي الختام، أكد السيد عبد الله صالح أن مؤسسة الحمامة ستظل ملتزمة بتحقيق أهدافها، مؤكداً أهمية الشراكة مع جميع مؤسسات المجتمع المحلي والدولي من أجل بناء مستقبل أفضل لتشاد.

Lancement du Parti « Vision Nouvelle pour la République » : Un Engagement pour un Tchad Nouveau et Uni

Ce jeudi 28 novembre 2024, à l’occasion de la commémoration de la proclamation de la République du Tchad, un nouveau parti politique a vu le jour : Vision Nouvelle pour la République (VNR). Cette formation politique a été officiellement lancée lors d’un point de presse marquant le début de son engagement pour un Tchad plus juste, prospère et uni.

Le président du parti, Iyadba Serge Ouambi, a pris la parole devant un public attentif, composé de journalistes, de militants et de sympathisants, pour dévoiler les grandes lignes de ce projet politique ambitieux. Selon lui, VNR se veut être la voix de ceux qui croient à un changement profond dans la gestion des affaires publiques du pays. « Nous voulons un Tchad réconcilié avec lui-même, débarrassé des pratiques qui ont miné sa stabilité et son développement. Un Tchad où justice, liberté et solidarité ne seront pas de simples mots, mais des valeurs vécues au quotidien », a-t-il déclaré.

« Le Tchad que nous voulons construire est celui d’unité, de prospérité et de respect des droits humains », a ajouté le président. « Vision Nouvelle pour la République » n’est pas un parti politique de plus, mais une véritable plateforme de transformation. Nous voulons voir un pays où chaque citoyen, quelle que soit son origine ou sa position sociale, ait la possibilité d’apporter sa contribution au développement du pays. Ce n’est qu’en rétablissant la confiance entre les institutions, les citoyens et les autorités que nous pourrons réussir cette mission. Il est grand temps que le Tchad se libère des divisions internes et se tourne vers un avenir solidaire, où la justice sociale et la bonne gouvernance seront au cœur de chaque action publique. »**

La décision de fonder ce parti, précise le président Ouambi, n’est pas le fruit de l’ambition d’un seul homme, mais le reflet des aspirations collectives de la population tchadienne. En effet, Vision Nouvelle pour la République est le résultat de plusieurs mois de réflexion, de concertation et de travail avec des citoyens issus de toutes les régions du pays, unis par leur désir de voir le Tchad prendre un tournant décisif vers un avenir meilleur.

Le programme du parti met l’accent sur des réformes profondes visant à redonner au Tchad ses lettres de noblesse. L’accent sera mis sur la lutte contre la corruption, le renforcement de la gouvernance et l’amélioration des conditions de vie des citoyens. Le parti s’engage également à promouvoir un modèle de développement durable qui prendra en compte la justice sociale, l’inclusion des jeunes et des femmes, ainsi que la préservation des valeurs culturelles et de l’environnement.

Pour Vision Nouvelle pour la République, le Tchad ne pourra avancer que si l’État revient à ses responsabilités fondamentales : garantir les droits de chaque citoyen, renforcer les institutions et faire en sorte que les ressources du pays soient utilisées pour le bien de tous. « Il est temps de replacer l’État au centre de l’action publique, de garantir un service public digne et d’assurer la transparence dans la gestion des ressources nationales », a souligné le président.

Cette nouvelle formation politique se distingue par son approche inclusive et sa volonté de construire un Tchad sans divisions. Vision Nouvelle pour la République veut mettre fin aux fractures ethniques et régionales qui ont trop souvent entravé le progrès du pays. « Le Tchad appartient à tous ses fils et filles, et c’est ensemble que nous devons construire notre avenir », a ajouté le leader du parti.

Les premiers soutiens à VNR proviennent d’un large éventail de la société civile, notamment des jeunes, des femmes et des acteurs du secteur privé. Plusieurs personnalités du monde de la culture et des droits humains ont également exprimé leur adhésion à ce projet de société qui, selon eux, répond à l’urgence d’un changement réel dans la politique du pays.

L’annonce du lancement de ce parti intervient dans un contexte où les défis sociaux, économiques et politiques sont de plus en plus pressants. Le Tchad, comme d’autres pays de la région, fait face à des crises récurrentes qui nécessitent une vision nouvelle et un leadership capable de mener le pays vers la stabilité, la paix et le progrès.

En conclusion, Vision Nouvelle pour la République se positionne comme un acteur majeur du paysage politique tchadien, prêt à prendre part à la transformation du pays. Le parti appelle à la mobilisation de tous les citoyens, jeunes et moins jeunes, afin de relever les défis de demain et offrir aux générations futures un Tchad plus équitable et solidaire.

Le lancement de ce parti symbolise un appel à l’espoir et un renouveau pour le Tchad, où la justice, la liberté et la solidarité ne seront plus de simples idéaux, mais des principes ancrés dans la vie de chaque Tchadienne et chaque Tchadien.