N’Djamena au cœur de la 2ème édition de #Entreprendre 2019

La Génération ABCD avec son slogan « Any Body Can Dream » organise du 28 au 29 décembre 2018, la 2ème édition de #Entreprendre 2019 pour célébrer l’entrepreneuriat et amener à une prise de conscience au Tchad, ce matin à Radisson Blu Hôtel de N’Djamena.

Cette 2ème édition de #Entreprendre 2019 est placée sous le thème : « La place de l’économie numérique dans la transformation de l’Afrique centrale » avec un slogan très innovateur : « Car l’avenir appartient à ceux qui le préparent aujourd’hui ».

Selon le Président de la Génération ABCD, Andreas Koumato, la Génération ABCD est fondée par des gens qui osent dire aux autres que c’est possible de réaliser son rêve, de croire à quelque chose. « C’est un événement majeur pour célébrer l’entrepreneuriat, la culture de la résilience », explique-t-il à l’ouverture de la cérémonie de lancement.

Pour Dr Succès Masra, Ancien président de la Génération ABCD et Président du parti politique « Les Transformateurs », le chemin de l’entrepreneuriat est une montagne qu’il faut franchir. « C’est possible d’oser, d’avoir de l’audace, d’avoir de l’excellence et d’avoir aussi le droit de rêver ». S’agissant de la réussite dans l’entrepreneuriat, Succès Masra propose quatre étapes clés à franchir : d’abord avoir de l’authenticité dans la prise de conscience c’est-à-dire, faire un diagnostic avant toute chose, ensuite, avoir une force de la conscience d’entreprendre, relever le défi de la cohérence (construire sa cohérence pour faire la différence entre la paresse et le travail) et enfin, avoir de la détermination qui est tout simplement de la persévérance.

Durant les deux jours des travaux de #Entreprendre 2019, une formation intensive d’entrepreneuriat et leadership sera donnée pour amener les jeunes à avoir de l’audace, du courage, de la persévérance, de discipline et d’excellence.

Djimnayel Ngarlenan

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Souad, condamnée à vivre sous le poids du secret après son viol

De nombreuses femmes Tchadiennes sont victimes  du harcèlement sexuel parfois même de viol mais préfèrent garder le silence pour une raison ou pour une autre. Mlle Souad fait partie des âmes qui ont le cœur brisé mais qui vivent avec les stigmates sans les révéler au public.

Les faits remontent un lundi 15 Octobre 2018. Mlle Souad rentre habituellement du boulot plus tôt. Mais, ce jour, compte tenu du volume du travail à effectuer, l’horaire n’a pas été respecté. Sur sa montre, l’aiguille indiquait 23h15mn. La rue était de plus en plus déserte lorsqu’elle arpentait  l’avenue Charles De Gaulle dans l’optique de prendre un taxi pour la maison au quartier Gassi. Soudain, un véhicule de marque Toyota  de couleur blanche arrive à sa hauteur. Dans  ce véhicule, il y a quatre personnes à bord. L’un des passagers braque un pistolet sur la joue de la pauvre Souad et l’intima l’ordre de monter à bord. Face à la menace et la peur, sa résistance fut vaine. Elle finie par céder. Une fois à bords du véhicule, ses bourreaux lui attachèrent un bandeau dans les yeux. Ce qui ne l’a pas permit de bien repérer là où on l’amenait. « Je me souviens pratiquement de rien dans la voiture, sauf du trajet qui a duré plus d’une heure et des gens parlaient autour de moi dans une langue qui ne m’est pas familière parce que mes yeux étaient bandés », a souligné Mlle Souad. Mais, elle se souvient bien des visages qui ont souillé son corps ce jour. « Lorsqu’on m’a enlevé les bandeaux aux yeux, j’étais dans une chambre blanche d’environ 4 m2 carré. Autour de moi se tenaient 4 personnes. Ceux-ci ont réussi à  arracher mes vêtements bien que j’ai essayé de résister de toutes mes forces. Ainsi, chacun d’eux a fait sa sale besogne sur moi. Au moment où, ils abusaient de moi l’un d’eux filmait cette ignominieuse et humiliante scène », a-t- elle fini de lâcher avec des larmes aux yeux. Cependant, même si son souhait le plus ardent est de voir ses bourreaux un jour en prison, elle n’a daigné  intenter une action judiciaire. Selon elle, ce qui la retient est que, ces hommes sans foi ni loi ou du moins cupides l’ont menacé de poster le film de l’événement sur les réseaux sociaux, au cas où… Voilà donc un dilemme délicat ! Entre violence sexuelle et préservation d’intégrité, que faire ?

Dieudonné .A

 

 

LA TCHADIENNE AMALKHER DJIBRINE SOULEYMANE ÉLUE VICE-PRÉSIDENTE DU CONSEIL ÉCONOMIQUE SOCIAL ET CULTUREL DE L’UNION AFRICAINE.

La vice-présidente du Conseil Économique, Social et Culturel de l’Union Africaine (ECOSOCC-UA) AMALKHER DJIBRINE SOULEYMANE a tenu une conférence de presse cet après-midi pour annoncer à la population tchadienne de son élection au poste de Vice-présidente. C’était dans les locaux de NIRVANA à N’Djamena.

Tout est parti à la deuxième session ordinaire de la deuxième Assemblée Générale Permanente du Conseil Économique, Social et Culturel de l’Union Africaine (ECOSOCC-UA) tenue à Naïrobi au Kenya le 11 décembre dernier que Mme AMALKHER DJIBRINE SOULEYMANE est élue Vice-présidente de cette institution africaine qui porte plus haut la voix de la jeunesse. La responsabilité qui attend la nouvelle équipe, explique la Vice-présidente est très énorme. Cette équipe doit effectuer « un travail de coordination, sensibilisation, de prise des décisions etc. » pour tenir à jour son cahier de charge d’autant plus que, leur mandat est de deux ans renouvelables. L’ECOSOCC a été créé aux termes des articles 5 et 22 de l’Acte constitutif de l’Union africaine pour servir de plateforme et l’établissement de partenariat entre les gouvernements et toutes les composantes de la société civile africaine.

En qualité de représentant du Conseil Social et culturel des jeunes africains, AMALKHER DJIBRINE SOULEYMANE répond à la question des journalistes sur l’incompréhension qui règne entre la jeunesse tchadienne elle-même et leur ministère de tutelle « c’est l’union qui fait la force est le Conseil National des Jeunes du Tchad et le ministère de tutelle doivent oublier leur tension pour mieux évoluer ».

Cette institution est aussi un organe consultatif de l’Union africaine, composé de différents groupes sociaux professionnels des États membres de l’Union Africaine. Cette plateforme permet à la société civile africaine de jouer un rôle dynamique dans la planification de l’avenir du continent, de s’organiser en partenariat avec les gouvernements de l’Union Africaine.

La Vice-présidente promet un effort afin de mettre sur pied un bureau local de l’ECOSOCC afin de faire valoir et montrer l’importance de cette plateforme pour les africains.

ECOSOCC est composé de 150 membres issus des différents groupes et associations professionnels des états membres de l’Union Africaine et de la diaspora africaine en raison de deux membres choisis dans chaque Etat de l’union ayant rempli les critères d’éligibilité pour l’élection en tenant compte de l’égalité de genre

La présidence de l’ECOSOCC est assurée par le soudanais M. Abozer Elmana Elligai, la première Vice-présidence est Mme AMALKHER DJIBRINE SOULEYMANE suivie de M. Khalid Boudali du Maroc, M. Patson Malisa de l’Afrique du Sud et M. Francis Akpa du Togo

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SOUDAN : la presse soudanaise va en guerre contre le colonel Omar el-Béchir.

Le Soudan vit sous une pression des manifestations depuis le 19 décembre dernier. Des manifestions de toutes catégories : des journalistes, enseignants, activistes, médecins, politiciens…Si les autres manifestants contestent contre les prix de pain qui a triplé et le manque d’essence, les journaliste revendiquent la liberté de presse et les médecins quant à eux demandent la démission immédiate du président Omar El-Bechir et que un gouvernement de transition soit formé.

Les protestations se poursuivent à Khartoum et dans plusieurs autres villes, où l’état d’urgence a été déclaré. Des villes dans 12 états du Soudan manifestent contre le prix de pain qui a triplé et contre le manque d’essence. Les manifestations ont fait 8 morts selon le régime, 22 selon l’opposition. Ce lundi 24 décembre, un mouvement de grève a débuté dans plusieurs secteurs à Khartoum. À l’instar de certains manifestants, les médecins demandent le départ du régime Omar el-Béchir.

Depuis le lundi passé plusieurs secteurs étaient bloqués à Khartoum suite aux manifestations. Les universités ont été fermées et les hôpitaux n’ont plus reçu que les cas graves. L’état d’urgence a été déclaré dans plusieurs villes et les réseaux sociaux sont toujours coupés.
Selon Sadek al Mahdi la tête penchant de la coalition de l’opposition soudanaise avait annoncé le samedi dernier, lors d’une conférence de presse, que le « peuple veut un changement du régime ».

Face à la contestation quasi inédite qui dure depuis une semaine, le régime est mis devant un examen décisif qui pourra définir son avenir politique. Un avenir qui, devant l’impasse actuelle, semble lié à l’amélioration économique et aux réformes de l’Etat. Les protestations actuelles font remonter à la surface les problèmes des libertés, de la démocratie, et des droits de l’homme dans le pays.
Car derrière le prix du pain, il y a un ras-le-bol général chez la majorité des soudanais. Déjà en janvier dernier, des protestations contre la cherté de la vie se sont soldées par l’emprisonnement de dizaines de personnes. Mais les choses ne se sont pas améliorées depuis, bien au contraire : en 2018, les difficultés économiques se sont accrues avec une inflation de près de 70% et une livre soudanaise qui a plongé face au dollar américain.
Pour une majorité de Soudanais, le colonel el-Béchir ne répond plus aux besoins économiques du pays par manque de dynamisme. Au pouvoir depuis 1989, il avait assuré qu’il ne se présenterait pas pour la présidentielle de 2020. Mais son parti, le Congrès national, l’a désigné en octobre dernier comme candidat à cette présidentielle. L’opposition considère que cela fera de lui un président à vie.
Une majorité de citoyens contestent également la politique étrangère changeante du régime soudanais et ils n’approuvent toujours pas la participation de leur pays à la guerre au Yémen.
Les journalistes et la liberté de presse
Selon le classement mondial de la liberté de presse établi par reporter sans frontière, le Soudan est classé 174ème/180 pays. La presse a subit et continu de subir de censure, saisies, menaces : rien n’est épargné aux journalistes qui prétendent couvrir et révéler la nature dictatoriale du régime d’Omar.
Depuis mardi, plus de trente d’entre eux se sont lancés dans une grève de la faim contre la fermeture du quotidien indépendant Al-Tayyar. Reporter et chroniqueuse dans le journal, Shama’il-Alnour explique au Guardian les raisons de cette montée en puissance : « C’est la première grève de la faim de toute l’histoire de la presse soudanaise, et la première qui se produit en dehors d’une prison. Notre revendication principale, c’est, bien sûr, la levée de la suspension de notre journal, mais nous allons plus loin en utilisant le cas d’Al-Tayyar comme un exemple pour tous ceux qui défendent la liberté d’expression. »
Interrogé par la Radio France Internationale (RFI), le directeur dudit journal affirme que « Cette grève de la faim, c’est la troisième étape de protestation de nos journalistes depuis la suspension, il y a trois mois, de notre journal. Nous avions commencé par des manifestations, puis une pétition a recueilli un million de signatures dans et en dehors du pays. Maintenant, avec cette grève de la faim, nous entendons faire entendre davantage notre voix et le cas de notre journal. Mais plus généralement, c’est sur la situation des libertés au Soudan que nous voulons alerter. Elle n’a jamais été aussi catastrophique. »
Outre la fermeture pure et simple du quotidien, les journalistes protestent également contre la menace qui pèse sur la tête de leur rédacteur en chef, Osman Mirghani. Au mois de décembre 2015, après une série d’articles critiques sur le gouvernement, puis un éditorial appelant à un « printemps arabe » dans le pays, il a été arrêté par les services secrets, et il encourt la peine de mort. Au Guardian, Osman Mirghani, reclus chez lui dans l’attente de la sentence, n’en démord pas et dit espérer que la grève de la faim permettra d’aller au-delà de la simple alerte sur la suspension d’Al-Tayyar. « Le meilleur débouché que nous pourrions espérer, c’est que ce mouvement des journalistes ouvre à une culture de la protestation tout à fait pacifique, qui se répande dans tout le peuple soudanais. »

Le groupement de fournisseurs d’accès internet s’insurge contre la licence FAI attribuée à Tigo et Airtel.

Le groupement des Fournisseurs d’Accès Internet à travers un point de presse tenu cet après-midi dans les locaux de Focon Net à Moursal dans le 6ème arrondissement de N’Djamena se dit étonné des propos du ministre des postes et des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication accordant la licence de fourniture d’accès internet à des entreprises de téléphonie mobile qui sont des opérateurs GSM.
Selon le porte-parole du groupement des fournisseurs d’Accès Internet (FAI), Oumar Hamid, la licence attribuée à ces entreprises (Tigo et Airtel) crée une concurrence déloyale entre les fournisseurs d’accès internet et ne favorise pas les petites entreprises devant les multinationales. Le groupement à travers ce point de presse interpelle les plus hautes autorités à prendre en considération ces points de revendication pour ne pas arriver à l’inacceptable car selon Oumar Hamid, le porte-parole cette procédure d’attribution de licence est contraire à la politique du gouvernement qui promet l’épanouissement de la jeunesse à travers la créativité.
« Nous aurions plutôt souhaité une meilleure collaboration entre les opérateurs GSM et les FAI pour sauvegarder les intérêts de ces deux groupes. Car cette attribution sans ménagement nous laisse sans alternative » Suggère-t-il.
Dans un mémorandum, le groupement des FAI demande au ministère des postes, des Nouvelles Technologies et de la Communication de reconsidérer sa décision d’attribution de licence basée sur des capacités financières ; de mettre un terme sans délai aux agissements des opérateurs GSM (Tigo&Airtel) en leur demandant de rompre immédiatement tout contrat de fournisseur d’accès internet et interconnexion des sites en dehors des supports mobiles (2G, 3G et 4G) conformément à leur cahier de charge ; la révision de l’arrêté portant attribution des licences FAI afin de pouvoir insérer des dispositions devant justifier la recevabilité des demandes des nouveaux entrants et une large concertation dans les meilleurs délai entre les ministères concernés notamment le ministères des finances et du budget, le ministères des postes, des nouvelles technologies et de la communication, le ministères du commerce, le ministère de la sécurité et le groupement des FAI afin de recenser les problèmes qui minent le développement des services internet au Tchad et apporter des solutions idoines.

Pour le porte-parole « Refuser la licence aux petites entreprises nationales c’est mettre au chômage plus de 500 jeunes. Pourtant la politique actuelle du gouvernement réside dans l’entrepreneuriat ».
La libération du secteur de télécommunication a pour objectif de permettre plus l’accent sur l’émergence des opérateurs économiques tchadiens afin de contribuer au développement économique et social du Tchad. C’est ainsi qu’il est prévu des dispositifs définissant la nature des activités régie par des licences opérateurs GSM et licence FAI. Mais attribuer la licence fournisseurs d’accès internet aux opérateurs GSM semble mettre une barrière aux petites entreprises de fournisseurs d’accès internet d’où l’objet de grogne du groupement de fournisseurs d’accès internet.

Internet Society Chad renforce la capacité des filles en TIC.

A l’occasion de son 10ème anniversaire, l’Internet Society chapitre Tchad (ISOC-CHAD) a organisé ce 27 décembre 2018 à la Maison de la Femme une Journée intitulée «  Femmes et Internet » sous le thème « Education au Net ».  C’étais en présence de la Ministre des Postes et des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, Madame Ndolenodji Alixe Naïmbaye et la représentante de la Ministre de la Femme, de la Protection de la Petite Enfance et de la Solidarité Nationale, Madame Apoline Guani.

Ce sont jeunes élèves, étudiantes, associations ou groupements qui ont prix part à ladite journée de formation. A l’issue de cette rencontre, il est prévu des témoignages des jeunes créatrices en TIC et des échanges avec des expertes sur la question de l’Internet et de l’entrepreneuriat féminin.

L’objectif de l’internet society est de promouvoir le développement, l’évolution, et l’utilisation de l’internet au bénéfice de tous les individus à travers le monde et de rendre l’accès à l’Internet pour tous.

Pour le président de l’association internet society chapitre Tchad Tidjani Mahamat Adoum « Nous sommes l’un de 134 chapitres de l’internet society qui existe dans le monde. Notre objectif spécifique est de rendre l’internet accessible à tout le monde, et que l’internet soit une opportunité et peut profiter un grand nombre de la population tchadienne ».

Selon la représentante du ministre de la Femme, Apoline Guani « L’internet Society entend créer des conditions qui favorisent l’autonomisation et l’épanouissement de la femme Tchadienne à travers le numérique. Nous savons tous que l’Internet Society Chad s’est investis pour redéfinir une stratégie de pérennisation du projet « Femme et TIC » »

La Ministre des Postes et des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, Madame Ndolenodji Alixe Naïmbaye dixit « la célébration de la première décennie du Chapitre Tchadien de l’Internet Society, est une action bien réfléchie et en parfaite concordance avec le Plan Tchad Numérique 2017-2021 qui met l’accent sur le développement et l’autonomisation de la femme tchadienne grâce aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) ».

La cérémonie du 10ème anniversaire de l’Internet Society chapitre aura lieu samedi 29 décembre 2018 au palais du 15 janvier.

Tchad : le FMI approuve un nouveau décaissement de 48,6 millions $ au titre de la FEC

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Tchad : le FMI approuve un nouveau décaissement de 48,6 millions $ au titre de la FEC

Tchad : le FMI approuve un nouveau décaissement de 48,6 millions $ au titre de la FEC

Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé, le 21 décembre 2018, un décaissement d’un montant de 35,05 millions de droits de tirages spéciaux (DTS), soit environ 48,6 millions $, en faveur du Tchad.

Ce nouvel appui financier intervient à l’issue de la troisième revue du programme économique et financier appuyé par un accord au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) avec le Tchad. Il porte ainsi le total des décaissements effectués au titre de cet accord à 140,2 millions de DTS (environ 194,5 millions $).

L’institution de Bretton Woods a, par ailleurs, approuvé la demande présentée par les autorités tchadiennes d’une dérogation « pour inobservation du critère de réalisation continu relatif à l’accumulation de nouveaux arriérés de paiements extérieurs par l’Etat et les entreprises publiques non financières ».

Concernant la mise en œuvre de ce programme appuyé par la FEC, le FMI relève qu’en dépit de certains retards, les réformes structurelles entreprises par les autorités tchadiennes se poursuivent de façon « satisfaisante ».

« Les autorités sont déterminées à continuer de stabiliser la position budgétaire, de dynamiser la croissance hors pétrole et de réduire la vulnérabilité du secteur bancaire.», note l’institution.

« A cet égard, il s’agit principalement de maîtriser la masse salariale, ainsi que d’améliorer la mobilisation des recettes intérieures et la gestion des finances publiques. Cela contribuerait à créer un espace suffisant pour accroître les dépenses sociales et l’investissement public, et pour réduire la dette et les arriérés intérieurs. Il sera essentiel aussi de renforcer la législation relative à la lutte contre la corruption et de s’attaquer aux faiblesses de certaines banques intérieures.», soutient le FMI.

Rappelons que l’accord FEC en faveur du Tchad, a été approuvé par le conseil d’administration du FMI le 30 juin 2017, pour un montant de 224,32 millions de DTS (environ 312,1 millions $, ou 160 % de la quote-part du pays).

Ce programme vise à aider le Tchad à rétablir la stabilité macroéconomique, à jeter les bases d’une croissance vigoureuse et inclusive, et à contribuer à l’effort régional qui est déployé pour rétablir et préserver la stabilité extérieure de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC).

Agence Ecofi

Le festival Dary : hier on appelait Fort-Lamy, aujourd’hui on appelle N’Djamena. Pourquoi ?

 Ancienne appellation de la capitale du Tchad,  Fort-Lamy est l’une des capitales les plus récentes du continent africain. Fondée en 1900 sur la rive droite du Chari au lendemain de la chute de l’empire de Rabah, elle a connu des débuts difficiles liés à son enclavement. FortLamy est le nom donné par les colons français à la ville de N’Djaména, actuelle capitale du Tchad.

Fort-Lamy a été fondée par Émile Gentil le 29 mai 1900 sur l’emplacement d’un petit village kotoko, sur la rive droite du fleuve Chari et à proximité de la confluence du Chari et du Logone.

Fort-Lamy fut baptisée en souvenir du commandant François Joseph Amédée Lamy, décédé à la bataille de Kousseri quelques jours plus tôt. La ville devient la 4e commune mixte d’Afrique équatoriale française en 1919

La population du Tchad en 1945 était de 17 800 habitants.

De Fort-Lamy à N’Djamena

Le 6 novembre 1973, le président François Tombalbaye la renomme N’Djaména, du nom du village arabe voisin Am Djamena, signifiant « le lieu où l’on se repose ».

N’Djamena est la capitale administrative et la plus grande ville de la république du Tchad. Sa population compte plus de 1 092 066 habitants (estimation de 2012). Elle est la deuxième capitale économique du pays (derrière la ville de Moundou) et vit une croissance économique sans précédent depuis l’avènement de l’ère pétrolière au Tchad (2003), et grâce à la pérennisation de la paix dans le pays depuis 2009.

N’Djaména est située au centre-ouest du pays, au confluent du fleuve Chari et de la rivière Logone, sur la rive droite du Chari. Deux ponts relient N’Djamena à la rive gauche du Chari : un pont à voie unique/pont étroit (le pont de Chagoua), et l’autre à double voie (le pont de Taiwan).

Bien qu’excentrée, N’Djamena est le principal nœud de communication du Tchad. Les principales routes goudronnées du pays s’organisent autour de la capitale. N’Djamena est ainsi située à 450 km de la seconde ville du pays, Moundou, et à plus de 800 km d’Abéché, la plus grande ville de l’Est du Tchad.

Aujourd’hui la population du Tchad est estimée à 15 162 044 habitants selon l’enquête de Palmarès.

 

ILS ONT PEUR DE PERDRE LEURS GO A L’ARRIVÉE DE DADJU ‘’LE SENTIMENTAL’’ AU TCHAD

L’artiste musicien franco-congolais Dadju a atterri à N’Djamena au Tchad pour tenir en haleine son public majoritairement féminin, se fait craindre par ses fans. Dadju est à N’Djamena pour plus de 48 heures dont une soirée de concert live à l’hôtel Hilton et l’autre au festival DARY sont attendues. Cette annonce est faite à l’issue d’une conférence de presse qui est organisée ce matin 26 décembre 2018 à l’hôtel Hilton.

« Ça fait un petit moment que je voudrais venir ici au Tchad, depuis que GIM’S lui-même m’en avait parlé du bien de ce pays. Ça m’a fait plaisir que c’est arrivé grâce à un sondage. C’est urgent car, c’est le peuple tchadien qui m’a choisi. Merci à Tchad Évent d’avoir rendu cela possible » a déclaré Dadju le sentimental.

Répondant à la question de l’un des internautes en pleure, Dadju a pris l’un des titres de ses chansons « Je l’ai déjà trouvé » pour dire : « Je suis déjà marié, j’ai une fille et je mène une autre vie. Non je ne suis pas venu ici pour me marier ni pour voler la go de qui que ce soit ». Pour Djuna, ce vrai que ses adeptes sont la plupart des filles mais que ses messages s’adresse beaucoup plus au couple.

Dadju, de son nom complet Dadju Djuna Nsungula, né le 2 mai 1991 à Bobigny, en Seine-Saint-Denis, est un chanteur de RnB français. Il est issu d’une famille de musiciens : son père Djuna Djanana était un chanteur du groupe Viva La Musica de Papa Wemba et le chanteur et rappeur Maître Gims est son frère. Il a commencé sa carrière en 2012 au sein du duo The Shin Sekaï aux côtés d’Abou Tall avec qui il sortira deux mixtapes et un album, Indéfini, dont une chanson sera certifié single d’or : Aime-moi demain.

En 2017, il décide de se lancer en solo avec son premier single ‘’Reine’’, qui sera certifié single de diamant, et sort son premier album, ‘’Gentleman’’  le 24 novembre de la même année.  En 2018, Dadju est élu « Révélation française de l’année » durant les NRJ Music Awards.

Le franco-congolais, sera en concert ce soir dans le jardin de l’hôtel Hilton et demain 27 décembre au festival DARY à la place de Nation  de N’Djamena.

  1. ADDE & KITA ÉZÉCHIEL

 

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Le Comite Olympique Sportif Tchadien (COST) implique les médias dans la promotion du sport

Le Comité olympique sportif tchadien (COST) lance le séminaire de renforcement des capacités des chroniqueurs sportifs et rédacteur des organes en matière de communication sur le sport. Les travaux ont été lancés par le président du comité olympique sportif tchadien, Abakar Djarma Aumu,  qui a lancé les travaux en présence des membres du bureau exécutif du COST et des participants. La formation va se déroulé du 26 au 27 décembre 2018.

Cette formation regroupe plus de 40 chroniqueurs sportif et rédacteurs offre un cadre d’échange entre les journalistes, les associations sportives avec le bureau exécutif du COST en vue de discuter sur les voies et moyens pour l’implication des organes de presse dans la promotion des sports au Tchad. Elle vise à outiller les participants en techniques de traitement des informations sportives, de mettre en valeur le rayonnement des sportifs tchadien et partager les connaissances en domaines des nouvelles technologies de l’information.

En soulignant la valeur ajouter du sport dans les médias, le président du COST appelle les participants à plus d’échanges sur les questions liées au développement des sports tchadiens. « Sans les médias aucun partenaire ou entreprise ne pourra investir dans le sport à coup de milliards, d’euros ou de dollars. C’est dans cette optique que ce séminaire est organisé à l’intention des journalistes chroniqueurs et responsables des organes de presse, des représentants de commissions spécialisée du comité olympique sportif tchadien et des associations sportives» A-t-il déclaré le président.

Au cours des assises des thématiques telles que l’histoire des jeux olympiques, du mouvement olympique et comment les médias peuvent-ils influencer les sportifs, les dirigeants sportifs et les encadreurs techniques à prendre des engagements et à assurer plus leur responsabilité.

Au vue de ce que génèrent les sports dans le monde, le comité olympique sportif tchadien veut à travers cette rencontre de créer une synergie entre les professionnels des médias et le mouvement  sportif tchadien.