L’heure est venue de faire front commun

L’heure est venue de faire front commun

Tout ce qui toucherait à notre dignité, à nos enfants et à nos biens est bien au-delà de la politique, au-delà du raison d’État, au-delà de la peur de périr, de perdre un privilège…

S’il y’a un moment dans nos vies des <> d’un système politique de donner libre cours à la douleur de notre passivité que nous réprimerons si soigneusement depuis tant d’années, je crois que c’est maintenant ou jamais.

Il y’a un moment dans la vie de tout homme de dire la vérité, de savoir s’élever et dire non même au prix de sa vie.
Veiller sur nos enfants, mourir pour nos biens, sauvegarder notre dignité, ces choses là se trouvent dans la logique inexorable des nos destinées.

Pendant des longues années nous avons construit des mûrs pour résister à la douleur de ne pouvoir contester les privations, les interdictions, le népotisme, le favoritisme…
hé bien maintenant qu’ils nous envoie l’un de leurs pour nous fouetter avec sa langue sur les réseaux sociaux, tous ces mûrs tombent en poussière.
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Nous sommes vexé par le ton cynique et dramatique de provocateur employé par la famille présidentielle;
Nous sommes indigné par l’arrestation arbitraire des nos frères,
Nous sommes révolté par la décision de priver les pauvres citoyens de leurs engins de déplacement ( véhicules, motos…)
Nous sommes consterné par le silence complice et éhonté de certains hauts cadres du terroir.

Si l’on érige principe qu’un gouvernement a le droit de léser les pauvres de leurs biens, de
recruter des enfants par force et les envoyer combattre dans d’autres pays, d’envoyer l’un d’eux proférer des injures gratuites, alors se révolter n’est pas un droit mais devient un devoir.

Nous appelons les membres permanents du Front Sokoya de s’activer et nous rejoindre sur Télégram.
Nous sommes conscients qu’il y a des traîtres qui manigancent en secrets nous ne nous laisserons pas abuser par le fait qu’ils sont les nôtres nous allons les chasser qu’ils aillent se faire brûler par le feu du céleste damnation.

Qu’ils déploient leur langue pour nous insulter,

Qu’ils déploient leur arsenal militaire pour nous léser,

Qu’ils remplissent les prisons avec nos frères,

Qu’ils nous tendent les chaînes et le matraque

Qu’ils coupent le câble de leur amour

Que la rupture soit encore plus profond

Que le chaos qu’ils prédisent s’installe pour toujours et à jamais

Que le cataclysme qu’ils brandissent élis domicile

Maudits soient les liens du sang que nous maudissons comme nous maudissions satan à travers le temps,

Maudits qu’ils soient eux et leurs griots qui dansent au bout du ficelle qu’ils tirent.

Maudits soient les soit disant acquis <<chèrement acquis>>

Maudit soit la paix avec laquelle ils nous menacent

Maudits soient les liens magiques qui nous asservissent

Maudit soit le frère en qui subsisterait encore une lueur d’espoir.

Même si on nous coupe la veine jugulaire, aujourd’hui plus que jamais le Front Sokoya est déterminé à aller loin.

Porte parole du Front Sokoya
Moubarack Moissa Siro

Tinė: Face à face entre l’armée et les propriétaires des véhicules.

Ce qu’il se passe actuellement aux confins de frontières Tchad-Soudan et au nord, voire dans toute l’étendue du territoire national est une atteinte au droit de propriété privée, consacrée dans notre Constitution et dans tous les engagements internationaux que le Tchad ait signés.
Une horde militaire mise en coupe réglée, déguisée en corporatisme encercle en ce moment des paisibles citoyens en vue de déposséder de leurs biens; une initiative consécutive à acte, semble -t – il, pris par l’exécutif pathétiquement en violation de la déclaration de droit de l’homme dont le Tchad a ratifié qui, je cite : « la propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous condition d’une juste et préalable indemnité ».

Normalement, il faut se le dire, « en l’absence d’un titre, tout empiétement, occupation ou confiscation d’une propriété privée par une personne publique caractérise une voie de fait, laquelle est soumise à l’appréciation du juge judiciaire, seul compétent pour statuer sur la réparation du préjudice qui en découle ».

On est en droit, en l’espèce de se poser la question de savoir si l’exposé de motifs sur le mobile d’expropriation prononcée a été clairement défini et soumis à l’appréciation d’un juge et approuvé par ce dernier?

Le Gouvernement a intérêt de capituler que poursuivre manu-militari cette opération susceptible de produire des conséquences dramatiques.

Citoyen Observateur des politiques publiques!
Abdoulaye Dor Brahim

Tchad : Interdiction des véhicules Land Cruiser 4X4 pour les civiles

Tchad : Interdiction des véhicules Land Cruiser 4X4 pour les civiles.
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Difficile de trouver les informations sur la situation à l’Est du pays mais à l’heure où nous écrivons cette dépêche. Plusieurs centaine des propriétaires des véhicules land cruiser 4X4 refusant la décision gouvernementale d’arracher par la force leurs véhicules se sont rassemblés à TINE.

Le gouvernement de son côté aurait envoyé des militaires pour appliquer cette décision. Selon les informations de Tchad Forum, un comité de négociation aurait aussi mis en place par les propriétaires de véhicules pour discuter d’un éventuel dédommagement mais le gouvernement refuse toute discussion.

Tchad Forum.

Tchad : Dr MASRA Succès démissionne de la BAD et lance le mouvement “Les transformateurs”

Économiste principal à la Banque africaine de développement (BAD), Dr MASRA Succès dans une vidéo rendue publique sur les réseaux, ce 29 avril 2018 déclare officiellement avoir démissionné de l’institution financière. Il s’engage avec son mouvement « Les transformateurs » du Tchad pour, selon lui dessiner un meilleur avenir politique et impacter économiquement et socialement de façon durable la vie des Tchadiens.

C’est en 50 points que l’ancien fonctionnaire international a annoncé son nouveau combat pour son pays le Tchad. Sur ses motivations, Dr MASRA Succès s’inscrit sur la liste de ceux qui pensent que le Tchad traverse un moment crucial de son histoire. « Les temps sont graves, notre pays est à la croisée des chemins, avec une dérive de pouvoir baptisée régime présidentiel intégral, qui est en réalité un régime présidentialiste centré sur le Président de la République, pour lui donner tous les pouvoirs, pouvoirs qu’il a depuis bientôt trente ans à la tête de notre pays avec le résultat que nous connaissons, avec 5% de la population ayant accès à l’électricité et l’eau, et une misère sociale généralisée… ».

Dans son message, il s’adresse à toutes les couches de la société tchadienne en vue d’un sursaut démocratique pour un leadership nouveau au Tchad. Dr MASRA Succès demande aux forces vives de la nation qu’elles soient de la majorité ou pas de transcender la peur pour l’intérêt suprême du peuple. Il juge qu’il n’est pas normal que l’Etat tchadien s’endette aujourd’hui auprès des partenaires pour faire face à certaines de ses missions régaliennes. L’économiste déplore la contre-performance de l’économie au vu des moyens que le pays a engrangé.

Sur le débat de la constitution en cours d’adoption à l’Assemblée nationale, Dr MASRA déclare qu’il aurait pu demander au président de la République et à l’Assemblée nationale d’abandonner. Mais, il préfère se tourner vers ses compatriotes pour parler d’avenir.

Tchad : un officier assassiné à N’Djamena

Tchad : un officier assassiné à N’Djamena

Un officier de l’armée tchadienne a été froidement assassiné dans la soirée de jeudi par un chef service de la Caisse Nationale des Retraites du Tchad (CNPS), à Farcha Modjorio. Il s’agit d’Adoum Rozi, agent de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) qui s’est rendu à bord de son véhicule à Farcha Amssenene, chez Brahim Nokour où se trouvait le colonel Guihini Nguendeye Wahilimi.

Après avoir salué les gens qui jouaient au scrabble, Adoum Rozi prend place pour quelques minutes avant d’appeler le colonel Guihini Nguendey Wahilimi pour une petite concertation hors de la cour de la maison. Rien ne présageait qu’un contentieux opposait ces deux proches susceptibles d’attirer le moindre soupçon des autres qui jouaient au scrabble. Une fois dehors, Adoum Rozi a asséné un coup de couteau mortel au colonel Guihini Nguendeye Wahilimi, qui a fini par rendre l’âme après son évacuation à l’hôpital.

L’assassin Adoum Rozi, un chef de service de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS), après sa forfaiture, a pris la poudre escampette sous le regard du propriétaire de la maison. Celui-ci, face à un acte d’une telle gravité, aurait dû empêcher le meurtrier de fuir ou alerter la police afin qu’elle puisse mettre la main sur l’assassin.

L’assassinat du colonel Guihini Nguendeye Wahilimi a entraîné des représailles à Faya sur les proches d’Adoum Rozi qui se sont mis à l’abri en choisissant la clandestinité tant à N’Djamena qu’à Faya Largeau. La mort de ce dernier a suscité beaucoup d’émotion dans la région du grand du BET où il jouit d’une bonne réputation en tant qu’officier de l’armée tchadienne très intrépide et à la fois aguerri.

Il a toujours fait ses preuves sur le champ de bataille, nous confient quelques officiers.

Source tchadinfos.com

Koura Gosso : une plateforme d’échange et de rencontre entre les acteurs de la culture

La deuxième édition du festival « Koura Gosso » en Ngambaye qui signifie Jeune Talent aura lieu du 02 au 05 mai à Moundou dans la région Logone occidental au Sud du Tchad. A cette occasion, le comité d’organisation a animé une conférence de presse le 27 avril 2018 à l’Institut français du Tchad.

Initié par Mlle Némadjilem Djéradé Netoua Ernestine et organisé cette année par l’Association Femme Aussi (AFEMA), Koura Gosso est une grande plateforme d’échange et de rencontre entre les artistes, les journalistes, les promoteurs culturels, le public et des étudiants venant des différents horizons du pays. Le but est de promouvoir la musique tchadienne et l’art tchadien d’une manière générale.

Le festival se fixe comme entre autres objectifs :

valoriser les rythmes tchadiens traditionnels ;
créer une plateforme de rencontre, de production et d’échange entres les jeunes musiciens et les étudiants ;
contribuer au réveil culturel de la ville de Moundou ;
faire valoir l’originalité de la musique tchadienne ;
donner la possibilité aux jeunes talents de se faire connaitre, de se perfectionner et d’apprendre.

Après le succès de la première édition qui a réuni plus de 1 000 jeunes venus de différents horizons, cette année, Kora Gosso veut aller plus loin. « La plus grande innovation est le volet social qui consiste en la réhabilitation de deux écoles et la construction de deux forages d’eau dans deux villages », informe le comité d’organisation.

Durant les quatre jours du festival, plusieurs activités sont prévues à savoir : des Show case, Street Wear, concours de musique, atelier de formation, conférences-débats etc.
TCHADINFO

L’ADESIT célèbre la Journée mondiale des jeunes filles en TIC

La Journée mondiale des jeunes filles dans le secteur TIC se célèbre tous les ans, le quatrième jeudi d’avril. Elle a été instituée le 8 avril 2011 par l’Union internationale des télécommunications (UIT). Pour la commémorer cette année, l’Association pour le développement des sociétés de l’information au Tchad (ADESIT) a organisé une journée d’échange avec les jeunes filles et garçons de quelques lycées de N’Djaména.

« Point besoin de rappeler qu’à l’instar de la communauté internationale, le Tchad pays membre de l’Union internationale des télécommunication célèbre la journée des jeunes filles dans le secteur TIC. Journée placée sous le thème : TIC, Objectif de développement durable et autonomisation de la jeune fille » déclare Aicha Adoum, la présidente d’organisation.

Celle qui est aussi la secrétaire générale de l’ADESIT rappelle le but de cette journée. « Cette journée vise à valoriser les intérêts et réussites des membres de ce groupe de population et les encourager à faire carrière dans les TIC. Partant de cette initiative, l’ADESIT se rejoint à l’UIT pour l’organisation de cet événement afin de contribuer au renforcement des connaissances et de capacité des filles tchadiennes en matière de TIC, mais également de susciter auprès d’elles des vocations » affirme-t-elle. En effet, l’ADESIT en partenariat avec Wenaklabs ont organisé une formation en blogging en prélude à cette journée.

Après une présentation de l’apport des TIC dans la réalisation des Objectifs de Développement durable fait par la co-fondatrice de l’ADESIT, Safia Mahamat Youssouf, les lycéens et lycéennes ont échangé avec un panel sur les opportunités et les défis de l’entreprenariat numérique au Tchad. En face d’eux, des entrepreneurs de TIC, Andreas Koumato de Moussossouk, Abdelsalam Safi de WenakLabs, Aicha Adoum Abdoulaye de Reindos Tech et Abdelasalam Abdel-Aziz Haggar de NGI Tchad.

Education : les élèves seront orientés pour les séries littéraires ou scientifiques dès la 3ème

Par un arrêté rendu public le 16 avril 2018, le ministre de l’éducation nationale et de la promotion civique, Ahamat Khazaly Acyl informe que désormais, l’orientation des élèves pour les séries littéraires ou scientifiques s’effectuera a partir de la de 3e, au lieu de la Seconde Unifiée. Il faut rappeler que dans le cadre de ces orientations, il est créé des lycées scientifiques pilotes dans la capitale N’Djamena pour encourager les jeunes à embrasser les filières scientifiques.
tchadinfo

TIC : des ateliers en cartographie et géomatique libres seront organisés à N’Djaména

La Direction de la Francophonie Économique et Numérique (DFEN) de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) va soutenir et organiser des ateliers de sensibilisation et de formation dans le domaine du numérique au Tchad.

Ces ateliers qui se tiendront du 30 avril au 13 mai 2018 à N’Djaména au Wenaklabs seront axés sur la cartographie numérique libre (OpenStreetMap), la géomatique libre (QGIS, uMap et Infrastructure de Données Spatiales geOrchestra) au Tchad. C’est dans le cadre des activités de sensibilisation/formation aux outils, méthodes et pratiques collaboratives en cartographie numérique libre (OSM) en Afrique de la DFEN qu’ils seront organisés.

Mis en œuvre par deux experts OSM internationaux originaires du Togo et de la France avec l’appui de membres de la communauté OSM Tchad, ce programme de sensibilisation et de formation comprendra un atelier dévolu aux personnes issues des communautés locales du projet OSM et du logiciel libre, des professionnels des secteurs publics et privés ainsi qu’au milieu académique.

Les inscriptions se font en suivant le lien: https: https://framaforms.org/ateliers-cartographie-et-geomatique-libres-a-ndjamena-mai-2018-1524579827

Les conditions à remplir sont entre autres : être motivé et disponible ; avoir un ordinateur portable + une souris ; avoir une pratique plus ou moins quotidienne de l’outil informatique ; posséder un compte OSM ou en créer en allant sur www.osm.org.
tchadinfo

Gouvernement : « si le Tchad devrait s’engager aux côtés d’un pays tiers, il le fera en toute légalité »

Le gouvernement tchadien, apporte « un démenti catégorique » quant à un prétendu accord entre l’Arabie saoudite et le Tchad portant sur le déploiement de mercenaires tchadiens sur le théâtre des opérations au Yémen. C’est la quintessence du point de presse fait ce 28 avril 2018 par le porte-parole du ministère des affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la coopération internationale, Ahmad Makaila.

Le ministère en charge des affaires étrangères tient à rappeler à l’opinion nationale et internationale que le 15 avril dernier, 44 soldats tchadiens dont trois officiers généraux ont participé à la cérémonie marquant la fin de la manœuvre militaire baptisée « Bouclier du Golfe » à Dahzran, une bourgade située à près de 200 kilomètres de Damam en Arabie saoudite. Cette manœuvre commune a été organisée par le Conseil de coopération du Golfe sous l’égide du Royaume d’Arabie saoudite.

Il s’agit en effet, d’un exercice militaire qui a regroupé en tout 25 pays dont le Tchad. Le chef de l’Etat tchadien a pris part à cette cérémonie aux côtés de ses homologues africains et d’Asie. « Il n’a en aucune manière signé un quelconque accord avec qui que ce soit ni à cette occasion ni à une autre. Par ailleurs, les 44 soldats dont les généraux Hassan Saleh Algadam Al Djinedi, Moussa Timane Kimia et Mahamat Tidhani Chawis ayant participé à cette manœuvre militaire sont tous de retour au Tchad, aussitôt l’exercice terminé », informe le Porte-parole Ahmad Makaila.

Pour le ministère des affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la coopération internationale, le Tchad qui est un pays de droit et respectueux de ses engagements internationaux ne saurait s’engager sur des bases obscures et illégales. « Au demeurant, c’est une offense à l’endroit du peuple tchadien et de son armée. Le ministère regrette et dénonce vivement le relais et l’amplification faite à cette grotesque accusation qui a tout l’air d’une campagne de dénigrement ».

Selon le Porte-parole Ahmad Makaila, si le Tchad devrait s’engager aux côtés d’un pays tiers, il le fera en toute légalité, en toute transparence et surtout dans le respect des lois de la République, comme c’est le cas au Mali et dans les autres pays du bassin du Lac Tchad dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
tchadinfo