Le Comité Olympique Sportif Tchadien (COST) dans sa nouvelle stratégie de professionnaliser le sport tchadien, a organisé du 26 au 27 décembre 2018, un séminaire de renforcement des capacités des journalistes chroniqueurs sportifs et rédacteurs en chef des organes de presse en matière de communication sur le sport. A l’issue de 48 heures des travaux qui a regroupé plus de 40 journalistes chroniqueurs sportifs, des rédacteurs en chefs des organes de presse, des associations et mouvements sportifs ainsi que les membres du bureau exécutif du comité olympique sportif Tchadien (COST), votre organe d’information en ligne Tachad.Com s’est entretenu avec le président du COST, Me Abakar Djarma Aumu sur le soubassement de ladite formation.
Bonjour monsieur le président, vous venez d’organiser pour la première fois un séminaire qui a regrouper plus de 40 journalistes et rédacteurs des organes de presse pendant 48 heures, quel a été le soubassement de la formation ?
Le soubassement de la formation c’est d’abord une cohésion afin de parvenir à une vision d’ensemble entre le mouvement sportif tchadien et les organes de presse.
Comme vous le saviez aujourd’hui, les organes de presse de part le monde sont aujourd’hui parties prenantes dans l’organisation des manifestations sportives et la force aujourd’hui des grandes manifestations sportives tels que les jeux olympiques et les championnats du monde dans les différentes disciplines sportifs sont basées sur la capacité de mobilisation de ces fédérations sportives et surtout, entre guillemet sur la visibilité de l’événement et cette visibilité est le lien de part entre les organes de presse.
C’est pour cela, pour le cas de notre pays le Tchad, nous sommes dans une démarche de professionnaliser le sport dans notre pays et dans cette logique de la professionnalisation, nous voudrions bien qu’il ait de sponsoring et des partenaires qui viennent investir dans le sport. Et ces partenaires et sponsors ne peuvent venir dans le sport que si la pratique du sport dans notre pays est visible et cette visibilité dépend à 100% des organes de presse.
C’est pour quoi, nous avons voulu pendant 48 heures discuter avec les journalistes chroniqueurs sportifs et les rédacteurs en chef des organes de presse pour parvenir à avoir une cohésion surtout dans nos différentes attentes.
Nous, en tant que mouvement sportifs nous avons des attentes bien précises qui doivent venir des organes de presse pour essayer d’avantage de motiver nos sportifs, nos techniciens sportifs et les dirigeants sportifs à aller vers la recherche de l’excellence sportive à améliorer l’image du sport tchadien sur le plan continental et mondial. Et d’autre part nous savons aussi que les organes de presse ont des attentes vis-à-vis de nous, mouvements sportifs pour leur permettre d’améliorer les conditions de leur travail. Donc aujourd’hui je pense que nous avons posé les premiers jalons, les premiers pas de l’escalier et nous allons essayer toute l’année 2019 de cheminer ensemble en tenant main dans la main lorsque les organes de presse auront des difficultés à trébucher, il faut que le mouvement sportif soit à côté. Et nous aimerions bien parvenir à tenter cette expérience toute l’année 2019 et en décembre 2019 nous allons nous s’assoir pour voir le bilan de cette nouvelle stratégie qu’on a mis en place et si elle est payante nous allons d’avantage développer cette stratégie et si elle est défaillante nous allons s’assoir ensemble et faire des corrections nécessaires.
Quels sont les principaux thèmes abordés durant la formation ?
Les principaux thèmes durant la formation, il faut d’abord savoir que nous nous sommes vraiment appuyés sur les spécialistes sportifs de renom et des gens qui ont fait leur preuve dans le domaine de sport. Aujourd’hui dans le domaine de sport quand vous parler de Zouténé Daba Martin, je crois que ce n’est pas un inconnu et même certains qui ne le connaisse pas connaisse déjà le nom par rapport à ceux qui sont des amoureux de sport et qui ont suivi le mouvement sportif tchadien, il y a de cela 10 ou 15 ans. Donc c’était le socle sur lequel nous sommes accrochés pour donner de la valeur ajoutée à notre séminaire. Nous avons voulu qu’il (Zouténé Daba Martin) essai de mettre à la disposition de la jeunesse qui s’intéresse aujourd’hui au métier de journalisme sportif et/ou chroniqueur sportif toute l’expérience et l’expertise qu’il a et donner aussi les stratégies et les techniques qu’il a utilisé pendant des années. Parce que ce sont des choses qui ne s’enseignent pas à l’école, ce sont des choses qu’on arrive à acquérir dans la pratique. Et ensuite, l’intervention du mouvement sportif comme je l’ai dit d’entrée de jeu sur les attentes du mouvement sportif pour permettre à ce que les organes de presse sachent et comprennent qu’est-ce que nous attendons d’eux et aussi ils ont fait les Feetback de leurs attentes.
Etes-vous satisfait des échanges d’expérience ?
Personnellement en tant que président du Comité Olympique Sportif Tchadien et premier responsable du mouvement sportif tchadien, je suis satisfait de ces échanges. Maintenant nous attendons les actes qui vont les accompagner pour nous permettre de tirer ensemble les profits, car si les organes de presse aident le mouvement sportif à parvenir à son objectif de la professionnalisation, c’est une valeur ajoutée pour les organes de presse eux-mêmes dans le domaine du journalisme sportif dans notre pays.
Merci à vous aussi !
Le Comité Olympique Sportif Tchadien (COST) veut professionnaliser le sport.
Le 25 décembre, jour de noël, sa femme le quitte
Max s’est marié avec Natacha et ils vivent ensemble avec leur premier fils. Tout allait toujours bien entre eux. Curieusement, un mardi 25 décembre 2018, Max invite une dizaine de ses potes du quartier dans sa chambre pour savourer les meilleurs des vins de noël.
L’alcool quand tu nous tiens ! Après une dizaine de bouteilles de vin, Max appelle une de ses copines de dehors de venir rapidement et de venir chez lui. A l’intervalle de 15mn, elle atterrit parmi les potes de Max.
Et comme c’est dans la chambre ou il partage ensemble avec Natacha, Max convainc ses amis de faire semblant et de prendre sa copine comme les siennes, une manière de faire diversion à sa femme. Ses potes acceptent favorablement. Soudainement, petit à petit ses amis quittent la chambre et un seul est resté mais sous l’effet de l’alcool, ce dernier s’est endormi. Entretemps, Max causait tranquillement avec sa copine. Mais au bout de 10mn Max s’endorme mais imaginez comment ? Le pied de Max était sur celui de sa copine collé-collé.
Sa femme étant à la cuisine a été surprise par le silence soudain dans la chambre. Elle fait irruption et surprend Max et la fille, la jambe entrelacée les unes sur les autres. Elle prend son mal en patience et récupère le téléphone de son mari, sort de la chambre, prend son enfant et regagne ses parents.
Ainsi, ce jour sain, a dévoilé la double vie que mène Max, irresponsable qui n’a pas du respect pour la mère de son fils.
DJIMNAYEL NGARLENAN
27ème Anniversaire du Rassemblement pour la Démocratie et le Progrès et Installation des Organes de Base
La cérémonie des festivités marquant le 27ème année d’existence et installation de ces organes de base a eu lieu le samedi 29 décembre 2018 au palais du 15 janvier. C’étais en présence du président National du parti, Mahamat Allhou Tahir, les Présidents et Secrétaires Généraux des Partis politiques, et les militants et militantes du RDP.
29 Décembre 1991-29 Décembre 2018, jour pour jour que le Rassemblement pour la Démocratie et le Progrès (RDP) a fêté son 27ème année depuis sa création. C’est aussi une rencontre pour installer la coordination nationale des socioprofessionnels et la restructuration des cellules du 8e arrondissement dudit Parti. Le parti est fondé en décembre 1991 par Lol Mahamat Choua et fait partie des premiers partis politiques du pays à être légalisés en mars 1992.
Le Rassemblement pour la démocratie et le progrès (RDP) est un parti politique tchadien, dirigé par Mahamat Allahou Taher désigné lors de la convention du RDP qui s’est tenue du 27 au 29 Janvier 2016 à N’Djamena. Lol Mahamat Choua, ancien Président et membre fondateur du RDP a été désigné président d’honneur à vie.
Le 29 décembre 1991 est la date de création par les Tchadiens et Tchadiennes épris de paix et de justice du RDP.
Le président national du parti, Mahamat Allahou Tahir a souligné que le « RDP n’a pas été créé pour la politique de spectacle, de la transhumance ou de la recherche d’intérêt catégoriel égoïste, mais pour répondre aux attentes profondes de notre peuple dans sa riche diversité ». Ensuite il a appuyé que leur combat démocratique a été pour sauvegarder et enraciner la démocratie gage de paix et de progrès.
La cérémonie a été également marquée par l’installation des quatre organes de base. Il s’agit du Bureau du Comité Départemental du 8ème arrondissement à leur tête Ahmat Abdelkader Ousmane ; la Coordination Départementale des Jeunes, la coordinatrice Zara Ahmadaye ; la Coordination Départementale des Jeunes, Aboubakar Abakar Adoum ; et enfin, la Coordination Nationale des Opérateurs Economiques, Oumar Moumine.
ELECTION EN RDC : à Kinshasa, le vote a commencé dans le calme, malgré des retards
Le vote pour les élections générales, qui doivent permettre de désigner un successeur à Joseph Kabila, a débuté dans le calme à Kinshasa, malgré des retards parfois importants. Les bureaux de vote doivent en principe rester ouverts jusqu’à 17h, ce qui pourrait ne pas permettre à tous les inscrits de voter.
En ce jour historique, Kinshasa s’est réveillée sous l’orge. A 6 heures, heure théorique du début de ces élections générales, qui doivent permettre de désigner un successeur au président Joseph Kabila, la pluie était encore battante. À-t-elle gêné les derniers préparatifs de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ? Au collège Saint Raphaël, dans la commune de Limite, les opérations de vote n’avaient toujours pas commencé deux heures plus tard. La faute aux listes électorales, qui n’étaient pas encore arrivées. Les électeurs doivent pourtant s’y référer pour savoir où voter.
Une centaine d’électeurs patientait, agacés par les retards au point de prendre à partie des observateurs de l’Union africaine (UA), venus sur place. Présente depuis 5 heures du matin, Stéphanie, très remontée, se disait prête à attendre jusqu’à l’affichage des résultats. « J’attendrai deux ou trois jours s’il le faut ! Pourquoi ne peut-on pas voter ? Déjà, à Butembo, d’où je viens, ils ont annule les élections. Est-ce qu’ils vont faire la même chose ici ? » lache-t-elle.
Les électeurs parviendront-ils tous à voter ?
Ailleurs à Kinshasa, comme à Bandalungwa, le vote se déroulait globalement dans l’ordre, malgré les difficultés ressenties par les électeurs pour trouver leur nom sur les listes. Ceux qui n’y parvenaient pas – relativement rares – repartaient dépités. Au centre Joyeux Lutins, les files d’attentes enflaient vers 8h30, avec la fin de la pluie et malgré les immenses flaques d’eau qui parsemaient la cité.
Les électeurs parviendront-ils tous à voter ? La « machine à voter » choisie par la Ceni était fonctionnelle dans tous les bureaux de ce centre. Mais selon leur capacité à manier son écran tactile, il fallait entre toutefois deux à quatre minutes aux électeurs pour faire leur choix entre les 21 candidats à la présidentielle et les centaines de candidats à la députation nationale ou provinciale. « Je me suis fait aider par une dame, témoignait Nicaise, 68 ans révolu.
AHMAT MAHAMAT AHMAT
#Entreprendre2019 : Prime trois meilleurs projets d’entrepreneuriat
Lancé le 28 décembre dernier au Radisson Blu, la 2ème édition #Entreprendre2019 a été une occasion pour les jeunes entrepreneurs et les futurs ont bénéficié de riches enseignements qui feront d’eux des entrepreneurs demain. Au bout de deux jours, les échanges autour de l’économie numérique et les opportunités qu’offrent les nouvelles technologies.
Le but recherché à travers cette formation des jeunes qu’a organisé la génération ABCD et ses partenaires, c’est doter les jeunes africains en général et tchadiens en particulier des moyens suffisants pour aborder la question de l’entrepreneuriat. C’est ainsi que pour joindre l’acte à la parole, la fondation ABCD a ouverte une liste des candidats porteurs des projets qui ont fait l’objet d’études. Après l’enregistrement et études des projets business, cinq (5) ont été retenus et présentés par ces futurs entrepreneurs. Parmi les cinq (5) projets, le jury a retenu trois (3) à savoir le projet « SMS rappel CPN » de l’Artiste chanteuse Géneviève. Un projet qui consiste à envoyer des SMS aux femmes enceintes et leurs maris des dates des consultations prénatales. A travers son projet Géneviève compte apporter sa contribution pour la fréquentation des services de santé par les femmes par le canal de TIGO. Géneviève sera financée à coup de 500 000 FCFA par la fondation ABCD pour lancer son entreprise de santé maternelle.
Le deuxième projet porte sur une application dénommée «AFEHANEY ». Pour ce groupe de jeunes cette méthode permettra à contribuer à la réduction de la mortalité au Tchad. Selon eux, cette application permet à tous les patients et gardes malades d’être en contact avec les spécialistes de santé, de prendre des rendez-vous, d’acheter des produits sur place au lieu de faire de déplacement. Ils ont fondé leurs arguments sur le fait que surtout dans les cas des urgences souvent on perd des personnes juste par ce que, le produit se trouve à quelque distance de parcours et qu’il faut y aller prendre ou acheter. Alors grâce à cette application tout patient ou garde malade peut contacter directement des pharmaciens et ceux-ci pourront les apporter sur place. Leur initiative ne contribue pas seulement à réduire le taux de mortalité lié au manque de médicaments mais aussi les dépenses financières. Pour un début le groupe sera financé à hauteur de 750 000 FCFA.
Le projet « TAMATIMNA » (Nos tomates). C’est une initiative de deux jeunes filles qui vise à transformer et commercialiser les tomates locales de manière artisanale en respectant les règles d’hygiènes. Pour elles les femmes tchadiennes se tracassent tous les jours pour conserver les tomates. Pourtant une grande partie des tomates pourrissent faute de moyens de conservation. Leur contribution bénéficiera et les producteurs et les consommateurs. Un projet qui selon le jury est réaliste mérite un encouragement. Sur ce, un chèque d’un million (1 000 000) de F CFA sera donné à ce groupe de filles pour se lancer dans l’entrepreneuriat.
Les deux projets n’ayant pas eu les mêmes prix que les trois autres seront récompensés à cent mille (100 000) FCFA chacun comme un prix d’encouragement.
Il faut noter que la fondation ABCD se donne la mission de former et d’aider et donner l’opportunité à tous les jeunes qui veulent entreprendre dans leur vie.
Selon le président de cette fondation, Andréas Koumato, les opportunités d’entreprendre sont là, mais faute de formation beaucoup de jeunes perdent de repère. Il a par la suite invité les jeunes à prendre massivement à la troisième édition de #Entreprendre2020.
4ème édition de la Fête de l’Internet en prélude avec la première décennie du Chapitre Tchadien de l’Internet Society
L’Internet Society Chad (ISOC TCHAD) en partenariat avec le Groupe Sotel-Tchad, ont organisé la fête de l’Internet hier 29 décembre 2018 au palais du 15 janvier sous le thème « Internet un Univers des Services. Quel avenir pour le Tchad ? ». La cérémonie a été lancée par la Ministre des Postes et des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, Madame Ndolenodji Alixe Naïmbaye et le Directeur Général de la Sotel-Tchad, M. Youssouf Mahamat Saleh Annadif.
La 4ème édition de la fête de l’internet célébrée cette année en prélude aux manifestions de la 10ème année d’ISCOC-TCHAD est marquée par les différentes thématiques développées par des conférenciers du domaine de NTIC. Pour apprendre et échanger sur les enjeux et les opportunités qu’offre Internet, une belle occasion pour mettre en évidence l’importance de cet outil de communication à la portée des jeunes et montrer combien cela s’avère nécessaire dans l’avenir du pays.
Dans les deux salles, les jeunes ont suivis attentivement les panelistes sur le thème l’économie numérique (le cout, accessibilité, la fibre optique…) et le cyber sécurité et cyber criminalité. Le Directeur de Sotel-Tchad Youssouf Mahamat Saleh Annadif a saisi cette occasion pour souligner que son département est ouvert pour tous les jeunes qui chercheraient plus de renseignements sur la Sotel.
Dans son allocation d’ouverture de l’événement, Madame Ndolenodji Alixe Naïmbaye, Ministre des Postes et des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, a souligné l’importance de l’internet « avec l’avènement de l’internet le monde est devenu aujourd’hui un village planétaire et tous les États sont interdépendants, condamnés à vivre ensemble et à travailler en synergie pour un monde meilleur ». Selon la ministre, la liberté d’expression sur Internet est un droit, la sécurité et la protection de la population est un devoir pour les États car les cybercriminels sont aujourd’hui aux aguets et exploitent toutes les faiblesses et les failles pour semer la désolation et le catastrophe. « Soyons donc des internautes responsables » a-t-elle conseillé.
Dr Fanta Diallo ingénieur en système et support en NIT au Sénégal a animé la cérémonie en vidéo conférence depuis Dakar au Sénégal. Elle a souligné le cout exorbitant de l’internet au Tchad.
Afin d’assurer le succès de cet événement, le Chapitre du Tchad de l’Internet Society a organisé jeux concours qui a clôturé la cérémonie de la dite anniversaire de 10 ans. Pour rappel, le résultat de ce concours aura lieu bientôt car, le vote c’est sur les réseaux sociaux.
Chasser l’insalubrité à tout prix à N’Djamena
La société Scor – Nadif Sarl a lancé officiellement hier 29 décembre 2018 ses activités en partenariat avec la mairie de N’Djamena à la bibliothèque nationale. C’était en présence du directeur général de ladite société, le maire de la commune du huitième et des quelques responsables communaux.
C’est dans le cadre de la lutte contre l’insalubrité afin d’assainir la ville de N’Djamena que Scor – Nadif s’est assignée cette mission de ramassage, collecte, traitement, recyclage des ordures ménagères et d’incinération des déchets biomédicaux. La ville de N’Djamena voit du jour au lendemain croitre sa population les ordures avec d’où la nécessité de travailler aux côtés de la mairie centrale dans la gestion de collecte des ordures ménagères, transport et traitement des déchets solides et dans toute la ville de N’Djamena.
Bénéficier de ces services nécessite naturellement un abonnement auprès de cette société qui vient prêter main forte à la ville de N’Djamena. « Nous avons les éboueurs et ce sont eux qui seront en contact permanent avec nos clients et nos abonnés. Parce que pour bénéficier des services de Scor Nadif, il faut d’abord être abonné. Ceux-ci passeront de porte à porte pour expliquer à la population comment s’abonner. Et pour les équipements, nous avons une cinquantaine des motos tricycles, vingtaine de bennes à ordure ménagère qui seront là pour vous servir. C’est pas mal pour un début et nous allons faire de notre mieux pour travailler aux côtés de la mairie centrale » a expliqué le Directeur Général de la société Scor – Nadif M. Nour Abakia barka
Scor-Nadif est une société à responsabilité limitée qui est créée le 15 Août 2018. Elle fait partie de près cinq sociétés d’assainissement de la ville de N’Djamena qui sont entre autres : Propre net, établissement Mallah, emploi vert etc.
La présence du maire du huitième et de dixième arrondissement à cette cérémonie, prouve déjà que ces services sont fortement attendus. Et il ne serait pas mauvais que ces sociétés privées puissent prendre le dessus car, N’Djamena – Nadif qui est un service public d’assainissement de N’Djamena est presque, à son déclin.
#Entreprendre 2019 : Le parcours d’une entreprenante
Philomène Djimbaye est la présidente du groupe BCBG. Elle est une ingénieure en communication. Elle a une expérience de plus de 15 ans dans la compagnie de pétrole Esso Tchad. Elle s’était décidée un bon matin, avec ses moyens de bord de se lancer dans l’entrepreneuriat précisément dans la coiffure et l’esthétique. Et cela, en parallèle avec son travail à Esso Tchad. « C’est une aventure ou on ne sait pas comment cela va finir », disait-elle. Pour elle, c’est apprendre à se débrouiller donc elle s’était lancée et elle était devenue « comme une étudiante de luxe », lâchait-elle.
Elle a commencée à base de rien et très vite sa petite entreprise s’est agrandie et cela en moins de 2 ans. Avec 2 employés seulement, au début de la création de son entreprise en 2015 mais aujourd’hui, elle se retrouve avec plus de 12 employés. Au-delà de BCBG, le groupe a ouvert une école de coiffure et d’esthétique puisque ailleurs, la formation pour ces métiers coute extrêmement plus chère.
Aujourd’hui, BCBG a beaucoup de partenaires parce qu’elle est toujours à côté des artistes, des organisations ou encore des particuliers. Le groupe BCBG offre aussi des dons aux associations (orphelinat, etc.) « C’est une manière de valoriser ce que nous avons au Tchad », renchérie-t-elle.
Selon elle, il faut avoir un projet, de la passion et se lancer. Le domaine de l’entrepreneuriat au Tchad est vierge, résume-t-elle.
Pour #Entreprendre 2019, Tantine Philomène comme l’aime appelés ses collaborateurs encourage ses sœurs tchadiennes à avoir du courage, de l’audace, de la persévérance mais surtout de projet, de la passion et se lancer sans hésiter dans l’entrepreneuriat.
DJIMNAYEL NGARLENAN
#Entreprendre 2019 : 1er jour des sessions de formation
Pour la 1ère journée du vendredi 28 décembre, trois sessions de formation ont été dispensé aux participants à savoir : les fondamentaux de l’économie numérique, les difficultés du développement numérique au Tchad et les ABCD de l’Entreprenariat.
La première séance de formation accès sur les fondamentaux de l’économie numérique, donné par Andréas Koumato, CEO de Mossosouk.com SARL. Pour lui, l’économie numérique est toute économie qui utilise la technologie pour aller de l’avant. Il a expliqué tour à tour les fondamentaux de l’économie numérique tout en donnant des orientations par rapport au pays de Toumaï, un pays ou les statistiques sont alarmantes et pauvre pour faire des affaires. « Le 21ème siècle est le siècle du digital », déclare-t-il.
La deuxième session était accès sur la réalité du Tchad, de la sous-région de l’Afrique centrale voire mondiale. Il s’agit entre autres de dire ce qui marche et ce qui ne marche pas. Des thématiques comme : comment faire de l’économie, comment former les gens, créer un site web, communiquer, travailler pour mettre un environnement dans le domaine de l’entrepreneuriat. Plus de 3 panélistes : Abdelsalam Safi (Co-fondateur de Wenaks Lab), Abdelsalam Haggar (NS2I) et Rock Gollor (Business Center) ont partagé leurs parcours et la création de leurs entreprises avec les participants.
Bon nombre des difficultés ont fait l’objet de partage également par ces panélistes à travers lesquelles : le problème d’avoir l’idée de création d’entreprise, de maximiser les compétences, du manque de la familiarisation de la population avec le TIC…
Sur les solutions, les panélistes ont porté du doigt le gouvernement tchadien : le gouvernement doit prendre conscience d’intégrer les TIC et l’anglais dans le programme de l’éducation nationale et s’investir dans un plan à large bande pour permettre à toute la population tchadienne d’avoir accès à l’internet, créer des structures de formation avec des projets pilotes dans les écoles et universités pour profiter aux élèves et étudiants, réduire les taxes d’importation au Tchad. Aux participants de s’investir personnellement dans l’internet et d’avoir plus d’intérêt autour du développement numérique et surtout les femmes. En somme, le Tchad doit rattraper son retard dans le développement numérique.
Malheureusement ce panel n’est constitué essentiellement que des entrepreneurs du secteur privé.
Quelques entreprenants (es) sont montés sur le plateau pour partager leurs expériences entrepreneuriales et les difficultés qu’ils ont eu pour atteindre leurs objectifs avec les participants pour #entreprendre 2019.
Djimnayel Ngarlenan
DADJU REPRENDRA SON CONCERT AUJOURD’HUI
L’artiste Dadju invite à nouveau toute la jeunesse tchadienne à revivre son concert ce soir 28 Décembre, lors d’un point de presse tenu ce matin à l’Hôtel Hilton.
L’artiste franco-congolais Dadju ne veut pas garder ce mauvais souvenir d’hier, suite aux incidents survenus lors de son concert à la place de la nation. Il est de nouveau programmé ce soir avec le public N’Djamenois, à l’accès libre pour revivre une ambiance de joie.
Hier, alors que plus de 10 000 fans attendent impatiemment le gentleman 2.0 autour de 22h, après que son compagnon Franglish enflammait la scène, voilà qu’il fait son apparition sur le podium. A peine chanter deux morceaux, un désordre total s’installe en pleine place de la nation; cassures, bousculades, bastonnades, bagarres, évanouissements… Le chouchou des filles redescend humblement pour se réfugier dans sa V8, avant que l’intervention des forces de l’ordre surgisse.
L’artiste précise que le concert sera refait ce soir à la même heure au même endroit. « Je ne veux pas partir avec cet incident…C’est injuste envers la majorité de ceux qui étaient venu me voir de ne pas en profiter…ils méritent qu’on leur donne une seconde change… je n’ai pas envie qu’on pense que le Tchad c’est un problème, même pour d’autres artistes… On va refaire le concert au même endroit » dit-il.



