Composé le 18 novembre 2018, le résultat pour le premier tour du concours d’entrée à l’École Nationale d’Admission (ENA) vient de tomber aujourd’hui 23 novembre 2018. Au total 4179 candidats ont composé ce concours dont 1616 candidats soit 38% sont admis pour le second tour qui est réservé spécialement à l’oral. Ces candidats admis pour l’admissibilité vont passer la dernière épreuve de l’oral d’ici le 03 décembre prochain pour gagner chacun son passeport et faire partis des étudiants de la 18e promotion de l’ENA du Tchad.
L’INTERNET SANS FRONTIÈRE ET L’INTERNET SOCIETY FACE A LA RÉACTION DU GOUVERNEMENT TCHADIEN
Après l’incinération des équipements radioélectriques le 21 novembre dernier par le gouvernement du Tchad, le représentant de l’Internet Sans Frontière au Tchad M. Blaise Noubarassem et le président du Chapitre Internet Society M. Tidjiani Mahamat Adoum par ailleurs consultant en Techniques de l’Information et de la Communication (TIC) en Afrique centrale ont chacun réagi à travers un communiqué de presse et une interview hier 22 novembre 2018.
Les internautes tchadiens sont dans l’impasse de la connexion Internet depuis mars 2018 les poussant ainsi à la violation des lois en vigueur. Ne pouvant pas rester main liées, l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) a procédé à l’incinération de ces équipements saisis après missions de contrôle et d’information pour « décourager » les usagers. Cette lutte a heurté la sensibilité et le silence du représentant de l’Internet Sans Frontière au Tchad M. Noubarassem Blaise : « Nous sommes tout à fait d’accord que cette activité constitue une perte certaine pour l’État tchadien sur le plan économique. Mais l’on se demande, si l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) s’est-elle penchée sur les raisons qui poussent bon nombre des tchadiens à recourir aux réseaux étrangers pour se connecter ? Le Tchad demeure l’un des pays où la connexion d’Internet est la plus chère. Avec un débit de connexion complètement nul, qui ne répond pas aux standards mondiaux, les usagers croisent le fer pour être branchés à l’information ».
Pour le représentant de l’ONG Internet Society : « Nous au niveau de l’Internet Society, nous soutenons ce que l’ARCEP a fait parce que son premier rôle est de jouer à l’arbitre de tous les fournisseurs d’accès à l’Internet ici au Tchad. Elle doit promouvoir la concurrence loyale entre les différents fournisseurs d’Internet au niveau local. Cependant, s’il y a un fournisseur d’Internet qui couvre illégalement, sans payer le spectre à l’autorité de régulation nationale, il y’a déjà une concurrence déloyale. Il revient de droit à l’ARCEP de gérer cette situation. C’est ne que le début, nous l’encourageons d’aller plus loin dans ce contrôle, car il y a toujours des niches qui ne sont pas encore détectées » encourage le président du Chapitre Internet Society M. Tidjiani Mahamat Adoum. Il poursuit que l’ARCEP doit aller plus loin brouiller le signale depuis la frontière Tchad-Cameroun. Car selon lui, ce même travail est fait de l’autre côté au Cameroun et qu’aucun fournisseur tchadien du domaine, n’a le droit de vendre son service (téléphonie mobile) la-bas.
Bien que l’article 39 du décret N°1606/PR/PM/MPNTIC/2014 du 16 décembre 2014, portant organisation et fonction de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) donnant droit à cette institution de faire valoir ses devoirs et droits, l’Internet Sans Frontière pense qu’ « au lieu d’aller en guerre seulement contre les utilisateurs des équipements radioélectriques non autorisés par l’État tchadien, le gouvernement doit faciliter l’accès à l’Internet à tous les citoyens tchadiens en levant la censure des réseaux sociaux et revoir en baisse le tarif très élevé de la connexion Internet au Tchad ».
Cette idée est aussi partagée par son confrère de l’Internet Society avant de sonner la cloche d’alarme aux fournisseurs locaux : « Cette interpellation, doit aussi être l’occasion à nos fournisseurs d’Internet de sentir la menace par rapport à cette situation et qu’ils revoient en baisse le prix de la connexion pour que, toute la population aient l’accès à l’Internet et pour ne plus tricher ailleurs. La population doit aussi s’aligner derrière la voie juste pour que les choses changes », a déclaré le président du Chapitre Internet Society et consultant de TIC M. Tidjiani Mahamat Adoum.
En attendant que la lutte se poursuive de tous les côtés pour ramener chacun dans ses droits et devoirs, il serait nécessaire et judicieux de lever la censure sur l’utilisation des réseaux sociaux et de penser à l’efficacité des services locaux.
TCHAD : L’ONAPE AUPRES DES PERSONNES HANDICAPEES POUR UNE INSERTION SOCIOPROFESSIONNELLE REUSSIE
L’Office Nationale pour la Promotion de l’Emploi, ONAPE a organisé ce vendredi 23 novembre 2018, au sein de sa direction centrale sis a N’Djamena dans le 2ème arrondissement, un atelier de sensibilision, d’information, et de recueil des besoins en formation sur les différentes thématiques d’intervenons des programmes de l’ONAPE auprès des personnes handicapées.
Cette journée d’information, d’échanges et de recueil des besoins des personnes handicapées en vue d’offrir une formation adéquate et indiquée pour une insertion socio-économique durable et prospère.
Selon le Directeur General de l’ONAPE, Fayçal Hissein Hassane, l’objectif de cette rencontre est d’amener les bénéficiers à travers des échanges d’information, à comprendre les mécanismes d’actions des programmes de l’ONAPE afin de leurs offrir des opportunités et des atouts nécessaires à trouver des solutions réelles de leur communauté dans la vie économique et sociale.
En outre, Fayçal Hissen Hassan DG de l’Office National pour la Promotion de l’Emploi a convié les associations des personnes handicapées de travailler main dans la main pour une insertion socioéconomique des personnes handicapées pour un Tchad émergent à l’horizon2035.
Rappelons que, cette institution est placée sous la tutelle du ministère de la promotion des jeunes, des sports et de l’emploi. Elle a pour mission première de mettre en œuvre la politique du gouvernement en matière d’emploi.
Ahmat Mahamat Ahmat
Entrepreneuriat: le Tchad persiste dans la liste des « pays moins avancés »
Ils sont 47 les pays moins avancés au monde dans le domaine de l’entrepreneuriat selon le rapport 2018 de la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le Développement (CNUCED).
Le Tchad figure en bonne place sur la liste des 47 pays pointés du doigts par ledit rapport.
Le document publié le 20 Novembre 2018, examine les conditions nécessaires à la création et au développement des entreprises à fort impact dans les PMA, groupe de 47 pays qui comprend la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, certains pays asiatiques et plusieurs États insulaires.
Selon la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement (CNUCED), plusieurs caractéristiques structurelles de l’économie des PMA tendent à y affaiblir l’entreprenariat et la croissance des entreprises.
L’agence onusienne pointe ainsi du doigt le manque de moyens de financement, d’infrastructures et d’institutions, la pauvreté, les obstacles à l’avancement des femmes, le coût élevé de l’immatriculation des sociétés et la présence de risques politiques, économiques et environnementaux élevés.
La CNUCED décèle aussi plusieurs autres obstacles à la création et à la croissance des entreprises. Parmi ces défis, figure le problème de l’énergie. En effet, dans les PMA, 3 entreprises sur 4 subissent des coupures d’électricité, ce qui occasionne des coûts supplémentaires, en particulier pour les microentreprises et les petites entreprises.
Autre source de préoccupation, l’accès au net. En 2017, 17,5 % de la population des PMA utilisaient Internet, contre 41,3 % dans les autres pays en développement et 81 % dans les pays développés.
L’Entrepreneuriat pour tirer un meilleur parti du Programme de développement durable à l’horizon 2030
En ce qui concerne la facilité de faire des affaires, 32 des 47 PMA se situent dans le quartile inférieur, ce qui indique un environnement peu favorable aux entreprises. La CNUCED rappelle aussi que 32 PMA ont des lois qui interdisent aux femmes d’exercer certaines professions, au risque de limiter les résultats des entreprises gérées par des femmes.
« Selon le rapport, l’État a un rôle plus actif à jouer dans l’émergence d’entreprises locales dynamiques et porteuses de transformation », a indiqué le Secrétaire général de la CNUCED. M. Mukhisa Kituyi insiste sur les recommandations du rapport, qui incite « les décideurs à accorder une plus grande importance aux avantages de l’entreprenariat, offre une aide précieuse aux pays les moins avancés dans l’action menée pour tirer le meilleur parti de l’application du Programme de développement durable à l’horizon 2030 ».
D’autant que la plupart des sociétés de ces pays sont des microentreprises ou de petites entreprises, et 58 % des entreprises formelles ont 20 employés ou moins. En effet, dans les PMA, nombreux sont ceux qui n’ont d’autre choix que de mener des activités entrepreneuriales de petite échelle et à faible valeur. Il s’agit avant tout de travail indépendant (qui représente 70 % de l’emploi total), de microentreprises et petites entreprises informelles dont les perspectives de survie et de croissance et la propension à innover sont faibles. Les petites entreprises représentent 58 % de l’ensemble des entreprises de ces pays.
« Inciter les décideurs à accorder une plus grande importance aux avantages de l’entreprenariat »
Mukhisa Kituyi, Secrétaire général de la CNUCED
Par ailleurs, le rapport révèle que la grande majorité des entrepreneurs agissent ainsi par nécessité. Dans les PMA, les jeunes entrepreneurs sont en moyenne 1,7 fois plus nombreux à se dire entrepreneurs par choix plutôt que par nécessité, alors qu’ils sont 2,8 fois plus nombreux dans les autres pays en développement.
S’agissant du paysage entrepreneurial, le document montre qu’il y a près de 270 millions de travailleurs indépendants dans les PMA en 2017. Le travail indépendant, qui est généralement considéré comme une forme d’entreprenariat, représente 70 % de l’emploi total dans les PMA, contre 50 % dans les autres pays en développement.
Mais selon la CNUCED, l’économie souterraine (c’est-à-dire les activités économiques dissimulées aux autorités pour des raisons monétaires, réglementaires ou institutionnelles) représente en moyenne 35 % du PIB dans les PMA.
Depuis 1971, Botswana, Cap-Vert, Maldives, Samoa et Guinée équatoriale cinq pays ont été reclassés
Dans ces conditions, l’Agence onusienne appelle les pays à dépasser l’approche consistant à créer un environnement propice aux affaires, à remédier aux défaillances des marchés et à soutenir les petites entreprises.
« Pour favoriser le développement des entreprises qui comptent dans la perspective d’une transformation économique en profondeur, il faut changer de cap », fait remarquer le CNUCED.
« Il ne faut pas négliger le rôle complémentaire essentiel que jouent les grandes entreprises, aux côtés des petites et moyennes entreprises, de manière à élaborer des stratégies propres à promouvoir un entreprenariat à fort impact », a fait observer M. Kituyi.
Car au moins 20 des 47 PMA disposent de politiques industrielles nationales qui articulent, à des degrés divers, entreprenariat et transformation structurelle, mais les pays accordent bien moins d’attention aux déterminants de l’entreprenariat. Pour la CNUCED, il faut prêter une plus grande attention au développement des chaînes d’approvisionnement nationales, sachant que la création de liens entre les PMA et les chaînes de valeur mondiales n’a guère suffi à stimuler le développement des entreprises locales.
A noter que les 47 pays les moins avancés (PMA) comptent plus d’un milliard d’habitants (soit 13 % de la population mondiale), mais ils représentent seulement 1,3 % du produit intérieur brut (PIB) mondial et 1,1 % du commerce mondial. Ces pays peuvent bénéficier d’un traitement préférentiel dans le cadre des accords relatifs au commerce mondial et aux changements climatiques, en raison des désavantages persistants qui en font les pays les plus pauvres du monde.
La liste des PMA est revue tous les trois ans par le Comité des politiques de développement, un groupe d’experts indépendant qui fait rapport au Conseil économique et social de l’ONU. La situation générale de la question du reclassement à l’issue de l’examen de mars 2018 a abouti à cinq cas de reclassement : Angola, Bhoutan, Îles Salomon, Sao Tomé et-Principe et Vanuatu ; la date du reclassement est connue pour deux pays : Vanuatu (décembre 2020) et Angola (février 2021). Depuis la création de la catégorie des PMA par l’ONU en 1971, cinq pays ont été reclassés. Il s’agit du Botswana en 1994, du Cap-Vert en 2007, des Maldives en 2011, de Samoa en 2014 et de la Guinée équatoriale en juin 2017.
TCHAD : LEAD-TCHAD ET LA GESTION DES TERRES DES COMMUNES DANS LES PAYS DU SAHEL
L’association du leadership pour l’environnement et le développement Lead- Tchad a présenté ce 22 Novembre au CEFOD son microprojet issu de la forme action. L’objectif de cet atelier visé est la capitalisation sur l’accompagnement des communes à la mise en œuvre de la gestion durables des terres.
Capitaliser et accompagner les communes dans la mise en œuvre de la gestion durable des terres est la vision de Lead-Tchad. Le projet Front Local Environnemental pour une union verte est un mécanisme mondial qui a été mis en œuvre dans 5 pays du sahel à savoir le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Tchad.
Ledit projet financé par l’Union Européenne sera coordonné par le Cari et les réseaux de la société civile RESAD, RADDO ET DRYNET. Le projet va permettre le déploiement structuré et durable de la gestion des terres dans les territoires des pays du sahel.
Les résultats de cette corporation régionale de ce projet est de réduire les écarts dans les grandes murailles vertes. Ce qui a contribué à initier un module de forme d’action à travers l’organisation de formation des formateurs à l’utilisation du module souligne, Ngabo Ganda chargé de programme de Lead Tchad.
L’impartial est de partager les expériences vécues dans les différentes communes ayant bénéficiées des formes d’actions. Contribuer à la mise à jour des supports est la conception des promoteurs.
Au terme de cette cérémonie de ce 22 novembre 2018 à N’Djamena, deux projets ont été présentés par la commune de Mao et de Tarfe. Lors de ces assises, l’accent est également mis sur les séances des ateliers de capitalisation dans chaque contrée pour valoriser l’ensemble du travail réalisé dans les différentes composantes du projet fleuve.
UNFPA – TCHAD : OUVERTURE DE L’ATELIER PLAN D’ACTION DES COMMUNICATEURS TRADITIONNELS DU TCHAD
Six mois après la conférence régionale sur la « culture, communication et dividende démographique », qui s’est tenue à Conakry en Guinée, le fonds des nations unies pour la population (UNFA) ouvre un atelier dénommé « plan d’action des communicateurs traditionnels du Tchad » ce matin 23 novembre 2018 à l’hôtel la résidence de N’Djamena.
Les sept pays représentés en Mai dernier à Conakry se sont engagés fermement à agir pour la capture de dividende démographique dans leurs pays respectifs et à mettre en œuvre les idées partagées au cours de cette conférence régionale dont cet atelier en est le répondant. Ce plan d’action pour la période de 2018 – 2020 a pour objectifs le changement social et comportemental en vue de réduire la mortalité maternelle, les besoins non satisfaits en planification familiale, les pratiques néfastes, y compris les violences basées sur le genre.
En effet, ces objectifs sont en parfaite cohérence avec les orientations du plan stratégique 2018 – 2021 de l’UNFPA – Tchad, qui, a décidé avec l’appui du ministère du développement touristique, de la culture et de l’artisanat ainsi que les communicateurs traditionnels à initier cet atelier pour donner un plus à ce secteur.
Le représentant adjoint de l’UNFPA, M. Judicaël Elidje, incite les participants à cet atelier ainsi que les communicateurs traditionnels de s’unir pour la cause commune : « vous avez un grand rôle à jouer dans la capture du dividende démographique…. à initier le changement démographique de ce pays, améliorer la santé des populations tchadiennes, investir dans l’éducation des enfants, garçons et filles et favoriser la mise en œuvre des politiques économiques et de bonne gouvernance ».
Après avoir situé le rôle des communicateurs traditionnels, Judicaël a rassuré la disponibilité des moyens à atteindre les obligations pour qu’il y ait : zéro besoins non satisfaits en termes de planification familiale, zéro décès maternels et zéro pratiques néfastes, violences basées sur le genre y compris les mariages d’enfants, les mutilations génitales féminines ou excision et les violences sexistes.
Allaramadji Innocent
TCHAD : LE PNUD ŒUVRE POUR L’ENTREPRENEURIAT PAR CHOIX INNOVANTS
Le programme des nations unies pour le développement PNUD a animé une conférence de presse dans un hôtel de la place ce jeudi 22 novembre 2018 sur le thème l’entrepreneuriat au service de la transformation structurelle au delà du statuquo dans les pays moins avancés.
Dans les 47 pays les moins avancés du système des nations unies figure le Tchad. Dans ces nations, l’entrepreneuriat indépendant représente 70% contre 14 dans les pays développés. Cela s’explique par la faible capacité de production. Le secteur économique est dominé par l’informel avec une carence d’innovation. Pour le conférencier, Daniel Gbetnkom économiste principal du PNUD la majorité des personnes en activités commerciales imitent d’autres entreprisses. Ce qui fait qu’il n’ya pas de valeur ajouté. Au Tchad, par exemple, il ya moins d’entreprises qui recrute plus de 50 personnes. Alors que c’est le rôle des entreprises de créer d’emploi. L’état n’est qu’un régulateur, a-t-il ajouté.
Au Tchad le taux de mortalité d’entreprise est excessif. Les entrepreneurs locaux affrontent de graves difficultés. Car la chaine de valeur mondiale ne pas propice à la transformation structurelle des Pays moins avancés a laissé entendre le conférencier, Daniel Gbetnkom. Les entreprises sont gérées d’une manière familiale et certaines n’ont pas de site web. Celles qui sont logées dans les pays les moins avancés ont une chance d’émerger? Une grande interrogation est posée à cet effet. L’économiste, Daniel Gbetnkom répond que seule la politique d’entrepreneur qui vise explicitement la transformation structurelle assure la durabilité et l’inclusion à long terme et aide à atteindre les objectifs de développements durables. Il conclut que l’entrepreneur doit prioriser un choix innovant en ayant une capacité de lever de fonds avec un personnel qualifié.
INTERNET SANS FRONTIÈRES / TCHAD Communiqué de Presse Numéro 001/11/2018
Internet Sans Frontières / Tchad a appris par voie de presse, que la Direction Générale de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) a présenté ce mercredi 21 Novembre 2018, des équipements radioélectriques non autorisés, saisis lors des missions de démantèlement effectuées par ses agents.
Après la saisie de ces équipements, l’ARCEP a sollicité l’incinération de ces appareils de commun accord avec le Parquet et les services d’un huissier.
Et par la même occasion, la direction de l’ARCEP a attiré l’attention de tous ceux qui fournissent ou utilisent les équipements et services des opérateurs étrangers interdits par les textes en vigueur sous peine de sanction, allant d’une peine d’emprisonnement d’un an à cinq ans, soit, d’une amende de 10.000.000 de franc CFA avec suspension ou retrait de l’autorisation de l’entreprise opérant dans le domaine des communications électroniques.
Nous sommes tout à fait d’accord que cette activité constitue une perte certaine pour l’État Tchadien sur le plan économique.
Mais l’on se demande, si l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) s’est–elle penchée sur les raisons qui poussent bon nombre de Tchadiens à recourir aux réseaux étrangers pour se connecter ?
Le Tchad demeure l’un des pays où la connexion internet est la plus chère. Avec un débit de connexion complètement nul, qui ne répond pas aux standards mondiaux, les usagers croisent le fer pour être branché à l’information. En plus du débit déjà très faible s’ajoutent les coûts exorbitants: un giga et demi de connexion à 3 000 F CFA au Tchad, c’est extrêmement cher! Vu le coût de l’Internet et le pouvoir d’achat en termes de cherté de la vie qui frappe les ménages, c’est exorbitant et inimaginable surtout à l’heure de la mondialisation et dans un contexte où le numérique est une priorité.
Aussi, depuis mars 2018, les internautes subissent encore la censure de l’Internet. Certains sont contraints d’utiliser des applications pour contrer la censure toujours en vigueur. Ce sont entre autres, ces raisons qui conduisent certains compatriotes à recourir à d’autres moyens de communication plus efficaces en violation des lois en vigueur.
Et donc, nous estimons au niveau d’Internet Sans Frontières Tchad qu’au lieu d’aller en guerre seulement contre les utilisateurs des équipements radioélectriques non autorisés par l’État tchadien, le gouvernement tchadien doit faciliter l’accès à l’internet à tous les citoyens tchadiens en levant la censure des réseaux sociaux et revoir en baisse le tarif très élevé de la connexion internet au Tchad.
Blaise Noubarassem
Représentant de l’Ong Internet Sans Frontières au Tchad.
N’Djamena, le 22 novembre, 2018.
ARCEP VA EN GUERRE CONTRE LA CONNEXION D’INTERNET ETRANGER
La Direction Générale de l’autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes ARCEP a présenté le mercredi 21 novembre dernier, des équipements radioélectriques non autorisés , c’était au siège de ladite institution à N’Djamena.
Des missions de démantèlement effectuées par l’ARCEP ont permis de saisir d’importants lots d’équipement de connexion d’Internet étranger.
La mission de contrôle, d’enquête et d’information a été diligentée par les agents de cette institution du 27 Août au 11 septembre 2018. Cette mission a abouti à la saisie et au démantèlement des équipements radioélectriques non autorisés par l’État tchadien dans son territoire. Après la saisie de ces équipements, l’ARCEP a sollicité l’incinération de ces appareils en commun accord avec le parquet et les services d’un huissier.
Le directeur général de l’ARCEP, Dr Haggar Bachar Salim a saisi l’occasion d’attirer l’attention de tous ceux qui fournissent ou utilisent les équipements et services des opérateurs étrangers interdits par les textes en vigueur sous peine de sanction.
Avant d’incinérer ces équipements, le directeur général d’ARCEP a fait savoir que, cette pratique illégale et frauduleuse cause des préjudices économiques et financiers à l’État et aux entreprises opérant dans le domaine des communications électroniques légalement établies au Tchad, notamment les fournisseurs d’accès a internet (FAI )et les opérateurs de la téléphonie mobile.
Dans ce sens, aux termes de l’article 113 de la loi N°14 du mars 2014 portant sur les communications électroniques : « Sera puni d’une peine d’emprisonnement d’un ans a cinq ans st d’une amende de 10.000.000 de franc CFA ou de l’une de deux peines seulement, le fait de fournir au public un service de communications électroniques ,sans l’autorisation preuve à la présente loi, ou de le maintenir en violation d’une décision de suspension ou de retrait de cette autorisation ».
AHMAT MAHAMAT AHMAT
LE TCHAD ET UNESCO RENFORCENT LA CAPACITÉ DES ACTEURS DE L’ÉDUCATION NATIONALE
Le ministère de l’Éducation Nationale et de la promotion Civique organise en partenariat avec l’Unesco et d’autres partenaires depuis ce matin 21 novembre 2018 à l’hôtel Mercure un atelier national d’appropriation du Projet de Renforcement de l’Éducation et de l’Alphabétisation au Tchad (PREAT) et d’Élaboration des Termes de Référence des principales activités dans le domaine de l’éducation.
Cet atelier qui commence, est le fruit de l’enseignement tiré de la mise en œuvre du PREBAT et des recommandations formulées par la partie nationale, l’Unesco et le ministère de l’éducation nationale et de la promotion civique qui se sont promis une stratégie dans leurs œuvres. « Cette stratégie repose principalement sur une réelle appropriation du projet par les responsables et les cadres du ministère de l’éducation, le leadership national, une communication efficace autour du projet et ainsi que les modalités d’exécution, le renforcement des capacités des parties prenantes et la participation actives des acteurs et des bénéficiaires dans la prise des décisions consensuelles et dans la mise en œuvre des activités en articulation avec les procédures requise. C’est pour répondre à cette préoccupation, gage de succès de la mise en œuvre réussie du projet, que cet atelier national d’appropriation du PREAT et d’élaboration des Termes De Références des principales activités est conjointement organisé » a déclaré M. Mputu Hilaire, le représentant du directeur du bureau multisectoriel de l’Unesco venu du Cameroun.
Le problème de l’éducation de qualité au Tchad se pose avec acuité d’où le gouvernement et ses partenaires avaient initié des projets allant dans ce sens. SIPEA ou stratégie intérimaire pour l’éducation et l’alphabétisation est un projet qui a été confié à l’Unesco et l’Unicef. La mise en œuvre de ce projet couplée aux efforts des autres partenaires a permis au pays de réaliser d’importants progrès dans le secteur de l’éducation au profit de l’enseignement primaire, de l’alphabétisation, de l’éducation de base non formelle, de la scolarisation des filles et du renforcement de la gestion et du pilotage du système éducatif. Malgré cet effort, il reste d’énormes défis à relever dans les différents sous-secteurs de l’éducation. Souligne le représentant du directeur du bureau multisectoriel de l’Unesco.
Pour le Directeur Général de l’Éducation Nationale et de la Promotion Civique M. Dibé Gali, représentant le ministre de tutelle « l’idée d’organiser le présent atelier a découlé de l’analyse des points faibles de la mise en œuvre du projet de revitalisation de l’éducation de base au Tchad.il est impérieux que chaque cadre ou agent du ministère présent à cet atelier en repartent avec une meilleure compréhension du PREAT et des termes de référence des principales activités à réaliser. Il ne sera plus question de répéter les mêmes erreurs vécues » a –t-il vivement conseillé avant de déclarer ouvert l’atelier qui commence aujourd’hui 21 novembre et prendra fin le 23 novembre 2018.
ANNE YANKIM et G. ADDE



