Mali : 37 habitants ont été tués d’un village peul

L’année 2019 commence mal au Mali. Mardi 1er janvier 2019 dans le village de Koulogon commune de Koulogon Habé, dans le cercle de Bankass (région de Mopti, centre) une attaque ayant fait 37 morts. Dans un communiqué officiel mardi soir le gouvernement informe l’opinion nationale et internationale d’une attaque ayant fait 37 morts « Des hommes armés habillés en tenue de chasseurs traditionnels dozos ont mené cette attaque. Outre les 37 morts enregistrées, tous des civils, le bilan fait état de plusieurs blessés et de nombreuses habitations incendiées ».

L’assaut avait également été attribué à des chasseurs de la communauté Dogon par la même source de sécurité et un témoin. Les chasseurs traditionnels, dits « dozos », reconnaissables à leur tenue et à leurs fétiches, prétendent protéger les Dogons contre les Peuls, alors que le conflit entre les deux communautés s’est exacerbé, dans le contexte de la lutte contre les djihadistes.

« C’est une milice dozo qui nous a attaqués tôt ce matin. Ils étaient tous armés, habillés en tenue dozo. Notre chef de village Moussa Diallo a trouvé la mort dans cette attaque, ainsi que des membres de sa famille, dont une fillette et des vieilles femmes  », a témoigné à l’AFP Allaye Yattara, un éleveur peul du village.

Dans son communiqué, le gouvernement a assuré que «  les auteurs des crimes seront punis avec toute la rigueur de la loi  » et il a appelé «  l’ensemble des communautés de la zone centre au calme  ». D’après le gouvernement, cette attaque survient «  alors que les plus hautes autorités du Mali ont entrepris de créer les conditions d’un dialogue intercommunautaire fécond, dans le but d’instaurer durablement la cohésion et la paix  » dans la région. Un jour après cette attaque, le gouvernement avait annoncé l’arrestation des sept personnes.

Sources : Jeune Afrique, Le Point International et Wikipédia.

LE FESTIVAL DARY TIR A SA FIN

Le festival Dary prendra fin ce soir avec de nombreuses activités prévues, suivi d’un géant concert à la place de la nation.

Depuis le 22 décembre 2018, la capitale tchadienne abrite le festival Dary, une première édition en son genre, qui a vu la participation de tout le peuple tchadien qui se réuni tous les jours à la place de la nation pour contempler les diversités culturelles et musicales du pays de Toumai, des danses traditionnelles, présentations d’œuvres d’art et surtout de la présence des 23 régions. Plusieurs stands des opérateurs économiques et des téléphonies, installés cote à cotes tout au long de la place de a nation.

Ce festival a nourri la jeunesse sur la culture tchadienne dans toute sa généralité et a servi aux fans de la musique d’assister aux concerts des artistes tels, Caleb Rimtobaye, qui représente les couleurs du Tchad à l’international ainsi d’autres artistes venus d’ailleurs, notamment Franglish et Dadju.

RDC : L’ACCES A L’INTERNET BLOQUE, LA REACTION DE L’OCCIDENT

Dans l’attente du résultat des élections prévu dimanche 6 janvier 2019, l’accès à l’internet et est momentanément bloqué par le gouvernement congolais. La Etats Unis et l’union européenne ont réagi.

En Afrique, la coupure des moyens de communication et surtout de l’internet pendant le dépouillement lors des élections générales, demeure une coutume africaine. Les connexions internet mobiles à Kinshasa, et dans d’autres villes du pays ont ralenti et même quelques fois complément disparu depuis lundi à la demi-journée. Pour le peuple congolais, c’est une action des autorités visant à empêcher la diffusion des informations des élections du 30 décembre 2018.

Les grands pays de l’occident ont réclamé mardi 1er janvier à la République Démocratique du Congo (RDC) de débloquer l’accès aux moyens de communication.

« Notre réception FM à Kinshasa et Beni (Est) notamment est perturbée. Nous faisons notre possible pour en connaître les raisons et rétablir la situation », a indiqué lundi soir RFI, qui a multiplié les éditions spéciales sur les élections de dimanche en RDC.

Le communiqué conjoint de l’UE et des Etats-Unis est également signé par les représentants du Canada, de la Suisse, la France, la Belgique, du Royaume-Uni, des Pays-Bas et de la Suède.

Cette prise de position commune soutient « l’appel au calme » lancé par les observateurs électoraux de la Conférence des évêques. Le communiqué conjoint soutien aussi « leur demande d’un accès des observateurs au centre de compilation des résultats ».

Message de voeux du président de la République du Tchad

MESSAGE : VŒUX DU NOUVEL AN PRESIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DU TCHAD

Tchadiennes, Tchadiens ;
Mes chers compatriotes.

Comme tout segment de vie et d’histoire, l’année 2018 qui s’achève a eu son lot de fortunes diverses. Notre pays, à l’instar de ceux de la sous-région, a été mis à rude épreuve sous l’effet de la crise économique et financière qui perdure depuis cinq ans.

En dépit des efforts déployés pour sortir de la crise, notre marche sur la voie du redressement économique et financier n’a été guère aisée comme nous l’avions relevé lors du sommet extraordinaire de la CEMAC tenu en octobre 2018 dans notre capitale.

Mais cette période d’adversité n’a pas entamé notre enthousiasme et notre ardeur à réinventer le futur. Je suis heureux de relever que la conjoncture a plutôt renforcé notre capacité commune de résilience et décuplé notre motivation à imprimer un nouvel élan à notre nation.
En effet, l’année 2018, qui s’achève, marque l’aube nouvelle que les filles et fils du Tchad appellent de tous leurs vœux.

La naissance de la 4ème République a ouvert une nouvelle page de l’histoire du pays. Nous avons tous pris l’engagement de refonder une nation qui se tourne résolument vers le progrès et la modernité.

Mes chers compatriotes,

Il est indéniable que la marche de notre république vers le progrès est un processus participatif et inclusif qui engage toutes les forces vives de la Nation.

La dimension gigantesque des chantiers, qui nous attendent, nous impose une mobilisation sans faille, un engagement patriotique exemplaire et une nouvelle culture de responsabilité.

Au plan économique, l’année qui commence sera une année charnière pour la bataille de la transformation structurelle de notre économie.

Au demeurant, la diversification de l’économie doit être une réalité dans l’optique de doper notre croissance qui connaitra, au cours de l’année nouvelle une évolution de l’ordre de 6,9%.

Nous ne devons pas minorer la vocation de notre économie qui repose sur l’agriculture et l’élevage. A cet égard, je n’aurais cesse d’interpeller notre conscience collective sur l’urgence et la nécessité d’investir dans ces secteurs vitaux.

C’est d’ailleurs, à juste titre, que j’ai personnellement présidé, au début du mois d’octobre 2018, le forum de réflexion sur la contribution du secteur privé à la relance de l’économie nationale.

Cette rencontre a donné le ton de la grande offensive à lancer dans le secteur du développement rural et dans d’autres secteurs porteurs.

Le moment me paraît opportun pour sonner le tocsin de la mobilisation des acteurs du secteur privé pour des investissements massifs et robustes dans les divers créneaux qui aiguillonnent la prospérité.

Tchadiennes, Tchadiens
Mes chers compatriotes

Avec la nouvelle République, nous avons pris l’option audacieuse de donner une plus grande cohérence et solidité aux institutions pour être en phase avec nos impératifs de l’heure.

Aujourd’hui, je puis affirmer, pour m’en féliciter, que nous tenons progressivement ce pari. A cette date, nombre d’institutions nouvelles prévues dans la loi fondamentale sont mises en place à l’image du Haut Conseil des Collectivités Autonomes et de la Chefferie Traditionnelle qui est une des facettes importantes de notre architecture institutionnelle.

Sur le terrain politique, la nouvelle République a mis un point d’honneur sur le renforcement de la justice sociale, l’ancrage de l’État de droit et la revitalisation de la démocratie.

S’agissant justement de la consolidation de l’édifice démocratique, l’année 2019 sera marquée par la tenue des élections législatives et communales.

Ce challenge nous tient à cœur et nous devons le gagner en dépit de la conjoncture et de la modicité de nos moyens.

J’invite, à ce sujet, la nouvelle équipe de la CENI, qui sera mise en place sur une base paritaire, à se mettre résolument au travail pour la tenue de ces importants scrutins avant la fin du premier semestre de l’année nouvelle.

Je saisis cette opportunité pour solliciter le concours et la contribution de nos partenaires. Leur appui est plus qu’indispensable dans ce nouveau processus électoral qui nécessite d’importantes ressources financières et logistiques.

Tchadiennes, Tchadiens ;
Mes chers compatriotes

La 4ème République est bâtie sur des valeurs fortes. Elle nous impose des attitudes, des pratiques et des comportements vertueux.

A l’orée de l’année nouvelle, j’invite chaque Tchadienne et chaque Tchadien à un changement radical dans la manière de concevoir l’action publique.

A cet égard, la gouvernance responsable qui est le chemin le plus sûr pour atteindre l’émergence doit habiter l’ensemble de tous ceux qui ont en charge la conduite des affaires publiques.

La maitrise du train de vie de l’État, la rigueur dans la gestion de la chose publique et l’assainissement de nos finances publiques seront toujours au centre de nos priorités.

Nous devons servir le Tchad et non se servir du Tchad.

Pour tous ceux qui veulent se servir du pays, la loi va sévir dans toute sa rigueur, sa force et sa plénitude.

Mes chers compatriotes.

La profonde transformation de notre pays ne peut se réaliser que par le travail, l’action et la dynamique du progrès. Je voudrais, à cet égard, me féliciter de la signature du protocole d’accord entre le Gouvernement et la plateforme syndicale qui a mis un terme à plusieurs mois de grèves dans le secteur public.

Je voudrais rassurer tous les travailleurs du secteur public que les engagements contenus dans l’accord seront respectés. Mieux, d’autres actions visant à améliorer davantage les conditions de vie et de travail seront envisagées au fur et à mesure que s’estomperont les effets de la conjoncture.

Nous avons l’obligation citoyenne de consolider la paix sociale pour mieux optimiser le rendement et assurer l’efficacité de nos écoles, hôpitaux et divers services publics.

Nous devons, à l’avenir, privilégier le dialogue et éviter à tout prix, ces grèves à répétition qui retardent notre progrès économique.

Tchadiennes, Tchadiens ;
Mes chers compatriotes

L’essor de notre république passe aussi naturellement par la stabilité, la cohésion sociale et la sécurité. Ces valeurs sont, à l’évidence, des ferments indispensables qui déterminent le succès des chantiers du renouveau.

Il est du devoir de toute la communauté nationale de s’investir pour que l’entente cordiale et l’union fraternelle demeurent une préoccupation quotidienne.

Je suis d’ailleurs convaincu que les Tchadiens savent faire la différence entre l’intérêt supérieur de leur nation et les désirs égocentriques des adeptes du mal et de la division.

Tous ceux qui pensent qu’ils peuvent tromper les tchadiens pour assouvir leur funeste ambition doivent se désillusionner. Il ne sert à rien de semer la haine entre les tchadiens et d’alimenter des conflits dans nos communautés.

Ce jeu est extrêmement dangereux et nous devons tous comprendre que rien, absolument rien ne peut dévier le Tchad de sa trajectoire actuelle qui est parfaitement tracée.

Tchadiennes, Tchadiens ;
Mes chers compatriotes

Comme il est de tradition, je forme des vœux de prospérité et de paix durable pour notre République.

J’adresse mes vœux de santé et de plein épanouissement à tous les tchadiens, ceux de l’intérieur et de la diaspora ainsi qu’à l’ensemble de la communauté d’expatriés vivant dans notre pays.

Bonne et heureuse année 2019.

Vive la République.

Vive le Tchad.

Les mairies du Tchad pillent à bras ouvert

Malgré l’imposition de l’Etat sur l’exonération des produits agricoles, certaines mairies du Tchad escamotent la population.

Depuis octobre 2018, les communes de Moundou, Doba, Koumra et Sarh escroquent la population et les usagers, pourtant  en mois d’avril 2018, une note circulaire du ministère en charge des mines, du développement industriel, commercial et de la promotion du secteur privé en dit autre chose. Au lieu de 200 F cfa par sac ; ceux-ci prélève 2000 F cfa c’est-à-dire, un 0 ajouté après les 200 Fcfa. « Il me revient que certaines collectivités territoriales imposent des impôts et taxes sur l’exportation de produits agricoles en justifiant par le besoin de générer des ressources pour le trésor public, impositions totalement illégales au regard des textes en vigueur », souligne le ministre Youssouf Hassaballah.

Le ministère de mines, du développement industriel, commercial et de la promotion du secteur privé avait porté à l’attention des toutes les institutions de l’Etat et à l’ensemble des services et usagers, que l’exportation de tout produit agricole ou brut est exonérée de toutes taxes et impôts, de tout nature à l’exception de la redevance statistique de 2% mais cela persiste dans nos régions.

Une remarque du 26 février 2018 de l’Agence nationale des investissements et des exportations (ANIE) a fait mention de cette attitude. « Qu’une nouvelle taxe prélevée par les communes de Moundou, Doba, Koumra et Sarh par sac de 100kg sur les produits d’exportation (sésame, gomme arabique, spiruline, karité, etc) à hauteur de 2000F cfa par  sac de sésame  et 400 Fcfa par sac d’arachides et de tourteau en lieu et place de la taxe communale dite (droits de place) ».

A l’égard de tout cela, une société du nom « Goupe Ytou » est en train de se faire des millions par tonnes de camions par jour.

Dans tout ce qui se trame, les délégués du commerce dans ces zones ne disent rien et même les gouverneurs aussi. Est-ce que la note signée du ministre est invalide ? « Je demande à l’Etat de s’en tenir à la loi de finance », clame un commerçant.

DJIMNAYEL NGARLENAN

Droit de Réponse de Amalkher Djibrine Souleymane Vice-présidente de l’ECOSOCC-UA

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Transcription suite à un droit de réponse de la Vice-présidente Amalkher ne reconnaissant pas avoir demandé au CNJT et le ministère de la jeunesse de faire la paix à la longueur de réponses questions posées par les journalistes. En effet « C’est l’union qui fait la force, le ministère de tutelle et l’autre partie (Conseil National de la Jeunesse du Tchad) doivent oublier leur tension pour évoluer »  est la courte version de ce qu’a dit la vice-présidente à ce sujet.

Tchad infos(confrère de Tchadinfo): Vous êtes une jeune actrice dans le milieu de la jeunesse. Vous êtes sans ignorer que, l’organisation des jeunes d’une manière générale, ces derniers temps ont du mal à agir unanimement. Qu’est-ce que vous allez faire du moment où vous êtes une grande figure au niveau de l’Union Africaine pour que les jeunes puissent s’entendre et prendre une décision qui ne fera pas de débats après ?

Amalkher : Moi je pense que déjà, cette opportunité qu’on a devant nous, c’est une opportunité qui a été tendue à la jeunesse à travers moi. En fait, ce que j’ai toujours répété après les élections c’est que c’’est une responsabilité qui a été donné au Tchad en général et à la jeunesse africaine en particulier. Ce qui veut dire que je porte quelque chose mais je le porte pour tout le monde. C’est le Tchad qui porte ça en réalité. Alors quand on tend une opportunité à la jeunesse, il faut savoir saisir cette opportunité-là. Moi je pense qu’à travers tout ce que j’ai expérimenté après les élections, je ne peux pas dire que, on ne s’entend pas. Pour être honnête, y a eu des différences, y a pas d’adversité. Tout le monde était très content, tout le monde est venu féliciter, tout le monde voulait s’impliquer pour que les choses puissent marcher ensemble et dans ce cas, je pense que ce n’est plus les idées anciennes mais c’est avec un nouveau départ qu’on voudrait travailler mains dans la main parce que ce n’est pas une petite chose qu’on nous a confié. C’est une institution c’est un organe panafricain ; après la commission et le parlement panafricain. Et cette institution nous a été donnée pas en tant que responsabilité nationale mais en tant qu’une responsabilité continentale. Et je pense que les jeunes tchadiens doivent d’abord s’en réjouir et je suis convaincue que les jeunes tchadiens vont relever le défi ensemble parce que je l’ai déjà vu, je le sens déjà.

LA TCHADIENNE AMALKHER DJIBRINE SOULEYMANE ÉLUE VICE-PRÉSIDENTE DU CONSEIL ÉCONOMIQUE SOCIAL ET CULTUREL DE L’UNION AFRICAINE.

 

Tachad.com : Je reviens toujours dans le même cadre. C’est que, voilà c’est un effort que les jeunes sont en train de faire pour s’unir et avancer. Mais déjà on constate du jour aux jours, que l’entente entre les jeunes reste toujours à désirer. Penons par exemple, je ne sais pas, si vous serez sans doute informé du conseil national de la jeunesse d’ici, le CNJT. Il y a déjà une division qui règne entre ce conseil. Et non seulement ça, il y a mésentente entre le conseil et le ministre de la tutelle, alors vous entend que, je ne sais pas, leur supérieur qu’entendez-vous faire pour qu’en fin ces derniers puissent avoir une bonne collaboration ?

Amalkher : OK bon ! Ce problème qui règne déjà et qu’on sait que ça existe, ce n’est pas propre à la jeunesse   et ce n’est pas nouveau à notre époque. Je ne sais pas si c’est quelque chose qui est spéciale à nous. C’est quelque  chose qui a toujours existée. Le combat que les organisations de la société civile et les autres sont en train de mener matin et soir, c’est pour combattre et empêcher ces genres de choses et prévenir ces genres de choses. Mais déjà, je pense qu’au niveau d’ECOSOCC, je ne suis pas le supérieur du Ministre de la jeunesse ni de conseil national de la jeunesse. C’est une institution panafricaine qui doit agir avec ses limites et ses prérogatives. Nos prérogatives, c’est pouvoir renforcer la capacité des organisations de la société civile et organisations socioprofessionnelles pour les intégrer de sorte que leurs points de vue soient pris en compte par les chefs d’Etats quand, ils prendront leurs décisions pendant les conférences. Donc, ça c’est deux choses bien différentes. Mais moi, ce que je peux dire à ce niveau, ce que les divisions ont toujours existées, mais quand on a déjà des opportunités qui s’ouvrent à nous, je pense que le mieux, c’est de pouvoir se mettre ensemble, travailler ensemble parce que, aujourd’hui, on arrive pas à relever ce défi là, c’est toute la jeunesse, c’est tout le Tchad qui a failli, c’est pas moi. Ça je vous le dis. Même vous, vous faites partis parce que je viens de citer les journalistes, je ne sais pas si vous avez entendu. Vous faites partis des débats, vous faites partis de l’action. Alors ce défi doit être relevé ensemble avec nous. Et je dois répéter que l’histoire de ministère de la jeunesse et CNJT, ça c’est quelque chose de très différent, très différent leurs missions sont différentes. Mais moi en tant que jeune, le devoir qui m’incombe, c’est de pouvoir faire de mon mieux pour que les jeunes ne soient pas diviser. On est jeune, on sait ce qui se passe dans ce terrain. On sait ce qui se passe, et c’est pas dû à nous même, c’est dû à plusieurs choses à la fois. On ne peut pas par un miracle dire qu’on va tout régler. Mais à notre niveau le plus bas et plus petit, on fait ce qu’on peut faire pour que les choses changent. C’est tout ce que je peux dire à ce niveau-là.

Tchad infos(confrère de Tchadinfo) : En ce moment, il y a ce dilemme, un bras de fer entre l’organisation de la jeunesse, l’affaire est partie à la justice. Aujourd’hui, je dirais tu seras comme une ambassadrice auprès de ces jeunes, auprès du gouvernement tchadien en particulier. Qu’est-ce que tu penses de ce problème ?

Amalkher : Moi je pense que, comme suis en train de le dire, vous avez l’opportunité en main mais vous êtes en train d’aller ailleurs. Je ne sais pas pourquoi vous ne vous intéressez pas à ce qu’on vient d’avoir comme tchadien plutôt aller dans un problème qui a toujours existé et qui existera toujours. Je sais que vous êtes en train peut être de…le temps passe moi j’aurais aimé vraiment qu’on reste dans cette chose-là. Mais ça ne m’empêche pas de discuter de la chose parce que, c’est ne pas quelque chose de tabou. C’est quelque chose qui concerne tout le monde, c’est une réalité qu’on sait. Que ça fait mal ou pas, c’est quelque chose qui existe en fait. Le bras de fer qui se passe aujourd’hui, si on a un moyen de pouvoir de pouvoir intervenir, c’est de sorte que ça soit gérer à l’amiable. En fait, c’est ça le message qu’on a toujours fait passer. Et à chaque fois qu’on trouve une personnalité qui pouvait agir, une personnalité influente, ce qu’on peut demander, ce qu’il ne faut pas aller jusqu’à ce niveau-là. C’était pas conseillé et c’est ne pas l’idéal. En tant que jeune, le ministère de la jeunesse, c’est le ministère tutelle. C’est le tutelle de la jeunesse, de toute la jeunesse tchadienne. Pour mieux travailler en collaboration, il faut s’entendre d’abord. Ça c’est le premier point parce que, si on ne s’entend pas, on ne peut pas collaborer déjà. Déjà, ce petit problème est en train de créer tout une division. Ce que nous, on aurait souhaité et ce que nous on est en train de faire à notre niveau parce que quand on rencontre une personne qui est capable de parler à un ministre ou de l’autre côté, ce qu’on aurait demandé, c’est de ne pas aller jusqu’à ce niveau. On est parti loin, il est temps que les gens s’assoient pour discuter et c’est ce qu’on avait fait pendant qu’on était dans le comité de suivi. On rencontrait des ministres, on rencontrait les autres parties, on s’assoit, on discute parce que, quand il n’y a pas le dialogue, les choses vont s’envenimer de plus en plus. Et c’est exactement le cas aujourd’hui parce qu’il n’y a pas le dialogue. Donc, moi ce que je peux conseiller, c’est le dialogue.  Il faut que, que ça soit le ministère ou l’autre partie (CNCJ-T), les gens s’assoient pour discuter. C’est des choses qui existent partout.

Le Comité Olympique Sportif Tchadien (COST) veut professionnaliser le sport.

Le Comité Olympique Sportif Tchadien (COST) dans sa nouvelle stratégie de professionnaliser le sport tchadien, a organisé du 26 au 27 décembre 2018, un séminaire de renforcement des capacités des journalistes chroniqueurs sportifs et rédacteurs en chef des organes de presse en matière de communication sur le sport. A l’issue de 48 heures des travaux qui a regroupé plus de 40 journalistes chroniqueurs sportifs, des rédacteurs en chefs des organes de presse, des associations et mouvements sportifs ainsi que les membres du bureau exécutif du comité olympique sportif Tchadien (COST), votre organe d’information en ligne Tachad.Com s’est entretenu avec le président du COST, Me Abakar Djarma Aumu sur le soubassement de ladite formation.
Bonjour monsieur le président, vous venez d’organiser pour la première fois un séminaire qui a regrouper plus de 40 journalistes et rédacteurs des organes de presse pendant 48 heures, quel a été le soubassement de la formation ?
Le soubassement de la formation c’est d’abord une cohésion afin de parvenir à une vision d’ensemble entre le mouvement sportif tchadien et les organes de presse.
Comme vous le saviez aujourd’hui, les organes de presse de part le monde sont aujourd’hui parties prenantes dans l’organisation des manifestations sportives et la force aujourd’hui des grandes manifestations sportives tels que les jeux olympiques et les championnats du monde dans les différentes disciplines sportifs sont basées sur la capacité de mobilisation de ces fédérations sportives et surtout, entre guillemet sur la visibilité de l’événement et cette visibilité est le lien de part entre les organes de presse.
C’est pour cela, pour le cas de notre pays le Tchad, nous sommes dans une démarche de professionnaliser le sport dans notre pays et dans cette logique de la professionnalisation, nous voudrions bien qu’il ait de sponsoring et des partenaires qui viennent investir dans le sport. Et ces partenaires et sponsors ne peuvent venir dans le sport que si la pratique du sport dans notre pays est visible et cette visibilité dépend à 100% des organes de presse.
C’est pour quoi, nous avons voulu pendant 48 heures discuter avec les journalistes chroniqueurs sportifs et les rédacteurs en chef des organes de presse pour parvenir à avoir une cohésion surtout dans nos différentes attentes.
Nous, en tant que mouvement sportifs nous avons des attentes bien précises qui doivent venir des organes de presse pour essayer d’avantage de motiver nos sportifs, nos techniciens sportifs et les dirigeants sportifs à aller vers la recherche de l’excellence sportive à améliorer l’image du sport tchadien sur le plan continental et mondial. Et d’autre part nous savons aussi que les organes de presse ont des attentes vis-à-vis de nous, mouvements sportifs pour leur permettre d’améliorer les conditions de leur travail. Donc aujourd’hui je pense que nous avons posé les premiers jalons, les premiers pas de l’escalier et nous allons essayer toute l’année 2019 de cheminer ensemble en tenant main dans la main lorsque les organes de presse auront des difficultés à trébucher, il faut que le mouvement sportif soit à côté. Et nous aimerions bien parvenir à tenter cette expérience toute l’année 2019 et en décembre 2019 nous allons nous s’assoir pour voir le bilan de cette nouvelle stratégie qu’on a mis en place et si elle est payante nous allons d’avantage développer cette stratégie et si elle est défaillante nous allons s’assoir ensemble et faire des corrections nécessaires.
Quels sont les principaux thèmes abordés durant la formation ?
Les principaux thèmes durant la formation, il faut d’abord savoir que nous nous sommes vraiment appuyés sur les spécialistes sportifs de renom et des gens qui ont fait leur preuve dans le domaine de sport. Aujourd’hui dans le domaine de sport quand vous parler de Zouténé Daba Martin, je crois que ce n’est pas un inconnu et même certains qui ne le connaisse pas connaisse déjà le nom par rapport à ceux qui sont des amoureux de sport et qui ont suivi le mouvement sportif tchadien, il y a de cela 10 ou 15 ans. Donc c’était le socle sur lequel nous sommes accrochés pour donner de la valeur ajoutée à notre séminaire. Nous avons voulu qu’il (Zouténé Daba Martin) essai de mettre à la disposition de la jeunesse qui s’intéresse aujourd’hui au métier de journalisme sportif et/ou chroniqueur sportif toute l’expérience et l’expertise qu’il a et donner aussi les stratégies et les techniques qu’il a utilisé pendant des années. Parce que ce sont des choses qui ne s’enseignent pas à l’école, ce sont des choses qu’on arrive à acquérir dans la pratique. Et ensuite, l’intervention du mouvement sportif comme je l’ai dit d’entrée de jeu sur les attentes du mouvement sportif pour permettre à ce que les organes de presse sachent et comprennent qu’est-ce que nous attendons d’eux et aussi ils ont fait les Feetback de leurs attentes.
Etes-vous satisfait des échanges d’expérience ?
Personnellement en tant que président du Comité Olympique Sportif Tchadien et premier responsable du mouvement sportif tchadien, je suis satisfait de ces échanges. Maintenant nous attendons les actes qui vont les accompagner pour nous permettre de tirer ensemble les profits, car si les organes de presse aident le mouvement sportif à parvenir à son objectif de la professionnalisation, c’est une valeur ajoutée pour les organes de presse eux-mêmes dans le domaine du journalisme sportif dans notre pays.
Merci à vous aussi !

Le 25 décembre, jour de noël, sa femme le quitte

Max s’est marié avec Natacha et ils vivent ensemble avec leur premier fils. Tout allait toujours bien entre eux. Curieusement, un mardi 25 décembre 2018, Max invite une dizaine de ses potes du quartier dans sa chambre pour savourer les meilleurs des vins de noël.

L’alcool quand tu nous tiens ! Après une dizaine de bouteilles de vin, Max appelle une de ses copines de dehors de venir rapidement et de venir chez lui. A l’intervalle de 15mn, elle atterrit parmi les potes de Max.

Et comme c’est dans la chambre ou il partage ensemble avec Natacha, Max convainc ses amis de faire semblant et de prendre sa copine comme les siennes, une manière de faire diversion à sa femme. Ses potes acceptent favorablement. Soudainement, petit à petit ses amis quittent la chambre et un seul est resté mais sous l’effet de l’alcool, ce dernier s’est endormi. Entretemps, Max causait tranquillement avec sa copine. Mais au bout de 10mn Max s’endorme mais imaginez comment ? Le pied de Max était sur celui de sa copine collé-collé.

Sa femme étant à la cuisine a été surprise par le silence soudain dans la chambre. Elle fait irruption et surprend Max et la fille, la jambe entrelacée les unes sur les autres. Elle prend son mal en patience et récupère le téléphone de son mari, sort de la chambre, prend son enfant et regagne ses parents.

Ainsi, ce jour sain, a dévoilé la double vie que mène Max, irresponsable qui n’a pas du respect pour la mère de son fils.

DJIMNAYEL NGARLENAN

 

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27ème Anniversaire du Rassemblement pour la Démocratie et le Progrès et Installation des Organes de Base

 La cérémonie des festivités marquant le 27ème année d’existence et installation de ces organes de base a eu lieu le samedi 29 décembre 2018 au palais du 15 janvier. C’étais en présence du président National du parti, Mahamat Allhou Tahir, les Présidents et Secrétaires Généraux des Partis politiques, et les militants et militantes du RDP.

29 Décembre 1991-29 Décembre 2018, jour pour jour que le Rassemblement pour la Démocratie et le Progrès (RDP) a fêté son 27ème année depuis sa création. C’est aussi une rencontre pour installer la coordination nationale des socioprofessionnels et la restructuration des cellules du 8e arrondissement dudit Parti. Le parti est fondé en décembre 1991 par Lol Mahamat Choua et fait partie des premiers partis politiques du pays à être légalisés en mars 1992.

Le Rassemblement pour la démocratie et le progrès (RDP) est un parti politique tchadien, dirigé par Mahamat Allahou Taher désigné lors de la convention du RDP qui s’est tenue du 27 au 29 Janvier 2016 à N’Djamena. Lol Mahamat Choua, ancien Président et membre fondateur du RDP a été désigné président d’honneur à vie.

Le 29 décembre 1991 est la date de création par les Tchadiens et Tchadiennes  épris de paix et de justice du RDP.

Le président national du parti, Mahamat Allahou Tahir a souligné que le « RDP n’a pas été créé pour la politique de spectacle, de la transhumance ou de la recherche d’intérêt catégoriel égoïste, mais pour répondre aux attentes profondes de notre peuple dans sa riche diversité ». Ensuite il a appuyé que leur  combat démocratique a été pour sauvegarder et enraciner la démocratie gage de paix et de progrès.

La cérémonie a été également marquée par l’installation des quatre organes de base. Il s’agit du Bureau du Comité Départemental du 8ème arrondissement à leur tête Ahmat Abdelkader Ousmane ; la Coordination Départementale des Jeunes, la coordinatrice Zara Ahmadaye ; la Coordination Départementale des Jeunes, Aboubakar Abakar Adoum ; et enfin, la Coordination Nationale des Opérateurs Economiques, Oumar Moumine.

 

 

 

 

 

ELECTION EN RDC : à Kinshasa, le vote a commencé dans le calme, malgré des retards

Le vote pour les élections générales, qui doivent permettre de désigner un successeur à Joseph Kabila, a débuté dans le calme à Kinshasa, malgré des retards parfois importants. Les bureaux de vote doivent en principe rester ouverts jusqu’à 17h, ce qui pourrait ne pas permettre à tous les inscrits de voter.
En ce jour historique, Kinshasa s’est réveillée sous l’orge. A 6 heures, heure théorique du début de ces élections générales, qui doivent permettre de désigner un successeur au président Joseph Kabila, la pluie était encore battante. À-t-elle gêné les derniers préparatifs de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ? Au collège Saint Raphaël, dans la commune de Limite, les opérations de vote n’avaient toujours pas commencé deux heures plus tard. La faute aux listes électorales, qui n’étaient pas encore arrivées. Les électeurs doivent pourtant s’y référer pour savoir où voter.
Une centaine d’électeurs patientait, agacés par les retards au point de prendre à partie des observateurs de l’Union africaine (UA), venus sur place. Présente depuis 5 heures du matin, Stéphanie, très remontée, se disait prête à attendre jusqu’à l’affichage des résultats. « J’attendrai deux ou trois jours s’il le faut ! Pourquoi ne peut-on pas voter ? Déjà, à Butembo, d’où je viens, ils ont annule les élections. Est-ce qu’ils vont faire la même chose ici ? » lache-t-elle.
Les électeurs parviendront-ils tous à voter ?
Ailleurs à Kinshasa, comme à Bandalungwa, le vote se déroulait globalement dans l’ordre, malgré les difficultés ressenties par les électeurs pour trouver leur nom sur les listes. Ceux qui n’y parvenaient pas – relativement rares – repartaient dépités. Au centre Joyeux Lutins, les files d’attentes enflaient vers 8h30, avec la fin de la pluie et malgré les immenses flaques d’eau qui parsemaient la cité.
Les électeurs parviendront-ils tous à voter ? La « machine à voter » choisie par la Ceni était fonctionnelle dans tous les bureaux de ce centre. Mais selon leur capacité à manier son écran tactile, il fallait entre toutefois deux à quatre minutes aux électeurs pour faire leur choix entre les 21 candidats à la présidentielle et les centaines de candidats à la députation nationale ou provinciale. « Je me suis fait aider par une dame, témoignait Nicaise, 68 ans révolu.
AHMAT MAHAMAT AHMAT